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Une sacrée note de parking...
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Administration

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Administration
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Mar 12 Fév - 18:51
Une sacrée note de parking... - Page 2 Ridda_10

Capitaine Ridda - Lvl 11 (51pts)

FP
E
A
I
V
Ch
D
Base
6
11
8
4
11
4
7
Bonus
0
0
0
0
0
0
0
Total
6
11
8
4
11
4
7
Rang
Brute
Résistant
Adroit
Lambda
Résolu
Banal
Dégourdit
*

Résultat du lancé de dé : 5 - Ridda souffre de plusieurs blessures légères dont une a la tête et une à la jambe. Il est cependant toujours capable d’utiliser ses poings

Rp:

Qu’est ce que ?


Le mandalorien s’accrocha a son arme et continua de regler son problème de “nuisible” tandis que son vaisseau tanguais de plus en plus. il avait enclenché le pilote automatique et, à cause de ses connard en armure noire et les clodos qui avaient envahi son vaisseau, il n’avait pas là l’occasion de revenir au poste de pilotage pour voir exactement ce qui se passait. Il n’avait en réalité pas d’autre choix que de faire confiance à l’ordinateur de bord le temps de calmer la situation.
Pistolet blaster dans une main, fusil long dans l’autre, le mandalorien rappelais à ses connard qui était le descendant et le produit d’une race de guerrier millénaire. Ses tirs ravageait la déco de son vaisseau mais au point ou il en était, il n’en avait cure.

“Chimpk””Sponk” “Bshhiiiiiiit” “PONK

Les bruit du Sang Peur n’indiquaient rien de bon. Il fallais qu’il se bouge avant de … Le choc initial et les autres qui suivirent lui indiquerent que le “Sang-Peur” venait de perdre une partie de sa propulsion et des ses unités de vol. Le résultat ? Une petite visite des buildings de la lune des contrebandier. Dieu merci il l’avait fait renforcer au fils de ses dernières année et le vaisseau ne se plia pas au premier choc comme les derniers modèles des chantier naval de Correlia. “Designer pour absorber l'énergie des chocs”. Mon Cheb oui ! Designer pour enrichir les concessions de la CNC ! De toute façon ses Correliens c'étaient tous des voleurs et !...



Le choc final surprit le mandalorien ainsi que, il faut bien l’avouer, tous les occupants du vaisseau à ce moment là L’impact le fit voler comme un fétu de paille et, surprit et les mains pleines le choc fut violent. Le mandalorien vola littéralement jusqu'au plafond avec le mobilier non attaché du vaisseau avant de chuter et rencontrer le sol une ou deux secondes plus tard.
Arc bouté après le choc direct de son dos avec le plafond, c’est dans cette position que le capitaine retomba sur le sol et plus précisément sur sa cheville. La réception fut douloureuse et mandalorien ne pu éviter de chuter sur l’un multiple ustensile de cuisine ayant retrouvé leur liberté dans l’impact. La petite cuillère (car c'était en réalité une petite cuillère) se planta profondément dans la cuisse de Ridda, en rentrant, bien évidemment, par le coté louche plutôt que manche.


Une sacrée note de parking... - Page 2 Ridda_10

-Merde!

Effondré au sol le guerrier tenta d’attraper l’ustensil de cuisine quand il remarqua plusieurs chose. Déja qu’une partie du matériel de cuisine avait aussi décidé d’établir son domicile dans d’autre partie de sa carcasse. Une fourchette dans le triceps, un couteau a bout rond derrière l’épaule et une autre de ses satanée petite cuillère dans les reins.
Deuxio : sa vue etait un peu flou. En tentant de viser sa jambe, le pirate c’etait raté de cinq bon centimètre.  Et sa vue semblait un peu flou.

Une sacrée note de parking... - Page 2 Ridda_10

-Ah. Ca  a du tapper. Ca expliquerais pourquoi j’arrive plus rien a lire. Super… maugra il entre ses dents.


Le mandalorien profita du calme relatif dans son vaisseau du au crash pour tenter de remettre ses idées en place et les couverts hors de son corps. Il se dépécha d’en finir avec sa fourchette quand il entendis du bruit pas loins de lui. Mince, l’accident n’avait pas fait le ménage pour lui ! Tant pis. Il ramassa son pistolet blaster heureusement tombé non loin de lui et hésita avant de laisser son fusil lourd au sol. Cette fourchette lui avait fait un mal de chien et mieux valait ne pas tenter le diable. Avec empressement il retira la cuillère de sa jambe, réprima un grognements et entrepris de se lever sur ses deux pieds. Lui avait bien douillé malgrès son armure. Des trucs avaient volé a toute vitesse dans son vaisseau. Les cafards ne devaient pas etre dans un meilleur état que lui a moins d’avoir les fesses bordées de féculents transformé. Il allait en finir vite, au plus pres. Son pistolet etait parfaitement adaptés a ces situations. Et sinon il avait toujours ses poings avec ses mitaines renforcé en beskar.  Ces types allaient goûter à un vrai poing d’acier !
Revigorer le mandalorien se dirigea vers ses bruits, bien décidé a mettre fin a toutes ses conneries.

Néro

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Néro
Mécano | Pirate
Mar 12 Fév - 22:32
Lorsque Néro rouvrit enfin les yeux, sa première réaction fut la panique. Coincée entre des établies effondrées et ayant déversés leur contenu dans un ensemble désordonné, elle essaya de se tapir dans le coin le plus proche comme un animal apeuré. Qu’est ce qu’elle faisait là? Où était-elle? Qu’elle était ce désordre tout autour? Elle resta ainsi prostrée sous le flux de questions quelques secondes, la respiration raccourcie et la tête tenue entre ses mains esquintées, une forte douleur aux cervicales la faisant grimacer légèrement. Puis tout lui revint. Comme un flash d’image et de bruit,  grâce à l’intervention d’Omnius dont la voix résonna à nouveau dans son esprit momentanément perturbé. Les Blacks Rovers, Corellia, Le Sang Peur, Nar Shadda, Ridda...et bien évidemment les hommes en noirs.
Omnius lui répétait en boucle un “‘est ce que ça va?” auquel elle mit un peu de temps à répondre, rassemblant les derniers souvenirs lui permettant de reconstituer l'intégralité de son début d’ aventure pirate.


- Ouais… ouais…. je crois...et toi?

Il répondit d’un ton beaucoup trop enjoué par rapport à leur situation. Mais cela eut l’effet bénéfique de relâcher un peu la tension qui avait violemment saisit aux tripes la jeune femme durant un court instant.
Elle posa un regard sur la salle, détaillant progressivement l’étendue des dégâts. C’était elle qui était responsable de tout ce chaos. En effet, elle était quand même parvenue à faire atterrir de force un vaisseau en pleine phase de décollage, et cela avait nécessairement eut des conséquences. A commencer par être ensevelie sous un amoncellement d’outils et de meubles. Elle bougea alors légèrement ses jambes mais mis a part une douleur générale, rien en semblait être cassé. C’était une sacrée chance, compte tenu de l’environnement hostile dans lequel elle était. Il fallait le dire, elle avait eut du flaire avec ses genouillères, elles avaient parfaitement joué leur rôle. Mais elles devaient être dans un piteux état maintenant, compte tenu des matériaux de fortune qu’elle avait utilisé pour les bricoler.

- Ouais… une armure...faut qu’on se bidouille ça...avec du vrai matos cette fois… le scotch et le plastique ça dépanne mais bon...fut quelque chose de plus sérieux...


Par contre, maintenant, il fallait impérativement qu’elle se dégage de cette table et qui lui bloquait les jambes. Agrippant de ses mains son tablier en bois, elle poussa de toutes ses forces afin de la soulever ne serait-ce que légèrement. Et compte tenu de sa force, décroissante avec la faiblesse de son niveau de glucose dans le sang, ce ne fut pas une mince affaire. L’établie lui semblait incroyablement lourd, et elle dut s’y reprendre à plusieurs fois pour parvenir à le décaler légèrement le côté pour sortir doucement ses jambes en les glissant au sol. Elle relâcha alors la table, récupérant progressivement son souffle.
Lentement, elle massa son cou, rendu douloureux par les chocs successifs liés au crash. C’était son premier incident dans un vaisseau, et elle s’en tirait bien au final. Mais en contrepartie, compte tenu de son statut officiel de cracotte intersidérale, prête à se briser au moindre choc, les autres personnes présentes dans le vaisseau devaient aussi s’en être sorties.
Et Ridda ne devait pas être très très content qu’elle est saboté, et à moitié détruit son vaisseau. S’il était malin, il ferrait le lien entre sa présence dans la salle des machines et la série d’anomalies qui avait conduit à l’atterrissage fort peu élégant du Sang-Peur.

- C’est sûr qu’il va moins bien voler maintenant…. Ouais, faut qu’on dégage d’ici avant qu’il ne se pointe… où que les autres mecs se pointent…

Adossée contre la parois, elle se souleva doucement à l’aide de ses mains, tout ses muscles s’étant épuisés à maintenir son corps en un seul morceau lors de la collision. Mais au moins, elle tenait debout… et sans déambulateur...Cette pensée la ramena vers Oneye, qu’elle avait laissé dans le hangar. Enfin aux dernières nouvelles. Elle espérait qu’il avait pu faire face aux groupes de forcenés de Corellia avec le reste des Black Rover. Car c’était aussi une évidence, si Ridda avait réagit de la sorte, c’est que le hangar devait avoir été  subitement investit par tout le monde en même temps.
Se massant toujours la nuque, qui avait dû encaisser le plus gros du choc, elle observa les outils gisant à ses pieds. Tournevis, boulons, marteaux… clairement, elle avait eut une chance d’enfer pour que l’un de ses ustensiles ne viennent pas se planter dans une partie de son corps. Elle fut parcourut d’un frisson désagréable rien qu’en y pensant. Elle ne voulait pas finir chacune de ses sorties par un séjour à l’infirmerie…
Omnius se rappela alors à son bon vouloir, l’interrogeant sur la marche à suivre, sur son plan mais la clairement, elle n’en avait aucun. Elle se posa quelques secondes contre le mur. Concrètement, qu’est ce qu’elle savait de la situation? Il y avait Ridda dans le vaisseau, probablement dans son cockpit. Les caisses aussi. Ainsi que les armures noires de Corellia, prêtes à tout pour s’emparer du butin. Elle n’avait par contre aucune idée de là où ils avaient pu se “poser”. Mais elle supposa que Mugler lancerait le Black Rover sur leur trace. Ils n’avaient pas dû voler bien longtemps, ce n’était donc qu’une question de temps avant qu’ils débarquent. Il fallait qu’elle temporise jusque là. Qu’elle évalue la situation pour leur fournir un maximum d’information pour le dernier assaut. Elle se souvint alors qu’elle n’avait pas de communicateur sur elle, l’ayant encore oublié dans sa chambre.

- Une radio… faut qu’on trouve une radio où un système de transmission.

Et il n’y avait qu’un seul endroit où elle était sûre d’en trouver. Le cockpit. Actuellement occupé par Ridda. Elle grimaça. La situation était très loin d’être simple à résoudre. Et le fait qu’elle ait mal de partout ne faciliterait sans doute pas son escapade.

- Bon… on va supposer que Ridda est très énervé du fait que j’ai bousillé son vaisseau, et qu’il va tenter de venir me faire la peau sous peu…

En observant à nouveau la salle des machines, elle se dit que rester planquée ici était loin d’être l’idée parfaite.Il y avait trop de débris. Elle ferrait forcément du bruit qui alerterait le capitaine du Sang-Peur. Il fallait donc qu’elle sorte de là. Qu’elle trouve un recoin dans un couloir où il ne la verrait pas lorsqu’il se dirigerait ici. Elle pourrait alors investir sans trop grande peine le cockpit et pirater sa radio.

- Ouais… ce plan est beaucoup trop idéal. Mais là, c’est tout ce que j’ai.

Veillant à ne pas glisser malencontreusement en posant le pied sur les outils au sol, elle s’avança doucement vers la porte qui menait au hangar, et qui s’était ouverte suite aux coupures d’énergies successives qui avaient précédé le crash. Au moins, les verrouillages magnétiques ne lui poseraient plus de problème. Avant de retourner dans la salle aux conteneurs, elle jeta un dernier regard au moteur, dont de nombreuses pièces semblaient s’être déboitées en émettant quelques étincelles. Il ne refonctionnerait pas de sitôt celui là, il était juste bon pour servir de pièce détachée désormais.

En entrant dans le hangar, elle put constater que les caisses étaient toujours là, intègres et entières, mais s’étant toutes entassées dans un recoin de la pièce avec d’autres stocks. Leurs verrous n’avaient pas non plus sautés miraculeusement, gardant encore leur contenu mystérieux. Néro se chargerait d’elles plus tard. Là, elle devait miser sur sa survie, et celle de l’équipage.
Se massant une nouvelle fois les cervicales, elle posa ses yeux sur la porte, jadis verrouillée et qui s’était à moitié ouverte sur le couloir. Elle serait impossible à refermer. Sa gueule demi-béante présentait à la fois ses avantages et ses inconvénients. Au moins, elle ne ferait pas de bruit quand elle accéderait au couloir puis au sas central. Mais par contre, il ne fallait pas qu’elle compte dessus pour se protéger. Elle devait donc agir discrètement et rapidement pour ne pas croiser le capitaine mécontent et son blaster.

En parlant de blaster, elle s’assura de la présence du sien dans sa ceinture. Par chance, il était resté en place, mais s’était clairement enfoncé dans sa peau, laissant une énorme trace rouge sang. Cela annonçait un nouveau bleu en perspective. Mais elle n’était plus à ça près.

Elle prit l’arme dans sa main droite et s’avança aussi discrètement que possible vers la porte cassée, longeant le mur pour ne pas être vue par un observateur extérieur. De l’autre côté, aucun bruit, mis a part ceux de dysfonctionnement électrique et de grincement métallique. Même les alarmes s’étaient tues,créant un silence lourd dans la structure.
Si les mecs en noirs et Ridda avaient survécu, ils devaient encore être sonnés. A moins qu’ils ne soient tous comme elle, caché, attendant le bon moment pour agir. Omnius lui demanda d’ailleurs de prendre vraiment en compte cette dernière analyse. Elle ne ferrait pas le poids, seule face à eux.

Camouflée derrière le mur, elle risqua un léger regard dans le couloir assombrit. Celui-ci était vide. C’était le moment où jamais pour s’y glisser. De plus, de nombreux caissons gisaient sur sa courte longueur comme autant de cachettes providentielles en cas de danger. Alors, avec une précaution extrême, elle se glissa dans l’entrebâillement, essayant de poser ses pieds de l’autre côté, discrètement, malgré ses muscles douloureux et raidit. L’un de ses quadriceps décida d’ailleurs de faire des siennes, faisant taper la pointe de son pied gauche contre le haut de la porte cassée. Elle ne put éviter la chute qu’en se cramponnant au mur. Elle se retint de gémir légèrement sous la douleur et réussit enfin à finir sa manœuvre, sans grâce néanmoins.

- Génial…On dirait une putain d’handicapée… mais quelle journée… se murmura-t-elle pour elle-même, sous la manifestation amusée mais bienveillante de son acolyte binaire devant son état gauche.

Se ressaisissant, Néro partit se mettre rapidement à couvert derrière une énorme boite métallique, retournée par les secousses. Et elle ne put que constater que, hélas, la position accroupie lui était fortement douloureuse. Son avancée le serait donc aussi. Elle soupira et se posa quelques instants, grinçant des dents sous la douleur légère mais généralisée qu’elle subissait. Un silence de mort s’était emparé du sas. Et c’est en passant la tête par dessus son paravent de fortune qu’elle en constata les raisons. Devant elle, au niveau de l’intersection entre le couloir où elle se trouvait et le sas d'entrée, elle pouvait clairement distinguer deux silhouettes sombres couchées sur le sol, et dont l'une était dans une position très inconfortable, l'autre étant simplement étendue sur le ventre.
Si leur état actuel était probablement lié au crash, Néro était cependant certaine que cela n'avait pas pu les tuer. Pas avec ces armures. Pas si elle s’en était sortie. Il y’avait donc deux solutions : soit Ridda était sacrément balèze et avait dézingué l’escouade entière avant la chute. Soit, il y avait d’autres personnes présentes, et qui était probablement des membres des Black Rovers. Mais si Néro sourit dans un premier temps en envisageant cette possibilité, ce dernier se fana bien vite puisque aucun signe de vie ne semblait pour le moment émaner dans cette zone.

- Oh non… merde…. on a mal géré là… mince..mince...mince… j’ai mal évalué la situation…oh non, non,non, non...

Envisageant le pire, une sensation étrange, et jusqu’alors inconnue, s’étendit doucement dans sa poitrine. Si il y avait des membres de son équipe, elle aurait dû prendre une autre décision ou mieux anticiper le choc! Son choix, celui de couper les répulseurs du vaisseau, pouvait être en effet à l’origine des blessures ou de la mort de ses équipiers… S’il leur était arrivé quelques choses dans ce vaisseau, hormis les marques de combat avec l’escouade noire, elle était responsable. La seule et unique responsable.
Sa respiration se raccourcit et elle fut prise d’un léger vertige. Elle se fatiguait. La voix apaisante d’Omnius lui permis cependant de faire redescendre un peu son rythme cardiaque. Il n’y avait qu’une façon de savoir ce qui s’était passé dans le sas : s’approcher. Et c’est donc le cœur légèrement serré qu’elle reprit sa progression, de caisson en caisson, de débris en débris, jusqu’à pouvoir visualiser un peu mieux l’état de l'entrée.

Elle distingua plus précisément les deux corps, ceux observés précédemment, inertes pour le moment. En se penchant un peu en avant, pour regarder vers l’entrée du vaisseau, elle en identifia un troisième tout de noir vêtu, coincé dans l’un des coins de la salle. Puis enfin, elle distingua une nouvelle forme, qu’elle ne mit pas longtemps à identifier. Avec cette paire de bottes et ce treillis, elle reconnut sans peine Oneye, étendu quasiment au milieu de la pièce sur le ventre.

De là où elle était, elle ne parvenait pas à voir son visage, ni s'il respirait. Impossible donc de savoir s’il était vivant ou...Omnius coupa court à ses idées. Il fallait qu’elle aille le voir. Il était peut être juste sonné, seulement inconscient. Après tout, il était solide, nettement plus résistant qu’elle. Il était forcément vivant. Et c’est en s’auto-persuadant de ce fait que Néro commença à sortir discrètement de sa cachette afin de porter assistance à son compagnon de galère.

Mais hélas, un bruit sourd provenant du cockpit l’interrompit. Elle fit machine arrière en vitesse, se retranchant derrière sa caisse, se glissant le plus possible dans son ombre en ignorant la douleur.
Ridda fit alors son apparition de l’autre côté, sa démarche boitillante et lourde laissant néanmoins présager qu’il avait lui aussi subit des séquelles de leur atterrissage peu pittoresque.
Néro sentit sa main se resserrer sur la crosse de son blaster. S’il s’approchait d’Oneye, elle ferait feu.
Omnius lui rappela cependant qu’il était plus que probable que, avec son armure, ses tirs ne fassent que le distraire. Soit. Elle le distrairait alors. Mais il lui fallait un plan d’urgence néanmoins...et elle l’aurait en temps voulu.

Blad Oneye

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Blad Oneye
MJ Fiches | Pirate
Mer 13 Fév - 15:24
Les secondes défilaient, au rythme de mon souffle et de mes grognements. Les sens encore un peu déboussolés, j'entendis de petits pas vifs non loin, suivis d'autres, beaucoup moins légers ceux-là. Je me redressai alors péniblement, sur mes coudes d'abord, pour tenter d'identifier ces individus plus ou moins furtifs. La position me procura instantanément de fortes douleurs aux côtes, certaines d'entre elles devaient être cassées. Misère, me voilà dans une posture bien délicate.

Je parvins à me relever tant bien que mal, m'appuyant sur les quelques caisses renversées tout autour. Le vaisseau était, vu de l'intérieur en tout cas, en piteux état. Ridda risquait de ne pas être très content, et puis nous avions atterri en urgence dans un endroit non identifié pour l'heure. Le pire était envisageable, soit un territoire de clan Hutt, soit une zone de non-droit. Nar Shaddaa était une grande jungle, croisée paradoxalement avec tout un lot de villes développées. Il s'agissait du terrain de jeu de nombreux criminels, je n'étais donc évidemment pas en sécurité ici.

Le pire, c'était que mon voyage avait commencé sur cette lune infâme. Stokes m'avait laissé là, espérant brouiller nos pistes, et me souhaitant de réussir à prendre un nouveau départ plus sain, sans lui. On ne pouvait pas dire que c'était une franche réussite jusqu'à présent. En même temps, j'étais devenu pirate. Il y avait peu de chance que tout ça se termine bien. A bien y réfléchir, en fait, rejoindre les Black Rovers était une façon de m'auto-détruire, une dernière fois peut-être.

Que cette expérience de vie singulière s'achève aujourd'hui ou demain, ce n'était pas très grave. Elle durera le temps qu'elle durera, et puis c'est tout. Avant de me lancer, bien sûr, j'avais réfléchi à comment m'en sortir, si les événements tournaient finalement au vinaigre. Mais maintenant que j'y étais, je préférais jouer le jeu à fond, quitte à en subir les plus lourdes conséquences. Oui, parce que rien ne m'attendait ailleurs. Ma vie, ce n'était plus que ça. Ma famille, en quelque sorte, c'était cette bande de chiens galeux abreuvés par le sang et l'argent de leurs crimes, surnommée les Black Rovers.

Plus j'examinais mon environnement, une soute renversée, décharnée, chaotique, et plus je comprenais qu'il y avait là le résultat récurrent de mes actes. J'excellais dans la destruction, même si ce coup-ci je n'étais pas le seul acteur de ce carnage. Quant à la construction, j'étais incapable d'établir quelque chose de durable. Même en discutant simplement avec les gens, il y avait toujours cette petite anomalie, difficilement identifiable, qui venait bloquer la connexion, à un moment donné. Ceci était sûrement sûrement dû au fait que ce que je renvoyais aux autres n'était pas "bon" à recevoir.

Je ne m'expliquais pas tout ainsi, bien entendu. Néanmoins, cette mission était une preuve de plus qui consolidait relativement cette analyse. Là où je passais, il y avait de la violence. Et le pire, sans doute, c'était qu'au fond j'aimais ça. Malgré toutes les douleurs subies à cause de cette faculté destructrice particulière, il y avait une part de mon âme qui voulait continuer en ce sens. Je n'étais pas certain de la bonne décision à prendre pour la suite, s'il y en avait une. A vrai dire, je ne me trouvais pas vraiment au bon endroit pour y réfléchir. Dans l'entrée du hangar, une personne vêtue d'une beskar'gam se frayait un chemin depuis le couloir, poussant énergiquement les obstacles qui se présentaient à elle. C'était assurément elle, la fautive des bruits patauds de tout à l'heure.

Vu l'accoutrement de l'individu, et son arme prête à l'emploi, je devinais qu'il s'agissait du défenseur du Sang-Peur, celui-là même qui m'avait aidé à combattre les assassins en armure, précédemment. Cependant, si nous avions coopéré par la force des choses quelques minutes plus tôt, je n'imaginais pas que, désormais, ce Mandalorien (d'apparence du moins) venait jusqu'à moi pour me serrer la main, ou me remercier sympathiquement. Au même titre que les terroristes de Corellia, j'étais un intrus ici, en piteux état d'ailleurs.

Debout, au milieu des cadavres de mes précédents adversaires, j'avais rangé mes armes, montrant que je n'avais pas forcément envie de me battre, ou plus, plutôt. Clairement, je n'étais pas en mesure, après tout ça, d'affronter à la loyale un autre type suréquipé par rapport à moi. Comme sur Corellia, lorsque les Rovers s'étaient retrouvés bloqués, il valait mieux tenter une autre approche moins risquée, au moins en premier lieu.

"Ni borari ti Irnyle Wren. Mhi echoyli haar Alor'ad Ridda, ner gai cuyi Oneye."
[Traduction du Mando'a : "Je travaille avec Irnyle Wren. Nous cherchons le Capitaine Ridda, mon nom est Oneye."]

Mon accent n'était plus ce qu'il était, mais les mots de ma langue natale étaient au moins dans le bon ordre. Si ce type était bien un Mando'ad, voire Ridda lui-même, nulle doute qu'il comprendrait ma déclaration. A voir maintenant si La Seringue et lui étaient restés en bons termes. D'après ce qu'elle nous en avait dit, oui, plutôt, mais je ne faisais évidemment pas totalement confiance à Irnyle pour l'heure. Il valait donc mieux considérer ses dires comme une possibilité, davantage qu'une véracité irréfutable.

Je n'avais toutefois pas oublié qu'il y avait une autre personne dans cette pièce, cachée quelque part. Et même si j'espérais, bien entendu, qu'il s'agisse de Néro, là aussi rien n'était totalement sûr. Par ailleurs, si cette dernière était bien présente, elle risquait de ne (presque) rien comprendre, pour le coup, à ce que je venais de déblatérer. Sauf que je ne pouvais pas encore évoquer son existence, ni m'en soucier vraiment, car je ne savais absolument pas si le Mandalorien en face de moi allait me considérer comme un éventuel allié ou comme une menace. La balle était dans son camp, clairement, et j'espérais silencieusement qu'elle ne finisse pas tout bonnement dans ma tête...

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Mer 13 Fév - 22:08
HRPG :
Blad tente un jet de charisme + chance/débrouillardise.
Donc 6+1. Vu le peu de chance de Blad je dirais donc qu’il faut que Blad fase entre 1 et 6 pour que sa “tentative” marche.

1-Ridda est un mandalorien fou amoureux de Wren. Apprenant que Blad travail avec elle et la connais personnellement. Il arrête son attaque et s’allie a Blad afin de retrouver sa belle. Ridda deviens un allié immédiatement
2- Ridda est un mandalorien connaissant Wren vaguement. En bon vendeur d’arme il se calme quelques instant et invite Blad à en dire plus. Ridda peut devenir un allié
3-Ridda reconnais en Blad un “compatriote” et arrete de se battre. Il lui demande son camps pendant la guerre et s’il est la pour lui faire payer ses crimes et sa responsabilité pour Mandalore. Ridda peut accepter de se faire tuer façon “seppuku”
4-Ridda prend Blad pour un allié de circonstance contre les armures en noir et un pote mandalorien. Il considère toujours Néro comme une menace.  Ridda peut devenir un allié mais difficilement
5-Ridda pense que Blad veux juste le recruter. il baisse temporairement son arme mais reste méfiant quant aux intentions de Blad. Ridda peut devenir un allié mais difficilement
6-A cause du coup Ridda comprend que Blad veux engager le capitaine Iren Wren. Surpris d’entendre ce nom venue du passé et la langue mandalorienne Ridda s'arrête pour dissiper le malentendu sur son identité et échanger deux trois adresse ou Blad pourrait peut etre trouver Wren.  
7-12 Ridda n’en a rien a faire de ce que dit Blad et poursuit le combat au corps a corps.
13-15 - Ridda n’en a rien a faire de Blad et poursuit son combat en tirant au blaster vers Blad.
16-18 - Ridda pense que tous les mandaloriens veulent sa mort. Il pense que les homme en noir sont des employés de Blad et néglige la présence de Néro pour le moment.
19-20. Ridda à mal comprit le message de Blad et pense que ce dernier est le nouvel amant de Wren. En tant qu’amoureux repoussé il rentre dans une jalousie folle et fait de Blad son ennemi principal et mortel.

Nombre aléatoire (1,20) :
20


Le mercenaire en noir se relevera a la suite de cette conversation

EDIT: J'ai du rajouter une précision sur l'armure noire, le résultat intial étais un 4

Blad Oneye

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Blad Oneye
MJ Fiches | Pirate
Jeu 14 Fév - 17:48
La Force a écrit:
4-Ridda prend Blad pour un allié de circonstance contre les armures en noir et un pote mandalorien. Il considère toujours Néro comme une menace.  Ridda peut devenir un allié mais difficilement.

Mando'a
"Irnyle Wren tu dis? Ça me parle pas trop, navré. Faut dire que je retiens pas le nom de tous les gens que je croise, il y en a un certain nombre, et pas que des types recommandables... Par contre, trouver un frère Mandalorien dans un merdier pareil... Je dois avouer que c'est un rayon de soleil dans la brume. Sauf si t'as vendu ton âme au diable, bien entendu."

Rétorqua le guerrier en armure high-tech à ma phrase d'accroche. La référence au diable était assez cocasse ici, étant donné que le capitaine de mon équipage était effectivement surnommé ainsi. Mais inutile de le préciser à mon interlocuteur, je doute qu'il apprécie vraiment de voir un pirate s'introduire sur son vaisseau à son insu, Mandalorien ou non. Je me permis d'omettre également que j'avais obtenu le statut "spécial" de Dar'manda, depuis mes 18 ans. Si ce Ridda était bien du même niveau de bourricot qu'Irnyle, je risquais de descendre très vite dans son estime en lui expliquant cela.

Au moins, le combat était écarté pour l'instant. De plus, je ne mentais pas tout à fait, si on y réfléchissait un peu. En vérité, je me contentais simplement de ne pas déclarer ce qui pouvait être mal interprété ici. Pas tant que je n'étais pas sûr de pouvoir m'en sortir sans embûche en tout cas. A voir si ce Mando'ad pouvait s'avérer utile sur le long terme... J'entrepris donc de débuter notre relation sur de bons rails, baissant les bras maintenant qu'il ne me visait plus avec son arme :

Mando'a
"J'crois qu'ces salopards en noir ont eu leur compte, mais d'autres peuvent surgir d'un instant à l'autre. Crois-moi, j'les ai déjà vus à l’œuvre, et ils sont pas là pour rigoler. J'sais pas c'que tu trimballes pour qu'ils t'en veuillent autant, mais..."

Le capitaine du vaisseau en ruine resta à distance et coupa ma question de sa voix rustre :

Mando'a
"Bah ! Juste un peu de matos qui en jette. Vu leur équipement, à ces mecs, c'est bizarre qu'ils me traquent pour ça. Mais bon... Plus rien ne m'étonne dans ce monde de frappa-dingues. J'ai déjà vu des gens tuer pour une poignée de Crédits, tu sais, l'honneur n'existe plus dans cette galaxie, je le crains."

Mando'a
- Ça c'est bien vrai. Bon, faut qu'on trouve un moyen d'embarquer tes affaires alors, tout en nous sauvant la peau par la même occasion, si possible. J'vais app'ler Irnyle, déjà, qu'elle puisse nous r'trouver rapidement grâce au traçage de la transmission. Quand ce s'ra fait, elle nous tir'ra de là, elle et le reste de notre équipe."

Enchaînais-je naturellement. Rester là à causer n'était effectivement pas la meilleure manière de survivre à ce qui nous attendait dehors, autant prendre les devants. J'allumai donc mon petit transmetteur, miraculeusement encore en état de marche, certainement grâce à mon holster-harnais de protection, dans lequel étaient également rangées mes armes à présent.

"Ici Oneye, j'suis avec Ridda, on vous attend. J'laisse mon transmetteur activé pour qu'vous puissiez nous r'trouver facilement."

Je me doutais bien que cette manipulation permettrait aussi à nos ennemis de nous identifier plus vite, mais avais-je vraiment d'autres options? Non, et c'était tout de même un moyen de s'assurer de la venue des Black Rovers au bon endroit, à peu près au bon moment. Je me demandais ce que Néro devait penser de tout ça, depuis sa cachette, s'il s'agissait bien d'elle. Ma dernière déclaration avait dû l'amener à conclure que j'avais trouvé un accord quelconque avec Ridda pour emporter son matériel. J'espérais quand même qu'elle ne pointe pas trop vite le bout de son nez, car je ne savais pas trop comment mon nouveau compère pouvait réagir en voyant encore un autre intrus dans le coin. Se sentirait-il trahi s'il s'apercevait que j'avais une complice ici? Sûrement ! Je croisais donc les doigts en attendant que les acolytes de Zax Mugler se montrent, me reposant légèrement sur la caisse renversée devant moi, dans l'optique de soulager les douleurs qui tiraillaient mon corps de part et d'autre temporairement.

Néro

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Néro
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Jeu 14 Fév - 21:07
D’abord soulagée de voir Oneye enfin se relever, et sans blessures trop graves apparentes, Néro retint momentanément sa respiration à l’approche des bruits de pas lourds et violents en provenance du cockpit.

Elle s’était recroquevillée derrière sa caisse, désireuse de ne pas être repérée par le capitaine du tas de débris qu’était devenu le Sang Peur. Elle ne savait pas s’il était lui aussi blessé mais il paraissait être très énervé suites aux incidents survenus dans son vaisseau. Et il se dirigeait actuellement vers Oneye, qui n’esquissa alors aucun mouvement hostile à son égard. Qu’allait-il faire? Etait-il seulement encore en état de se défendre? Le Mandalorien avait pour habitude de résoudre pas mal de situation par la violence ou par des actions plutôt létales pour ses adversaires, ce changement d’attitude étonna légèrement la jeune femme. Mais il était aussi un homme endurcis par les batailles, de ce qu’elle en avait compris pour le moment, et il devait forcément avoir une idée en tête. La meilleure solution était d’attendre pour le moment. Et cela contraria quelque peu Néro, dont les articulations envoyaient des légers pics de douleurs à cause de sa position inconfortable. La main toujours serrée sur son blaster, elle s’assura que le cran de sécurité était débloqué pour pouvoir intervenir si la situation tournait mal.


Lorsque Ridda arriva enfin en face de son coéquipier, toujours installé dans une posture plutôt pacifique, la conversation s’engagea alors entre les deux hommes. Et dans un langage qu’elle ne connaissait pas, à son grand désarrois. La langue qu’ils employaient étant assez agressive dans ses sonorités, elle n’avait pas moyen de savoir si cela annonçait une trêve ou un futur combat à mort. Omnius lui signala cependant qu’il avait compris le nom de “Irnyle Wren” dans la conversation. En effet, la médecin leur avait précisé qu’elle avait déjà croisé le capitaine. Plus qu’à espérer qu’elle soit restée en bon terme avec lui. Elle leur avait aussi dit qu’il était un homme dangereux. L’IA lui rappela aussi que, au vue des relations tendues entre les deux membres des Blacks Rovers, la discussion pouvait tourner court très rapidement. Néro grimaça, mais conserva sa position, à la recherche d’un signe hostile entre les deux hommes. Pour le moment, elle ne savait pas si Oneye avait perçu sa présence dans la pièce et s’il souhaitait une intervention de sa part. Elle supposait qu’il lui ferait signe le cas échéant.


En parlant des Black Rover, où étaient-ils? Est ce que le vaisseau s’était crashé si loin du hangar qu’ils mettaient un temps plus qu’infini à les rejoindre? Pourtant, au vue des nombreux chocs subit avant l’atterrissage forcé, leur piste devait être sacrément balisée. A moins que le vaisseau pirate ne se soit fait abattre par les tourelles, ou l’équipage réduit à néant par le reste des hommes en noirs restés sur place. Il y avait trop d’incertitudes dans leur situation et Néro n’aimait pas ça. Elle était douée pour prendre des décisions, même si sa dernière action lui avait fait ressentir un début d’une sensation désagréable qu’elle identifia comme de la culpabilité. Rester en retrait était une torture pour une hyperactive comme elle.

Condamnée à suivre une discussion dont elle ne comprenait rien, elle resta silencieuse, respirant lentement. Sa vue se brouillait parfois, signe d’une hypoglycémie en approche, comme sur Corellia. Ne rien faire la refroidissait lentement, tant à cause de son état de fatigue que des trous dans ses vêtements. Peut être finirait-elle par s’évanouir là, peu glorieusement, après avoir épuisé toutes ses ressources. Si cela arrivait, elle espérait que son camarade penserait à la ramasser avant de quitter le navire, même si cela était fort humiliant. Elle ne voulait pas être un espèce de fardeau à trimballer vers l’infirmerie à la fin de chaque mission.
Omnius, lui, était focalisé sur la discussion. Il essayait de trouver des similitudes dans le langage violent qu’employait les deux guerriers, proposant quelques traductions dont Néro doutait fortement de l’exactitude. Mais pour le moment, Oneye avait la situation bien en main, Ridda venant d’abaisser son arme, arborant une posture plus détendue. Et c’était une bonne chose quelque part. Il y avait déjà eut beaucoup trop de tirs échangés et entasser des nouveaux cadavres n’apporterait rien de bon.

Lorsqu’ Oneye se saisit enfin de son communicateur, repassant dans la langue commune, Néro fut légèrement rassurée. Au moins, Mugler parviendrait à retrouver leur trace rapidement. Et elle pourrait se prendre un café. Très sucré. Se raccrochant à cette sensation de bien être, elle se demandait néanmoins si c’était le moment pour sortir de sa planque.
La situation actuelle ressemblait plus à un statut-quo qu’à une vraie trêve. Elle se demandait aussi si Ridda allait leur laisser prendre sa cargaison sans rien dire. Elle en doutait bien évidemment. Mais peut être avaient-ils convenus d’un accord dans leur langue natale? Là, c’était Omnius qui doutait.

Dans tous les cas, pas moyen de savoir si elle pouvait sortir sans crainte de faire capoter la “paix” établie par Oneye. Ce dernier s’était appuyé contre une caisse, ne regardant pas dans sa direction, sans faire de geste ou de signal spécifique. Il fallait encore qu’elle attende donc. Elle se retint de maugréer afin de conserver son statut d’ombre non identifiée.

Le silence retomba alors sur la pièce, Ridda marchant légèrement comme pour se décoincer les articulations, Oneye toujours contre sa caisse. L’attente allait être terrible. Soudainement, un léger bruit reconcentra Néro sur la situation. Le bruit provenait de l’autre côté de sa cachette. Là où il ne devait y avoir que des cadavres. Mais apparemment, l’un d’entre eux ne voulait pas rester mort. Elle vit les deux mandaloriens se mettre brusquement à couvert là où ils le pouvaient, tandis qu’une première salve rompit le silence. L’un des hommes en noirs avait effectivement survécu et souhaitait finir ce qu’il avait commencé. Mais pour le moment de là où elle était, elle ne pouvait rien faire. Elle ne le voyait même pas. Décidément, elle s’avérait être systématiquement inutile dans ce genre de situation.

Mais finalement, sa chance revint et lui offrit une opportunité de faire quelque chose d’un peu utile. L’armure noire venait enfin d’apparaitre dans son champ de vision, ignorant complétement sa présence puisqu’il ne prit même pas la peine de regarder vers elle et lui présentait son dos. Si elle n’était néanmoins pas dans son angle mort, l’effet de surprise était pour elle et permettrait à ses acolytes du moment d’agir par le suite.
Omnius s’affola, lui rappelant que la Blaster n’aurait pas d’effet suffisant pour le neutraliser. Mais là, l’idée n’était pas de le neutraliser mais de fournir une ouverture de quelques secondes aux Mandaloriens pour se débarrasser de la menace. Le plan d’urgence qu’elle attendait apparu enfin dans son esprit.


Clairement, si elle restait à sa position actuelle, après avoir attiré l’attention de l’ennemi, c’était la mort assurée. En quelques pas, il serait à son contact. La solution évidente était que c’était à elle de s’approcher, s’assurant alors d’une relative sécurité dans son dos, et qui l’obligerait, lui, à faire le choix draconien entre se retourner ou non dans une situation où il serait prit en tenaille.
Le premier tir ne datait que de quelques secondes, et elle avait moins désormais si elle voulait bénéficier des meilleures conditions d’action. Alors, elle pointa son blaster vers la jambe de l’oppresseur et appuya sur la détente plusieurs fois. Omnius applaudit, malgré sa relative imprécision, mais à courte portée, cela suffisait amplement.


Surpris, ce dernier se baissa, portant une main vers le membre ciblé par réflexe. Et avant qu’il ait pu se retourner, Néro s’était déjà élancée dans sa direction, franchissant les quelques pas qui les séparaient pour sauter sur son dos, coinçant les flans de l’homme entre ses jambes.
Encerclant alors la tête de l’individu de ses bras, elle sentit ses mains tenter de la saisir au niveau des avants-bras. Mais compte tenu des épaisseurs de tissus que la jeune femme portait, elles manquèrent plusieurs fois leur prise, glissant sur la texture puis déchirant enfin ses manches sous sa force. S’agitant violemment, Néro resserra son étreinte pour ne pas tomber de son dos. Et malgré sa position plus que précaire, elle parvint à glisser ses doigts fins dans la jonction entre le casque et le cou de l’armure, griffant quelques choses au passage (de la peau peut être?). Ses phalanges se resserrèrent alors sur la base de l’objet tandis que sa cible se débattait plus fortement, débloquant progressivement le fameux casque de sa fixation. Au bout de quelques secondes de lutte, ressentit comme de très longues minutes par la jeune femme, il parvint finalement à l’attraper très fermement et elle crut qu’il allait finir par lui broyer les os tant il la serrait fort. Puis, dans un a-coup très violent, la jeune femme se sentit désarçonnée, perdant son accroche sur les côtés de l’armure. Par instinct, elle ramena ses mains vers elle et enfonça sa tête entre ses épaules pour se protéger lorsqu’elle fut projetée durement vers la droite avec, à sa grande surprise, le casque entre ses mains.


Néro finit son vol plané par un choc dur avec le sol, qui la fit rouler un peu plus loin sur le côté. Sonnée, désorientée mais vivante, elle entendit alors un nouvel échange de tir qui, elle l’espérait, serait peut être cette fois en leur faveur. De là où elle était, elle ne pouvait que contempler le plafond meurtris du Sang-Peur, son corps la faisant atrocement souffrir si elle bougeait. Cela faisait effectivement beaucoup de chocs pour une seule journée.
A bout de force, elle oublia même qu’elle avait conservé le casque entre ses mains, ne parvenant de toute façon pas à desserrer ses doigts. C’était un mince trophée compte tenu de son état actuel. La question était maintenant de savoir si ça le valait...


[HRP : Compétences utilisées - Agilité : 6 avec malus à cause du crash + chance :6

Tir de dé pour le fun :
Nombre aléatoire (1,20) :
2
]

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Sam 16 Fév - 16:48
HRPG :
Bon, Néro on en as parlé à coté sur la possibilité de réussir ton action et, grâce a ton 2 je la valide.
Pour ceux se demandant pourquoi je considère que ton malus d’agilité diminue ton agilité par deux. Nous avons donc 6/2, soit 3.
En faisant 2 sur un dé 20, tu es donc dans la tranche comprise par ta statistique. L’action est possible sans rajouter un malus supplémentaire ni contre-attaque immédiate de l’armure en noire. Donc ca passe.
Concernant Blad et la réaction de Ridda, s’il a conservé ce matériel qui déchire si longtemps, y va pas forcément accepté que le premier mando venue se barre avec (surtout pour le refourguer après.).

Nombre aléatoire (1,4) :
4


1- Ridda accepte que Blad puis Nero déplace ses caisses et donc, vous laisse son matos.
2-3 Ridda refuse et vous dit de vous barrer.
4- Ridda vous vois comme des voleurs et sans prévenir, reprend les hostilités contre vous (en vous insultant en prime, car y a pas de respect).

Un post jouant cette réaction ainsi que ce que font les Black Rovers pendant tous le temps de vos aventures va suivre sous peu, merci de me laisser le temps de le rédiger avant de jouer. Merci.

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Sam 16 Fév - 17:28
HRPG : Bon, ben Ridda a fait 4 au lancé de dé, il va donc vous attaquer. Tant pis pour votre amitié naissante !

RP:

La surprise de retrouver un camarade mandalorien s'envola avec le casque du type en armure noire et la fille qu’il avait prise pour un membre de la communauté du voyage interplanétaire.
D’un côté le mandalorien trouvait que la donzelle avait du cran. pas d’arme, pas d’armure et pourtant, elle avait sauté sur son adversaire et s'était attaché a lui comme un strill affamé à un bantha.
D’un autre côté, elle ne faisait clairement pas le poids et allait certainement se faire executer, soit par le type en armure noire, soit par le mandalorien borgne qu’il venais de croiser.
Le mandalorien sans armure s’empressa certes d’aller s’occuper des intrus, disparaissant par la meme occasion de son champs de vision (mais pas de ses capteurs audio).
Le combat n ‘nteressait que moyennement Ridda qui préféra utiliser ce laps de temps pour s’injecter stimulant et anti-douleur par dose de combat jetable, directement à travers sa combinaison.
Aah, le doux goût des drogues de combat ! Les substances chimiques lui offraient à nouveau une forme de délivrance de la chaire ansi qu’un éveil de la conscience. Bien qu’il ne puisse pas voir le combat brutal qui se déroulait dans la pièce adjacente, le mandalorien pouvais en déduire les phases et actions. Il y avait de la mandale, des feintes, un peu de casse et, sans aucun doute, une utilisation excessive du bordel généralisé qu'était devenu son vaisseau. D’ailleur pourrait il le réparer ? Devait il le réparer ?
Oui non non et putain les ..? Le ..? Ouais, le con. Il se demandait comment il n'avait pas pu voir ça avant. Pourquoi cela ne lui était il pas arrivé en pleine tête. Sans doute le choc. Il avait quand même mangé son casque à pleine dent au moment du crash lui aussi. Ah ! On n’allais pas lui faire à lui aussi !
Les types en armure noire, le mando et la voleuse de cuivre. Des Death Watch ou des Véritables venuent encore une fois le voler et continuer leur saleté de guerre civile. N’avaient il pas comprit que tout ceci avait déja fini ? Qu’il ne servait plus à rien de se battre ? Qu'à part des cendre et du sang la culture mandalorienne avait péri ? Qu’il fallait qu’elle se finisse ainsi ! Les génocidaires d’hier devenaient voleurs aujourd’hui pour recommencer leur exactions demain ! Mais pas sous sa garde !
Vite fait Ridda enleva l’un des nombreux ustensile de cuisine et banda rapidement une de ses plaies. Dans la pièce voisine le combat semblait avoir cessé. Félicitation. Il prit son blaster, vérifia sa bonne charge et s'apprêtait à donner sa “récompense” aux vainqueurs, quelque soit son camps, son habit ou la langue qu’il pouvait parler.


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C’est bon la dedans ? Allez, v’nez, j’ai quelques chose pour vous !




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[/size]
[size=13]Capitaine Zax Mugler dit « Le Diable »/ Second Lasabley dit « Le Démon »/ Irnyle Wren dit «  la Seringue »/ Triss Goole « La Bombe »   – Équipage pirate des Black Rover

-Ah ben putain !

Muggler venait de finir de refroidir, avec l’aide de Wren, les deux types en armure noire quand le “Sang-Peur” s'éleva dans les airs et franchit les portes du hangar ou il était jusque la stationné. Le capitaine pirate regarda le vaisseau commencer à s'envoler, puis soudainement tanguer avant de, clairement avoir de sérieux problèmes de roulis et de perte d’altitude.
Dans leur malheur les pirates avaient de la chance ! Ils venaient de perdre les intérimaires ainsi que leur cargaison mais leur sacrifice semblait avoir provoquer suffisamment de dégâts pour leur donner une opportunité de récupérer cette dernière !

-Néro, Ouanaie, merci !

Bon, c’est pas non plus comme si leur sacrifice dans le cargo ennemi avait offert la cargaison sur un plateau d’argent aux Black Rover, loins sans faut. Déja parce que si les deux CDD avaient été malins ils auraient saboté le vaisseau AVANT l’envol de ce dernier. Pas de voyage et pas d’embrouille pour le récupérer. En plus ils auraient pu leur filler un coups de main efficace. Mais non, les nouveaux avaient préféré jouer la fille de l’air et les mannequins de test en situation de crash. Tant pis pour eux.
Pour les pirates en tous cas, cela annonçait du sport ! Déjà parce qu’il fallait s’occuper des gardes qui continuent de descendre des étages supérieurs vers le rez-de-chaussé. Ce n’etait la qu’un soucis temporaire au vu de l’expérience et de l’agilité du capitaine et de son médecin de bord, mais un contretemps quand meme. S’occuper des nullards et de leurs droides les ralentiraient dans leur ascension vers le Black Rover et Lasabley. Et ils avaient cinq ou six étage a monter ! Sans ascenseur ! Et en courant ! Parce que s’ils prenaient le temps et ne décollaient pas au plus vite, le temps d’arriver en haut, décoller leur propre vaisseau et retrouver la zone du crash, les ferrailleurs de Nar Shadda et les p’tites frappes en tous genre auraient largement eut le temps de désosser entièrement le “Sang Peur” ! Hors de question !



-Allez Wren, on remonte ! Et on leve les genou en courant cette fois !
lança le capitaine avec un petit sourire. La blague était facile mais le temps qu’ils allaient perdre a se rendre sur place etait autant de temps que les p’tits nouveau allaient devoir passer seuls.

HRPG : Voila pourquoi les Black Rovers ne sont et ne seront pas la avant un moment. Faut du temps pour vous retrouver !
Bonne chance avec Ridda ! Les coffres sont toujours scellés pour le moment.

Blad Oneye

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Blad Oneye
MJ Fiches | Pirate
Dim 17 Fév - 7:58
Loin de me douter du chaos en approche, j'éteignis mon communicateur et reportais enfin mon attention sur Ridda. En le parcourant du regard, je constatai qu'il avait bien morflé dans l'accident, lui aussi. Divers objets (dont des fourchettes, visiblement, détail relativement cocasse) s'étaient plantés entre les plaques protectrices de son armure, quasiment directement dans sa peau. Cette beskar'gam n'était clairement plus ce qu'elle était, mais il valait tout de même mieux ne pas négliger les divers gadgets qu'elle mettait probablement encore à disposition de son porteur. Les Mando'ade étaient, généralement (pour ne pas dire "toujours ou presque"), de grands amateurs de lance-flammes, lance-grenades, lance-fléchettes, rétro-propulseurs, et autres gadgets du genre. Ainsi, même les "moins bons" des guerriers Mandaloriens devenaient de véritables machines de guerre, compensant leurs petites lacunes physiques par l'ingéniosité dévastatrice (mais aussi parfois peu fiable, le fameux soucis récurrent du "fait main") de leur équipement.

Musique d'ambiance:

Soudain, il y eu du grabuge dans mon dos. Instinctivement, je me plaçai dès lors à couvert, juste derrière la caisse qui me servait de reposoir jusque là. Cette position sûre, bien qu'inconfortable à cause de mes diverses blessures "mineures", me permit de visualiser ce qui faisait autant de bruit là derrière. Un des assassins s'était relevé apparemment, je ne m'étais effectivement pas assuré de la mort de mon dernier opposant, tout à l'heure. Ce qu'il se passait était donc, logiquement, de ma faute. Solidement accroché à cet énième ennemi dangereux, je reconnus le pull épais de Néro. Merde ! Si je ne faisais rien, elle allait assurément finir en bouillie... Il était alors temps pour moi d'abandonner le masque de Blad Demeci, le Mandalorien, afin de reprendre celui d'Oneye, le pirate sans foi ni loi. Et tant pis si Ridda découvrait le pot aux roses.

Pendant que ma partenaire Black Rover se faisait projeter violemment au sol, je m'élançai (tant bien que mal) en direction de celui qui venait de s'en débarrasser. Malgré ce dernier point, l'acte téméraire de la mécanicienne n'avait pas été réalisé en vain. En effet, elle était parvenue, au dernier moment, à retirer le casque du tueur. C'était clairement l'ouverture idéale pour moi et mon poing de fer. D'un plaquage digne des plus grands défenseurs d'Huttball, je profitai de la force de mon grand élan pour asséner à ma cible un choc dont elle ne se relèverait pas de si tôt. L'homme, déjà émoussé par sa confrontation avec Néro, semblait parfaitement incapable désormais de se défaire de mon emprise. J'étais littéralement assis sur lui, mes genoux bloquant ses bras, et mon fessier écrasant sa cage thoracique.

"On fait moins l'malin, hein?"

Dis-je sombrement, glissant un court regard vers ma collègue pirate, qui s'était faite jetée au loin comme un vulgaire jouet dont on ne voulait plus. Puis, mon œil bleu, plein de colère, revint sur le visage harassé de l'assassin. Il gigotait la tête de droite à gauche, espérant s'extirper de là d'une manière ou d'une autre, mais au fond il savait déjà qu'il allait mourir ici.

"Pour qui tu travailles !?"

Demandai-je brusquement, criant presque dans les oreilles du type. Évidemment, je n'attendais pas réellement de réponse, c'est pourquoi je commençai à frapper de ma main bionique ce ver misérable qui se débattait plus ou moins sans grand espoir. Son nez se brisa sous le premier coup, probablement en un puzzle de pièces irrégulières et difformes. Même à chaud, l'homme devait avoir très mal, car un tel fracas sur le nez pouvait sonner n'importe quel boxeur chevronné. Des larmes apparurent d'ailleurs dans ses yeux. Qu'il chiale ! Il n'était pas question d'avoir de la pitié pour un enfoiré pareil.

"Pour qui tu travailles !?"

Répétai-je sur le même ton oppressant, accompagnant mes mots d'une deuxième attaque, portée sur l'arcade sourcilière de ma cible cette fois. Le sang gicla, suivant presque le retour de mon poing dans les airs. Le tueur commençait à voir sa bouche envahie de la même texture rouge sombre. Il essaya de cracher ce liquide vital, sans doute pour dégager ses voies respiratoires, mais il ne fit que baver sur son menton. Cet assassin était en bien mauvaise posture, et malgré cela il n'était toujours pas décidé à parler. Bien, qu'il en soit ainsi. Je sortis mon couteau de sa cachette, grâce à ma main organique, puis je passai doucement le fil de la lame déjà souillée sur la joue de l'homme que je torturais depuis une petite minute maintenant.

"Dernière chance..."

Soufflai-je, bien plus doucement que précédemment. Comme une ultime promesse, ma voix grave se glissant délicatement dans les oreilles de ce fidèle serviteur de la mort. A présent, l'homme pleurait vraiment, sanglotant face à l'approche de sa fin funeste. Peut-être n'était-il pas le plus expérimenté de son équipe, finalement. Ce genre de gars impitoyable était formé à la dure, le plus souvent. Toutefois, celui-là avait été suffisamment bien conditionné pour ne pas parler sous la torture. Ses employeurs pouvaient être fiers de lui, au moins à ce niveau-là. Quant au reste...

Devant le mutisme de mon interlocuteur borné, j'assénai le coup fatal grâce à mon couteau, transperçant le menton de ma victime (par en-dessous), puis redescendant franchement la lame dans sa chaire, jusqu'à sa trachée. Cette fois, ce salopard n'allait pas s'en sortir, son sort était scellé. Je me relevai alors, grommelant de douleur face à l'effort que cela me demandait après tout ça. Mon genou sifflait plus que jamais, et mes côtes fragilisées affaiblissaient la moindre de mes sollicitations abdominales. Enfin debout, j'approchai de Néro, constatant que Ridda avait décidé de se retirer dans une autre pièce, bizarrement. Cela voulait dire qu'il avait probablement estimé que j'étais capable de me débrouiller seul ici, au moins il ne s'était pas trompé.

A quelques mètres de là, ma chétive partenaire semblait dormir sur le sol, bloquée sur le côté. Mais la crispation visible de ses doigts, grâce au blanchiment de ses phalanges, autour du casque de l'autre forcené passé à trépas dans d'atroces souffrances, trahissait son éveil. Comme je pouvais difficilement m'accroupir, notamment à cause de mon genou endolori, je préférai m'agenouiller complètement, sollicitant judicieusement plutôt mes cuisses (et mes pieds) que mes articulations. Ma main en beskar se posa sur le casque noir que Néro refusait de lâcher, le lui retirant petit à petit, avec compassion. Un instant, je crus voir Jen juste là, surtout à cause de la chevelure noire de la petite nerd.

Son visage était à peine visible sous sa capuche, et ses petites mains (comparées aux miennes) me rappelaient clairement celles de ma femme. Je l'avais perdu, elle aussi, en même temps que ma vie d'honorable Garde Républicain. La violence de cet univers me l'avait arrachée, comme tout ce que je possédais jadis. Mais là, face à Néro au plus mal, je comprenais enfin quelque chose de fondamental. En devenant pirate... Non : en entrant au Turbo Lum, dans ma caisse à bestiau, j'espérais devenir quelqu'un d'autre. Or, en troquant le nom de Blad pour celui d'Oneye, je ne changeais pas forcément qui j'étais au départ. Par contre, je me transformais simplement un autre individu aux yeux du monde, seulement temporairement du moins. Et Oneye, tout comme Blad, avait un cœur. Tiraillé, écorché, maltraité parfois même, oui, mais il était bien là, au fond de ce corps façonné par une vie militaire à la fois stricte et compliquée.

C'était avec ce cœur, en fait si lourd à emporter, que je pouvais ressentir à présent la souffrance de Néro. Elle, qui ne méritait pas de s'embarquer dans de telles histoires noires. Pourquoi avait-elle signé ce foutu contrat, hein? Bien sûr, elle se débrouillait toujours pour s'en sortir, en tout cas jusque là. Mais cette fois, cette tête de mule aux méninges fulgurants n'allait pas se relever toute seule... Cette vie, ponctuée par le chaos et la mort, n'était pas faite pour elle, je le savais depuis le tout début. Alors, il fallait bien que je l'aide, parce qu'elle l'avait encore fait à son tour, d'ailleurs. Pourtant, nous étions déjà "quittes". Force était de constater que Néro n'était pas une pirate, pas dans le sens commun du terme, en tout cas. Elle agissait régulièrement pour les autres, offrant jusqu'à sa propre santé ici. Pourquoi? Pour un Dar'manda même pas capable d'assumer sa mauvaise interprétation des enseignements de ses parents? Je n'en valais pas la peine, c'était clair.

"Eh..."

Murmurai-je le plus doucement possible, posant tout aussi délicatement ma main organique sur celle de Néro, juste pour qu'elle comprenne qui était à ses côtés. Un ami, prêt à l'épauler dans ce moment difficile.

"On va s'en sortir, ok? J'vais t'cacher avec c'que j'peux par là. J'te laiss'rai pas tomber Néro, j'te l'promets."

Je ramassai la matraque électrique de ma coéquipière, tombée à quelques pas de sa position, puis je déposai mon blaster dans les mains frêles de la nerd.

"Juste au cas où, tu sais..."

Lui soufflai-je, pour conclure. Après ça, Ridda devait avoir compris, s'il avait bien tout observé (de près ou de loin), que ce "ninja" encapuchonné ne m'était pas étranger. Cette fois, il n'était plus question de jouer le diplomate. Au moment où je me redressai, je perçus d'ailleurs la voix du Mandalorien à travers le couloir qui menait au cockpit du Sang-Peur :

"C’est bon là-dedans ? Allez, v’nez, j’ai quelque chose pour vous !"

Et ce "quelque chose" devait être chargé ou particulièrement affûté, je suppose... Boitant tranquillement en direction d'une caisse de chargement, je la poussai tant bien que mal pour couvrir Néro. Cet abri de fortune la cacherait momentanément, si Ridda, ou quelqu'un d'autre de dangereux, venait à investir les lieux sans crier gare. Et puis, le peu de force dans les doigts qui restait à la Rover pouvait lui servir à ouvrir le feu, également, en cas de dernier recours. Satisfait de la configuration de la soute, enfin en partie étant donné le bazar global, j'entrepris d'avancer vers le corridor d'accès au cockpit.

"On était bien parti tous les deux ! Pourquoi tout gâcher maint'nant !?"

Scandai-je, empoignant fermement la matraque à électrochocs de Néro de ma main droite naturelle. Il ne me restait plus qu'à affronter ce lâche de Ridda pour arriver au bout de cette mission éprouvante. Néanmoins, là tout de suite, je n'en avais presque pas envie. Une petite voix dans ma tête m'encourageait à prendre mes cliques et mes claques, puis à oublier tout ce qu'il s'était passé ici. Mais non, aujourd'hui je ne fuirai pas, j'avais promis. Et puisque ce monde voulait indéfiniment m'emmerder, alors j'allais lui rendre cette attention particulière de la plus forte des manières. Ridda, j'arrive mon salaud, et on va pas être copain.

"Tu sais quoi Ridda !? J'pense que t'es vraiment dans la merde mec ! Même si tu m'butes, t'en auras pas fini tu sais. Mes amis vont arriver d'un instant à l'autre ! Et certain'ment d'autres enflures en armures noires aussi. T'es fait Ridda, quoi qu't'en dises, quoi qu't'en penses..."

Pendant que je déblatérais sur le futur logiquement compromis du capitaine du Sang-Peur, je préparais silencieusement mon dernier détonateur à dévaster le seul endroit à peu près intact de ce foutu vaisseau, soit son poste de pilotage. C'était exactement là où le Mandalorien se terrait, avec son armada personnelle probablement, puisque c'était déjà depuis cette position qu'il tenait en respect les terroristes en noir tout à l'heure.  Il devait avoir quelques gadgets meurtriers pas loin, à l'origine du moins, pour se cacher systématiquement là-bas, à chaque fois que des embrouilles approchaient. Maintenant que le Sang-Peur était hors-service, il y avait fort à parier que ces systèmes de défense ne fonctionnaient plus du tout. Mais on était jamais trop prudent avec ce genre de piège à la con...

Dès que je fus assez proche, juste au niveau d'un croisement qui devait mener, lui, à d'autres artères du bâtiment spatial, je balançai la grenade explosive à la manière d'un lanceur de javelot. En procédant ainsi, je m'assurais que l'objet ne s'entrechoque pas sur les parois du couloir, ou tout autre obstacle au sol, tout en conservant une trajectoire tendue et quasiment droite. La sphère chargée d'énergie mortelle frappa donc violemment la chaise du pilote principal, à défaut de mieux, puis cracha son feu dévastateur. Celui-ci souffla donc dans ma direction, après avoir envahi le lieu initialement visé. Je m'étais bien entendu arrêté au croisement de dédales pour cette raison précise. Je pus donc me protéger du souffle enflammé rapidement, en campant tout bonnement dans un des corridors perpendiculaires à ma position, plaqué contre le mur, baissé tant bien que mal.

Une fois la vague de chaleur passée, je courus (comme je pus, soit plutôt lourdement) en direction du cockpit dévasté, ma matraque prête à frapper de son arc électrique grésillant. Si Ridda avait survécu à la déflagration, la Force seule savait comment, je n'aurai plus qu'à lui asséner le coup final, puisant dans mes propres ultimes ressources pour y parvenir, certainement. Il était temps de voir si Oneye était vraiment capable de survivre à cette épreuve riche en péripéties. Ce nouveau moi, je voulais le défendre ardemment désormais. Car, pour la première fois depuis longtemps, je me sentais vivant, tout simplement.

Néro

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Néro
Mécano | Pirate
Dim 17 Fév - 23:00
Néro avait légèrement perdu la notion du temps lorsqu'elle reprit un peu conscience de la réalité. Depuis combien de secondes, de minutes ou d’heures était-elle étalée là? Étalée était bien le mot ici, au regard de sa position peu confortable, a moitié vrillée sur le côté. Elle se souvint avoir été projetée, enfin plutôt dégagée assez violemment, comme une poupée désarticulée, ou comme un vieux sac de déchets qu’on lancerait dans une poubelle. La comparaison était un peu rude, mais ressemblante. Elle tiqua quelques secondes. Lorsqu’elle commençait à s’enfoncer dans des pensées un peu trop profondes, généralement l’IA ne ratait pas l’occasion d’exercer sa “spiritualité”.

Néro et lui avaient “enquêté” sur ce sujet, Shiri l’accusant gentiment, mais très souvent d’être trop terre à terre, pragmatique ou trop “premier degré”. Et Néro ne voyant pas en quoi cela était un défaut, la recherche avait été nécessaire pour constater que cela jouait un rôle majeur dans la sociabilisation des êtres parlants et pensants. Apparemment même les droïdes étaient capables de bons mots ou de blagues. Alors Omnius avait décidé de s’essayer à cette nouvelle aptitude. Et si ce n’était pas toujours une franche réussite, il était meilleure que la jeune femme, qui partait de zéro
.

Ce silence la glaça quelque peu. Avec lui qui parlait de façon continue dans sa tête, cette absence de manifestation de sa “conscience virtuelle” était déstabilisante. Puis, en se concentrant plus sur elle, l’espace de quelques secondes, elle le perçu au loin. Sa voix était légèrement distordue, reprenant des “bruitages” irritant d’avant que son cerveau ne parvienne à faire la traduction de son langage robotique. Cette concentration lui fit d’ailleurs momentanément oublier la douleur qui lui parcourrait tout le corps de façon insistante. Sans doute cette dernière était à l’origine de la perte de connexion avec l’IA, sa cervelle ayant pour une fois du mal à gérer le trop plein d’information. De plus, son hypoglycémie grandissante ne devait aider en rien.

De mémoire, elle ne s’était retrouvée qu’une seule fois dans ce genre de situation, enfin sans compter Corellia, et en enlevant les coups et les tir de blaster à répétition. C’était à son arrivée dans la capitale de Roon, lorsqu’elle avait commencé à travailler au Turbo Lum, elle parvenait à peine à communiquer avec Omnius à ce moment.  Et les nouveaux visages intriguant toujours les locaux, elle s’était vite faites abordées par des racailles du soir, puis prise en chasse par le petit groupe devant son refus de répondre à leur approche très peu élégante. S’en était suivi une très longue partie de cache-cache. Néro, déjà éreintée par sa prise de service au bar, avait dû faire jouer toute sa discrétion, sa souplesse et son ingéniosité pour échapper aux mauvais garçons. En y repensant, elle ne savait même plus pourquoi ils en avaient eu après elle ce soir là. La fin de l’histoire était qu’elle avait trouvé refuge dans un petit local et qu’après des heures d’attentes, elle était enfin parvenu à rentrer chez elle, via les escaliers de secours, quasiment à quatre pattes. Heureusement que personne ne l’avait vue, sinon elle aurait ressentit une humiliation tellement grande qu’elle ne serait plus ressortie de chez elle durant quelques jours. Et puis en y repensant, la situation actuelle n’avait rien de comparable. Elle était clairement pire. Mais elle y décela quelque chose de positif : en se concentrant sur l’IA, la douleur semblait légèrement disparaitre. Peut -être arriverait-elle à se redresser finalement.

Malheureusement, sa concentration sur Omnius lui fit un peu perdre son attention sur son environnement. Et ce n’est que quand elle sentit une présence relativement proche d’elle qu’elle réagit, se décidant à tenter une nouvelle stratégie de survie. Celle de l’homme mort. Ne bougeant plus, arrêtant momentanément de respirer, Néro se mue en un parfait cadavre, espérant que cela suffirait pour qu’on la laisse en vie. Dans les secondes qui suivirent, elle vit une personne passer, l’enjambant comme un débris insignifiant. Reconnaissant les protèges-tibia bleutés, elle ne bougea cependant pas. Ridda avait déjà tenté de la dégommer quelques minutes plus tôt. Son avis à son sujet ne devait pas avoir beaucoup changé, malgré son intervention sur le garde armé. Mais c’est avec soulagement qu’elle accueillit le comportement fuyant du capitaine du vaisseau.


Mais s’il était là, qu’en était-il d’Oneye? Avait-il été tué et Ridda espérait-il pouvoir fuir avec sa cargaison? Si c’était le cas, il fallait vite qu’elle se reconnecte pour trouver une nouvelle solution. Il faut dire qu’elle avait joué de malchance dans ses dernières décisions, celles-ci ayant toujours conduites à des blessures ou l’apparition d’événements non anticipés. Cela la déçu un peu d’elle-même. Elle était capable de mieux que ça d’habitude. Si elle n’était pas douée pour le combat, avoir des solutions étaient pourtant l’un de ses atouts majeurs. Mais là, clairement, elle portait le poids d’échecs successifs auxquels elle n’était pas habitué. Mais en même temps, avait-elle déjà connu ça avant? Gérer des clients imbibés d’alcool et un cuisinier acariâtre était différent d’une vrai bataille ou de se frotter à un groupuscule armé jusqu’au dent. Il fallait qu’elle s’adapte et vite. Et pour cela, elle fit le choix, désagréable, de laisser Omnius dans sa communication lointaine pour se reconcentrer sur la situation. Et cela lui fit assez mal, au sens propre du terme. Tout les chocs accusés dernièrement revinrent se manifester dans son corps comme autant de clous plantés dans une caisse. Elle devait impérativement relocaliser Oneye, et trouver une échappatoire ou une idée afin que la mission se transforme enfin en réussite.

Des cris parvinrent alors à ses oreilles. Puis des bruits de coup, suivi de hurlement, probablement de douleur. Elle reconnu sans peine la voix de son acolyte mandalorien, qui était probablement en train de travailler au corps le pauvre type planqué dans son armure noire. Au moins, ils avaient repris le contrôle de la situation. C’était déjà ça, même si elle n’était pas sûre que son action ait réellement pesé dans cette inversion des rôles. Elle suivit de loin l’échange, ne sachant pas quoi faire de plus. De toutes façons, ses muscles étaient tellement crispés qu’elle n’était pas sûre de pouvoir bouger dans l’instant. Et puis, peut être Oneye avait-il déjà un plan. L’objectif étant de ne pas le faire capoter cette fois, comme lorsqu’elle avait eu l’idée de sauter sur le dos de ce type dont elle entendait maintenant les légers sanglots. Pleurs qui s’intensifièrent un court instant avant de disparaitre.

Et là, Néro eut quelques doutes. Sur sa survie notamment. Oneye lui avait déjà fait ressentir plusieurs fois, et peut être malgré lui, qu’il la trouvait faible, physiquement parlant. Et le fait qu’elle gisait là comme un vieux chiffon était en sa faveur. Il avait parfaitement raison sur ce point. Et il était fort probable que passer son temps à la ramasser ne soit pas l’un de ses hobbies favoris, surtout en tant que pirate. Alors curieusement, une fois le silence retombé sur le sas, elle s’attendait à recevoir quelque chose de violent, physiquement ou mentalement d’ailleurs. Sa meilleure option était qu’il l’ignore lui aussi et qu’il se préoccupe plus de Ridda que d'elle. De toute façon, elle ne pouvait pas aller bien loin et ne représentait aucun danger.


La mécanicienne ouvrit donc lentement les yeux sentant les pas de son camarade progresser vers sa direction, essayant de se redonner une contenance sous son emmitouflage de capuche et d’écharpe. Le bon point était que quoi qu’il arrive, elle ne donnerait pas un spectacle aussi lamentable que les larmes du tueur en noir, puisqu'elle ne savait pas pleurer, et qu'Omnius ne l’aiderait pas sur ce point.
Alors, repérant la présence du mandalorien à ses côtés, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle sentit ses mains se poser délicatement sur le casque qu’elle avait arraché précédemment, déliant doucement ses phalanges atrocement contractées. Néro fini par enfin lâcher sa prise sur son trophée, bougeant légèrement les doigts pour s’assurer de leur intégrité. Un fourmillement assez intense se fit ressentir, signe que le sang se mettait à nouveau à circuler dans ses extrémités durement sollicitées.
Elle tenta de se redresser légèrement, gardant la tête baissée, sa nuque lui faisant toujours atrocement mal, et attendant une quelconque remarque de part d’Oneye. Elle se dit que pour une fois, c’était elle qui pourrait se lancer, ne serait-ce que pour lui demander comment il allait. Car vu les séquelles du crash sur les hommes en noirs, il était fort peu probable que le guerrier s’en soit sortit parfaitement indemne.

Lorsque la main organique d’Oneye se posa sur la sienne, Néro arrêta à nouveau de respirer. Ça devenait une habitude ces derniers temps et elle s’imaginait déjà Omnius en train de lui crier depuis le fin fond de son esprit que les êtres humains avaient besoins d’oxygène pour survivre. Mais les contacts physiques et elle, ça faisait au moins trois. Et c'était la seule réaction qu'elle était capable de faire à ce moment de toute façon.
Elle releva légèrement la tête sous son interpellation douce, essayant de ne pas grimacer sous l’effort ni de paraitre trop faible.

"On va s'en sortir, ok? J'vais t'cacher avec c'que j'peux par là. J'te laiss'rai pas tomber Néro, j'te l'promets."

Néro du cligner des yeux plusieurs fois pour être sûre d’avoir compris correctement le sens de cette phrase. Mais il n’y en avait qu’un pour une fois. Et malgré elle, elle esquissa un léger sourire. Puis il délaissa le contact pour récupérer les armes qu’elle avait éparpillé tout autour d’elle durant son vol plané avant de finalement remplacer la chaleur de sa main par le froid métallique de son blaster.


"Juste au cas où, tu sais..."

Elle failli rire légèrement sous ce gimmick qui devenait récurrent entre eux. Puis elle le regarda s’éloigner vers le cockpit où se terrait Ridda, après avoir néanmoins poussé une caisse juste devant elle, sa position actuelle faisant d’elle une cible facile.

Elle se sentit ouvrir la bouche, tenter de faire sortir un son de ses cordes vocales enrouées, mais rien ne vint. Elle se détesta un peu à ce moment. Pourquoi n’arrivait-elle qu’à jouer les carpes alors qu’elle aurait pu dire quelques choses de bienveillant ou d’encourageant. Un simple “ça va” aurait été bien aussi. Mais ce fut le vide sidéral. Légèrement dépitée par son inaptitude à rendre le soutien à son coéquipier, elle poussa sur ses bras pour enfin parvenir à s’adosser à la caisse fraichement installée dans son dos. Doucement, et d’une voix un plus rauque que la normale, elle essaya d’interpeler Omnius. La concentration sur son allié cybernétique l’aidant à oublier la douleur.


- Hey… t’es là?

Omnius répondit enfin, de loin, mais de façon compréhensible, par un “forcément je suis là”. Évidemment, il était dans sa tête. Il ne pouvait qu’être là.


- j’t’entendais plus….ouais je sais, la situation est compliqué. Mais ça va s’arranger…

Omnius était déjà très satisfait qu’ils aient survécu, la réprimant au passage sur son attitude “stupide” d’avoir attaqué de la sorte l’ennemi. Mais en y re-refléchissant, c’était toujours son option la plus viable. Malheureusement ou heureusement, selon les points de vue.
Elle porta alors un regard sur la salle. De là où elle était, elle voyait l’intégralité de la pièce, peuplée uniquement de cadavres. Ses yeux se posèrent alors sur leur dernier assaillant qui gisait dans une marre de sang, la trachée grande ouverte.
Néro resta un moment bloquée sur ce cadavre sanguinolent. De sa courte vie, elle n’avait jamais vu ça. Autant de sang, autant de chair froide ouverte aux quatre-vents. Pourtant, elle ne ressentit aucun dégoût. Il y avait juste la mort. Elle répondit alors aux interrogations d’Omnius sur la vue de ce corps.

- Ouais… il est bel et bien mort

Il répondit par un  “les humains sont si fragiles” énoncé sur le ton du constat. Et Néro ne put qu’approuver, étant elle-même une des ambassadrices de cette fragilité embarrassante. Mais Oneye lui ne l’était apparemment pas. Qu’avait-il donc pu vivre pour être si… solide? Si résistant à toutes formes de danger ou de pression? De rester comme un roc au milieu d’un bain de violence? Nouvelles questions sans réponses. Pour toute réaction, elle se contenta de regarder l’arme entre ses mains tremblantes, constatant au passage que de légères coupures se trouvaient au niveau de ses articulations, la peau ayant été entaillée par les bords du casque.

- J’aurai du prendre des gants.


Derrière elle, elle entendit Oneye reprendre le dialogue avec Ridda, qui prenait une tournure clairement hostile. Coincée là, derrière sa caisse, loin du combat, elle se demandait ce qu’elle pouvait bien faire. Puis alors une explosion fit vibrer les parois du vaisseau. En temps normal, elle se serrait inquiétée, mais le vaisseau étant enfoncé dans le sol dans un état peu enviable, le risque de nouveaux problèmes étaient faibles. Le sang-Peur n’irait nul-part, et elle non plus d'ailleurs.
Afin d’économiser ses dernières forces, Néro ferma doucement les yeux, se concentrant sur sa respiration.
Mais elle garda dans sa tête le fait qu’il fallait qu’elle fasse un point avec Oneye sur le lancer de grenade en milieu confiné, cela devenait trop récurrent à son goût….

B'Bar

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B'Bar
MJ RP | Politicien
Mar 19 Fév - 18:26
HRPG:
On commence par un petit lancée de dée pour savoir si oui ou non, les mandalorien résistent à tout !

Nombre aléatoire (1,5) :
5

1-Ridda est grenade-proof. Assez amoché il est cependant toujours vivant et va essayer de faire sauter son vaisseau depuis les commandes survivantes du cockpit. Faut pas faire chier les mando !
2-5 - Repose en paix, Ridda, petit ange partie trop tot ! Vous pouvez passer à la suite.

Et tout de suite, la suite !

Vous pouvez accéder à la zone de stockage des marchandises. un incendie electrique c'est déclaré dans cette partie du vaisseau et une bonne moitié des caisses semble se faire bouffer par les flammes. A vous de sécuriser ce que vous pouvez (les caisses sont toujours scellés). Il reste une bonne quinzaine de caisse. Par leur dimension, ce sont de bonne grosses cantines militaires. Leur poids est aussi conséquent. Sortir toute les caisses et les amenner en dehors du cargo est donc une tache fatigante et dangereuse.

A l’extérieur justement vous vous apercevez que le "Sang-Peur" c'est écrasé dans un espece de parking ouvert. Le "Black Rover" ne va pas tarder à arriver (après un post ) mais aura quelques difficultés a se poser tranquillement. D'une part pour des questions de place, de l'autre car l'agitation et le crash vont attirer les fameux gangs en guerre de Nar Shadda (en speeder, swoop meme a pied !) Voir plein de caisse en dehors du vaisseau risquera d'attirer leur appétit ! Bon jeu !

Blad Oneye

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Blad Oneye
MJ Fiches | Pirate
Ven 22 Fév - 10:50
Doucement, tel un Bha'lir en chasse, je glissai le long du couloir, jusqu'à pouvoir jeter un œil à l'état du cockpit du Sang-Peur. Des flammes commençaient à investir les lieux, dévorant le corps inerte et déjà bien amoché du feu Capitaine Ridda. J'avais donc fini par tuer ce Mandalorien soi-disant chevronné. Dans les faits, Ridda était loin d'être le plus honorable des guerriers Mando'ade que j'avais connu, à vrai dire. Non seulement il avait passé le plus clair de son temps planqué, mais en plus il avait tenté de me piéger lâchement, et cela après m'avoir laissé éliminer toutes les autres menaces. C'était clair, au moins : plus personne n'en avait rien à faire du sens de l'honneur ainsi que des anciens codes. Moi le premier, en fait. Cependant, à ma décharge, je n'avais pas participé à la guerre de Manda'yaim, de près ou de loin. On ne pouvait donc pas me targuer d''irresponsable, de ce côté. Irnyle, elle, par contre... Elle faisait assurément partie des abrutis sanguinaires qui avaient détruit notre monde d'origine. Alors, qu'elle ne vienne pas me faire de leçons sur les bonnes manières, celle-là !

En contemplant le chaos que je venais de semer, encore, je me rendis compte que l'incendie tout juste déclenché était très vif. L'odeur de brûlé ne tarda pas à envahir toute la carcasse du vaisseau, d'ailleurs. Une nouvelle urgence, et son dilemme, se présentait ainsi : sortir ou finir carbonisé. De plus, je ne pouvais pas vraiment compter sur ma camarade pirate, étalée par terre de l'autre côté de la soute. Quelle superbe journée, hein ! Improviser n'était pas franchement ce que je préférais en terrain hostile, mais ça faisait pourtant parti du plaisir des opérations clandestines. Mon objectif initial, d'ailleurs, était du coup plutôt compromis. Difficile d'imaginer que, seul et diminué, j'allais réussir à la fois à survivre (tout en sauvant ma partenaire) et à sécuriser la cargaison du Sang-Peur. Le mystérieux client de Mugler devra se contenter de ce que je pourrai préserver, et tant pis si ça ne lui allait pas. J'avais pas signé pour crever à la fin de ma première mission, malgré tout ce qu'avait pu interpréter Lasabley lors de notre "entretien d'embauche".

Mes armes rangées, je me dépêchai d'accéder au stockage des marchandises tant convoitées, boitant toujours à cause de mon genou endolori. En y repensant, tous les salopards liquidés aujourd'hui avaient perdu face à un borgne à moitié estropié. C'était presque le début (ou la chute) d'une blague potache ! Enfin, il fallait croire, surtout, que j'avais de beaux restes de mes grandes années en tant que Garde Républicain. Reprendre l'entraînement était tout de même nécessaire, si je souhaitais retrouver mon niveau d'antan un jour. Je devais notamment réapprendre à viser correctement. Depuis que mon œil directeur avait été désintégré par mon cher frère, je n'avais pas eu l'occasion de m'habituer concrètement à ce changement drastique. Si ça se trouve, avec le butin de cette mission profondément bordélique, j'allais pouvoir me payer une prothèse oculaire... Cela réglerait le problème d'une manière on ne peut plus efficace.

Face au lot de caisses de conception militaire, je commençai à chercher d'abord un moyen d'ouvrir la passerelle de chargement. Vu l'état du vaisseau, il valait mieux compter sur une ouverture manuelle. En parcourant les lieux, éclairés de seulement quelques loupiotes de secours réparties au sol et au plafond, je finis par tomber sur une manivelle rustique mais intacte. Sans attendre, je m'évertuai à la faire tourner dans mes mains, constatant qu'elle ouvrait bel et bien la porte qui donnait sur l'extérieur. Lentement mais sûrement, le petit hangar secondaire du Sang-Peur finit par être complètement ouvert, à quelques dizaines de centimètres près. La fumée de l'incendie en profita pour commencer à s'échapper par cette ouverture inespérée. Avec l'appel d'air, les flammes risquaient d'être plus nourries encore qu'à l'origine. Je venais de trouver un moyen de sortir, certes. Cependant, maintenant, le temps pressait davantage en ce qui concernait la cargaison et Néro. Il fallait d'ailleurs que je m'assure que cette dernière était bien sortie de ce piège mortel qu'était devenu le vaisseau de Ridda. Je ne me pardonnerai pas de l'abandonner aux flammes.

Vivement, le plus possible en tout cas, je retournai dans la première soute du Sang-Peur, là où j'avais laissé ma collègue mécanicienne derrière un couvert de fortune. Heureusement, elle était toujours là, les yeux fermés désormais. En grognant (de souffrance, essentiellement), je me saisis de son corps menu, le portant de mes deux bras, l'un glissé sous sa nuque, l'autre solidement placé sous ses genoux. Entravé par ma charge, je parvins quand même à accéder à l'ouverture du vaisseau, qui donnait en fait sur un grand terrain vague de Nar Shaddaa. Cette fois-ci, je n'avais pas vraiment d'endroit sûr où déposer Néro, je la laissai donc près de de la porte, du côté extérieur bien sûr. Au pire des cas, elle avait encore mon blaster entre les mains, il lui suffisait de tirer pour m'alerter d'un danger en approche.

Vue la fumée noire de plus en plus épaisse qui se dégageait du couloir, il valait mieux augmenter la cadence. D'ici quelques instants, l'ensemble du Sang-Peur allait être englouti par ce feu vorace et impitoyable. Je me positionnai alors devant la caisse la plus proche, mes mains posées sur elle, prêt à la pousser de toutes mes forces. Lorsque je commençai mon oeuvre, je sentis que le poids du matériel était très conséquent. Qu'est-ce qu'on avait là? Des armes? Des matériaux précieux? Des composants high-tech? Peu importait, je devais seulement me contenter de pousser ces coffres verrouillés là-dehors. Les autres Black Rovers ne devraient plus tarder à débarquer, de toutes façons. Après une bonne quinzaine de secondes, je me retrouvai à côté de Néro, la caisse sous mes mains enfin totalement sortie de la soute. Je jetai un œil à l'horizon, espérant que personne de mal intentionné ne compte se présenter à nous avant Mugler et ses acolytes. Puis, je retournai à ma tâche, clopin-clopant sans le vouloir.

Mes vêtements sentaient le cramé, à force de traîner dans la fumée. Respirer dans le vaisseau commençait même à devenir très compliqué. C'est donc non sans peine que je réussis à extirper le second caisson de la soute. Je pouvais déjà voir le feu surgir du couloir, c'était sans doute le dernier voyage que je pouvais me permettre ici. Deux caisses, tout ça pour deux foutues caisses. J'espérais au moins que ça en valait la chandelle, même si j'en doutais fortement actuellement, en éternel pessimiste.

"Quel bordel..."

Grommelai-je en me reposant sur un des coffres durement extirpé. Droit devant, des speeders approchaient, je soupirai profondément face à ce nouveau problème. Je ne voyais pas le bout de cette mission, décidément. Néanmoins, il y avait de fortes chances que le Black Rover surgisse des cieux à son tour, vu le temps qui s'était écoulé depuis mon appel. De toutes façons, je n'avais sur moi plus que mon couteau ensanglanté et la matraque électrisante récupérée sur Corellia par Néro. D'ailleurs, celle-ci n'était certainement pas en état de viser à la perfection nos futurs assaillants, mais elle possédait pourtant la seule arme qui nous permettait de les gêner, éventuellement, dans leur avancée. En fait, si les Black Rovers tardaient de trop, nous étions cuits, tout simplement. Depuis le début de cette aventure, les compagnons du Diable s'étaient illustrés par leur non-sens du timing et de l’altruisme. Par conséquent, que cela change subitement serait étonnant, mais une petite part en moi continuait d'y croire, parce que c'était tout ce qui me restait. J'en étais même résolu à imaginer devoir retourner dans le Sang-Peur, malgré l'incendie à l'intérieur. Ce serait du suicide, évidemment, mais j'étais plus à ça près.

"Putain d'journée, hein !?"

Lançai-je à Néro, sans être vraiment sûr qu'elle m'entende dans son état. Au pire, ça m'aura fait marré, une dernière fois, de lui causer sans qu'elle ne comprenne mon humour. Et au mieux, bah... A voir !

Néro

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Néro
Mécano | Pirate
Ven 22 Fév - 15:32
Néro avait sombré dans une étrange inconscience. Elle ne savait pas combien de temps s’était passé depuis que qu’Oneye était partit, la laissant cachée derrière sa caisse. Mais elle entendait tout, sentait tout, et à son grand désarrois, elle ne parvenait pas à bouger, son corps étant seulement animé par les mouvements de ses yeux sous ses paupières closes.

En fait, cela ressemblait beaucoup à sa phase de “pré-sommeil”, lorsqu’elle disait bonne nuit à Omnius et qu’elle fermait les yeux. Généralement, dans la minute qui suivait, elle pouvait ressentir l’activité cérébrale de l’IA sous ce phénomène juste avant qu’elle ne tombe dans un sommeil assez lourd. Sauf que là, elle ne dormait pas. Etre là sans pouvoir bouger était quelques peu ...perturbant.

En fait, elle ne parvenait pas à mettre le mot juste sur ce qu’elle ressentait à ce moment, mais en tout cas, elle savait qu’elle devait impérativement se bouger si elle voulait venir en aide à son coéquipier. Surtout que cela commençait à sentir le brûler. L’odeur âpre du plastique cramé vint lui chatouiller les narines d’une façon assez désagréable, lui indiqua que le faible courant de l’unité d’urgence avait fini par foutre le feu  dans le vaisseau. A moins que ce ne soit à cause de la grenade lancée sur Ridda.
Enfin bref, il fallait qu’elle sorte de son état de léthargie, dans lequel elle ne ressentait néanmoins plus aucune douleur, si elle voulait limiter les dégâts et protéger son équipe.

“Le vaisseau prend feu il me semble”. Si elle avait pu rire, elle l’aurait fait, tant la remarque de l’IA semblait décalée, la pièce où elle était devant être emplie d’une légère fumée noire, signe évident du danger qu’ils encourraient.
Elle commença à se concentrer sur les membres de son corps, essayant tout d’abord de bouger ses doigts. Ceux-ci effectuèrent un léger mouvement, plus similaire à des légers spasmes, mais c’était un début. En fait, elle comptait sur le petit répis qu’elle avait eu et qui devait lui avoir permis de retrouver quelques forces. Enfin, elle l’espérait.


Elle retenta l’expérience, et elle sentit cette fois l’extrémité de ses phalanges s’agiter de haut en bas, sa mains droite resserrant légèrement sa prise sur le blaster du mandalorien. Elle entendit alors des pas se rapprocher d’elle, espérant qu’il s’agissait bien d’Oneye, et lorsqu’elle se sentit soulevée, elle fut quelques part rassurée, avant de ressentir de la honte.
Elle tenta alors  d’émettre un son, mais seul un grognement léger sortit. Décidément, elle était douée pour la conversation…


Coincée une nouvelle fois dans les bras d’Oneye, elle ne put que se laisser transporter comme une poupée molle jusqu’à ce qu’il la dépose, elle ne sait où, puisqu’elle ne parvenait toujours pas à ouvrir les yeux. Et pourtant, à l’intérieur d’elle, c’était une véritable bataille qui se jouait entre elle et son corps qui ne voulait pas lui répondre.

Mentalement, elle tenta de nouer le contact avec Omnius, pour lui demander si c’était lui qui verrouillait toutes ses synapses afin de la préserver. Elle n’était pas sûre de cette analyse, mais au vue de la frayeur de l’intelligence artificielle à ce qu’il lui arrive quelque chose, cette idée paraissait être une piste potentielle. En y repensant, elle ne savait rien du fonctionnement de son colocataire d’esprit. Elle avait pu déduire, au fil de leurs discussions, qu’il avait autant de mémoire qu’elle, ne sachant rien d’avant Roon et qu’il en connaissait encore moins sur l’univers dans lequel ils évoluaient. Peut-être que cet état de semi-inconscience était lié à un mécanisme d’auto-défense intégré dans son programme…

Dans tout les cas, si elle ne bougeait pas, elle ne servirait plus à rien. Et ils mourraient tous bientôt, lorsqu’elle les flammes atteindraient les réservoirs et qu’elles transformeraient le vaisseau et ses alentours en gigantesque boule de feu.
Quelques part dans le vaisseau, elle entendait Oneye s’activer, sans doute à sortir la cargaison. Bordel… allez Néro, bouges toi! Bouges toi! Elle se concentra encore plus, cherchant maintenant à ouvrir les yeux et se lever pour intervenir avant l’explosion. Alors, au bout de quelques secondes, elle sentit enfin une vague de chaleur l’envahir ramenant malheureusement avec elle un cortège de douleurs variées dans tout ses muscles. Elle se sentit faible à ce moment, au propre comme au figuré. Comme un fardeau en plus à gérer dans une situation déjà bien galère.


"Putain d'journée, hein !?"



Oneye était revenu à ses côtés. Et enfin, elle parvint à articuler quelques choses, signe qu’elle venait  de reprendre le contrôle de sa situation.

- Une putain d’journée de merde ouais…..


Elle ouvrit enfin les yeux, essayant d’observer son interlocuteur sous sa capuche rabaissée, ne serait-ce que pour vérifier qu’il était bien entier. En levant les yeux, elle vit qu’elle se trouvait à l’entrée du sas de déchargement du Sang-peur, son coéquipier ayant réussit à sortir quelques caisses.

- T’aurais du me secouer… pour que je vienne t’aider

Elle avait dit cela d’un ton plus grave qu’elle ne l’aurait voulu. Elle ne voulait pas le blâmer. Il avait agit de la juste façon, mais la laisser en mode “marmotte” avait du lui ajouter plus de peine dans son action. Et ça, elle n’aimait pas. Bien décidée à essayer de maitriser une situation qui glissait de plus en plus dans le chaos, elle remit son cerveau en mode réflexion, cherchant l’idée qui leur sauverait la mise. Elle fut simple à trouver, il n’y en avait qu’une. Il fallait qu’elle se bouge le cul pour aller activer la sécurité incendie après avoir coupé les résidus d’énergies dans le vaisseau. Omnius, qui avait suivi son raisonnement interne, ne put que se ranger à son avis, même si retourner dans le vaisseau représentait un risque certain. Mais peut importe, si elle n’y allait pas, l’aventure s’arrêterait là.

Brusquement, elle agrippa le rebord le plus proche et commença à se hisser sur ses jambes, cherchant à cacher les quelques tremblements résiduels qui la transperçaient. Une fois debout, elle ajusta son écharpe autour de son cou et avant de la remonter sur son nez, elle regarda Oneye.

- J’vais aller déclencher le système incendie d’urgence. Sinon, tout va exploser d’ici quelques minutes…

Elle ajusta son écharpe pour la protéger de la fumée et se retourna vers le hangar, puis reposa une dernière fois son regard sur la Mandalorien.

- Je reviens vite… Ho et tiens, il est à toi je crois…

Durant toutes ses pérégrinations mentales, elle avait maintenu fermement dans sa main leur unique arme à distance. Mais à l’intérieur, il ne lui serait pas très utile. Elle  tendit alors le blaster à Oneye et retourna dans le vaisseau.
Concrètement, l’image se gondolait légèrement lorsqu’elle marchait, son environnement étant enveloppé dans un légère lumière blanchâtre.


- Putain d’hypoglycémie. Bon, on va dans la salle des machines, au panneau de contrôle. Et vite.

Compte tenu de l’urgence, elle ignora la douleur généralisée et progressa entre les débris et les flammes qui avaient commencé à envahir le lieu. Mais si le feu était là, peut être n’avait-il pas encore atteint la seconde salle. Elle enjamba alors, non sans quelques grimaces de douleurs, les caisses encore intègres afin d’accéder à la porte grande ouverte par laquelle elle était ressortie précédemment. La chaleur venait de grimper dans cet environnement confiné, et elle remercia les quelques vêtements encore entier qu’elle portait de la protéger d’un fort risque de brûlure. Elle cuirait plus lentement, mais elle aurait probablement le temps de maitriser l’incendie avant de finir carbonisée.

A moins qu’elle ne finisse asphyxiée avant. Il y avait tant de fin possible ici, mais une seule solution de survie. Alors, elle se dépêcha, manquant de tomber tout les quatre pas environs, ces jambes hésitants à la maintenir à la verticale. Mais elle était déterminée. Elle y arriverait. Elle avançait un peu au radar, en suivant les consignes d’orientation d’Omnius, et elle était sur la bonne voie, même si elle se prenait régulièrement divers objets dans les pieds. Mais elle n’avait pas le temps de râler sur son état actuel. Si elle était apparemment handicapée des jambes, elle ne le serait pas de ses doigts, et c’était le plus important.

Elle atteint enfin la salle des machines, qui n’avait pas encore était attaquée par l’incendie, mais était envahit d’une fumée noire très épaisse et sans doute très toxique. Cela tombait bien, elle savait très bien retenir sa respiration, ce qu’elle fit dans l’instant.
Sans hésitation, elle se dirigea vers le panneau de contrôle qui lui avait permis de sauvegarder le vaisseau lors du crash. Étant fermement fixé au mur, il n’avait pas bougé, il y avait juste un tabouret qui s’était basculé devant et quelques outils éparpillés autour. Mais il n’émettait aucune étincelle, signe probable d’une bonne santé du système.
Entre soulagement et urgence, Néro poussa sans ménagement mais avec difficulté les objets lui barrant la route pour se retrouver enfin face à la console. Beaucoup de voyant clignotaient agressivement en rouge, signalant la totalité des avaries recensées par les capteurs du vaisseau. C’était officiel, le Sang-peur n’était plus qu’une épave.  Mais une épave encore dangereuse. Et elle allait remédier à cela.


- Ok ...ok… en un, on coupe toutes les sources d’énergies….

Elle parcouru du doigt le panneau et trouvant enfin le symbole de l’alimentation auxiliaire, allumée en jaune. Elle appuya dessus, et reprit sa respiration avant de la rebloquer, retenant une quinte de toux.

- “Voulez-vous couper l’alimentation auxiliaire?”... Oui

Deux secondes plus tard, toutes les lumières s’éteignirent, plongeant l’intérieur du vaisseau dans une pénombre uniquement troublée par les ombres dansantes alimentées par les flammes. En se détournant de la console, elle constata que les flammes avaient atteint la porte que la pièce dans laquelle elle se trouvait, se propageant par le mur du droite. Elle était probablement coincée désormais. Gardant son calme, elle reprit une nouvelle inspiration, ne pouvant se retenir de tousser légèrement. La fumée commençait à lui piquer les yeux et la tête lui tournait légèrement, mais sa détermination restait intacte. Elle tourna sur elle-même, cherchant du regard l’objet de sa délivrance.

- Système incendie...où te caches-tu?

Omnius lui signala la présence d’un énorme boitier rouge contre le mur adjacent, dans un coin. La vitre de protection de l’immense coffret avait été brisée durant l’incident précédent, cela lui faciliterait la suite. Elle s’avança donc vers le système d’urgence.
A l’intérieur, une énorme valve rouge trônait tranquillement, protégée par de nombreux éclats de verres. Néro rentra l’une de ses mains dans sa manche et entreprit de dégager les quelques morceaux coupants en effectuant un mouvement de balayage autour de la valve. Autant ne pas se blesser maintenant. Elle reprit une grande inspiration, qui lui brûla les poumons et la fit à nouveau tousser. L’odeur de la fumée lui donna aussi une furieuse envie de vomir, mais comme elle n’avait rien dans le ventre, elle n’avait rien à offrir pour le coup…


Elle glissa enfin ses mains dans le boitier, enserrant la valve entre ses doigts écorchés et commença à la tourner dans un grincement léger. Fort heureusement, elle n’était pas très difficile à tourner, et au fur et à mesure de la rotation, des fines gouttes commencèrent à tomber du plafond pour devenir une immense pluie.

Le premier contact entre l’eau et les flammes généra un épais nuage de vapeur d’eau, plus agréable à respirer mais légèrement asphyxiant néanmoins et faisant régresser rapidement la température. Néro resta un moment sous cette pluie, attendant que l’eau colle la fumée toxique au sol et achève les flammes, cette soudaine fraicheur lui faisant un peu de bien compte tenu des températures dans laquelle elle avait été plongée.

Un instant, elle fut contente de porter une capuche, cela lui évitait d’avoir de la flotte plein les yeux, mais au vue du débit d’eau, elle se retrouva vite trempée, sous sweat assez épais s’imbibant d’une grande quantité d’eau. En regardant vers la porte, elle vit que les quelques flammes qui menaçaient les réservoirs avaient enfin été maitrisées. Omnius lui signala qu’il fallait sans doute qu’elle sorte de là pour ne pas tomber malade. Cela serait idiot de mourir d’une pneumonie après tout ça...

- Bon, on va se remettre au sec…

Le débit d’eau commençait à diminuer légèrement, signe que le réservoir était maintenant vide à moitié. Mais une fine pluie continuerait de tomber jusqu’à ce qu’il soit vide.
Refroidie par l’eau, elle fit le chemin inverse, se cognant à nouveau sur tout les objets qui croisaient ses pieds. Elle buta d’ailleurs en chemin sur une trousse de secours, un peu défoncée, mais en la saisissant, la jeune femme constata qu’elle contenait encore des trucs. Elle la ramassa donc, elle ne servait à rien dans ce vaisseau mort.

En poursuivant sa route, elle manqua plusieurs fois de glisser sur le sol humide, se rattrapant in extremis à chaque fois. Heureusement qu’Oneye ne voyait pas ça. Elle lui ferrait pitié sinon…

En parlant du Mandalorien, elle vit enfin sa silhouette se dessiner à l’entrée du vaisseau. Elle devait avoir fière allure, trempée et totalement dans le vague, avec son sweat à moitié cramé et déchiré. En s’approchant, elle lui lança, toussant légèrement pour expulser les résidus de fumée qu’elle avait inspiré :

- J’te confirme, c’est bien une journée de merde… Bon, les points positifs, l’vaisseau ne risque plus d’exploser. y’a des caisses qui ont un peu pris cher par contre. L’intérieur aura peut être fondu… selon ce qu’il y’a dedans…Mais y’en a d’autres qui ont survécus. Et tiens, j’ai trouvé ça, y’a peut être un truc pour … te soulager le genoux ou...enfin bref

Néro lui tendit la trousse de secours, croisant brièvement son œil bleu. Inconsciemment, elle s’en voulait d’avoir été plus un fardeau qu’un réel atout dans cette histoire, alors si quelques choses pouvait l’aider dans ce truc de soin.... L’objet de secours dans les mains d’Oneye, elle leva enfin les yeux vers l’horizon, réalisant où le vaisseau s’était posé. Ils étaient dans un espèce de parking ouvert, a moitié éventré à cause du passage du Sang-Peur. Mais surtout, elle voyait clairement de l’activité se dessiner aux alentours. Normal en même temps, leur arrivée spectaculaire allait forcément attirer du monde.


- Et je pense que les points négatifs sont… l’arrivée prochaines de personnes trop curieuses et le fait que le Black Rover va galérer quelques minutes à se poser ici…

Elle frissonna subitement, plus sous une sensation de froid que sous une crainte de complication prochaine. Elle toussa légèrement une dernière fois avant d’entreprendre d’enlever son sweat transformé en serpillère. La manipulation lui fit mal, mais au moins, elle parviendrait à sécher. Posant le tissu mouillé sur une caisse, elle s’assit sur une seconde, momentanément prise dans ses pensées.

- Tu crois que si on met les cadavres des mecs en noirs en évidence devant le vaisseau, cela va dissuader les gens de v’nir?

Omnius lui fit part de son étonnement sur sa proposition. Cette démarche était, en effet, quelques peu barbares, elle le savait, mais comme les gens qu’ils avaient croisés jusqu’ici n’avaient pas l’air d’être des mecs sympas, elle se dit qu’il fallait bien tenter quelques choses…surtout avec leur faibles moyens de défenses actuels. Leur seule chance était que le reste de leur bande de pirate débarque illico… Mais autant essayer d’avoir un plan de secours...

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Ven 22 Fév - 18:53
La bande à Bonneau volaient dans Nar Shadda comme ci les cieux leurs appartenait en propre. A dire vrai, la chose n’était pas fausse. Dans le quartier, le ciel, c'était leur ciel à eux. Comme la rue. Et les trotoires. Et les mères de ceux qui v’naient leur chercher des noises.Et aux Hutts qui contrôlent leur chef de gang mais ça c'était pas pareil. Et c'était ni leur guerre avec la bande à Al’ Kader (et le clan de ses chiens Kath) ni rien du tout qu’allait les empêcher de récolter leur part dans les “accidents” et autres “malheurs” de la vie de la cité. Quand les p’tit yeux du secteur avaient remarqué un vaisseau en perdition partant de la lisière du territoire de Al’Kader, l’occasion était trop bonne pour pas prendre sa part.
L’groupe avait lâché ses affaire, allumé leurs swoop et s’dirigeait vers le lieux du crash, avec les flingues, les couteaux et prêt à fumer les survivants si c'était des gars d’en face.

Quand le groupe arriva sur place, l'enthousiasme avait vachement diminué. Déja parce que le vaisseau était bien cabossé et en feu. Surtout ça. équipé pour la rapine et la baston le groupe n’avait pas grand chose pour rentrer dans un vaisseau en feu. le risque était bien trop grand pour les gangster. Une bonne partie du groupe se dégonfla et fit demi-tour avant même de se poser. Mais Bonneau lui, sentait la bonne affaire. Normal, c'était l’chef, l’patron. Avec six sept de ses gros, le chef de file descend en altitude et inspecte la carcasse avec attention. Bongo ! Y a d’la’vie en bas ! Des caisses, des gens, du fric quoi ! Ni une ni deux le voyou pousse son swoop et se pose bruyamment en face des pauvres lascars qu’il a l’occasion de regarder plus en détail.

Et c’est à ce moment la que Bonneau se rend compte qu’il a ptetre fait une connerie avec ses gars.
Cette pensée lui vient peut etre a cause de sa descente actuel de bâton de la mort.

Ou p’etre de la façon dont il voyait les deux survivants qu’il avait prit d’loins pour les zigotos.

L’premier etait un baleze. Une sorte de baraque menu avec un bras en putain de métal, un cache oeil qui n'enlève riena  son regard mauvais et du sang partout. Normal suite à un crash. mais avec l’arme qu’il tenait en mains et les petits morceaux de chair ici et la, même le bandit de Nar Shadda comprenait que ce sang n'était pas le sien.

Puis pour s’en assurer y avait la deuxième. Une gonzesse ? Ou un jawa ? Aucune idée. les flammes mourantes et la fumée qui s'échappait de l’épave derriere eux rendait la vision difficile. Mais meme avec ce baroufle elle (car c’etait elle) etait assise, l’air tranquille, posé, OKLM comme ils disaient dans le quartier avec juste devant elle, l’air de rien un casque de ses putains de mandalorien. L’genre que les grands pontes engageaient pour faire leur garde du corps et qui nettoyaient des quartiers a eux tout seuls. Des gars à pas faire chier.
Et eux étaient la pépére, à attendre que l’vaisseau finisse de cramer sur leur butin.

Sentant que son hésitation avait gagné ses homme Bonneau fit mine de se montrer bravache et tendis le bras a l’arrière de son swoop pour attraper son DC-15 volé en contrebande a l’armée clone. un arme puissante avec laquelle on déconnais pas.

Mais autre chose décida de ne pas déconner. Les canons lourds a ion du cargo qui venait d’arriver à toute vitesse vers eux. La décharge ionique en pleine poire fut sa fin, brulant à la fois le bandit et faisant éclater son swoop sur lui.





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Capitaine Zax Mugler dit « Le Diable »/ Second Lasabley dit « Le Démon »/ Irnyle Wren dit «  la Seringue »/ Triss Goole « La Bombe »   – Équipage pirate des Black Rover


-Ca c'était une mauvaise idée mon coco ! Lacha Lasabley presque pour lui même au poste de pilotage.

Le second pilotait le “Black Rover” avec moins de délicatesse que son capitaine habituelle qui pestait dans la soute sur le style “marqué” de son second avec son appareil. Mais il avait de son coté d’autre chose a faire. Il appuya sur une commande et la porte du hangar secondaire du Blak Rover s’ouvrit au dessus de l’épave fumante du “Sang-Peur”. Le capitaine regardait avec un sourire  les voyous être dispersés manu-militari par les canons a ions de son vaisseau. Voir l’un des leur se faire rôtir vivant avait dû leur faire comprendre que c'était une mauvaise idée de venir les chercher.

Prudent comme toujours, le capitaine visa avec “Justice” et s’amusa à en dégommer quelques un, malgrès la grande distance les séparant. En bas, les deux intérimaires avaient devraient voir le devarionien tendre le bras, ajuster son tir et lâcher, toute les cinq ou six seconde, un trait précis et mortel.
Wren et Triss a côté, elles finissaient d'enfiler leur jet pack et attendirent même pas que le vaisseau se stabilise pour descendre.
Les deux femmes volantes se posèrent à côté de Néro et Blad avec ce type de grace révélant une longue expérience. Si la chose aurait été normale pour Wren et son passif mandalorien la chose pouvait paraître plus surprenante pour une femme du style de Triss.

-Bon, ben vous ete en vie. Wren, tu me dois une tournée ! C’est tout ce que vous avez réussi à sortir ? Y a rien d’autre dedans ?

-Pas les types en noirs j’crois. Beau trophée. C’est ton tiens ? la mandalorienne montra d’un mouvement de menton le casque arraché du mercenaire.

-On s’en fiche de qui c’est. Embarquez ce que vous pouvez, on décolle. Lacha le capitaine qui lui aussi venait d’arriver en jet-pack avec autant de facilité apparente que les autres. Accrochez vous a l’un d’entre nous, on vous remonte.


HRPG: Je vous épargne les voyou au sol et vous laisse quitter le plancher des vaches en paix.
Breafing de fin de mission dans mon prochain post. Bravo vous arrivez (peut etre) vers la fin !

Blad Oneye

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Blad Oneye
MJ Fiches | Pirate
Sam 23 Fév - 10:51
"Une putain d’journée de merde ouais…"

Surpris d'obtenir une réponse, finalement, je levai un sourcil et laissai échapper un petit rire. Néro essayait de redresser la tête pour me regarder, et moi j'étais davantage focalisé sur ce qui arrivait en face, ou plutôt à l'horizon. Les swoops des gangsters rugissaient au loin, et les cris de certains décérébrés de l'équipe résonnaient jusqu'à nous, sans doute à cause du grand vide du terrain sur lequel nous nous trouvions. Pourtant, face à cette menace approchante, Néro ne semblait pas inquiète le moins du monde.

"T’aurais dû me secouer… Pour que je vienne t’aider.

- Oui, voilà, j'aurais dû faire ça..."

La rembarrai-je immédiatement, sans animosité toutefois, mais plutôt l'air amusé. Cette crevette à capuche était une vraie tête de mule quand elle s'y mettait. Même après tout ce carnage, elle continuait de démontrer une volonté à toute épreuve, ou presque. Seulement voilà, j'avais l'impression d'être le seul conscient des limites de son corps. Je continuais d'espérer que Néro finisse, un jour peut-être, par comprendre qu'elle ne pouvait pas tout faire elle-même. C'était d'ailleurs pour cette raison évidente que Mugler nous avait envoyé en binôme. Le Diable n'était pas très attaché à ses intérimaires, néanmoins ça ne l'empêchait pas de réfléchir un minimum. Soudain, alors que je pensais que Néro allait s'atteler à entraver l'avancée des mafieux au loin, elle se releva péniblement et me tendit le blaster que je lui avais jadis confié. Visiblement, c'était l'incendie interne au Sang-Peur qui monopolisait toute son anxiété.

"J’vais aller déclencher le système incendie d’urgence. Sinon, tout va exploser d’ici quelques minutes… Je reviens vite… Ho et tiens, il est à toi je crois…

- J'crois pas qu'tu devrais... Ok, tu t'en fous, très bien !"

Lançai-je à ma collègue, déjà partie pour retourner dans le vaisseau en ruine. Je lâchai par la suite un soupir de désarroi, face à l'obstination sans borne de la mécanicienne des Black Rovers. Quelque part, il valait mieux qu'elle finisse le boulot ici, si nous voulions augmenter nos chances de survie. De toutes manières, j'étais bien plus qualifié pour "dialoguer" avec des salopards plutôt que pour trouver le moyen technique d'éteindre un incendie. Je reportai donc mon attention sur la ligne de swoops qui se dessinait droit devant, prenant une posture de tireur d'élite sur une des caisses renforcées. Sans attendre plus encore, je commençai à tirer sur les véhicules. Bien entendu, à cette distance je ne faisais que des tirs de sommation. A défaut d'éliminer définitivement la menace, cela me permettait surtout de gagner un peu de temps. Et ce fût une bonne idée, puisque les gangsters semblèrent ralentir leur progression, prenant le temps de jauger plus intelligemment à qui ils avaient à faire.

Quelques dizaines de tirs plus tard, Néro revint des entrailles du Sang-Peur, complètement trempée. J'en déduisis directement qu'elle était parvenue à déclencher les buses anti-incendie.

"J’te confirme, c’est bien une journée de merde… Bon, les points positifs, l’vaisseau ne risque plus d’exploser. Y’a des caisses qui ont un peu pris cher par contre. L’intérieur aura peut-être fondu… Selon ce qu’il y’a dedans… Mais y’en a d’autres qui ont survécu. Et tiens, j’ai trouvé ça, y’a peut être un truc pour… Te soulager le genou ou... Enfin bref.

- Quelle délicate attention Miss Sweat !"

Lui répondis-je simplement, attrapant vivement la boite qu'elle m'avait gentiment rapporté de ma main libre, afin d'en vérifier succinctement le contenu. Je n'avais pas le temps de m'appliquer des premiers soins moi-même ici, mais je pourrai le faire une fois à bord du Black Rover. Cela m'éviterai peut-être de passer immédiatement entre les griffes de la Seringue... Bien qu'il fallait s'attendre à une halte à l'infirmerie malgré tout, que ce soit pour Néro comme pour moi. Ce genou risquait de me poser problème encore quelques jours, voir plus, sans oublier mes quelques côtes probablement cassées.

"Et je pense que les points négatifs sont… L’arrivée prochaines de personnes trop curieuses et le fait que le Black Rover va galérer quelques minutes à se poser ici…

- T'es perspicace, toi, hein?"

Lui demandais-je en pointant du doigt la bande de voyous qui n'était plus qu'à un ou deux kilomètres de nous désormais. La fatigue avait dû neutraliser une part des sens habituellement affûtés de la nerd, rien d'étonnant après ce qu'elle venait d'encaisser.

"Tu crois que si on met les cadavres des mecs en noirs en évidence devant le vaisseau, cela va dissuader les gens de v’nir?

- J'préférerais qu'les autres Black Rovers débarquent, ce s'rait sûrement beaucoup plus efficace !"

Rétorquai-je, amusé de la proposition un peu dingue de la petite brune. La vue répétée des différentes victimes laissées dans mon sillage avait peut-être un peu trop travaillé Néro aujourd'hui... Je savais bien qu'elle n'était pas tout à fait prête à se confronter à la violence du terrain. J'aurais dû prévenir l'équipage en amont... Pis merde, c'était pas moi qui avais recruté une plongeuse sans expérience, au fait ! C'était ce con de Lasabley ! Certes, Néro était douée, il n'y avait pas à dire, mais certaines personnes n'étaient tout simplement pas faites pour en voir d'autres mourir, d'autant plus dans une marre de sang. Cela demandait, au moins, une préparation psychologique digne de ce nom, même pour les gars prétendument déjà endurcis. Et je doutais très franchement de la capacité d'Irnyle Wren à jouer les psys, dans le genre. Cette Death Watch fanatique était pas tendre, en général, et se fichait pas mal des traumatismes de ses "patients". Tant que ces derniers ne mourraient pas dans son infirmerie, c'était clairement tout ce qui l'importait. Drôle de déontologie ! Mais devait-on vraiment en attendre plus de la part d'une pirate sanguinaire?

"Tu m'excuses, j'ai deux-trois zigotos dans l'viseur là."

Déclarai-je tranquillement à mon équipière, replongeant mon unique œil au-dessus de la mire du mon vieux blaster. Quelques tirs firent dévier certains swoops de leur trajectoire, puis un bruit bien plus puissant déchira le ciel jaunâtre de Nar Shaddaa. De toutes les détonations, celle-ci était significative des canons à ions. La ligne de speeders face à moi se fit brutalement désintégrer en moins de temps qu'il ne le fallait pour le dire. Les pilotes et leurs véhicules furent rendus à l'état de poussière et de braise, ne laissant que quelques morceaux carbonisés ci et là, encore fumants, sur le sol poussiéreux du parking. Lorsque le Black Rover survola notre position, je fus d'un seul coup profondément soulagé. Je craignais qu'il ne s'agisse des autres timbrés en armures noires, encore une fois.

"Eh beh ! C'est pas trop tôt !"

Irnyle, Triss et Zax nous rejoignirent grâce à des jet-packs dorsaux portatifs. Lasabley devait donc être le pilote du vaisseau, son style rustre et brusque était d'ailleurs reconnaissable. Je me permis soudain de suggérer un mode opératoire pour extraire la cargaison du Sang-Peur.

"On d'vrait faire atterrir l'Rover Cap'tain', ces trucs pèsent une tonne. Avec le treuil, ce s'ra bien plus facile d'les récupérer !"

Ni une ni deux, le Diable transmis la requête à son second, puis le Black Rover se rapprocha doucement du sol, après un dernier tour d'observation. A présent, les lieux étaient tranquilles pour un petit moment. L'équipage s'attela alors à accrocher le treuil du vaisseau aux différentes caisses encore en état. Enfin, Mugler en personne se chargea d'appuyer sur le bouton d'activation de l'enrouleuse du câble. Nous pûmes ensuite monter à bord sans problème, laissant Nar Shaddaa et ses tracas derrière nous. Je m'approchai alors de Néro, boitant lamentablement, la trousse de secours toujours entre les mains, pour lui dire quelques mots sur un ton amical :

"Bien joué là-bas. On forme un bon duo d'têtes de mules, pas vrai?"

Un sourire en coin, je reculai après cela pour me pencher au-dessus d'une des caisses que nous avions réussi à charger.

"Alors !? On r'garde si ça en valait la peine ou quoi !?"

M'exclamai-je devant toute la troupe de pirates. Personnellement, j'étais plutôt curieux de découvrir ce pour quoi nous nous étions donné autant de mal jusqu'ici. D'abord sur Corellia, où tout avait vrillé dès l'apparition des tueurs en noir. Puis nous nous étions embarqués dans cette opération riche en rebondissements sur la lune Hutt. Au cours de cette expédition, mon passé m'avait joué moult tours, mais au final aucun élément concret ou véritablement important n'était ressorti. J'espérais que cela continue ainsi, même si revoir Stokes, par exemple, m'aurait fait assurément plaisir. Il y avait bien d'autres visages, toutefois, que je souhaitais oublier. Difficile de dire, aujourd'hui, où cette nouvelle carrière de hors-la-loi allait me mener.

Quand j'étais Garde Républicain, je croyais dur comme fer que la justice existait, et qu'il y avait un moyen de l'améliorer. Désormais, j'avais abandonné cette idée utopiste, et je me concentrais sur un mode de vie beaucoup plus permissif. Quelque part, c'était jouissif de pouvoir éliminer des individus sans en craindre la moindre conséquence. Mais c'était aussi très effrayant. Auparavant, lorsque je tuais, c'était seulement par nécessité, pour me défendre. Ces derniers temps, j'avais attaqué, semé la mort par initiative. Je venais certainement de franchir un point de non retour. Tout ça ne pouvait pas bien se finir, c'était clair. Au moins, j'avais trouvé une place, si brutale soit-elle, dans cet univers corrompu jusqu'à la moelle. Cependant, j'ignorais si les Black Rovers comptaient me garder parmi eux encore longtemps. Dans le pire des cas, il me suffirait de recommencer une autre vie, ailleurs, car c'était ce que je faisais, plus ou moins parfaitement, depuis quelques temps déjà.

Cette galaxie ne me faisait plus peur, à présent. Si des chasseurs de primes venaient me chercher, alors ils devraient m'ôter la tête des épaules. Je ne commettrai pas les erreurs de Ridda, en me terrant indéfiniment dans un trou duquel il était trop difficile d'en sortir... Non, moi j'étais un électron libre, insaisissable, imprévisible. Mon nom est Oneye, pirate sans foi ni loi, et c'est bien moi, maintenant, qui dicte les règles de mon destin.

Néro

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Néro
Mécano | Pirate
Dim 24 Fév - 13:20
"Tu m'excuses, j'ai deux-trois zigotos dans l'viseur là."




- Mais je t’en prie.

Ce fut la seule réplique qui vint à l’esprit de Néro. La seule de toutes les altercations verbales qu’ils avaient eu jusqu’à maintenant. Néro n’avait pas eu le courage de réagir à toutes les piques du Mandalorien qui lui servait de coéquipier un peu grognon en ce moment. Est ce que ce mec qui jouait au gros bras réalisait le danger de se trouver à côté d’un vaisseau en feu, avec ses réservoirs remplit de carburants? Alors, non, elle ne s’en foutait pas du danger qu’elle encourrait. Elle l’avait, Ils l’avaient, Elle et Omnius, considéré, analysé et avaient pris la décision leur permettant d’assurer leur survie à tous. Pourquoi tant de ….de...cynisme?

La considérait-il à ce point dénuée d’intelligence ou de réflexion? Comme une gamine inconsciente qui cherche à faire ses preuves? Omnius se manifesta, lui demandant si ce n’était pas ce qui était à faire avec des gens de cet acabit. Après tout, il lui avait fallu démontrer ses talents et son utilité à son arrivée sur Roon. Que ce soit au garage ou au bar. Les gens ne pouvaient-ils pas simplement se faire confiance? Pourquoi autant de méfiance les uns à l’égard des autres?

Cela faisait beaucoup de pourquoi. Encore et toujours avec lui. M. Grognon n’était apparemment jamais content de la situation depuis qu’il faisait équipe. Et malgré le fait que cette dite équipe soit plutôt bien équilibrée, il ne ratait jamais une occasion de se foutre allégrement de sa gueule. Et Néro n’arrivait pas encore à trouver les mots juste pour lui répondre, ne parvenant pas à formaliser correctement ce qu’elle ressentait. Alors elle essayait de laisser passer la vague. Pourtant, elle n'éprouvait aucune animosité au fond d’elle, juste une pointe de déception de ne pas être vue comme une ingénieuse mécano mais comme une ado qui ne comprenait rien.


Bon, elle lui concéda qu’il n’avait pas tort, elle ne comprenait pas tout. Voir effectivement rien. Mais était-ce une raison pour la mettre systématiquement de côté quand les choses se corsaient? Néro rumina quelques secondes sur son “t’es une perspicaces toi”, marmonnant dans son écharpe un :

- Ouais, plus que tu le crois.

Puis elle lui coula un regard en biais, le regardant affoler les quelques pilleurs qui tentaient de s’avancer vers eux. Au moins, s’il les tenait à distance, cela pourrait temporiser avec l’arrivée du Black Rover. Car clairement, elle avait bien envie d’aller se poser dans sa cabine, avec un bon shoot de sucre, et d’en ressortir la journée suivante, après avoir récupéré. Omnius lui avait hâte de faire un debriefing de la journée, il avait appris et vu tant de choses et se trouvait dans un niveau d’émerveillement un peu mal placé compte tenu des rebondissements de cette journée qu’elle qualifiait “de merde”. Comme un Lundi pluvieux au Turbo Lum avec que des soiffards irritants se remettant de leur cuite de la veille à coup de blagues crasses alors qu’elle tentait de nettoyer les traces collantes d’alcool et de vomis incrustées dans le carrelage vieillissant du bar.

Elle soupira. Et elle alors, qu’avait-elle appris aujourd’hui? Que la compréhension des choses mécaniques et électroniques semblait graver dans sa tête, mais que sa vision des choses et surtout des urgences n’était pas partagée par tous. Beaucoup de déception aussi, saupoudré de moment très embarrassant. Du danger, un peu. Et du sang. Beaucoup. Quelles conclusions tirer de ça? Un énième tir de blaster la ramena un peu dans la réalité. Il lui fallait du sucre, sinon elle risquait de dériver souvent.


Puis son regard se posa sur le casque noire qui se trouvait à ses côtés. Surprise dans un premier temps, elle se demanda ce qu’il pouvait bien faire là. Oneye lui avait retiré des mains précédemment… Puis un flash de mémoire lui revint de son état de semi conscience. Elle l’avait ramassé avant de sortir. Comme un espèce de réflexe. A moins que son désir de se construire des protections dignes de ce nom ne l’ait poussé à se saisir de l’objet pour le décortiquer. Ou est ce que cela pouvait être le fait Omnius? Non… Néro chassa cette idée de sa tête tant cette pensée était glaçante. Il fallait d’ailleurs qu’elle ait une discussion très sérieuse avec l’IA sur ce sujet… L’IA plaida alors non coupable sur ce point, il s’était plus focalisé sur sa navigation à elle que sur le fait de ramasser des vestiges dont il ne voyait pas l’utilité. Soit. Apparemment, elle faisait des trucs chelous quand elle était en hypo.

Un bruit de réacteur assourdissant se fit enfin entendre. Néro leva la tête, vérifiant que c’était bien le vaisseau qu’ils attendaient depuis au moins une bonne vingtaine de minutes. Bingo. Pour le coup, voir enfin le Black Rover pointer le bout de son nez était un soulagement. Et en mouvement, dans l’action, ce vaisseau avait quand même une certaine classe. Avec ses tourelles, il chassa les derniers espoirs des “curieux” qui tentaient de s’approcher du vaisseau. Voila une bonne chose de faite.

La cavalerie débarqua enfin, en jet pack, prête à en découdre, où plutôt à récupérer leurs intérimaires en piteux états. Au moins la mission était accomplie, c’était le principal. Et son boulot s’arrêtait là. Dans quelques jours, elle toucherait sa paie et retournerait dans la capitale de Roon, dans son bar crasseux où elle pouvait maitriser toutes les situations. Cela lui ferrait sans doute du bien de retrouver un environnement un peu “amical”. Enfin, elle l’espérait. Elle fut interrompue dans ses pensées par les questions de son équipe fraichement débarquée, focalisée d’une part sur la réussite de la mission, et sur le maigre butin qu’Oneye avait sortit de la soute, puis un peu sur eux. Irnyle pointa du doigt son “trophée” qu’elle tenait à nouveau entre ses mains.

Néro fixa la médecin puis son casque. Une nouvelle fois, elle se surprit à avoir repris en main cet étrange artefact, comme si le tenir lui conférerait une certaine force qu’elle n’avait pas. Son subconscient lui jouait des tours en ce moment. Elle regarda à nouveau Irnyle, cherchant ses yeux au travers de sa visière :

- Euh… c’est partagé en fait.

Elle avait dit ça en pointant du regard Oneye qui était en discussion avec Mugler, lui proposant de poser directement le vaisseau pour récupérer les caisses. Sage idée, même si cela n’était plus de son ressort, elle n’avait plus de force à donner. Elle se tourna alors vers son acolyte blonde, pour lui exposer son point de vue sur la situation.

- Y’a d’autres caisses à l’intérieur. Un incendie s’est déclaré et...on...Oneye a pas pu sortir toutes les caisses. Mais la situation a été  maitrisée. Certaines caisses ont eu un peu chaud néanmoins, mais on pourra p’tre récupérer quelques choses dedans… si ça à pas fondu…

Néro se mit alors à frissonner. Sans son sweat, qui était de toute façon complétement trempé, elle avait froid malgré la température de la planète, sans compter le fait qu’elle devait sentir le brûler et être couverte de poussière. Le visage de la victoire était loin des photos idylliques des séries de l’holonet.

Elle vit Mugler donner quelques ordres à Lasabley, qui devait être aux commandes actuellement, afin de le guider au mieux pour se poser au milieu des débris et des murs du parking délabré dans lequel elle avait fait crashé le Sang-Peur. Elle se demanda d’ailleurs si elle en devait pas en profiter pour aller récupérer quelques pièces détachées, mais elle se ravisa. Il lui fallait un chocolat d’abord. Puis elle n’était pas sûre que quelques choses soit récupérable, une partie du vaisseau ayant brûlé, l’autre étant noyée sous la flotte.

Alors Néro attendit qu’enfin le vaisseau se pose et que la phase de récupération commence. Elle s’engouffra dans le Black Rover, toujours un peu au radar,  après avoir récupérer le casque noire et se dirigea directement dans la cuisine. L’odeur du chocolat chaud lui fit du bien, mais ce n’est que lorsqu’elle le but, après l’avoir chargé en sucre, qu’elle se sentit enfin reprendre des couleurs.
Elle planta une paille dans sa tasse et se dirigea d’abord vers la salle de bain, afin de se sécher un peu. Elle fit aussi un petit détour par l’armurerie afin d’y déposer son “trophée”. L’avoir dans sa cabine ne l’inspirait pas spécialement, et si elle voulait le démonter autant qu’il soit à côtés de ses outils.

Puis elle se dirigea enfin vers la soute où la précieuse cargaison était en train d’être transférée. La douche attendrait. Elle se posta un peu en retrait d’abord, observant les caisses, puis, son cerveau retrouvant progressivement ses pleines capacités, elle se rapprocha, ses yeux fixés sur le verrou.
C’était un sacré verrou en fait. Et seul Ridda devait avoir la clé pour les déverrouiller. Mais cette clé devait être dans un état similaire au capitaine du Sang-Peur, c’est à dire en morceau, éparpillée dans le cockpit et carbonisée aussi. Les grenades dans un espace fermé, ça ne pardonnait pas. Mais avec ou sans clé, ce verrou ne ferrait pas long feu entre ses mains.

Les dernières caisses étaient en train d’être chargée et l’équipe se rassembla progressivement dans la soute. Elle vit Oneye se rapprocher d’elle, sa démarche témoignant de l’état de son genou qui ne devait pas être en grande forme.


"Bien joué là-bas. On forme un bon duo d'têtes de mules, pas vrai?"




Néro lui adressa un regard un peu interloqué. Bien joué? Sérieusement? Alors qu’il avait passé le plus claire de son temps à être extrêmement irritant avec elle au travers de ses piques incessantes? Entre Omnius qui lui accaparait la tête de ses questions et lui qui la déconcentrait systématiquement par ses remarques plus ou moins spirituelles, ils faisaient la paire. Elle sentit ses lèvres se déformer légèrement, sans doute un peu sous l'incompréhension. Et "Tête de mules". Omnius tiqua sur l’expression, n’ayant jamais vu de mules, mais Néro comprenait pour une fois, ne sachant pas si c’était un compliment ou une énième moquerie de la part du combattant. Leur vision des choses étaient vraiment différentes, et elle se décida à lui répondre lui lançant ce qu’elle avait dans la tête :

- Désolé de pas avoir le même sens des priorités...Mais, c’est vrai. L’équipe à plutôt bien fonctionné. La cargaison est là, et on est entier.  Enfin presque.


Elle essaya de formuler une début de ce qui pourrait être une excuse, ne trouvant pas les mots pour exprimer cette espèce de peine qu’elle avait pu ressentir en constatant qu’elle était probablement à l’origine de certaines blessures du Mandalorien. Mais il se détourna rapidement, sa curiosité l’ayant emporté vers la cargaison qui les avait vidé de toutes leur énergie. Et il était vrai qu’elle avait aussi envie de savoir. Qu’est ce qui pouvait bien se cacher la dedans pour que cela attire autant d’ennuis?

"Alors !? On r'garde si ça en valait la peine ou quoi !?"

Néro inclina la tête en signe d’approbation. Omnius, toujours au sommet de sa forme, était vraiment excité à l’idée de découvrir le précieux butin. Excitation partagée par toute l’équipe puisqu’elle vit le capitaine Mugler lui faire un signe de tête, lui demandant silencieusement de faire sauter le verrou.  Répondant à son appel, elle partit se saisir d’un chalumeaux laser et d’un immense tournevis, attrapant aussi des lunettes de protections qu’elle enfila immédiatement.

Puis, collant la flamme aux scellés qui maintenaient la caisse fermée, elle fit fondre méthodiquement les attaches du verrous. Au bout de quelques secondes, sentant progressivement l’équipe se rapprocher d’elle, elle éteignit le chalumeau et glissa rapidement la longue tige du tournevis dans le trou qu’elle avait créé. Elle ramena le manche vers elle et le métal s’étira avant de céder dans un grincement léger.
Elle se redressa alors, ramenant ses lunettes sur son front et regarda Oneye en ouvrant ses mains en direction de la boite aux secret.


- A toi l’honneur non?

Après tout, il avait galéré autant, sinon plus qu’elle pour ramener ces trucs dans la vaisseau, alors c’était clairement à lui de les ouvrir. Il ne se fit pas prier et souleva le couvercle, dévoilant aux yeux de tous son contenu.
Et Néro fut un peu déçue, avant que quelques anomalies n’apparaissent dans son cerveau revigoré par le glucose.


- Euh… c’est quoi?

Constatant les regards étranges de ses compagnons, elle poursuivis, ses mains effectuant un léger mouvement pour indiquer qu’elle n’avait pas fini sa phrase.

- Je...j’vois bien que ce sont des armes. Mais… trois ans. Vous allez pas me faire croire que ce genre de cargaison est difficile à écouler, surtout en temps de guerre. Alors pourquoi les avoirs conservées aussi longtemps, avec le risque que ça attire du monde? Pourquoi aussi vouloir les récupérer maintenant? Ils ont quoi de spéciaux ces trucs?

Son intuition lui signalait qu’il y avait quelques choses de pas net dans cette histoire. Des choses à tirer au clair assez rapidement d’ailleurs, surtout si cette cargaison portait la poisse. Son regard se posait alternativement sur chacun de ses compagnons, attendant la réponse qui éclairerait sa lanterne.

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Capitaine Zax Mugler dit « Le Diable »/ Second Lasabley dit « Le Démon »/ Irnyle Wren dit «  la Seringue »/ Triss Goole « La Bombe »   – Équipage pirate des Black Rover

Le chargement se passa sans encombre sous l’oeil averti du capitaine Muggler.
Le devaronien ne faisait pas que surveiller au bon déroulé des opérations. Son oeil expert jugeait les gens, l’épave du “Sang-Peur” et, profitant de l’agitation du au chargement de ce qui avait pu etre sauvé, l’alien se paya même le luxe de faire un petit tour dans l’épave, histoire de voir ce qui s'était passé la dedans plus en détail.
Quand le capitaine en ressortit, les tâches de manutentions touchant à leur fin et ni lui, ni les autres membres de l’équipage ne semblaient tenir à rester sur Nar Shadda plus longtemps. Obéissant à l’impératif du groupe il s’empressa de remonter dans son vaisseau tout en donnant l’ordre à Lasabley de décoller, direction le vide, à au moins trois années lumière de la petite lune sur un cap aléatoire.
Il s’agissait la d’un tour classique de pirate. L’espace était suffisamment grand pour être principalement vide… Désespérément vide. En hyper-espace sortir une seconde trop tard ou trop tôt pouvait se chiffrer en dizaine de millions de kilomètre de distance. Et donc à moins d’etre pucé précisément par une balise ou de connaître à l’avance les coordonnées de vol, les chance de se retrouver nez à nez avec un inconnu étaient plutôt faible. A moins aussi de recourir à des ruses de pirates mais là, au vu de la situation, Muggler etait pret à manger son manteau si de telle choses venaient à arriver.

Obéissant à son commandant, le colosse mauve arracha la vaisseau a l'atmosphère de la petite lune et sauta quelques minutes en hyperespace, juste le temps de s’éloigner du trafic habituel de la lune des contrebandiers. Il coupa le système de vol quand il le jugea bon et prépara d'éventuelle contre mesure automatique d’urgence en cas d’improbable mauvaise surprise avant de rejoindre son capitaine dans la soute. il le trouva en train de ranger les caisses fermé dans un coin avec Triss. Les deux intérimaires paradaient fièrement à côté des caisse, l’humaine tentant même d’en forcer une. A la grande surprise de l’équipage elle réussit, montrant qu’en plus de ses capacités en mécanique, elle semblait aussi etre doué pour le vol. Le capitaine leva un sourcil tout en en fronçant un. L’humaine semblait avoir de la ressource mais si jamais elle se montrait vraiment doué dans le chapardage l’équipage devrait faire doublement attention pendant un moment. Car quoi de plus dangereux pour la bonne entente et le travail d’un équipage qu’un chapardeur capable de couvrir ses traces ?
En tous cas la caisse ouverte tous s'approchèrent pour en voir le contenu. Et contrairement à leur voleuse en herbe, les membres les plus expérimenté des Black Rover identifient sans peine ce qu’ils avaient sous les yeux.


-C’est pas de simple armes. C’est des disrupteurs lourds mandaloriens.


-Le genre de truc qui passe à travers une armure comme la mienne aussi facilement que si c'était du beurre.


-Et dans celle du type derrière toi. Et du  type derriere le type derriere toi. Et p’etre meme son mur en plus. Ses saloperies sont interdites dans tout l’espace connu, bien trop dangereuse.



-Leurs blessures sont affreuses. Comme elles coupent les liaisons atomique tu ne sent pas l’impact et tu n’as pas la douleur non plus. Tu meurt sans t’en rendre compte…

Le capitaine qui avait saisie l’un de ses bijoux, le reposa avec une sorte de respect pour le potentiel destructeur de ce qu’il avait dans ses mains. Il comprenait mieux maintenant le montant de l’avance fournie par son employeur pour cette mission. Une part honnete pour une mission de récupération mais une part plutôt réduite au vu de la valeur réelle de la cargaison. Mais négocier un nouveau tarif avec leur “employeur” serait aussi risqué que dangereux.  

Wren en reposa un aussi, avec une attitude moins sacrée, plus brutale. Impossible de dire si sous son masque elle éprouvait du dégoût et de l’envie envers ses appareils de mort mais une chose était sur, ce matériel lui rappelais la fin de Mandalore et les conséquences de leurs actes à tous.

-Il ne les a pas vendu car c’est un symbole de Mandalore en quelque sorte. Un héritage, une façon de faire, un poids sur sa conscience. C’est grâce à notre capacité à ne faire aucun compromis, à n’avoir aucune pitié que nous en somme arrivé là., Ca, entre nos mains, c’est la capacité de détruire des mondes. Entre des mains d’aruetii est du carnage brut. Capitaine, qui nous à engagé pour cette mission ?

Eloigné de quelque pas et accoudé à la cloison, le capitaine des Black Rover hésita à répondre à son médecin de bord. D’une part car ils n’avaient pas à le savoir et mais de l’autre… Son regard passa de Wren à l'intérimaire plus-vraiment-mandalorien avant de passer à Lasabley et Triss et revenir vers Wren. Dans les yeux des membres de sa famille il avait lu un besoin d’explications, une attente et du doute. Ce n'était pas vraiment faux de se dire qu’a livrer des armes de guerre d’une grande puissance, autant espérer les livrer à des gens qu’ils n’allaient pas affronter dès demain. Puis pour le capitaine, les mots de la Death Wath avaient trouvé un écho particulier. Dans un certain sens ils avaient pillé les dernières traces de leurs civilisations. Que Wren ai son mot à dire dessus n'était pas tout à fait injustifié...


-Kcirtap Balaka.


Ca y est, l’info etait jeté. Triss siflla de surprise tandis que Wren restait elle impassible dans sa besk’ar. Lasabley lui, silencieux, n’arriva pas à cacher son étonnement et entrepris d’inspecter à nouveaux les fusils, comme s’il les découvrait sous un jour nouveau. Pour l’instant le capitaine ne s'intéressait pas aux réactions des intérimaires mais uniquement à ceux de sa famille. Comment allaient ils réagir ? Allaient ils tenter de le convaincre de renoncer pour une fois à sa parole et de ne pas livrer leur cargaison ? ? Ou allaient ils se tenir à honneur de bandit et les remettre a Kcirtap Balaka ? Ou bien Wren allait elle pousser sa demande jusqu'à demander la destruction des armes ? Leur vente a la p’tite semaine autre part ? Ou pourquoi pas, la vente à d’autre ?
Le capitaine attendait leur réactions avant de continuer à parler.


HRPG :
Vous pouvez jouer pour le prochain post les différentes réactions et arriver à un consensus sur la marche à suivre.
Comme d’habitude cela aura des conséquences sur la suite de vos aventures et vos gains.
A vous !

Néro

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Néro
Mécano | Pirate
Lun 25 Fév - 23:11
Aux explications fournit par l’équipe de pirates, Néro ne put cacher sa surprise. Vraiment? De telles armes existaient? L’IA dans sa tête moulinait l’information à grande vitesse, enchainant les questions sur la constitution de ses armes et surtout l’origine de leur fabrication. Ce dernier point en souleva un autre dans l’esprit de la petite mécano. Clairement, selon les personnes qui avaient ce type d’objets entre leur main, cela pouvait changer la donne, faire basculer une victoire dans un autre camp. Et compte tenu de l’état actuel de la guerre, cela pouvait aussi déchainer le feu instantanément.

Elle fixa le capitaine, qui lui ne détachait pas ses yeux de son équipage, ignorant allégrement la présence d' Oneye et elle. Après tout, ils n’étaient qu’intérimaires et Mugler avait apparemment l’habitude de prendre ses décisions en groupe, dont ils ne faisaient pas vraiment partie en fait. Néro sirota donc son chocolat, son regard se baladant aléatoirement sur les caisses et sur les membres présents dans la soute. Peut être cette discussion lui permettrait d’en apprendre plus sur ses collègues actuels, dont elle ne savait finalement rien. Ce fut Lasabley qui brisa le silence en premier.

- Kcirtap Balaka, je pense pas qu’on puisse lui faire confiance. Qui ferrait confiance à un type qui bosse avec des Hutts?. Et puis, il n’est peut être pas l’acheteur final…


Kcirtap Balaka. Néro n’avait aucune idée de qui cela pouvait être. Et pour le coup, cela ne l’intéressa pas spécialement. Par contre, le fait que le colosse ait formulé son ressenti d’une manière aussi grave lui paru  important, lui qui d’ordinaire prenait tout d’une façon un peu légère.

Irnyle réagit immédiatement, décroisant vivement les bras et modérant sa voix derrière son casque qui rendait impossible la lecture de ses émotions actuellement.

- Entre les mains de ces Di’kut, ça risque d’être le foutoir complet sous peu. Surtout sans informations sur leur utilisation...

Elle s’avança vers les armes, posant ses mains délicatement sur l’une d’entre elle comme si elle lui rappelait d’étrange souvenir. Puis elle fixa Mugler intensément.

- Je connais les dégâts que peuvent faire ses armes. Il faut les détruire.

Triss secoua la tête vivement, fixant la docteur d’un air calme, comme si elle savait ce qu’elle avait pu vivre avant de rejoindre l’équipage. Elle prit la parole d’une voix douce, ne cherchant pas la confrontation frontale.

- Irnyle, ça nous donnerait un avantage tactique intéressant. Vu la puissance de destructions de ses armes, il vaut mieux les avoir avec nous que contre nous. Les mecs en noirs de tout à l’heure auraient nettement moins fait les malins si on avait eu ça entre nos mains…

Cette réplique souleva une vague de marmonnement de toute part, surtout des approbations vives du type “ ça c’est clair”. Néro ne pouvait qu’acquiescer aussi car, effectivement, les négociations auraient pu être vitre réglées face à une mort aussi certaine qu’immédiate.

La Seringue ne se laissa pourtant pas totalement convaincre par ses arguments.

- Triss, tu ne réalises pas que ce ne sont pas des jouets. Leur puissance va plus loin. Nous ne sommes pas dans un conflit armé ouvert! Nous sommes des pirates. CA *elle pointa de sa main les caisses* C’est des armes de coups d’états, pas d’abordages ou nécessaires pour nos petites commandes habituelles!

Devant la colère larvée de sa collègue, Lasabley s’avança légèrement les mains en avant pour apaiser la situation.

- Nous ne nions pas que ce sont des armes dangereuses. Et nous savons tous pourquoi elles ont été interdites… nous n’avons pas oublié ce qui c’est passé sur Mandalore.

Mandalore. Encore. Décidément, Néro devait vraiment obtenir des éclaircissements sur ce sujet tant il semblant encore très brûlant.  Peut être trop. Elle fixa alors son collègue borgne, cherchant sur son visage une quelconque réaction, mais celui ci demeurait les bras croisés et la mine grave, ayant compris que son avis n’était pour le moment pas demandé. Et puis, il ne souhaitait peut être pas s’embarquer dans une énième dispute avec son alter-ego. Le géant violet poursuivit, loin de se laisser intimider par la posture semi agressive de sa partenaire de longue date.

- Je sais que ça peut te sembler...incorrecte, mais après tout, nous sommes en mission. Récupérer ses caisses est une commande avec une certaine somme à la clé. Honorer cette commande sans poser trop de question serait peut être le plus pertinent.

- Tu laisserais donc des armes de destructions massives entre les mains de connards dont on ne connait pas les motivations? Tu te rends compte de ce qu’ils pourraient faire avec ça!


Décidément, la médecin ne reculait pas dans ses positions. Néro se dit que ce qui avait du se passer sur Mandalore était d’une gravité sans borne. Elle savait qu’il y avait un espèce de massacre, la haine a peine voilée entre Irnyle et Oneye semblant très profonde. Mais le point de vue pragmatique du second se tenait. Ils répondaient à une demande. Le commanditaire de la mission avait fait appel à eux pour cela. Se poser le moins de questions sur ce sujet était peut être la solution. Mais intérieurement, la mécanicienne sentait que quelque chose clochait. Il fallait qu’elle formalise ça. Omnius suivait de son côté l’échange avec grand intérêt, plus concentré sur l’analyse des interactions sociales que sur le “à qui est ce qu’on refile les armes”.

- Et si le cartel vend ça aux mauvaises personnes? Il y’a une guerre en route, sans parler des centaines de conflits dans les systèmes de la bordures extérieures! Un massacre. Voila ce qui va ce passer.

Le silence retomba alors dans la soute, tout le monde semblant réfléchir aux prochains arguments. Triss retenta alors une approche sous un autre angle.

- Est ce que cela nous concerne vraiment? Je veux dire, c’est pas la première fois qu’on refourgue des trucs un peu limites à des gens pas vraiment honnêtes. Pourquoi est ce que cela changerait maintenant? Ça sert a rien de se prendre la tête sur ce sujet alors qu’on a déjà dû causer du dégât.

Néro ouvrit grand les yeux. Tant sous les paroles de Triss qu’à cause des réactions de l’IA qui venait de rebasculer dans son questionnement sur la morale. Elle jura mentalement. Comment expliquer ça. Du point de vue pirate, il lui semblait que la “morale” était quelque chose de très adaptable en fonction des situations. Et puis, ils ne devaient pas être les seuls à refourguer des armes à des personnes peu recommandables. C’était un marché très lucratif de ce qu’elle en avait compris. Donc la question était bonne. Pourquoi est ce que ces armes si spécifiques leur posaient problèmes? Néro avait bien évidemment une idée de la réponse, qu’Irnyle formula pour elle.

- Par ce que ses armes sont plus dangereuses que les milliers du fusils ou d’explosifs qu’on a pu refiler. Elles peuvent changer l’issue d’une bataille, d’une guerre! Introduire un nouveau belliciste dans la partie!

Si Néro n’avait pas prêté beaucoup de son temps aux conflits géo-politiques qui régnaient dans l’univers, cette argument était pourtant très valide. Introduire ce type d’arme sur le marché pouvait faire bouger les lignes, et très dangereusement. Ou démarrer une nouvelle guerre, en marge de celle opposant la république et la CSI. D’ailleurs, elle se souvint que Ridda avait fait mention des deux factions lors de leur rencontre. Peut être ces derniers étaient-ils au courant de l’existence de la cargaison. Peut être que les hommes en noirs travaillaient pour l’un des deux. Peut être que le cartel aussi. Néro se massa un peu les tempes. Son cerveau raccrochait progressivement les wagons, malgré des trous probables dans ses informations. Mais si c’était le cas, il y avait un enjeu de taille.


Le silence retomba à nouveau, tout les regards se posèrent sur le capitaine qui, les yeux fixés sur la cargaison, semblait en pleine méditation. Seul le froncement visible sur son front traduisait la gravité des réflexions qu’il devait mener intérieurement. Il lâcha alors d’une voix profonde.

- On tourne on rond là les gars!


Et en effet, ils en revenaient toujours au même point. Que faire de cette cargaison qui leur avait causé du soucis? Le cerveau de Néro finit de mouliner ses réflexions, et celles-ci étant très complexes, elle leva doucement la main pour prendre la parole.

- Si je peux me permettre. Peut être qu’un regard plus...extérieur et plus lointain pourrait apporter des réponses?

Néro sentit alors tout les yeux se braquer dans sa direction et instinctivement, elle se tassa légèrement sur elle même, Omnius lui criant de se remettre à respirer immédiatement. Sa capuche lui manqua beaucoup a ce moment, elle ne pouvait pas se cacher derrière. Mais oui, il ne fallait pas qu’elle se dégonfle, maintenant qu’elle l’avait ouverte. Mugler lui fit un vague signe de tête qu’elle interpréta comme une autorisation à interrompre cette discussion critique avec son “regard extérieur et lointain”. La jeune femme prit alors une grande inspiration afin de chasser la légère panique qui pointait le bout de son nez. Elle se força à garder un timbre de voix neutre et commença :

- Si on raisonne de façon factuelle, et concrète : qu’est ce qu’on sait?

Elle lâcha sa tasse d’une de ses mains et indiqua un “un” pour l’aider à compter l’ensemble de ses déductions, l’exposition de ses pensées ayant finalement chassé tout autre sentiment de son corps. Avec assurance, elle poursuivit alors son énumération.

- En premier, que le mec là, le commanditaire, n’est pas quelqu’un d’honnête, de fiable. Nous ne savons pas ce qu’il veut faire de ces armes, mais il connait leur existence. Et il n’est probablement pas le seul. Qui plus est, il pourrait se retourner contre nous, s’il se doute que nous connaissons le contenu de ces caisses.

Elle leva un nouveau doigt pour former un deux avec sa main, fixant la dite cargaison pour éviter de croiser les regards de ses coéquipiers. Elle se surprit d’ailleurs à parler aussi clairement devant autant de gens.

- En deux, ce point nous amène aux mecs en noirs. Vu les risques qu’ils ont pris dans cette mission, il est clair qu’eux aussi connaissent l’existence de ces armes mandaloriennes. Ce qui implique peut être l’apparition d’un “nouveau joueur” dans la guerre ou...

Elle forma un trois, décidée à lâcher le morceau sur Ridda.

- Trois, La CSI et la république. Quand je me suis introduite dans le Sang-Peur, j’ai eu droit à une petite altercation un peu musclée avec Ridda. Et il m’a clairement demandé si j’étais avec l’un ou l’autre. Cela veut peut être dire que l’une ou l’autre de ses factions, voir les deux, connaissent aussi l’existence de ces armes. Là, le risque est évident : la rupture du statut-quo actuel et la reprise des hostilités armées. Avec un fort risque que la balance penche du côté où son ces armes.

Ce dernier point amena un murmure généralisé dans l’assemblée. Peut être aurait-elle dû commencer par ça. Peut être allaient-ils aussi tous lui reprocher de ne pas avoir mentionné cette information plus tôt aussi, même si elle n’en avait pas vraiment eu le loisir jusqu’à maintenant. Elle grimaça légèrement mais reprit rapidement le fil de ses pensées.

- En quatre, ces armes sont plus dangereuses que toutes celles que vous avez pu fournir. Et cela change effectivement la donne dans leur distribution. En cinq, nous répondons à une commande. Je ...j’avoue être encore assez ignorante sur vos pratiques actuelles, mais ne pas l’honorer tirera peut-être la sonnette d’alarme chez le cartel et nous désignerait immédiatement comme “personnes à abattre immédiatement”.

Mugler agita légèrement la tête à ce moment, sans qu’elle n’en trouve le sens. Elle s’attendit à une quelconque réponse de sa part mais rien ne vint. Les attentions étant toujours sur elle, elle se décida à aborder sa conclusion.

- Du coup, le résultat, compte tenu de toutes ses données, est le suivant. Je précise bien évidemment que ce n’est qu’une analyse faite par quelqu’un… avec de sérieuses lacunes sur son environnement actuel.

Elle avait dit ça en fixant Irnyle, ne sachant pas si elle avait fait part de son amnésie de plus de 25 ans au moins au reste de l’équipage. Mais il était trop tard, ou trop tôt pour s’en soucier. Elle montra alors sa main ouverte, représentant les cinq points qu’elle avait détaillé précédemment et fit mine de la secouer légèrement.

- L’objectif est de pouvoir garder bonne figure, en limitant nos risques d’agressions et en préservant l’équilibre des forces de cet univers, en intégrant la dangerosité des armes mandaloriennes.

Sa phrase souleva des regards interrogatifs, sans doute à cause de sa formulation un peu étrange. Elle posa alors à nouveau ses yeux sur Irnyle puis sur Oneye et reprit d’une voix claire, se doutant des réactions que sa première proposition susciterait.

- On va livrer des caisses au cartel et honorer la demande.

Irnyle tenta d’intervenir mais Néro la retint du regard avec un sourire crispé afin qu’elle écoute la suite de sa déduction.

- Pas toutes et surtout pas la caisse ouverte. En lui donnant aussi des caisses cramées, et en jouant le jeu de “on a pas ouvert”, on pourra sans doute éviter de se faire dézinguer lors de la livraison et chasser, au moins un peu, les soupçons qui pourraient peser sur nous. Je suis quasiment sûre qu’ils n’ont aucune information sur la quantité de caisses présentes dans le cargo.

Et il est aussi probable que déclarer que la tâche à été très ardue, que nous avons été interrompu par l’arrivée de mercenaires et que le Sang-Peur se soit finalement crashé avec pertes et fracas soit à notre avantage. Après tout, c’est vrai. Il y’a des témoins. Personnes ne remettra en cause ça et on bascule les préoccupations du cartel sur ce groupe de mercenaires.


Elle sentit Lasabley rire légèrement, ne sachant pas vraiment s’il se moquait ou s’il approuvait ses idées.

- On garde la caisse ouverte pour nous, et peut être une autre. Plus pour une question de sécurité que pour se battre. La dissuasion à l’air d’être argument significatif dans votre “univers”. Et enfin, on s’arrange pour “perdre” d’autres caisses.

Une nouvelle vague de réaction, de la surprise cette fois-ci se fit entendre. Néro essaya de ne pas se laisser déconcentrer et entreprit d’expliquer le pourquoi de cette idée.

- Il faut préserver l’équilibre des forces. Pour ça, on doit pas être les seuls à être au courant de l’existence de ces trucs. Et on ne peut pas non plus laisser le cartel être les seuls propriétaires du butins. J’ai aucune idée de là où on pourrait larguer ces armes par contre...


Néro avait fini d’exposer sa conclusion, et elle déglutit légèrement, faisant alors glisser son regard tour à tour sur les membres de l’équipage. Omnius lui lâcha un petit applaudissement mental, assez satisfait de ses déductions qu’il qualifiait de pertinentes. Il l’invita d’ailleurs à continuer, devinant ce qui travaillait la jeune femme.

- Et si vous me permettez un point de vue plus personnel…


Lasabley rit à nouveau et lui lança un “bah maintenant que t’y est, vas-y”.

- Selon moi on est...comment dit-on déjà...ah oui. On est baisé. Clairement. Depuis la prise de cette mission, on s’est mis une énorme cible sur le dos.

Là, la réaction générale fut plus de l’incompréhension et Néro tenta à nouveau de calmer le jeu en poursuivant son explication sentant les yeux du capitaine du vaisseau la fusiller d’un regard plus noir que le fin fond de l’univers.

- Sérieusement, vous dites depuis le début qu’on bosse pas avec des gens honnêtes. Le risque pour qu’ils nous tirent dans le dos est réel! On est les seuls à pouvoir faire le lien entre eux et les armes. En plus, les mecs en noirs vont forcément finir par remonter jusqu’à nous. Ça fait deux cibles fixées à l’étendard des Black Rovers. Au minimum. Je sais pas si vous avez des ennemis, mais ne...ne..niez pas ce danger. Va falloir la jouer fine et un peu “simple d’esprit” pour brouiller les pistes...

Elle reprit enfin sa tasse dans ses mains, refocalisant son attention sur le liquide à l’intérieur et se demandant si finalement elle n’aurait pas du la fermer pour une fois, le regard de Mugler lui faisant un peu mal tant il était perçant. Elle entendit aussi Irnyle maugréer quelques choses en mandalorien avant de se mettre en retrait. Au moins, elle ne semblait pas en opposition totale avec ses idées. Triss sembla acquiescer doucement, et Lasabley, lui, ne se dépareillait pas de son sourire moqueur. Le yeux du capitaine des pirates la lâchèrent enfin, en perdant leur côté agressif, pour finalement glisser doucement vers Oneye qui était resté silencieux jusqu’à maintenant.


- Et toi, t'as un avis à donner?

Blad Oneye

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Blad Oneye
MJ Fiches | Pirate
Mer 27 Fév - 12:05
"A toi l’honneur non?"

Je levai un sourcil après cette question qui sonnait d'une drôle de façon, après tout ça. L'honneur... Ouais, les cimetières étaient remplis de gens honorables, j'en envoyais d'ailleurs moi-même un certain nombre. Il suffisait de regarder l'état de Manda'yaim pour comprendre que l'honneur n'était rien face à la folie des individus. Mais bon, ce n'était qu'une formule préconçue, il n'y avait sûrement aucun sous-entendu de la part de Néro ici. Il n'y en avait jamais chez cette intrépide nerd, de toutes façons.

"Aller, soyons fous."

Acquiesçai-je tranquillement, soulevant le couvercle déverrouillé d'un geste coordonné des deux mains. Immédiatement, je plongeai le regard dans le conteneur, jugeant en premier si cette fameuse cargaison était intéressante ou non.

"Ah oui ! Quand même !"

Des disrupteurs, j'en avais croisé quelques uns au cours de ma carrière, mais ceux-là ils étaient clairement plus perfectionnés que tout ce que j'avais vu... Et Mandaloriens ! Une combinaison particulière qui faisait généralement des ravages. Néro s'empressa de demander de quoi il s'agissait, expliquant après coup qu'elle n'était pas stupide et qu'elle avait évidemment compris que ces objets étaient des armes. Je m'apprêtais à lui répondre, reculant d'un pas ou deux pour mieux la regarder, mais Irnyle Wren fût plus rapide. La Death Watch semblait s'affoler à la vue d'un tel matériel. Au début, je pensais qu'elle était excitée par une telle prise, sauf qu'en vérité elle se révélait très anxieuse, notamment parce qu'elle savait quels dégâts pouvaient causer ces engins, entre de mauvaises mains comme dans de "bonnes" d'ailleurs.

Une discussion entre les membres historiques des Black Rovers débuta. Le débat devait sûrement servir à déterminer s'il valait mieux doubler notre client ou honorer notre contrat. Toutefois, le capitaine devait sûrement avoir le dernier mot dans ce genre de situation... Les mots prononcés par Irnyle me firent doucement rigoler. Quel ramassis de conneries ! Ridda était mort parce qu'il s'était attaché à des caisses de flingues, vraiment? Les Mando'ade étaient définitivement stupides. Cela me rassurait, au fond, je pouvais m'estimer heureux d'avoir été éloigné de force de cette culture autodestructrice. L'endoctrinement Mandalorien n'avait plus rien de bon, malheureusement.

Zax Mugler révéla soudain le nom de notre commanditaire : Kcirtap Balaka. Pour avoir traîné quelques temps sur Nar Shaddaa, aux côtés de Stokes essentiellement, je savais que ce nom était à retenir. Balaka était le seul Mogul non-Hutt du conseil des clans. Le chef Hestilic l'avait nommé à ce poste contre toute attente, s'attirant les foudres de certains de ses pairs, au passage. En effet, bafouer la tradition raciste du Cartel était sacrément culotté. Mais les Hestilic pouvaient se le permettre, car leur famille était une des plus puissantes de l'Espace Hutt. Enfin, ça ne changeait pas vraiment notre problème, à nous les Black Rovers. A la limite, nous pouvions au moins écarter l'option de doubler allègrement notre client, cela serait quasiment suicidaire face à la force d'une telle mafia. Et en même temps, l'idée me plaisait. L'éventualité d'emmerder un Mogul était tentante. Risquée évidemment, mais quand même. Cela me rappelait mes missions de Garde Républicain, comme quoi tous les chemins menaient bel et bien au même endroit.

La conversation des pirates tournait un peu autour du pot. Les uns s'opposant aux suggestions des autres, je me demandais en fait quand est-ce que le capitaine allait se décider à mettre un terme à cette mascarade. Comme lors du briefing, le Diable semblait ne pas avoir de plan, et il laissait ses subordonnés discuter de la marche à suivre. Quelle équipe en bois ! Si ça n'avait été que moi, on en aurait déjà fini. J'avais des soins à faire moi ! Je me fichais bien de ce que Mugler comptait faire d'un tel trésor, tant que j'étais payé en conséquence et qu'on me foutait la paix... Après une petite intervention du chef, Néro se lança à son tour dans ce débat plus cocasse que constructif jusqu'ici. Ça n'allait donc jamais finir !

Au moins, ma coéquipière du jour apportait un avis plus intéressant que tous les autres. Elle avait d'ailleurs fondamentalement raison : dans ce genre de situation, il valait mieux se poser et peser le pour et le contre de chaque possibilité. Ecouter nos instincts primaires, comme les miens par exemple, serait assez fou. Nous venions de plonger le nez dans un grand foutoir, où des gens très puissants étaient visiblement mouillés. J'avais déjà connu ce genre d'histoire, et la plupart du temps les petits comme nous nous faisions écraser à un moment ou à un autre. Jouer le compromis énoncé par la mécanicienne était donc une idée viable, assurément.

Alors que Néro finissait son discours, le Devaronien à la tête de cette joyeuse troupe se tourna vers moi. Je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'il estime mon avis sur la question, mais peut-être qu'il m'accordait la parole seulement par principe. Ceci dit, il avait approuvé mon plan pour retrouver le Sang-Peur, plus tôt, il y avait ainsi une petite chance pour que mes mots pèsent dans la balance finale, tout de même. J'orientai alors mon œil unique, d'un bleu électrique, vers le capitaine pirate, puis je tâchai de rester relativement paisible dans mon élocution, malgré le fait que cette discussion commençait à m'excéder un poil :

"Nous sommes des pirates, on a aucun compte à rendre à qui qu'ce soit, sauf vot' respect Cap'taine. Balaka nous paye pour récupérer ces armes? Très bien, on lui en donne la moitié, et on s'garde le reste sous l'coude. S'il voulait être sûr d'pas perdre d'la marchandise en route, il n'avait qu'à s'adresser aux ligues de mercenaires. Mais nous savons tous ici qu'aucun d'ces honorables messieurs n'aurait accepté ce boulot, d'toutes façons. Enfin, j'pense que vous avez quand même l'habitude d'vous faire oublier, selon les situations, donc il suffit d'faire exactement la même chose, cette fois encore. Cet abruti de Ridda a bien réussi, lui, à se planquer pendant tout c'temps, sans même bouger d'un iota..."

Je crus percevoir un grognement derrière le casque d'Irnyle, sans doute n'appréciait-elle pas que je puisse traiter son camarade Mandalorien de la sorte. J'aurais dû prendre une photo de ses restes, tiens, juste pour la voir sauter au plafond ! En y repensant, j'avais fait tout mon possible pour ne pas devoir abattre Ridda. C'était lui, en réalité, qui avait complètement pété un câble, en voulant protéger absolument sa cargaison, alors qu'il n'était plus vraiment en mesure de le faire "honorablement"...

"Bref, personnellement si j'pouvais avoir un d'ces jouets la prochaine fois, ça s'rait pas d'trop ! Nan parce que... Vos reliques, là, c'est vraiment d'la merde, fallait qu'j'vous l'dise..."

Terminai-je, un peu plus abruptement que précédemment. En même temps, j'avais dû me débrouiller face à des ennemis suréquipés avec un simple blaster, dont la fabrication datait probablement de l'Ancienne République ! Si j'avais eu un disrupteur comme ceux que nous avions choppé, les assassins en noir auraient sûrement moins fait les malins, déjà. Et Ridda... Non... Ridda aurait fini pareil, lui par contre.

"C'est bon là? On en a terminé?"

Demandai-je sans transition, un peu moins calme qu'au départ. Je pouvais paraître un brin impétueux ici, cependant j'avais des raisons tout à fait valables de l'être. Par exemple : Néro et moi on s'était tapé tout le sale boulot depuis le début, on avait bien droit à un peu de repos maintenant, sans parler de reconnaissance... Enfin, que le chef prenne une décision, et basta !

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Capitaine Zax Mugler dit « Le Diable »/ Second Lasabley dit « Le Démon »/ Irnyle Wren dit «  la Seringue »/ Triss Goole « La Bombe » – Équipage pirate des Black Rover


Les arguments des différentes partie sur le devenir de ses caisses d’armes été très intéressant pour le capitaine qui voyait déjà se dessiner des luttes et des camps sur ce qu’ils devaient en faire collectivement ou individuellement.Les deux petits nouveaux profiterent même d’un accalmis pour donner leur point de vue et montrer une fois de plus qu’ils avaient plus de deux neurones connectés et une vision à long terme. Un bon point pour eux. En plus, le discour de l’humaine, calme synthétique et sous forme de point avait permis aux autres Black Rovers de se calmer en douceur sans que Muggler n'ait besoin d’intervenir et faire jouer de son autorité de capitaine. Un autre bon point pour les nouveaux venus.
Mais il était temps pour lui d’intervenir. Les débats touchant à leur fin d’une part, et de l’autre, l’humain frôlait l'impertinence avec lui. Il était temps de trancher le noeud du problème une bonne fois pour toute et rappeler qu’au final, c'était lui le boss.


-Par ce que tu crois que je vais donner mes meilleurs blaster au premier venu ? Si tu veux du bon matériel, paie le. Soit déjà content que je déduis pas sa location de ton salaire “Oneeye”. Mais tu as raison sur un point. Ses trucs peuvent être utile en cas de situation critique.
Donc on va en garder deux trois de la caisse ouverte. Pas plus. On détruit le reste de la caisse ouverte, on livre le reste à Balaka.


Sentant venir par avance les réclamations de Wren et ne voulant pas rembarrer sèchement sa médecin de bord le Devaronnien continua son explication.

-On va les lui livrer parce que je pense pas que ce fils de chienne va s’amuser à les revendre après. Il est malin, rusé mais d’après les bruits de couloirs, surtout ambitieux. Que ce soit vrai ou pas il en aura besoin pour défendre ses intérêts face aux autre Morguls et assurer sa place. Ma corne gauche à couper qu’on va vite revoir ses petites merveilles entre les mains de ses forces d’élites et ses gardes du corps. Les revendre à la CSi ou à la République serait pour lui une perte au long terme. Et il est pas arrivé à sa place en faisant des pertes…

Le capitaine s'avança et s’empressa de reprendre les dangereuse armes des mains des un et des autres pour les ranger à leur place, sauf, justement trois fusils qu’il posa sur le bord de la caisse.
-Et donc on ne va pas non plu s’amuser à le doubler. Les Hutts sont de trop bon clients de marchandises volés pour les contrarier. Par contre ca ne veut pas dire non plus qu’on va y aller les mains dans les poches. Lasabley, monte et met le cap sur Roon, il faut qu’on récupère Austim et Bullupupish. Si en faisant la livraison on doit avoir des soucis, je préfère autant avoir ses deux zigotos. Puis le temps qu’on fasse le trajet et le retour, le contrat de nos deux intérimaires arrivera à terme, j’ai pas tellement envie de devoir m'acquitter d’heures supplémentaires.On règles les quart des qu’on aura l’heure d’arrivé, je prend le premier et on commence la journée sur  8 heure du matin. Libérez moi cette soute maintenant

!C’est bon tout le monde ?


-Je monte changer le cap, capitaine.

Les deux femmes lâchèrent un tonitruant “Oui Capitaine” accompagné pour Triss d’une parodie de salut avant de décamper pour le pont supérieur. Oneye et Néro s'apprêtait surement à faire de même quand, juste avant qu’ils ne franchissent à leur tour le sas le capitaine les injectiva à nouveaux.

-Hey, vous deux..Bon boulot la bas. Je pense qu’on va rester trois quatre jours sur Roon avant de repartir. Vous ete partant pour un nouveau contrat ?


HRPG : Fin de la mission, allez réclamer vos gains dans la partie dédié, vous pourrez ensuite posté directement sur Roon en free rp si le coeur vous en dit. D'ici quelques temps je reviens vers vous pour cette nouvelles mission.

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