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Jeu 17 Jan - 11:07
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Capitaine Zax Mugler dit « Le Diable »/ Second Lasabley dit « Le Démon »/ Irnyle Wren dit «  la Seringue »/ Triss Goole « La Bombe »   – Équipage pirate des Black Rover



« Le Black Rover » s'extirpa d'hyper-espace sans aucune difficulté. En face de lui, l’opulent système Hutt composé de Nal Hutta, l'un des mondes principaux des Hutt et strictement réservé aux limaces géante et, en orbite de ce dernier, Nar Shadda, dit « la lune des contrebandier ».
Le contraste entre les deux monde ne pouvait pas être plus grand. IL était même visible depuis l'espace. A l'heure ou le Black Rover venait d'arriver le jour se levait sur le double système. Le soleil éclairait une partie de Nal Hutta dont l'ombre se projetait sur Nar Shadda. D'un coté, le plus grand des mondes apparaissait comme une énorme boule de boue, flottant dans le vide spatial, parsemé ici et la sur sa face nocturne de petit point lumineux, indiquant l'emplacement de quelques riches palais Hutt. Le trafic aérien était faible dans son atmosphère et si le vaisseau pirate avait eu des senseur suffisamment fin, il n'aurait détecté que de luxueux vaisseaux lourdement armée.


De l'autre, la vivante Nar Shadda. La premiere chose qui frappais en regardant ce monde, c’était sa couleur. Encore plongé dans la nuit la lune semblait être partagé entre des zones d'un noir profond zébré d’artère lumineuse, d'avenue éclairé au néons et scintillante comme une guirlande de Noël. Cette vie débordait aussi dans son trafic. Comme le centre galactique Coruscant, des milliers de vaisseaux décollaient, atterrissaient ou se déplaçaient sur ce monde en permanence, créant des files titanesque de véhicules dans les cieux. Et quel véhicules. Des swoops ultra rapide, des speeder de course personnalisé, des cargo hors d'age, des barges Hutts traditionnelle débordant de luxe. Sur Nar Shadda le crime s'étallais au grand jour et dans toute sa diversité. Des barons riches à milliard aux crève-la-faim poignardant pour un crédit. Mais ce n'etait pas un monde sans loi comme ceux des égions inconnue, non.
La Lune des contrebandier vivait sous une loi stricte et immuable : la loi des Hutt.

Ici, tout devait passer entre leur mains, entre les clans qui s'attelaient jour et nuit à la faire respecter. La loi des Hutt pouvait changer selon le bon vouloir de ses maître mais la finalité restais la même. Ne jamais tenter de doubler les limaces, toujours payer sa part et s'assurer en cas de magouille d'avoir toujours la bonne famille de son coté.


Zax Muggler n'aimait pas les Hutt et leur espace ; Il y venait pourtant souvent pour vendre ses prises et acheter différentes informations mais dans l'ensemble, il aurait préféré se trouver autre part plutot qu'ici. Les Hutts avaient un sens de l'humour déplorable, prenait de fort pourcentage et, chose ironique pour des voleurs comme eux, punissaient affreusement fort ceux qui tentaient de faire de la piraterie dans leur espace. Résultat, en terme financier aller et venir au centre de leur Empire finissait toujours par coûter presque aussi cher que ce que cela lui rapportait. Mais aujourd'hui il n'avais pas le choix et au contraire, il comptait bien se servir de sa réputation pour faciliter les choses.

Le capitaine avait en effet des « amis » proche du secteur ou était allé le « Sang Peur » quelques années auparavant. Dont un contact dont il savait très bien qu'il ne pourrait répondre à l'appel qu'il passait. Le pauvre bougre avait en effet tenté de voler une cargaison de bâton de la mort a un Morgul deux ans plus tôt et avait donc été « effacé » de la surface de la lune. Tenter de le contacter et survoler son ancien QG permettait cependant au capitaine de jeter un œil vers le hangar ou c’était trouvé le Sang peur et ainsi faire un peu de reconnaissance discrète.

Il joua ainsi un peu l'idiot puis fit mine de repartir de l'autre coté de la lune pour d'autre affaires. Ce qu'il avait vu lui suffisait. Il se leva de son poste et sonna le rappel des troupes dans la salle principale du vaisseau.


Chobaso Nar Shadda,Smeeleeya whao toopee upee  ! Commença le capitaine en faisant référence au slogan de l'office du tourisme local (Bienvenue sur Nar Shadda, souriez quand on vous le dis). Une bonne blague pour tous ceux assez naif ou ignorant pour ne pas connaître la réputation de danger de la lune. Bon, j'ai effectué un survol du quartier ou nous menne les données récupéré par Néro.Ca donne sur un hangar au trente-troisième étage de ce complexe. Il montra un batiment comme les autre sur l'holocarte. La bonne nouvelle c'est que nous somme en plein territoire contesté. J'ai vu les bannières d'au moins trois clan Hutt différent et seulement six véhicule en feu. La zone est donc plutôt calme. Si on pose le vaisseau ca veux donc dire éviter les gangs, les forces de sécurités diverse, trouver un moyen d'entrer et s'occuper de ce qu'il peux y avoir à l’intérieur La mauvaise c'est que l'adresse en question semble être un complexe privé un peu sécurisé, donc dangereux. Je pense que vu l'ambiance dans le quartier, si on penche pour la manière forte on devrait avoir affaire au minimum à des batterie anti-aériennes ou des bonne vielles batteuses laser pour faucher les cons comme nous. Plus les habituelles surprises qui surviennent quand on tape fort dans un bâtiment comme celui la.. C'est pas Correlia ici, ils seront moins patient et plus porté sur la gâchette. Donc notre plan va consister en ceci :


HRPG : Je vous laisse encore le choix de votre approche Blad et Néro, a vous de vous mettre d'accord avant de poster. Soit le capitaine peu vous proposer d'attaquer frontalement le bâtiment avec l’appui de son vaisseau et rentrer en force, soit se poser plus loin et tenter de s'infiltrer dans le batiment. Dans tous les cas les choses seront plus difficile que sur Correlia en effet. A vous de voir !
(vous pouvez faire parler le capitaine bien sur pour exprimer l'opion que vous aurez choisit)

Blad Oneye

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Blad Oneye
MJ Fiches | Pirate
Ven 18 Jan - 12:43
Le signal de fin de corvée retentit dans la Black Rover. J'attendais ça tellement avec hâte... Déjà parce que Mugler m'avait encore coltiné au nettoyage, mais également parce qu'aujourd'hui j'allais entraîner Néro. Le plan du cours était dessiné dans ma tête depuis plusieurs heures, et je me demandais comment allait se débrouiller la petite nerd. C'est donc une fois le matériel de ménage bien rangé que je me rendis vivement à la salle de sport. Vêtu de ma tenue habituelle (mon treillis, mes bottes et mon débardeur), je n'avais aucunement besoin de m'habiller autrement pour l'activité qui m'attendait. De toutes façons, je ne disposais d'aucune autre fripe à l'heure actuelle, mis à part mon blouson en cuir bien sûr.

Arrivé le premier dans la salle, avant même le colosse Lasabley, je pus mettre en place les différents outils dont j'allais avoir besoin. Tout d'abord, je poussai quelques vieilles machines de musculation contre les murs (qui demeuraient utilisables bien sûr, histoire de ne pas faire râler le Démon), dans l'optique d'établir un espace sans obstacle d'environ 5 m². C'était ici que nous allions voir quelques mouvements et postures de base. Nous serions ainsi non loin du sac de frappe également, ce qui permettra d'alterner les exercices facilement. Pour une première, il n'y avait pas nécessairement besoin de plus. Et puis, nous n'avions pas un énorme nombre d'heures devant nous avant notre arrivée dans le système de Nal Hutta, de toutes façons.

Lasabley pointa alors le bout de ses cornes, dans son survêtement moulant. Je faillis exploser de rire en le voyant dans un tel accoutrement, mais je me retins tant bien que mal, tout en faisant mine de replacer le sac de frappe convenablement. Le Démon se contenta de me jeter un regard interrogateur, se demandant probablement ce que je fabriquais là, puis s'activa à son propre programme. Il était au moins sérieux dans l'entretien de ses performances physiques, si seulement il pouvait en faire de même avec son intelligence... Bref, Néro ne tarda pas non plus à entrer en scène. Cela me faisait bizarre de la voir sans ses vêtements épais, je constatai au passage qu'elle était bel et bien aussi maigre que ce que j'imaginais. Du moins, elle était plutôt sèche, pour être plus juste.

"Voilà not' guerrière ! Comment tu t'sens?"

Déclarai-je amicalement, les mains sur les hanches, clairement prêt à l'action. Une fois la réponse de la mécanicienne entendue, j'enchaînai naturellement :

"Bon, on va commencer tout d'suite. Premièrement, on débute par quelques étirements et échauffements doux. J'suppose que tu connais... On commence par la tête, la mâchoire, la nuque, puis on active chaque partie du corps du haut vers le bas. Tu peux faire quelques rotations de buste, histoire de réveiller tes abdos et ton dos, puis on enroule la colonne, en allant chercher nos pieds avec nos mains... On souffle un peu dans cette position, et on remonte. On va même chercher le plafond du bout des doigts à présent..."

A chaque fin de phrase, j'exécutai le geste décrit, de sorte à ce que Néro puisse reproduire la même chose. Ces gestes là, je les répétais depuis mon plus jeune âge. Mon père me les avait appris, à moi et à mes frères. Réveiller le corps était essentiel avant de passer à des exercices plus exigeants. Mais il fallait faire attention à ne pas forcer sur les étirements, car les micro-déchirures musculaires n'étaient pas désirées ici. Lorsque nous passâmes aux jambes, je sentis d'ailleurs que j'avais un peu perdu en souplesse à ce niveau. Ceci était dû à ma dernière convalescence, durant laquelle j'avais passé beaucoup trop de temps alité, selon moi. Il fallait que je retravaille ça, si j'espérais récupérer un jour ne serait-ce que la moitié de mon niveau d'ancien militaire.

"Ok, on est pas mal. On va courir un peu, histoire d'faire grimper l'cardio, pis on pourra passer aux choses sérieuses."

Néro avait à sa disposition un tapis de course, quant à moi je montai plutôt sur le vélo elliptique, juste à côté. Je préférais préserver mon dos pour le moment, ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre sur Nar Shaddaa. Néro avait l'air, elle, bien plus souple et agile, elle pouvait donc privilégier la course à pied sans craindre trop de soucis. De plus, cela lui permettrait de juger si son épaule était vraiment rétablie, avant de la solliciter davantage. Pendant que nous nous activions chacun sur notre machine, j'engageai la conversation :

"J'préfère être clair avec toi : c'que j'vais t'apprendre aujourd'hui, ce n'seront pas seulement des techniques Mandaloriennes. En fait, je n'suis plus considéré comme Mando'ad depuis longtemps... Donc, te mets pas en tête de d'venir Mandalo ou je ne sais quoi d'autre après ça, hein... J'veux simplement t'apprendre à t'défendre, c'est tout. Et c'est d'ailleurs tout ce dont t'as vraiment b'soin. Les codes, les délires endoctrinants, et toutes ces conn'ries, ça n'mène à rien. Quand t'es face à un enfoiré qui veut t'faire la peau, i' cherche pas à savoir si t'as d'l'honneur ou si t'es bien considéré par tes proches. C'est lui ou toi, point barre."

Après une bonne dizaine de minutes, il était temps d'annoncer la fin de l'échauffement.

"Super, c'est bon pour ça. Viens."

Nous nous dirigeâmes logiquement vers l'espace que j'avais aménagé expressément pour l'occasion. Une fois en place, je me plaçai devant mon élève du jour, prenant une posture de garde de boxe conventionnelle.

"Tu vois comment sont placés mes pieds? Fais pareille, faut qu'tu sentes que t'es bien en place sur tes appuis, c'est hyper important. Ce sont tes jambes, majoritairement, qui te permettent d'encaisser ou d'esquiver. T'as l'air d'être bien entraînée de ce côté là, tant mieux. Maintenant le haut du corps."

Je me permis d'écarter légèrement les bras de Néro, trop serrés et trop bas.

"Voilà, comme ça, les poings bien fermes, juste sous les joues. Les coudes un peu plus écartés qu'les poings, pour couvrir tes côtes. Ta main faible plus avancée que l'autre... Tu l'tiens, impeccable. Cette garde est la base du corps-à-corps. Elle t'offre un minimum de protection et pas mal de mobilité. Mais la meilleure défense, ça reste l'attaque. On va aborder ça au sac."

Nous nous plaçâmes dès lors face au sac de frappe. Avant toute chose, je passai des gants rembourrés à Néro, afin d'éviter qu'elle ne se blesse avec un mauvais mouvement. J'enfilai également une paire, mais plutôt pour éviter de crever la cible ce coup-ci, notamment avec ma main en beskar. Toujours dans l'idée de montrer l'exemple, je commençai à faire la démonstration des divers coups de poings à la petite nerd. Directs, crochets, uppercuts, coups de coudes, à peu près tout fût passé en revue, à différentes hauteurs bien sûr (haut, medium, bas).

"Maint'nant, à toi. Commences en décortiquant ton geste, doucement, maîtrises le moindre millimètre de tes muscles. Tu gagneras en vitesse et en force plus tard."

Je m'écartai alors, laissant la place à la jeune femme. J'étais désormais juste derrière elle, pour analyser sa bonne réalisation des coups précédemment expliqués. En faisant cela, je remarquai soudain quelque chose que je n'avais jamais vu avant : derrière son oreille se trouvait quelque chose d'étrange, comme un bijou technologique. Avait-elle un implant? Elle n'en avait en tout cas jamais parlé. Irnyle devait le savoir, en tant que médecin de bord, et ça m'embêtait presque qu'elle connaisse avant moi ce détail sur Néro. Toutefois, je ne pouvais blâmer la mécano, nous ne nous sommes côtoyés seulement qu'un petit jour avant d'intégrer cet équipage, soit un laps de temps largement insuffisant pour apprendre les secrets de chacun.

Pendant que Néro s'évertuait à reproduire les coups de poings que je lui avais démontré, je lui glissai quelques mots encourageants. Puis, au bout de quelques minutes de frappe appliquée, il était temps de voir autre chose.

"Bien, t'as à peu près compris comment utiliser tes poings. Avec la pratique, tu sauras par cœur à quelle distance te placer pour que tes coups portent correctement sur ta cible, avec le meilleur impact possible. Cependant, les débutants en corps-à-corps peuvent utiliser d'autres techniques plus faciles à aborder en terme de gestion de la distance : les coups d'pieds. Les jambes sont les membres les plus puissants des Humains, trop de gens l'ignorent. Par contre, frapper avec demande un bon équilibre. Voyons les premiers coups les plus efficaces à connaître..."

Je repris la place du cogneur, devant le sac. Cette fois-ci, je me trouvais un peu plus loin de la cible, car mes jambes avaient une portée bien plus étendue que mes bras. Le premier coup de pied que j'expliquai fût le coup de pied frontal, à mi-hauteur. C'était une arme dévastatrice, capable aussi bien de repousser un adversaire (qu'il soit proche ou pas d'ailleurs) que de lui briser des côtes. Ce coup là était un de mes favoris, d'autant plus qu'il ne demandait pas une grande souplesse pour son exécution en medium. Le second coup de pied fût le classique coup de pied circulaire. Celui-là était plus délicat à accomplir, car il fallait à la fois de la souplesse et de l'équilibre. Maîtriser ce mouvement était essentiel, sinon il risquait de se retourner contre son utilisateur. Moi-même, je parvenais difficilement à frapper plus haut que mon épaule. Je ressentais mes lacunes, mais il y avait une petite chance pour que Néro ne les constate pas, étant donné que j'étais bien plus grand qu'elle.

Lasabley passa derrière nous (il avait certainement fini sa séance), me lançant une petite pique :

"Un peu rouillé, hein? Faudrait venir t'entraîner plus souvent, non?

- Ouais, faut que j'm'y r'mette, c'est pas faux..."

Répondai-je entre mes dents. Je comptais bien retrouver mon niveau, que le Devaronien n'ait aucun doute là-dessus. Bref, la démonstration s'acheva sur le coup de pied retourné. Un geste plus impressionnant qu'efficace, néanmoins son impact était intéressant. En utilisant correctement le poids de son corps, ce coup particulier permettait à la fois d'esquiver et de contre-attaquer en une seule rotation.

"Aller, à ton tour."

Je laissai un peu plus de temps à Néro pour s'exercer cette fois-ci. Généralement, tous les combattants apprenaient moins facilement les coups de pieds que les coups de poings. Moi-même, j'utilisai davantage les seconds. Lorsque chaque coup de pied fût assimilé par mon élève, je lui expliquai la suite et fin de notre premier entraînement.

"Tu te débrouilles pas mal, pour une néophyte... On va finir avec le maniement de la matraque que je t'ai filée. Dans ce registre, je suis loin d'être le meilleur, c'est clair, mais je sais quand même comment neutraliser quelqu'un avec une telle arme. On aura plus besoin de nos gants."

Une fois mes mains libérées des gants de boxe, j'attrapai deux petits bâtons robustes. Ces objets étaient très similaires à la matraque de sécurité volée aux gardes de l'astroport de Corellia. Seulement, ceux-là n'avaient pas d'option électrisante, question de sécurité. J'en passai donc un à Néro, puis fis tourner le mien dans ma main organique.

"Je vais attaquer en premier, pour que tu saches autant comment faire ça que parer. Pour contrer un coup de matraque ou d'épée, il te suffit d'incliner ta propre arme perpendiculairement à la mienne. Utilises tes deux mains et avec tes pieds cherchent les meilleurs appuis, exactement comme tout à l'heure. Dans un échange armé, la stabilité est le paramètre qui t'assure la meilleure défense, à la fois pour ne pas être déséquilibrée par le coup paré, mais aussi par ta propre arme. Le piège à éviter est d'enchaîner trop vite les mouvements. Il vaut mieux frapper, ou parer, une fois juste, que de brasser l'air dans tous les sens, et donc de risquer d'offrir une ouverture à ton adversaire."

Au ralenti, je portai alors quelques attaques non appuyées. D'abord à la verticale, puis à l'horizontale, et enfin en diagonale, après quelques dizaines de seconde, je commençai à accélérer la cadence, marquant davantage mes coups contre le bâton de Néro. En faisant cela, je jaugeais aussi sa capacité de résistance. Être plus endurant que l'adversaire était la clef de la victoire, surtout dans un affrontement ardemment disputé. Nous répétâmes ces gestes encore quelques minutes, puis je marquai une pose pour changer les règles du jeu.

"J'crois qu't'as saisi... Attaques-moi à présent, et si tu veux mettre toute ta force : tu peux. J'encaisserai au pire, t'inquiètes."

Le petite nerd s'évertua alors à lancer les assauts. A chaque fois qu'elle relâchait un peu trop sa garde, j'en profitai pour lui glisser un contre, simplement du bout du bâton, et sans appuyer bien sûr. Ainsi, elle s'appliquait de plus en plus à ne pas laisser d'ouverture, Néro avait vite compris la mécanique du duel. Elle manquait un peu de force pour l'instant, mais nul doute qu'avec la pratique elle pourrait devenir une bonne combattante. Elle disposait déjà d'une bonne précision et vivacité dans le geste, c'était une qualité que même des vétérans de guerre comme moi n'avaient pas toujours. J'en étais une preuve vivante. Quelques minutes plus tard, il fût l'heure de sonner la fin de ce premier cours prometteur. Nous avions bien travaillé, sauf que cela ne nous dispensait pas des fameux étirements de fin de séance. A moi de souffrir, en quelque sorte...

Le "lendemain matin" (dans l'espace, on pouvait difficilement utiliser ce terme de façon juste), le réveil fût assez léger pour ma part, malgré le vacarme sonore programmé par Zax Mugler. La douche de "la veille" avait contribué à soulager mes muscles, et le repas du capitaine s'était avéré encore une fois très digeste. Je me demandais si Néro avait des courbatures aujourd'hui, même si je supposais que non, vu qu'elle s'entretenait assez régulièrement de son côté, visiblement. Le Diable sollicita toute son équipe dans la salle principale, nous devions être arrivés en orbite de Nar Shaddaa. Le briefing nous attendait, donc.

Les Black Rovers de nouveau au complet, autour de la table d'holo-projection, le capitaine ouvrit le bal. Sa première phrase fût énoncée en langue Hutt, dialecte que je connaissais par morceaux pour avoir moi-même vécu quelques temps sur cette lune infernale. La petite blague du capitaine me fit sourire, silencieusement, toutefois le sérieux revint à la charge avec la suite du briefing. Nous allions devoir goûter à la guerre intestine des clans Hutts. Le complexe où le Sang-Peur était sensé être caché était à la fois bien gardé et entouré de zones litigieuses, disputées entre différents gangs. J'imaginais mal les Hutts laisser un bâtiment au milieu de leur territoire aux mains de parfaits inconnus armés. Il y avait quelque chose qui clochait là-dedans, c'était évident.

"La bonne nouvelle c'est que nous somme en plein territoire contesté. J'ai vu les bannières d'au moins trois clans Hutts différents et seulement six véhicules en feu. La zone est donc plutôt calme. Si on pose le vaisseau ça veut donc dire éviter les gangs, les forces de sécurité diverses, trouver un moyen d'entrer et s'occuper de ce qu'il peut y avoir à l’intérieur. La mauvaise c'est que l'adresse en question semble être un complexe privé un peu sécurisé, donc dangereux. Je pense que vue l'ambiance dans le quartier, si on penche pour la manière forte on devrait avoir affaire au minimum à des batteries anti-aériennes ou des bonnes vielles batteuses laser pour faucher les cons comme nous. Plus les habituelles surprises qui surviennent quand on tape fort dans un bâtiment comme celui là... C'est pas Correlia ici, ils seront moins patients et plus portés sur la gâchette. Donc notre plan va consister en ceci : nous allons scinder l'équipage en quatre micro-équipes. Lasabley aura pour mission de se frayer un chemin jusqu'à l'entrée officielle du bâtiment que nous ciblons. Peu armé, il se présentera aux forces locales et se fera passer pour le messager d'un Connétable Hutt du coin. Le petit paquet qu'il transportera sera un cadeau bidon, non piégé à destination du chef de la base, juste de quoi faire entrer le loup dans la bergerie, en somme. Au pire, si ça marche pas, il rejoindra le troisième groupe, dont je détaillerai l'utilité juste après... Quoi qu'il en soit, pendant qu'il s'occupe de ça, Néro et Oneye se faufileront discrètement par les canaux d'aération et d'évacuation. Néro aura pour objectif précis de trouver un moyen de perturber les systèmes électroniques, voire même toute la structure alimentée en énergie si possible. Tu peux couper le courant, par exemple, bref fous le bordel au maximum sans te faire repérer. Notre ami borgne, lui, embarquera quelques explosifs pour provoquer pas mal de dégâts. L'idéal ici, c'est que tu attaques par surprise les défenseurs des lieux, depuis l'intérieur. Cela facilitera le job de la troisième équipe, celle de Triss et Irnyle. Vous deux, vous serez les mieux armées, car dès que Néro aura semé la pagaille (ce qui devrait se deviner facilement, même en-dehors du complexe), vous mènerez un assaut frontal contre le bâtiment. En théorie, les tourelles sur place ne devraient plus fonctionner, que ce soit grâce à notre mécano ou grâce à notre 'femme' de ménage. Enfin, je serai la dernière unité déployée, j'assurerai l'appui aérien dont nous aurons besoin, à bord du Black Rover. Des questions? Non? Alors tous à l'armurerie. On atterrit dans quelques minutes seulement, à plusieurs pâtés de maison de notre objectif pour ne pas nous faire repérer."

Ni une ni deux, je marchai vers l'armurerie. Cette seconde partie de mission était mieux planifiée, et je savais plus ou moins à quoi m'en tenir. J'enfilai alors un holster spécial, qui disposait de nombreux emplacements pour grenades. Avec ça, je pris les grenades restantes comme demandé par le chef, ainsi qu'un pistolet blaster, le même que celui emporté sur Corellia. Ce n'était pas un flingue terrible, mais il était assez maniable pour éviter que je ne fasse n'importe quoi avec. De plus, le choix n'était pas non plus très étendu. Je vérifiai l'état de mon couteau à ma ceinture, puis je m'approchai de Néro tranquillement.

"Alors? T'as pris c'qu'i't'faut? J'te conseille de prendre au minimum un blaster et ta matraque. On débarque en zone de guerre c'te fois, c'est pas la même que sur Corellia, crois-moi. Et puis, quelqu'chose me dit qu'les douanes vont être beaucoup moins regardantes sur l'contenu d'nos bagages aujourd'hui..."

Un peu d'humour ne fait jamais de mal, il paraît. Même si je n'avais pas l'impression que ma partenaire saisissait toujours l'ironie dont je faisais preuve parfois...

Néro

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Néro
Mécano | Pirate
Ven 18 Jan - 19:50
Néro venait de finir la maintenance sur les boucliers. Au vue de ce qu’ils avaient encaissés dernièrement, ce petit bricolage fut salvateur, tant pour le vaisseau que pour elle. En effet, suite à leur première étape, l’équipage s’était enfermé dans une espèce de routine. Plus personne ne semblait vouloir parler ou évoquer quoique ce soit et elle n’avait donc pas pu obtenir des informations supplémentaires aux nombreuses questions qui pullulaient dans sa tête. Pas que Néro cherche vraiment la discussion, mais son incapacité à entamer un échange potable avec autrui l’handicapait grandement dans ce genre de situation. Elle était généralement une bonne oreille, mais pas une bonne “parleuse”, sauf sur certains sujets qui ne passionnaient personnes. Et par conséquent, si personne ne communiquait, alors...ben elle ne dirait rien.

Oneye était néanmoins revenu vers elle, entre deux portes, pour lui proposer un entrainement. Honnêtement, elle ne savait pas si cela était une bonne ou une mauvaise idée, la force de Néro étant nettement inférieure à celle de son comparse. Elle risquait de se retrouver au tapis assez rapidement. Mais il était impératif qu’elle parvienne à montrer qu’elle pouvait se débrouiller seule. Et si cela devait passer par prendre des coups, elle le ferrait. D’un autre point de vue, cela lui serait certainement très utile. Néro ne s’était jamais battue, et elle se remettait aujourd’hui de ses toutes premières vraies blessures. Cela ferrait sans doute rire l’équipage pirate s’ils savaient ça…


Anticipant le futur effort musculaire, elle partit se faire un chocolat léger avant de retourner dans sa cabine pour se changer, troquant ses multiples couches de tissus contre une tenue plus près du corps. Après avoir attaché ses cheveux dans une longue queue de cheval, elle se dirigea vers la salle de sport. Bien évidemment, Lasabley et son spandex moulant étaient déjà présents. Elle ne s’habituerait jamais à cette vue. Et à son grand désarrois, Omnius souhaitait pourtant qu’elle y donne plus d’attention, puisqu’il n’avait jamais vraiment pu détailler un dévaronien jusqu’à maintenant.

Elle reporta son regard sur Oneye qui se tenait au milieu de la salle, égal à lui même tant en terme de tenue qu’en prestance. Néro se sentit légèrement ridicule devant la différence de proportion flagrante entre leur deux carrures. Nul doute qu’il était capable de la plier en deux avec son petit doigt et pas nécessairement celui de sa main bionique. Lorsqu’il l’a vit arriver, il se fendit d’un commentaire de bienvenu. Mal à l’aise avec les termes employés par le borgne, elle commença à se gratter les mains légèrement, ne sachant pas si cela augurait quelque chose de bon.

- Euh, ça va… bien.

Elle était sûre d’avoir entendu Omnius ricaner dans sa tête. Le début d’une conversation : la bête noire de Néro qui ne savait jamais quoi dire. Heureusement, Oneye ne la laissa pas longtemps dans son malaise, commençant alors sa “leçon”. Cela mit un terme aux moqueries de l’IA qui se concentra d’une part sur ses paroles et d’autres part sur l’homme lui-même.

Néro, elle, se contenta de le fixer, détaillant l’ensemble des ses mouvements afin de les reproduire de la façon la plus exacte possible. Sans le vouloir, le “guerrier” avait fait ressortir une légère vexation dans les pensées de la jeune femme. Et si Néro ne s’était jamais montrée comme quelqu’un de rancunier, sa fierté, pour le coup assez mal placée, la poussait dans un désir de perfection assez profond. Elle reproduit donc les mouvements montrés par Oneye, qui les exécutaient d’une façon assez naturelle, ses muscles semblant rompu à l’exercice. Plutôt souple, Néro n’eut aucune difficulté à franchir l’étape des étirements préliminaires, rigolant légèrement lorsqu’il mentionnait d’aller chercher le plafond avec les doigts. Aucune chance que ça arrive, sans escabeau en tout cas.

La suite concernait le “cardio”. Pour le coup, la course, elle savait faire. Elle mit donc en route le tapis tandis qu’Oneye prenait l’elliptique non loin d’elle. La douleur dans son épaule se manifesta légèrement, mais cela était plus dû aux énormes bleus causés par les actions de la Seringue qu’à l’articulation elle-même. Elle verrait bien lorsqu’ils aborderaient les fameuses “choses sérieuses”.

La course avait tendance à vider la tête de Néro, Omnius profitant de ce temps pour babiller allégrement sur tout et rien. La conversation d’Oneye fut donc accueillie avec une certaine surprise, ne s’attendant pas à ce qu’un échange quelconque ait lieu. Elle écouta avec une très grande attention cependant.
Mandaloriennes, Mando’ad, Mandalo, tant de noms étranges qui ne faisaient pas encore sens dans la tête de la jeune femme. Elle s’abstint de toute réaction, masquant son manque de connaissance sur le sujet dans sa respiration lorsqu’une information importante filtra dans son discours : Il n’était plus Mando’ad. Est ce que cela expliquait ses divergences d’opinions avec la médecin de bord? Et pourquoi ne l’était-il plus? Ne naissait-on pas Mandalorien, comme on naissait “Roonais”? Et quels étaient ces fameux délires endoctrinant? Elle fut interrompue dans ces questionnements par la mention de l’honneur. Elle n’avait pas encore abordé ce point avec l’IA, notamment parce que c’était un sujet qu’elle ne maitrisait pas. Par contre le “lui ou toi”, elle  voyait très bien. Elle se fendit donc d’une légère réplique :


- Aucune chance pour que je devienne Mando..ad (elle écorcha légèrement le nom). ch’uis trop petite je crois.

Inutile de se lancer dans le débat de l’honneur ou de la survie. Elle sentait au fond qu’ils étaient du même avis, même si ce n'était probablement pas pour les mêmes raisons.

L’échauffement prit fin et le gros de la leçon arrivait. Était-ce là qu’elle allait se retrouver par terre? Non. Et d’ailleurs, elle fut assez impressionnée par la capacité d’enseignement de cet homme si réserve d’habitude. Ces démonstrations étaient précises, ses explications claires. Avait-il déjà fait ce genre de chose avant? Notamment dans son passé mandalorien? Décidément, plus il se “dévoilait”, plus des questions se posaient… et plus il devenait un intéressant personnage.

Néro s’appliqua cette fois, mue par un nouvel intérêt. Et si effectivement, du côté des jambes, elle ne manquait pas de détente ni de souplesse, ce n’était pas la même chose pour les bras. Dévisser des boulons, même rouillés, ne lui avait pas permis de gagner en force. Elle regarda alors les gants qu’Oneye venait de lui enfiler, étant la première fois qu’elle les utilisait et l’observa mettre des coups sur le pauvre sac de frappe. Son tour vint ensuite et Néro se trouva ridicule lorsqu’elle se positionna. Allait -il rire quand il allait constater qu’aucune force n’émanait de ses coups? Allait-elle une nouvelle fois se blesser d’une façon fort humiliante? Néro secoua la tête. Il n’en était pas question. Et pour faire honneur à la démonstration de son “mentor d’entrainement”, elle reproduit les coups, évacuant par ces gestes les pensées inutiles mais néfastes de son esprit, se positionnant alors dans une nouvelle dynamique sous les encouragements. Ces épaules commençaient à chauffer lorsque le borgne jugea sa maitrise assez satisfaisante pour passer à la suite. Elle relâcha un peu ses bras attendant avec impatience les nouvelles consignes.

Les jambes. Les coups de pieds plus précisément. Généralement, Néro les utilisaient plus pour fuir que pour se défendre ou pour attaquer. Ces nouvelles techniques lui ouvriraient certainement de nouvelles perspectives dans un futur proche.
Lasabley, qui suivait leur manège avec attention, en profita pour lancer quelques piques à son camarade masculin. Néro leva un sourcil. Au vue de la puissance de son coup, il n’avait pas besoin de lever la jambe bien haut pour que cela fasse effet. Elle regarda donc le dévaronien s’éloigner en secouant légèrement la tête. Il n’en ratait pas une celui là.


Lorsque vint son tour, la souplesse de Néro se révéla être un vrai atout, pouvant atteindre facilement les cibles hautes. Elle fut d’ailleurs satisfaite de constater qu’elle pouvait aisément envoyer son pied à la hauteur de la tête de Oneye, qui était déjà grand dans son référentiel. Peut être pas celle de Lasabley néanmoins.

Elle répéta plusieurs fois chaque coup, les premiers lui ayant fait légèrement perdre l’équilibre. A chaque essai, elle parvenait à améliorer sa stabilité. Elle trouva d’ailleurs cette exercice assez amusant. Omnius lui s’éclatait. Il lui en fallait peu. Une nouvelle fois, Oneye l’interrompit pour expliquer la suite de son programme fort bien construit.

La phase final de l’entrainement apparu enfin. La matraque. Elle avait longuement observé l’objet, et le constat était clair : elle ne savait pas quoi faire avec. Mis a part quelques coup droits et directs comme avec une clé à molette, mais elle ne lui inspirait rien d’autre. Elle était donc fortement intéressée par le potentiel de cet arme. Oneye lui fit enlever ses gants et lui tendit un bâton de longueur similaire, ne précisant bien évidemment pas que c’était mieux de l’utiliser quand elle était activée,  Néro l’ayant déduit assez facilement.

La première étape était la défense. Parer en haut, en bas, en diagonale. Elle sentit que le mandalorien appuyait de plus en plus ses coups au fur et à mesure, accélérant la cadence pour la faire réagir. Même si cela devait être loin de ses capacités maximales, encaisser les coups n’était pas une mince affaire et plusieurs fois, elle faillit se prendre sa propre matraque dans la tête.
“ça doit être cela que l’on appelle un retour de bâton”. Bien vu Omnius. Bien vu.


La phase suivante était l’attaque. Elle devait porter ses coups. Elle rit à nouveau au discours du borgne. Il n’avait pas grand chose à craindre de sa force. Cela serait sans doute similaire à une piqure de moustique. Néanmoins, avec une matraque électrisée, l’effet serait dévastateur.

Oneye se révéla alors être un adversaire impitoyable, profitant de chaque ouverture qu’elle laissait pour s’y faufiler et la forcer à réagir. Si les coups n’étaient cependant pas portés complétement, Néro sentit là toute la dangerosité d’un tel combat. Ce qu’il fallait en retenir était qu’elle devait frapper juste tout de suite pour éviter que son adversaire ne réagisse. Cela ne serait pas une simple dans une situation réelle. Elle espérait donc que ses futurs assaillants seraient nettement moins forts que le Mando’ad.


Le reste de l’entrainement se passa dans un enchainement de coup et de réaction de plus en plus rapide, Néro essuyant néanmoins encore de nombreux revers, ayant du mal à garder sa garde correctement tout le long de l’échange. Cet entrainement, salvateur en terme de condition physique, prit alors fin. Ils s’étirèrent en silence, Néro souriant sous la difficulté qu’avait apparemment Oneye à atteindre le bout de ses pieds. Chacun ses atouts.

L’entrainement la fit rester quelques minutes de plus sous l’eau chaudes. Les muscles de ses bras ayant particulièrement travaillé, ils réclamaient un instant de détente supplémentaire sous la douche. Lorsque Néro sortit, elle observa l’évolution de son bleu. Il venait de passer dans une nouvelle teinte et se dissiperait bientôt. Elle en profita aussi pour farfouiller dans ses cheveux, à la recherche des fameuses cicatrices mentionnées par Irnyle. Elle ne vit rien bien évidemment. Seul les yeux d’un expert le pourraient. Soupirant légèrement, elle sortit, la fin de journée venant d’être sonnée.

Une fois dans sa cabine, elle emmitoufla dans ses couvertures et discuta légèrement avec Omnius, très intéressé de creuser sur le sujet des techniques de combat mandalorienne. Il ne remit pas une couche sur l’histoire de l’honneur, ce qui soulagea un peu Néro. Néanmoins, elle décida de couper court à leur échange, la journée de demain s’annonçant comme fort musclée.

Le lendemain arriva donc avec son vacarme musical et le lancement de la mission fut crié par les hauts parleurs. Ils se retrouvèrent donc tous une nouvelle fois devant l’holoprojecteur, attendant les premières consignes de Mugler, qui semblait avoir plus peaufiné son plan que lors de leur première escapade.

Elle écouta avec attention le rôle qui lui était donné. Les conduites d’aérations et d’évacuations. Génial. Il fallait impérativement qu’elle se bricole des protections sinon elle le paierait cher au retour. Par contre, elle était effectivement la plus qualifiée pour sa mission et cela la réjouit fortement. Il faudrait qu’elle s’équipe en conséquence.
Lorsqu’il eu fini sa présentation, Néro se gratta la gorge pour attirer légèrement l’attention de l’équipage.


- Hmm euh… j’ai rien a dire sur le plan. Mais c’était juste pour vous prevenir que, vu que l’objectif est de mettre un peu de chaos pour se frayer un chemin, je vais probablement appuyer sur tout les boutons rouges que je croiserais...Si toutes les alarmes se déclenchent en même temps, ne soyez pas surpris...

Cela déclencha quelques rires, mais Néro préférait prévenir pour ne pas risquer la panique ou la déconcentration. Elle ne résisterait sans doute pas à appuyer sur tout les interrupteurs à sa portée, surtout si elle se trouvait devant un panneau de contrôle. Elle se leva, imitant ses coéquipiers mais se dirigea d’abord vers la machine a café. Pour éviter les désagréments de la dernière fois, elle allait mettre la dose en terme de ressource personnelle.

- Douze. ça devrait aller.

Elle l’avala en vitesse, l’atterrissage étant quasiment imminent. Puis elle retrouva Oneye devant l’armurerie qui avait décidé de s’équiper plus sérieusement que sur Corellia. Néro était dans un autre style. Elle avait rabattu sa capuche et s’était équipée d’une immense écharpe pour finir de lui masquer le visage ainsi que des genouillères de fortune sous son pantalon. Elle avait aussi prit ses outils habituelles plus un immense sécateur coupe câble qui lui permettrait de couper l’alimentation d’une façon fort peu élégante. Mais autant mettre toutes les chances de son côté. Elle prit aussi la matraque, sachant désormais quoi faire de cet outil. De plus, l’impulsion électrique de l’engin aurait peut être une autre utilité, plantée dans un panneau de contrôle.

Oneye entama à nouveau la conversation. S’était étrange de le voir brusquement s’intéresser à elle. Bon, pour le coup, ils étaient dans la même équipe, mais ces derniers temps, il n’avait pas spécialement montré d’intérêt à son égard. La fierté, toujours mal placée, de Néro revint à la charge, lui faisant se demander si c’était parce qu’il la trouvait trop faible, par réel intérêt ou simplement pour parler. N’étant toujours pas sûrs de son raisonnement à ce sujet, le personnage du Mandalorien apparaissant comme très complexe à comprendre, elle ne dit rien sur ses doutes internes. Il conseilla d’ailleurs de prendre un blaster en complément.

Néro dévisagea à nouveau l’arme mais la saisit quand même et, en imitant l’homme, elle le rentra sans sa ceinture, sous ses innombrables épaisseurs.
- j’le prend mais...euh… considères que si tu m’as pas appris à m’en servir, pas sûre que je sois utile avec.

Elle se demanda s’il fallait qu’elle précise qu’elle n’en avait jamais tenu mais se ravisa. Cela devait être évident pour l’homme de guerre qu’il était. La secousse caractéristique de l’atterrissage se fit entendre et ils prirent place dans le sas, ayant finit de préparer leur équipement. Les groupes étaient formés et Néro se dit qu’il y avait une belle photo à prendre, leur équipe semblant tellement mal assortie. Surtout par sa présence en fait. Au milieu de tout ses géants guerriers, elle faisait tâche, en mode microbe masqué au milieu de personne transpirant la force et l’assurance. Mais peut être sa force était-elle là?

Sa détermination n’en fut cependant pas ébranlée, et lorsqu’elle foula le sol de Nar Shadaa, couvert de sable, elle savait exactement ce qu’elle devait faire. Les groupes se séparèrent alors et elle regarda Oneye.

- C’est partit. Tout droit vers le hangar. J’espère que tu aimes ramper dans les systèmes d’aérations…

Elle ajusta alors son écharpe, qui ne laissait plus que ses yeux de visibles et s’avança vers le hangar. En chemin, ils croisèrent effectivement quelques épaves de véhicules carbonisées. Cela ne l’impressionna pas, il y’en avait des tonnes sur Roon. Néanmoins, une étrange atmosphère semblait régner sur la planète. Le chaos était prêt à exploser à tout moment. Et en ce moment même, tout l’équipage du Black Rover était en train de tout mettre en œuvre pour que cela arrive.
La vie de pirate s’apparentait probablement à cela : propager le chaos.

Blad Oneye

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Blad Oneye
MJ Fiches | Pirate
Sam 19 Jan - 10:44
"J’le prends mais... Euh… Considères que si tu m’as pas appris à m’en servir, pas sûr que je sois utile avec."

Je souris suite à cette déclaration de Néro. Elle ne savait donc pas se servir d'un blaster "non plus"... Elle pensait peut-être que le mécanicien d'un équipage pirate restait toujours au chaud dans son atelier? Hmm... Quoi qu'il en soit, elle allait devoir apprendre sur le tas, pas le choix ici.

"Ok, j't'expliqu'rai vite fait comment ça marche sur l'chemin."

Tentai-je de rassurer ma partenaire du jour. Il fallait dire que ni elle ni moi n'étions, du coup, de grands tireurs, cela risquait de poser problème en cas d'embûche au cours de l'opération, à voir.

"C’est partit. Tout droit vers le hangar. J’espère que tu aimes ramper dans les systèmes d’aérations…

- Eh eh... J'ai pas vraiment l'profil, de base. Mais bon, j'n'aurai qu'à suivre tes conseils, t'as l'air d'avoir déjà pratiqué..."

En effet, Néro avait clairement prévu le coup, puisqu'elle s'était munie de protections supplémentaires (de fortune pour la majorité, mais tout de même) plutôt appropriées. Ce qui était clair au moins, c'était quelle apprenait vite, vite et bien. Ma bonne action était donc probablement accomplie auprès d'elle. Je considérai dès lors que nous étions quitte, pour le moment en tout cas. Elle m'avait sauvé la mise deux fois, je le lui avais ainsi bien rendu. Si la situation l'exigeait, je n'aurai plus d'état d'âme à fuir désormais. Ma survie avant tout, car je ne pouvais pleinement vivre libre en étant... Mort... Logique ! Et crever comme un chien pour le profit d'une bande d'enfoirés ne m'enchantait guère. Comme je l'avais expliqué à Néro pendant l'entraînement, avec quelques nuances bien entendu : s'il faut choisir entre quelqu'un d'autre et moi, la question ne se pose pas.

Je suivis Néro sur la passerelle du Black Rover, pendant que les autres équipes nous regardaient avancer en premiers sur le sol dangereux de Nar Shaddaa. Ces gars-là, ils préféraient voir si les intérimaires se faisaient dézinguer avant d'avancer eux-mêmes. Une belle brochette de poltrons, assurément. Pas étonnant que les précédentes recrues soient mortes sur le terrain, avec des alliés pareils. Bref, Néro était juste devant moi, et vue sa capacité à demeurer furtive, cela était certainement la configuration la plus judicieuse. J'avais profondément confiance en elle à ce niveau, je l'avais déjà observée après tout, sur Roon notamment, se faufiler dans des quartiers peu recommandables.

Nous avançâmes ainsi à travers les artères vides de vie, la situation dans le coin était digne des meilleurs Space-Westerns. Les façades des commerces étaient défoncées, les immeubles de logement complètement barricadés, tout transpirait la guerre civile à vrai dire. Je m'étais déjà rendu en zone litigieuse sur Nar Shaddaa, avec Stokes, pour quelques boulots étonnamment assez tranquilles. Je savais tout de même que, d'un moment à l'autre, le calme pouvait tourner en véritable carnage. Aucune règle n'encadrait la vie dans ces terres chaotiques. Les clans Hutts ne cherchaient pas à discuter lorsqu'ils souhaitaient conquérir un territoire. A la moindre cible suspecte, leurs porte-flingues se montraient expéditifs. La bonne nouvelle, c'était que si personne n'était venu nous agresser jusqu'ici, cela voulait dire que nous n'avions pas été repérés. Peut-être que Lasabley et les autres n'avaient pas eu cette chance.

Au bout d'un bon quart d'heure de prudente progression, nous croisâmes finalement un convoi de mercenaires, constitué de quelques speeders modifiés. Certains véhicules possédaient des mitrailleuses vissées à leurs poupes. Impossible toutefois de savoir sous quelle bannière ils évoluaient, c'était là leur point fort d'ailleurs. Néro et moi restâmes cachés, accroupis contre un mur, en attendant que le groupe circule. Une fois que les bruits ronflants des moteurs furent éloignés, je me décidai d'expliquer à Néro le mécanisme de son blaster. Je sortis donc ma propre arme, puis la bidouillais au fur et à mesure de mon explication.

"Là, c'est l'cran d'sûreté, si tu n'l'enlèves pas l'arme reste bloquée. Tu l'sens quand t'appuies sur la gâchette, d'ailleurs. Une fois qu't'as enlevé ça, tu peux tirer, mais fais gaffe au recul. Si tu tiens mal ton arme, tu risques de t'la prendre en pleine poire, ou d'être déséquilibrée. Donc tu la pointes comme ça, les bras non tendus pour amortir le choc. Et vises avec ton œil directeur, généralement il est du même côté qu'ta main forte, mais ça peut varier, à toi de l'déterminer. Vu? Ensuite, t'as deux modes sur ces vieux modèles : coup-par-coup ou automatique. Un conseil : ne passes jamais en auto sur ces reliques, ce mode là les fait surchauffer en un rien d'temps. Et quand ça chauffe trop... Boom. Ok?"

Une fois la théorie transmise, je mis mon blaster dans ma main organique. Nous avions bien avancé jusque là, le risque de croiser d'autres personnes potentiellement hostiles était donc croissant. Par conséquent, il valait mieux garder mon arme dégainée, juste au cas où. Contourner l'entrée principale du complexe ne se fit pas sans obstacle. Nous fûmes d'ailleurs coincés dans une ruelle par des tourelles de surveillance, un peu plus loin. L'engin éclairait la seule issue, droit devant. Si nous passions dans la lumière qu'il générait, nul doute que nous allions finir désintégrés par une rafale mortelle. Je fis alors signe à Néro, afin que nous avancions jusqu'à l'entrée d'un immeuble délabré, qui devait donner sur la rue parallèle. La porte d'entrée, simple, en bois, avait été bloquée de l'intérieur, sans doute par des planches clouées ou quelque chose dans le genre. Je tentai de la pousser tout de même, sans faire trop de bruit, mais il fallait faire plus que ça pour l'ouvrir.

"Bon, ça va faire un peu d'bruit..."

Je préférais prévenir, histoire que Néro surveille les environs pendant que je m'occupais de ça. Je reculai alors d'un pas, comme pour prendre un peu d'élan, puis j'effectuai brutalement un coup de pied de face avec ma jambe droite, le même que j'avais appris à Néro la veille. Le premier coup fit trembler la porte, qui s'enfonça d'au moins 5 centimètres, hors de ses gonds. Mais le truc qui bloquait derrière n'était pas encore tout à fait dégagé. Je pris une grande inspiration, puis répétai l'opération une seconde fois. Dans un craquement significatif, la porte finit par se retrouver complètement fendue. A présent, nous pouvions passer sans problème à l'intérieur du bâtiment insalubre. J'espérais seulement que cette étape n'avait pas grillé notre couverture.

"D'ici, j'pense qu'on a deux options, concrètement. Soit on regarde si cet immeuble est raccordé à un réseau lié au complexe, soit on traverse l'autre rue pour atteindre la façade du lieu cible. J'pense que c'est plus sûr de tenter l'coup à l'intérieur de c'taudis, mais ça peut être plus long aussi. D'nous deux, c'est clairement toi l'cerveau, donc j'te laisse décider."

Annonçai-je sans détour à ma coéquipière. Cette dernière avait exprimé de bonnes idées à chaque fois que quelqu'un lui avait donné la parole, que ce soit en briefing ou ailleurs. Et vu l'implant caché derrière son oreille, je supposais que ce n'était pas seulement le fait d'une bonne étoile. Néro avait les méninges bien faits, assurément. Nous allions voir si elle était capable de nous mener à notre objectif, une fois de plus. J'attendais impatiemment sa réponse, tout en jetant un œil de temps à autre à l'ouverture béante de l'immeuble, que j'avais moi-même créé à l'instant. Si quelqu'un nous avait entendu, il allait surgir par là, et il était exclu de se faire prendre bêtement à revers.

Néro

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Néro
Mécano | Pirate
Sam 19 Jan - 21:18
Oneye avait fini par reprendre le devant lorsqu’ils avaient rencontrés les premiers habitants de cette ville en ruine. Étant un homme de terrain, c’était logique. Néro se risqua néanmoins à jeter un œil sur le convois. Des speeders transformés en arme. C’était génial comme idée. S’il n’avait pas été en mission, et dans un environnement hostile, nul doute qu’elle serait partie observer ces bécanes de plus près, histoire de lui donner de nouvelles idées de projet. Le groupe armé finit par s’éloigner, ce qui était bon signe. Personne n’avait vu leur manège et ils étaient par conséquent toujours couverts.

Curieusement, c’est à ce moment là que le pirate entreprit de lui faire une leçon express sur le maniement du blaster. Néro leva un sourcil. La tension de son coéquipier venait-elle subitement de monter d’un cran pour qu’il juge nécessaire de faire ces rapides explications? Néanmoins, Néro se tut et ne se laissa pas affecter par la pression ambiante. En fait, elle n’avait pas vraiment conscience de risque qu’ils encouraient. Tant qu’aucun tire n’était échangé, elle considérait que la situation était normal. Pas pire qu’à la sortie du Turbo Lum, un samedi soir de match en tout cas. Les quelques remarques sur le cran de sureté et le recul furent néanmoins appréciées. Celle sur la chauffe des armes moins. Il faudrait qu’elle regarde ça de plus près pour arranger ça.

Ils continuèrent leur progression, constatant que la voie ne serait finalement pas tracée tout droit. Beaucoup d’accès étaient bloqués par des tourelles ou des barricades. Il fallait donc qu’ils trouvent un autre moyen pour pénétrer le hangar. Elle resta sur les pas d’Oneye, qui les avaient dirigés vers un vieille immeuble dans un sale état et dont l’entrée était fermée par une porte en bois. Néro s’apprêta à sortir ses outils pour dégonder la porte mais le pirate n’avait pas cette idée en tête et commença à la défoncer à coup de pied. Néro soupira. Apparemment, il avait envie de jouer les gros bras aujourd’hui. Néro se retourna donc, guettant la ruelle pour s’assurer que le bruit causé par le déchirement du bois n’avait alerté personne, mais cette ville paraissait morte. Personne ne se montra et elle rejoint donc son camarade au sein de la structure poussiéreuse et sombre.

Néro sortit sa lampe de sa poche ventrale pour y voir un peu plus clair. Le bâtiment ne semblait plus habité depuis longtemps. Elle tourna légèrement la tête vers Oneye qui venait de lui donner la responsabilité de leur prochain mouvement. Bah voyons. Dès qu’il fallait utiliser sa matière grise plutôt que ses muscles, y’avait plus personne… A l’instant, Néro fut presque gênée par la présence du guerrier. Elle ne pouvait pas clairement énoncer ses hypothèses à voix haute et en discuter avec Omnius afin de lui permettre d’affiner ses statistiques.


Elle balaya de son faisceau lumineux la pièce, rassemblant ses idées sur la future marche à suivre. Clairement, les propositions d’Oneye tombèrent dans son classement des possibilités. Elle pointa sa lampe vers le plafond à la recherche de câbles ou d’informations mais elle ne vit que des fissures et des toiles d’araignées. La piste se resserrait, Omnius validait. Se rappelant qu’elle n’était pas seule, elle se décida à communiquer avec son coéquipier de fortune.


- Les réseaux d’alimentations sont soient stockés sur le toit, soit dans les sous sols. Vue la température et la quantité de poussière, y’aura rien sur le toit. Ça serait stupide. Faut qu’on trouve la cave.

Ignorant alors momentanément l’homme, plus parce qu’elle était prise dans ses réflexions que par réel méchanceté, Néro chercha du regard un escalier ou une trappe indiquant la présence d’un niveau sous-terrain dans la bâtisse. Elle tourna donc dans le rez de chaussée, tapant légèrement du pied, afin d’identifier une zone creuse. Elle fini par la trouver dans le dos de l’escalier qui menait aux étages. Une trappe en bois, masquée par la poussière, mais dont les bordures étaient clairement délimitées. Elle posa son sac à dos et sortit une fine tige en métal qu’elle enquilla dans l’un des creux. Elle força légèrement et l’effet bras de levier fit le reste, soulevant la plaque en bois en toute discrétion. Elle glissa sa main dessous et la tira sur le côté pour dégager un passage. Elle éclaira alors le trou de sa lampe pour observer l’intérieur. Il y avait une échelle en fer, recouverte d’une poussière qui l’avait probablement protégée du passage du temps. La planète ne semblant pas propice aux pluies diluviennes, l’échelle lui paru donc en suffisamment bonne condition pour qu’elle puisse descendre. Sans bouger son regard du trou, elle déclara doucement:

- Bon, c’est en bas que ça ce passe.


Et c’est sans attendre la réaction de son coéquipier, Néro ayant tendance à se la jouer solo dans ce genre de situation, qu’elle dégagea un peu plus la trappe pour pouvoir poser son pied sur le premier barreau de l’échelle. Se retournant pour mieux se positionner, elle entama sa descente, regardant de temps à autres avec l’aide de sa lampe où elle mettait les pieds. Il y’ avait une trentaine de barreau, signe d’une descente assez profonde en fait. Une cave n’allait pas aussi bas généralement. Ils allaient déboucher ailleurs. Peut être dans les égouts. Néro se posa alors la question de la présence d’un tel dispositif. Les batailles sur cette planète était-elles tellement monnaie courante que chaque immeuble avait aménagé une sortie de secours souterraine? A moins que cela ne soit pour protéger les habitants de puissante tempête de sable? Quoi qu’il en soit, Néro toucha enfin le fond du bout du pied puis entreprit d’éclairer la progression d’Oneye.
Le temps qu’il la rejoigne, Omnius émit de nouvelles hypothèses, dont une qui avait émergée dans l’esprit de Néro. Clairement, l’état de la trappe laissait penser que personne ne l’avait utilisé depuis longtemps. Il était donc plus que probable que, si ils étaient bien arrivés dans les égouts (ou un truc du genre), aucune autre présence hostile ne serait à envisager. Sauf animal bien évidemment. Cela leur assurerait une approche particulièrement discrète puisque de très nombreux bâtiment, y compris ceux accolés au hangar, devaient forcement être relié à ce réseau. Une histoire de norme de construction imposait ça.


Lorsque le pirate fut presque arrivé au bout de sa descente, Néro balaya de nouveau de sa lampe l’endroit où ils se trouvaient. Dans un premier temps, elle fut déçue. Ils se trouvaient dans une petite pièce dans laquelle gisait un générateur actuellement éteint. Omnius lui fit remarquer que des espèces de tuyaux partaient vers le fond de la salle. C’était l’avantage d’avoir “quatre yeux”. Si en fait Omnius ne voyait le monde qu’au travers du prisme de son regard, il identifiait parfois des détails qui échappaient à la jeune femme dans un premier temps. En procédant par comparaison de leurs observations, ils aboutissaient assez vite à de nouvelles idées.
Elle s’approcha du générateur, un rapide coup d’œil lui indiquant qu’il n’avait pas été allumé depuis longtemps, l’huile ayant commencée à craqueler. Elle repéra alors les tuyaux et remonta leur chemin. Longeant le plafond, ils sortaient de la zone par un mur. Néro sourit alors. Il y avait une porte dans le mur.

- Bingo...

La porte, en métal cette fois ci, était fermée par un énorme cadenas. Cela changeait des portes à codes de l’astroport de Corellia. Cela signifiait aussi que l’endroit n’était probablement pas surveillé, puisque aucune alimentation ne semblait entourer la parois métallique. Une rapide observation lui confirma son hypothèse, la suite se passerait donc par là. Elle sortit donc la lourde pince de son sac, satisfaite d’avoir anticipé ce genre de situation. Le cadenas ne fit pas long feu face aux mâchoires acérées du sécateur.

Néro rangea sa pince et se redressa vers la porte, qu’elle ouvrit sans attendre. Elle se dit d’ailleurs qu’elle aurait pu se faire réprimander fortement par le mandalorien sur la non prudence de son geste. Et elle se dit aussi qu’elle aurait dû plus communiquer avec lui pour expliquer ses décisions. Mais l’état de méfiance d’Oneye ne l’enjoignait pas à la conversation. Alors, elle avança vite dans le nouveau chemin qu’elle venait d’ouvrir.


Lorsqu’elle arriva de l’autre côté, elle balaya sa lumière à droite et à gauche afin d’identifier clairement où ils venaient de déboucher. Quelques choses sembla bouger dans la pénombre, fuyant l’éclairage. Omnius confirma le mouvement.


- ouais… y’a des trucs dans l’ombre…


Mais néanmoins, ils étaient maintenant bel et bien dans les égouts. Les parois dégoutantes et l’odeur fort peu engageante en témoignaient. Elle réajusta son écharpe et se tourna vers Oneye qui la regardait, les bras croisés. Omnius lui proposa fortement d’expliquer la suite de son idée, l’humain modifié n’ayant apparemment pas envie de se faire balader comme ça sans discussion.

- On est dans les égouts… comme tu as pu le remarquer. L’idée est de remonter les canaux jusqu'au bâtiment le proche du hangar, derrière les tourrelles. On doit pouvoir trouver une porte similaire qui y mène, et le bâtiment n’étant pas loin, elle doit être dans le secteur…

Un autre bruit se fit entendre, poussant Néro à se retourner et à pointer de sa lampe la zone incriminée. La chose avait disparue immédiatement.

- Et y’a des trucs louches qui grouillent aussi. On va pas trainer.

Néro parcourut rapidement les murs à la recherche d’inscriptions qui pourraient indiquer leur position et la direction à prendre. Les égouts se ressemblant tous, cela pouvait vite devenir un labyrinthe. Elle se remémora alors, avec l’aide de son assistant personnel, la position de leur bâtiment par rapport au hangar. Il n’y avait que deux directions ici, donc soit ils s’éloignaient, soit ils s’approchaient. La droite était donc leur meilleur option. Avec une porte au milieu, mais qu'Omnius écarta immédiatement en tant que possibilité intéressante.

- Par là.

Ils avancèrent donc dans le canal puant, dont l’alimentation en eau semblait tellement faible que le fond ressemblait plus à un ensemble visqueux et répugnant qu’à une vraie évacuation. L’odeur infecte provenait probablement de cette stagnation, attisée par la chaleur ambiante. Au bout d’une vingtaine de mètres, un carrefour apparu et Néro renouvela son exploration des murs. Certains tuyaux se séparaient à cet endroit dans trois nouvelles directions possibles. Une chance sur trois donc. Tournant délibérément le dos à Oneye, et tout en observant les inscriptions au mur, elle murmura pour l’IA.


- Ton analyse?

Omnius répondit, il avait déjà tranché en fait, son sens de l’orientation étant très bon.

- Au milieu.

Un nouveau bruit se fit entendre et Néro détourna une nouvelle fois sa lampe pour chasser la créature.

- Elles sont nombreuses ces saloperies…

Mue par une crainte de se faire mordre la jambe par une bestiole devant porter au moins un millions de maladies immondes, elle balayait régulièrement leurs alentours de sa lampe, constatant une nouvelle fois qu’aucun système électronique de détection ne s’y trouvait. Personne ne surveillait les égouts. Sans doute à cause de la présence de ces trucs rapides qui les entouraient et qui devaient donc dégouter tous les aventuriers de passer par là.

Le comportement latitant de ces bestioles était d’ailleurs vraiment frustrant. Néro n’arrivait pas à déterminer à quoi ils avaient vraiment à faire. Mais il était certain qu’elles avaient été attirées ici par le bruit. Et qu’elles n’aimaient pas la lumière.

Ils progressèrent d’encore une bonne cinquantaine de mètres avant de trouver un nouveau carrefour, et surtout une nouvelle porte. L’analyse rapide d’Omnius lui dit qu’il y avait environ 90% de chance pour que ce soit la bonne porte. Elle décida de communiquer l’information à Oneye.

- 90% de chance que ce soit la bonne. Ça se tente.


En effet, ce pourcentage était largement suffisant pour tenter de l’ouvrir. Par contre, elle était verrouillée par une lourde vanne circulaire qui semblait tellement rouillée que Néro doutait de pouvoir la faire bouger. Elle posa son sac et sortit une clé à molette qu’elle coinça dans les arceaux de la vanne. Elle appuya un peu et constata d’une part, qu’elle n’avait réussi qu’à la faire bouger d’un millimètre malgré l’effet levier et, d’autre part, qu’elle émettait un bruit strident sous la pression. Ce dernier point était mauvais. Pour confirmer ces craintes, d’autres bruits se firent entendre et Néro abandonna son geste pour chasser une nouvelle fois les créatures avec sa lampe. Devant son impuissance à déverrouiller la porte, elle se tourna vers Oneye, qui semblait amusé de l’avoir vu tenter quelque chose d’infaisable pour sa carrure. Se retenant de lever les yeux au ciel, elle entama de nouvelles explications, en essayant de ne pas avoir l'air trop sèche ou autoritaire.

- Je vais avoir besoin de toi pour débloquer la porte. Par contre, ça va faire pas mal de bruit. Ces bestioles vont rappliquer en masse. Je vais les chasser avec la lampe. ...En espérant qu’on se fasse pas submerger.

Comme pour ajouter plus de tension à l’instant, de nouveau bruit se firent entendre et Néro prit rapidement sa position “d’éclaireuse”, laissant Oneye se débrouiller avec la vanne. A peine eut-il commencé à forcer sur la vanne que d’autres créatures vinrent se joindre aux premières. Et ragaillardit par leur nombre, elles n’hésitaient plus à s’avancer vers eux, finissant néanmoins par reculer sous l’intensité de la luminosité. Néro réprima un bruit de dégout. Elles étaient vraiment moches avec leurs dents pointus et leurs oreilles pendantes rongées par la vermine. Cela avait-il était des espèces de chiens qui avaient mutés ici?

Mais Néro n’eut pas plus de temps pour détailler l’anatomie de ses créatures petites mains nombreuses et rapides et qui semblaient s’avancer vers eux dans un arc de cercle mortel. Néro balayait avait intensité l’environnement, réagissant en s'approchant ou en reculant rapidement lorsque les plus audacieuses se rapprochaient un peu trop à son goût. De nombreux bruits de pattes évoluaient autour d’eux et semblaient croitre avec la progression d’Oneye.


- Ça va commencer à vraiment craindre dans peu de temps…

Comme pour répondre à sa demande, la porte céda enfin et elle se jeta dans l'ouverture, tandis qu’Oneye la refermait vivement en la verrouillant à nouveau, malgré le poids des bestioles qui s’entassaient à l’extérieur. Néro balaya alors de sa lampe la nouvelle zone dans laquelle ils venaient d’entrer. De nombreux câbles et tuyaux s’y trouvaient, ce qui était encourageant. Par contre, ils devaient impérativement s’assurer qu’ils étaient au bon endroit...en jetant un œil à l’étage du dessus. Et même si l’idée de jouer du sécateur commençait à la démanger un peu, elle regarda Oneye.

- Faut qu'on regarde où en est avant de commencer à tout couper…


Pour le coup, un escalier, petit et sale, semblait mener au niveau supérieur. Elle le lui indiqua du regard,  lui laissant prendre à nouveau la tête de l’escouade.

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Sam 19 Jan - 23:27
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Attiré par votre activité et votre lumière une colonie de Vrelt ( http://www.starwars-holonet.com/encyclopedie/creature-vrelt.html) soit une trentaine de ses saloperies, débarque dans la pièce. Ils ont suffisamment faim pour tenter de voir si vous ete comestible.

Par radio Lasalbey vous informera qu’il a reçu une fin de non recevoir à l’accueil mais qu’il a pu noter différentes chose. D’une part ce complexe est un bâtiment/parking/camping de haute sécurité sur 20 étage. Il a pu voir noter que le bâtiment est à moitié plein en regardant discrètement sur l’écran de la réception.
Les employés qu’il a vu ont l’air d'être assez carré sur la manière de faire les choses et sont tous équipé de pistolet blaster. il a aussi noté la présence de plusieurs gardes (2 organiques et 2 droides) rien qu'à la réception. Il penche pour au moins le même nombre par étage.
Couper le courant depuis l'extérieur du bâtiment ne fera que neutraliser une partie du courant sur un certain nombre d’étage. Si vous choisissez cette solution je vous demanderais de faire un jet de dé avec la fonction [*rand]20[/*rand] et de diviser le résultat par 2. Ce nombre = Les étages coupé de courant du haut vers le bas. Si votre résultat final est 8 par exemple cela veux dire que 20eme étage au 12eme, il n’y a plus de courant.
Si vous coupez les câbles depuis l'intérieur du bâtiment vous n’aurez pas a diviser votre résultat.
Dans tous les cas les gardes chercheront à comprendre ce qui se passe, soit en allant aux étage coupé de courant, soit en fouillant du côté de l’installation électrique.ou encore en vérifiant l'extérieur.

Triss et Wren n'ont pas de difficulté particulière de leur coté et tout va bien pour elle.
Le capitaine note que des gens regardent son vaisseau d'un peux trop près mais reste tranquille et confiant.
C’est tout pour le moment, je reviendrais vers vous ensuite.

Blad Oneye

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Blad Oneye
MJ Fiches | Pirate
Mar 22 Jan - 12:27
Après avoir examiné les lieux grâce à sa lampe-torche, Néro s'exprima enfin sur la marche à suivre :

"Les réseaux d’alimentations sont soit stockés sur le toit, soit dans les sous sols. Vue la température et la quantité de poussière, y’aura rien sur le toit. Ça serait stupide. Faut qu’on trouve la cave."

Je me contentai d'un grognement pour acquiescer les propos de la jeune femme. A vrai dire, l'idée de me retrouver au fond d'un immeuble en ruine ne m'enchantait guère. Cependant, c'était sûrement le moyen le plus discret de passer les défenses ennemies. Malheureusement, je ne disposais pas moi-même d'une source lumineuse, nous allions donc devoir nous contenter d'une pour deux ici. N'étant pas habitué à me faufiler de la sorte dans les zones difficiles à atteindre (je passais plutôt par la grande porte, de gré ou de force en fait...), je n'avais absolument pas prévu le coup. Enfin, heureusement que Néro était beaucoup plus futée, avancer dans le noir aurait été tout simplement impossible autrement.

La mécanicienne pirate ne tarda pas à trouver l'accès aux sous-sols, pendant que je faisais le guet. Elle dégagea alors la trappe en question, puis se glissa dans le trou révélé. J'aurais préféré y aller d'abord, mais Néro aimait visiblement prendre les devants de temps en temps, soit. Ici, il y avait peu de chances de croiser qui que ce soit, de toutes façons. Je suivis ma camarade sans broncher, faisant toutefois attention à ne pas trop secouer l'échelle. L'objet n'avait pas l'air abîmé, mais s'il était là depuis longtemps... Il valait mieux rester prudent quoi, surtout vu mon poids.

Une fois en-bas, je pus constater que nous nous trouvions dans ce que j'appelais "la chaufferie". En effet, dans certaines vieilles maisons de Mandalore, il arrivait que les caves contiennent un gros générateur de chaleur, qui portait très justement (il y a fort longtemps) ce nom-là. Désormais, la plupart des habitations avaient remplacé cet appareil archaïque par des générateurs beaucoup plus modernes et performants, comme celui face auquel nous nous trouvions.

Une nouvelle porte se dressa sur notre chemin, en métal cette fois. Je fus alors agréablement surpris de voir que Néro avait embarqué dans son sac une grande pince coupante. Le cadenas ne fit ainsi pas long feu, puis nous pûmes avancer sans problème. Un équipier digne de ce nom aurait sans doute proposé son aide, néanmoins la petite nerd n'avait vraiment pas l'air d'en avoir le moindre besoin. Par conséquent, je continuai d'avancer en silence. Si j'avais quelque chose à dire, à un moment ou à un autre, je le ferai bien sûr. Et ça ne tarda pas à arriver, d'ailleurs.

"Ça pue la merde... Super..."

Néro remarqua également une présence dans l'obscurité. Des petites bébêtes pas très sympas devaient se terrer par là, au milieu de la fange. La lumière les avait peut-être repoussé jusque là, mais il valait mieux se dépêcher d'en finir ici. Les égouts de Nar Shaddaa n'étaient pas réputés pour leur tranquillité. Entre les trafics divers, les créatures repoussantes et les maladies, il y avait de quoi voir son espérance de vie réduire drastiquement dans le coin.

Mon équipière gardait la main, pour l'instant, elle semblait en fait avoir une boussole dans la tête. Je me demandais si c'était grâce à l'implant que j'avais observé plus tôt, c'était fort probable. Les joujoux de ce genre pouvaient octroyer des capacités assez phénoménales. Bon nombre des scientifiques que j'avais croisé jusque là, même certains Kaminoans d'ailleurs, en possédaient, sous différents aspects parfois. Personnellement, connecter mon cerveau à un appareil fabriqué par des firmes plus ou moins bienveillantes m'enchantait guère... Mais c'était sans doute mon côté parano qui revenait à la charge.

"90% de chance que ce soit la bonne. Ça se tente."

La mécanicienne parlait ici d'une énième porte se dressant entre nous et notre objectif. Son estimation en pourcentage me conforta dans l'idée que son implant était très actif dans sa caboche. Un être organique normalement constitué (sauf extrêmement intelligent, et encore) n'aurait certainement pas fait ce calcul tout seul. En tout cas, moi, j'en étais incapable. Ce constat intérieur ne me rassurait pas vraiment concernant Néro. Avait-elle pu déduire, par mes actes et quelques détails sur ma personnalité, que je gardais une option "poudre d'escampette" dans cette mission? Elle ne se méfiait pas, d'apparence, mais peut-être qu'elle faisait tout bonnement comme si de rien n'était. J'avais pris trop de risques en me rapprochant d'elle, il valait mieux éviter cela à l'avenir. Du moins temps que je n'en saurai pas plus sur cet implant cérébral au potentiel intrigant.

"Ok, j'te couvre."

Je pointai mon arme en direction de l'obscurité par précaution, tandis que la mécanicienne s'attelait à ouvrir la porte. Je l'entendis trifouiller dans son sac, puis tenter de décoincer la vanne d'ouverture à l'aide de ses outils. Le petit gémissement involontaire de Néro face à la difficulté de la tâche me fit sourire. Le grincement de la porte, lui, m'agressa les oreilles. Constatant qu'il avait attiré d'autres créatures non identifiées dans notre direction, je me tournai vers Néro pour me saisir de la lampe-torche. Toutefois, elle fût assez rapide pour balayer le couloir elle-même de la lumière rassurante de son gadget de poche.

"Je vais avoir besoin de toi pour débloquer la porte. Par contre, ça va faire pas mal de bruit. Ces bestioles vont rappliquer en masse. Je vais les chasser avec la lampe... En espérant qu’on se fasse pas submerger.

- Espoir partagé..."

Me contentai-je de rétorquer, le ton légèrement amer, tout en me dirigeant vers la vanne à activer. Mon blaster rangé dans mon holster, mes mains étaient de nouveau libres. Je pus ainsi entreprendre d'ouvrir cette satanée porte. C'était l'heure de ressortir les muscles. Plus je tournais le volant poisseux, et plus les bruits de pas des bestioles locales s'intensifiaient, comme si le son produit les excitait en fait. La situation était assez oppressante, mais je restai focalisé sur ma tâche. Néro commençait, elle, à estimer que la situation risquait de devenir très bientôt difficile à gérer. Heureusement, la porte s'ouvrit avant que ses obscures prémonitions ne s'accomplissent.

Nous pénétrâmes dans la pièce suivante, refermant la porte en acier derrière nous de justesse. Je n'avais pas eu la possibilité de voir distinctement à quoi ressemblaient les créatures qui nous avaient pris pour cibles, et j'en étais plutôt ravis, honnêtement.

"Faut qu'on regarde où en est avant de commencer à tout couper…"

Je laissai échapper un petit ricanement suite à cette déclaration de ma coéquipière. L'idée de tout mettre à l'envers me plaisait bien, mais il était effectivement plus prudent de prévoir un minimum l'étendue de nos actes. Cette fois-ci, Néro me laissait prendre les devants. Il fallait dire que, si nous étions bien arrivés dans le complexe que nous cherchions, le risque de croiser des gens peu accueillants était largement remonté. C'est à cet instant que Lasabley nous fit un rapport par radio, nous délivrant de précieuses informations sur le bâtiment que nous étions en train d'infiltrer.

Alors que je m'apprêtais à mener la marche suivante, une multitude de rongeurs ignobles envahit la pièce, sans trop que je ne comprenne comment d'ailleurs. Les murs qui nous entouraient devaient avoir plusieurs failles, et ces monstres étaient assurément assez petits pour les exploiter. Ces choses devaient être les mêmes que tout à l'heure... La première qui arriva à mes pieds se fit écraser sans ménagement, d'un coup sec, répandant sa petite cervelle misérable sur le béton. Je ne comptais pas me laisser dévorer par ces trucs infâmes.

Sans trop réfléchir, je sortis mon pistolet blaster, scandant pour Néro :

"Occupes-toi d'couper l'courant !"

Mes tirs risquaient d'attirer l'attention, autant agir vite et bien sur tous les fronts, tant que c'était encore envisageable. Je reculai donc petit à petit, tout en déchargeant mon arme sur ces saloperies venues des égouts. Après une bonne série de victimes, je vis certains de ces animaux menaçants faire demi-tour. La peur de la mort, et de la lumière rougeoyante des salves laser, devait avoir pris le dessus. Ensuite, j'éliminai les plus téméraires de la troupe à coups de pieds enragés. Mes bottes militaires semblaient tout de même avoir été attaquées par certaines de ces bêtes, compromettant leur herméticité. J'allais donc devoir en trouver d'autres pour les prochaines opérations, s'il y avait de prochaines opérations...

Rassuré face au tas de cadavres inertes et fumants au sol, je me précipitai dans les escaliers que Néro me désignait précédemment. Elle devait avoir avancé seule, pendant que je m'occupais de notre petit soucis. Je ne savais pas vraiment si les gardes du complexe avaient entendu ou non mes tirs là en-bas, cependant je savais que Néro n'était pas encore prête à affronter plusieurs mercenaires entraînés et équipés pour le combat. Et puis, je devais bien commencer à instaurer le chaos moi aussi. Pour cela, il fallait d'abord que je trouve quelque chose d'intéressant à faire sauter.

Néro

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Néro
Mécano | Pirate
Mar 22 Jan - 19:22
Néro écoutait le rapport de Lasabley via le communicateur d’Oneye, après avoir remit sa lampe dans sa poche, n’ayant toujours pas récupéré le sien. Oups comme qui dirait. Le dévaronien violet était en train de détailler à toute l’équipe ce qu’il avait pu observer du bâtiment où ils étaient rentrés. Apparemment, il s’agissait d’une immense structure haute d’une vingtaine d’étages mais aussi surveillée par des groupes d’hommes et de droïdes patrouillant d’étage en étage. Re-oups. le sabotage n’allait pas être facile.
Elle aurait d’ailleurs bien aimé que le second des Black Rovers leur donne plus de détails dans ses observations, notamment sur les droïdes en présence. Mais il y avait fort à parier que s’il n’avait rien dit, c’est que cela devait être des modèles offensifs et non pas des utilitaires comme le pauvre R2 de Corellia.


Néro grimaça légèrement, prise dans ses réflexions. Vingt étages. Sa mission venait tout à coup de prendre une tournure fastidieuse s’il fallait qu’elle passe d’étage en étage pour déclencher toutes les alarmes de l’univers. Et il y avait aussi la question de la localisation du Sang-Peur qui était toujours là. Bon, au moins, le passage par les égouts n’avait pas été vain : ils était entrés dans le bâtiment détenant les trésors de leur mission.

Elle regarda le Mandalorien, cherchant éventuellement dans son regard une ébauche de plan ou le début d’un de ses commentaires stratégo-cyniques dont il lui faisait de temps en temps grâce mais un couinement caractéristique la fit se retourner brusquement.


- Oh non…

Les saloperies des égouts, un poil plus petites cependant, commençaient à emplir la pièce. Par réflexe, Néro entreprit de monter quelques marches, histoire de se positionner dans des hauteurs moins accessibles à ces bestioles un peu gauche. Elle s’attendait à ce que son coéquipier face de même, mais au vue de la précision de son écrasement sur le rat mutant ayant osé s’approcher de lui, elle conclut qu’il ne viendrait pas tout de suite. Il lui adressa un regard, puis un ordre, confirmant alors son idée.


Bien, elle irait seule donc. Sans gêner plus de sa présence la séance de dératisation violente qui avait lieu, elle se glissa dans l’embrasure de la porte en haut de l’escalier. Personne ne semblait être présent. C’est donc d’un geste extrêmement silencieux qu’elle ouvrit légèrement puis referma la porte derrière elle, espérant ainsi limiter la propagation du bruit de la bataille. Elle se trouvait dans un couloir bétonné, flanqué de plusieurs portes grises, donnant probablement dans différents types de pièces ou de stockages. La taille du couloir ne semblait d’ailleurs pas être régulière, ce qui lui fit se poser quelques questions sur les compétences de l’architecte qui avait construit ce machin.


C’est là que les soucis commençaient.  Non pas qu’elle était spécialement en danger à ce moment, personne ne semblait s’approcher, mais il fallait qu’elle trouve un moyen de couper le courant. Et tout ce qu’elle avait comme information d’orientation où autres c’était… rien.  Omnius lui demandait de choisir une direction, vu que c’était 50/50 mais Néro lui proposa une nouvelle méthode : suivre les câbles, les fils, les tuyaux.

Malheureusement, certain d’entre eux étaient planqués dans le faux plafond et elle était actuellement trop petite pour l’atteindre.
Néro soupira. Une nouvelle séance de “je crapahute dans des endroits sales” semblait s’annoncer. Il fallait qu’elle grimpe la-haut.
Oubliant Oneye, qui ne devait d’ailleurs pas s’attendre à ce qu’elle patiente tranquillement en haut de l’escalier, elle décida d’avancer dans le couloir cherchant à entrer dans la première pièce qu’elle croiserait.


Cette première pièce était les toilettes. Pour homme. Enfin, pour créature genrée mâle plus précisément. Néro attendit prudemment quelques instants dans le couloir écoutant les éventuels bruits de pas, d’Oneye ou d’autres personnes d’ailleurs. Et effectivement, elle perçut quelques choses, plus en avant d’elle, au détour du couloir.

Malgré le risque que cela représentait, elle osa jeter un œil en direction du bruit. En fait, le couloir s’arrêtait là où elle était et débouchait sur une grande salle, qui servaient actuellement de dépotoir mais aussi apparemment de fumoir pour les quelques personnes se trouvant là, à savoir, trois types assis sur des caisses. Pour le coup, ils ressemblaient plus à des squatteurs qu’à des gardes. Dans tout les cas, la vigilance était requise.

Néro se replanqua derrière le mur après sa petite inspection et repartit vers la porte des toilettes discrètement. La structure de ce bâtiment était vraiment perturbante. Comment trouver un vaisseau la dedans? Omnius lui rappela qu’il fallait d’abord qu’elle trouve un moyen de couper le courant avant de s’exciter sur autre chose. Néro tiqua sur son phrasé.

- Hé, c’est plutôt toi qui doit te calmer là...bon...oh non… mâle, femelle, on avait commencé à en parler… pas fini certes, mais pour le moment on est occupé…

Elle éluda la discussion en entrant dans la petite pièce qui ne devait pas lui être réservée et faisant abstraction des graphitis et autres commentaires peu flatteurs sur les murs, elle parcouru du regard la salle, cherchant un moyen de grimper.

- Bon, je crois que ça va être vite vu. Et un peu casse-gueule aussi.


Elle s’engouffra dans la cabine la plus au fond et, après rabattu la lunette de la cuvette et son clapet, elle grimpa dessus. De là, elle tendit les bras pour s’accrocher aux espèces de murs en contre-plaqué qui servaient de cloison aux différentes cabines. Comme elles ne montaient pas jusqu’en haut, la jeune femme pourrait se glisser, en se contorsionnant un peu, dans le plafond depuis le haut de la cloison. D’ailleurs, il faudrait qu’elle y rentre vite pour ne pas risquer la mauvaise crampe.

La manœuvre, bien qu’un peu douloureuse, fut une réussite et Néro réussit à se glisser dans le faux plafond grâce aux dalles plastiques qui se soulevaient assez facilement. Elle positionna ensuite ses genoux et ses mains sur les structures métalliques soutenant les dites dalles. Pas question de passer au travers. Omnius trouva cela très amusant, Néro moins. Mais au moins, sa couverture ne serait pas grillée jusqu’à ce qu’elle commence à faire tout sonner sur son passage.


Elle commença sa progression quand elle entendit quelqu’un entrer dans les toilettes en chantonnant. Ce n’était définitivement pas un garde.  Où alors un garde bourré, car pour chanter comme ça, il ne devait pas être sobre… Au moins, Oneye l’entendrait arriver celui là, ne doutant pas un instant de sa survie face à la petite horde. Même si des questions pouvaient se poser sur le nombre de maladies potentiellement contractées à leur contact.


Sans tenir plus compte de l’intrus, Néro continua sa progression, l’idée étant toujours de suivre les câbles, qui semblaient la mener de l’autre côté de la grande salle.
Il n’y avait plus qu’à espérer que le quadrillage de métal sur lequel elle évoluait n’était pas trop rouillé et ne grincerait pas trop sous son passage.

Tout en avançant, elle en profita pour détailler un peu les différents éléments qu’elle suivait, et qui semblaient tous converger plus ou moins dans la même direction. La présence du hangar lui intuitait l’utilisation de gaz, mais peut être aussi d’azote, et peut être de kerozène. Il y avait aussi de l’eau, et de l’électricité, peut être un peu d’air. En tout cas, pas de mal de bazars circulaient dans ces faux-plafonds. Se relâchant légèrement, elle fit trainer son genoux sur une plaque qui émit un léger “gonk” lors du contact.
Sous le stress, elle retient alors brusquement sa respiration. Aucune réaction ne se fit entendre. D’ailleurs, elle se demandait si elle n’avait pas dépassé la position des gars avinés depuis un moment.
Elle reprit sa course, Omnius tentant de déterminer quel tuyau transportait quoi. Pour le coup, sans voir la gueule du réservoir ou sans les avoir ouverts, il n’était pas possible de savoir…


La petite balade au milieu de la poussière et au travers de nombreuses toiles d’araignées allait néanmoins bientôt prendre fin. Néro se rapprochait d’un mur. Pourtant les tuyaux continuaient leur course tout droit, passant à travers le béton. Elle jura entre ses dents. Il allait donc falloir qu’elle descende. Et pour cela, il fallait qu’elle démonte délicatement l’une des dalles et qu’elle regarde si une descente était possible, discrètement.

- Bon… on en prend une proche du mur non?

Elle souleva l’une des dalles et pencha sa tête dans l'ouverture, avant de la remonter rapidement. Au bout du couloir, un groupe de garde discutait. Ils étaient facilement reconnaissables avec leurs uniformes et effectivement, des droïdes les accompagnaient. Bipèdes et peints en noir, elle se doutait qu’ils avaient une puissance de feu suffisamment dissuasive pour limiter les intrusions. Néanmoins, ils ne semblaient pas pouvoir courir très vite, ce qui lui donnerait un avantage. Les gardes regardaient vers l’extérieur. En tournant la tête de l’autre côté, elle vit un renfoncement, qui devait donner sur un escalier. Plus au fond, le couloir se poursuivait vers une issue de secours qui était surveillée par caméra. Si le passage n’était pas praticable pour le moment, sans courant, cela restait une option pertinente en cas de gros soucis. Elle remarqua aussi qu'une porte se trouvait dans le mur. Nul doute qu’elle devait mener à des générateurs ou des cuves auxiliaires permettant d’alimenter l’immense structure.

- Bon, va falloir qu’on se jette à l’eau. Oui, je sais y’a pas d’eau, c’est une expression, ça vaut dire qu’il faut qu’on descende en gros… non, écoute, on cherchera l’origine de ça plus tard non?


Elle passa ses jambes dans le vide puis se laissa glisser doucement, se suspendant dans le vide avec ses bras. Une fois tendus, il lâchèrent presque instantanément. Néro assura néanmoins une bonne réception qui n’alerta pas l’équipe de surveillance. Sans attendre, elle s’avança prudemment vers la porte qu’elle referma par la suite avec une immense délicatesse.

La pièce, éclairée par un néon vieillissant, répondait à tout ses espoirs. Un générateur s’y trouvait, ainsi qu’une immense bonbonne contenant probablement du gaz. Néro avait plusieurs possibilités, qu’elle allait toutes faire. Elle leva les yeux aux plafond. Hormis le système de protection incendie (encore lui), elle vit aussi un capteur, qui devait sans doute être celui de détection des fuites de gaz. Le générateur pouvant parfois générer quelques étincelles, cette protection était loin d’être superflue. Omnius lui indiqua aussi qu’il avait repéré un balais et un escabeau, ce qui était une bonne chose (pour l’escabeau, pas le balais). Elle se dirigea vers lui et le positionna, non sans quelques galères, en raison de son poids, sous le capteur.

- Faite qu’il soit sans fil, faite qu’il soit sans fil…

Lorsqu’elle s’approcha de l’appareil électronique, elle fut satisfaite de constater qu’il s’agissait effectivement d’un système sur batterie, comme le détecteur de fumée qu’il y avait dans son appartement. Elle sortit donc un tournevis de son sac et le délogea de sa position d’origine.

- Ce que je veux faire? Si on place ça proche de la bonbonne, voir dans la bonbonne, il va mettre peu de temps avant de se déclencher… donc en plus de la coupure de courant, on aura droit à une première sirène. ...oui ça va alerter tout les gardes, mais on court plus vite qu’eux…

Néro redescendit de son échelle et referma l’escabeau pour le remettre dans le coin où elle l’avait trouvé, histoire de brouiller un peu les pistes. Dans l’ordre, il faudrait d’abord qu’elle positionne le capteur dans ou sur la bonbonne, après avoir créé une fuite légère qui se déverserait directement sur le système. Puis, elle couperait le courant. Pour le coup, sectionner le câble s’avérait être la solution la plus pertinente. Ce genre de panne était généralement difficile à résoudre en un claquement de doigt. Néanmoins, il y avait là un fort risque d’explosion de cette pièce...Si la fuite était légère, cela éviterait que le gaz n’emplisse tout l’étage trop rapidement et provoque l’effondrement de l’immeuble par la suite lors d’une hypothétique explosion. De plus, il était probable que les gardes tenteraient de couper l’arrivée de gaz…

- Oui, casser la vanne de la bonbonne serait pertinent en effet.

Elle s’approcha de la bonbonne et toujours armée de son tournevis, elle tordit le pauvre disque de métal assez facilement. Le personnel de sécurité galérerait un long moment avant d’arriver à la refermer. Puis, elle sortit sa pince et la posa non loin du câble à sectionner. Enfin, elle positionna le capteur de façon à ce qu’il soit un peu caché au dos de la bonbonne. Toujours avec son tournevis, elle se mit à triturer le câble pour le déloger légèrement du joint d’étanchéité qui le maintenait collé à la réserve de gaz.


Il émit un léger bruit lorsqu’il sortit de son réceptacle et elle se précipita immédiatement auprès du générateur, fourrant le tournevis dans sa porche afin de disposer de ses deux mains. Malgré la pince, elle dut se reprendre à deux fois pour parvenir à couper l’épais câble, qui émit quelques étincelles sous la pression. Fort heureusement, le niveau de gaz était encore trop faible pour que cela ne déclenche quoi que ce soit.


Le résultat ne se fit pas attendre. Néanmoins, l’alimentation ne semblait pas avoir coupé le courant à son étage.

- Doit y en avoir d’autre. Va falloir qu’on se farcisse tout les étages. Vite, allons y.

Elle eut à peine le temps de repasser par la porte et de la refermer qu’une alarme se déclencha, éclairant instantanément les couloirs d’une lumière rougeâtre. Elle entendit alors les gardes réagir sous le vacarme, mais c’était trop tard, elle s’était déjà précipitée dans les escaliers menant aux niveaux supérieurs. Nul moyen de savoir si elle avait été vue néanmoins.


Sur l’inter-palier, elle tomba face au dispositif d’alerte incendie. Elle haussa les épaules et tapa violemment dessus avec son immense pince coupante. Une nouvelle alarme se superposa à la première, plus stridente, couvrant le cris des gardes qui se demandaient ce qu’il pouvait bien se passer. A certains endroits, les buses commençaient à vider de légères quantités d’eaux sous forme d’une brume humide.

- Bon… on est officiellement plus sous couverture je crois…

Et sans attendre d’être découverte, elle continua son ascension.

(nombre d'étage dont le courant est coupé :
Nombre aléatoire (1,20) :
1

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Mer 23 Jan - 21:14
Chez les gardes du dernier étage ]

Sam, Mike, Roberto et Bepboop le droidespatientait tranquillement sur le toit du batiment, attendant tous (sauf Bepboop) la fin de leur journée de travail qui n'arriverait que dans quatre heures. Quatres longues heure a occuper officiellement en surveillant l’accès toit du bâtiment et éviter qu’un mauvais payeur décide de partir à l’improviste par ce passage. Les gardes avaient un matériel plutôt lourd pour ca; Un vrai turbolaser lourd et deux mitrailette plus légère de type E-web. Pas de la gnognotte donc ! ]
Mais ce genre de chose arrivait plutôt rarement et pour le moment les quatres gardes souhaitait plus s'abriter du vent et de l’environnement pollué de Nar Shaddaa en jouant aux cartes que d'accomplir leur devoir avec assiduité (sauf Bepboop). Un nouveau client s'identifia auprès de l’accueil. Mike le regarda (un YT-300 presque neuf), attendis confirmation de son accès et débrancha la visée automatique de son arme. Le vaisseau s’engouffra dans le bâtiment, distrayant les hommes (sauf Bepboop) quelques instants de leur partie de carte. ]
Mais à peine le vaisseau avait il disparu de leurs yeux que les lumières du toit s'éteignirent. Plongé dans le noir les gardiens ne pouvaient ni continuer leur partie de carte ni effectuer correctement leur travail. Dans un cas comme dans l’autre, la situation ne leur plaisait pas, surtout avec cette histoire de guerre des gangs dans le quartier. Mike prit sa radio portative et essaya de joindre l’accueil central du batiment de cette manière. ]


-C’est Mike sur le toit. Plus de jus ici. Tout va bien de votre coté ? En fait j’men fout. Rallumez nous ASAP. Terminé ! ]

Pas question de passer quatres heure dans le noir ! ]




Accueil général ]



Les choses commencaient a gonfler sérieusement Marco, le réceptionniste général et coordinateurs des postes de chacun ce soir. Déja, pas plus tard que tout a l’heure un dévaronnien louche était venu lui faire des avances. il n'était pas homophobe, mais préférais ce genre d’avance après son service, en club plutôt qu’ici en service. Ensuite tout ca ! Le système d’alarme était devenu fou au sous-sol et les gardes d’en haut avaient eux aussi des problèmes. Sans compter le nouveau client qui lui demandait un emplacement vers le 5eme et un double hangar. ]
N’allais il pas avoir la paix ? ]
Fatigué d’avance le réceptionniste para au plus préssé. Oui pour le client, envoie des types du 15eme au poste électrique de la dernière section et pour les alarmes ? Il sélectionna les deux droide de son étages et les redirigea vers le sous sol. IL n’y avais jamais foutu les pieds mais les machines avaient en mémoire les plans des lieux. Elles n’allaient pas se perdre en bas et lui ferais un rapport rapide. C’etait encore sans doute les rats qui avaient grignoté les mauvais fils.. ]


HRP :
Une petite carte pour vous aidez a visualiser les lieux :
Carte:
La légende :
A gauche le RDC. Les portes d'entrée des visiteurs sont en bas, l'accueil est en face et les zones rouges correspondent aux zones commercante du lieux (aka superette, fringues, autres). Les zone en jaune les zones de vie de types "camping" (sanitaire, douches machine a laver etc..) Le carré rose est le passage vers les sous-sols (d'ou vous venez). Le carré noir est l'acscenseur vers les niveaux supérieurs.
Les niveaux supérieurs ressemble a quoi ? PLan de droite !
Chaque étage ouvre sur deux hangar/zone de location. Il y a pour chaque hangar un sas (zone blanche en haut) qui se ferme depuis le hangar principal. Pour vous faire une idée de grandeur la patate noire = le YT-3000.
Les clients rentrent par l’extérieur (vert foncé) et ne peuvent sortir que par le dedans (vert clair) jusque au toi (qui est basiquement pareil sans les hangars) Tout les 10 niveaux il y a en + une batterie de défense sur les coursives entre les hangars et l'ascenseur (pour éviter les mauvais payeurs) + 1 grosse sur le toit (actuellement sans courant). Ses niveau avec batteries comportent des gardes, les autres non .

Blad Oneye

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Blad Oneye
MJ Fiches | Pirate
Ven 25 Jan - 11:51
Alors que je m'apprêtais à progresser dans le complexe, j'entendis de plus en plus distinctement des bips significatifs de droïdes de maintenance. Les tribulations de Néro, trahies par l'alarme qui retentissait à présent dans les couloirs, avaient peut-être attiré ces deux robots vers les sous-sols. Cela voulait dire que mon équipière avait agit dans cette zone, ou tout près en tout cas. Sans attendre de me retrouver face aux boites de conserve, je me glissai alors dans les toilettes, à quelques pas de ma position. Un homme était déjà présent à l'intérieur, et secouait ses épaules au-dessus d'un des urinoirs, tout en chantonnant tranquillement. A sa vue, je rangeai instantanément mon blaster dans le holster prévu à cet effet, puis je fis comme si de rien n'était, me dirigeant vers le lavabo pour décrasser mes bottes. Celles-ci demeuraient souillées par les créatures des égouts tout à l'heure.

"T'es nouveau toi, non?

Me demanda sans détour le garde affairé à se soulager la vessie. Je jetai un oeil derrière moi, pour vérifier qu'il n'avait pas bougé de sa position, puis je me contentai d'une courte réponse :

"Ouaip' !"

Le gars se remit à chantonner tranquillement, le temps qu'il termine son affaire. Ensuite, il s'approcha du second lavabo, remontant gracieusement son treillis sur ses hanches. Le mercenaire se trouvait à présent à quelques centimètres, si je voulais agir c'était maintenant.

"Tu f'ras gaffe, les chefs sont assez stricts concernant le port de l'uniforme. Mets au moins ta veste si tu veux être tranquille.

- Bonne idée. J'suis encore à l'essai ici, alors... Merci."

Déclarai-je amicalement en me redressant face au miroir, jaugeant rapidement mon interlocuteur de la tête aux pieds. Ce type était un peu plus petit que moi, et surtout moins carré, comme la plupart des Humains d'ailleurs. Je n'aurai aucun mal à l'éliminer. Mais avant cela, je pouvais assurément lui soutirer quelques informations supplémentaires.

"J'dois rejoindre une équipe dans les étages, paraît qu'on a un vaisseau stationné dans un hangar depuis plusieurs années... Ça doit faire une sacrée note de parking, ça, non?

- Ah ah ! Ouais, sûrement. Mais te fais pas d'idées : le patron a sûrement déjà prévu de s'approprier l'engin lorsque la note sera suffisamment élevée. C'est comme ça que ça marche sur Nar Shaddaa...

- Le patron? C'est qui? Un Hutt?

- Tu sais pas pour qui tu bosses? Euh... Du coup... Qui t'a recrut.."

Avant que le garde ne termine sa phrase, j'enfonçai mon couteau, récupéré discrètement pendant que je posais ma question indiscrète, dans sa gorge. L'homme ne pu ainsi crier ou tenter d'alerter ses collègues par un quelconque moyen. Il tenta de se débattre tout de même, amenant ses deux mains sur les miennes pour stopper la progression de la lame dans son cou. Mais je bénéficiais d'un effet de surprise trop fort pour lui permettre de s'en sortir. Je fis même en sorte que la plaie s'allonge quasiment jusqu'à la poitrine de ma victime, appuyant de tout mon corps sur le manche de l'arme blanche. Le sang gicla un peu partout, sur les miroirs et les latrines, puis la vie quitta soudainement le regard du garde, qui finit d'ailleurs par s'effondrer lourdement au sol, dans sa propre marre d'hémoglobine.

"Désolé mec."

Dis-je sobrement dans ma barbe. Je m'occupai ensuite de subtiliser la veste du pauvre homme, reproduisant à peu de chose près le même subterfuge qu'à l'astroport de Corellia. J'accrochai également à mon épaule son comlink, qui devait servir à communiquer entre tous les agents de sécurité. Avec tout ça, je pourrai au moins circuler plus tranquillement au rez-de-chaussée. Inutile de perdre du temps à cacher le cadavre par contre, car le sang présent un peu partout constituait une piste claire dont je n'avais pas le temps de m'occuper actuellement. Je pris toutefois quelques dizaines de secondes pour me débarbouiller le visage et atténuer les tâches présentes sur ma nouvelle veste. Vu qu'elle était noire, il était plutôt difficile de distinguer les traces de sang dessus, à vrai dire.

Il fallait désormais passer à la suite des opérations. Néro avait commencé à perturber les employés du bâtiment, mais je n'entendais pas encore les attaques prévues à l'extérieur de Triss et Irnyle. Attendaient-elles un signal quelconque? Suivant cette intuition, j'utilisai alors le communicateur des Black Rovers brièvement :

"La phase de distraction est lancée, vous pouvez attaquer là-dehors. D'mon côté, j'vais voir si j'peux localiser le Sang-Peur depuis l'accueil, pis j'vais faire péter quelques grenades..."

Comme Lasabley état parvenu à nous contacter tout à l'heure, je supposais que communiquer dans l'autre sens ne devait pas poser de problème, même après avoir déclenché une alarme ou deux. Une fois sortis des toilettes, je me mis à marcher naturellement vers le poste d'accueil du complexe. Pour cela, je dus traverser tout un lot de rayons commerçants. Je me demandais ce que ces boutiques faisaient là, puis je compris que nous étions dans un de ces nouveaux concepts de camping-hangar. En fait, je n'en avais jamais visité avant, et je trouvais le principe complètement stupide. Même si cela devait servir à des hors-la-loi un peu friqués, pour disparaître momentanément des radars... Personnellement, cela ne me viendrait pas à l'esprit de balancer des centaines de Crédits dans un service qu'un monde reculé (non sans risque, il est vrai) peut tout à fait satisfaire gratuitement.

Une fois derrière l'employé en charge du poste d'accueil, je lui demandai :

"Excusez-moi...

- Quoi, encore !?"

S'excita l'individu sur sa chaise à roulettes. Le réceptionniste avait l'air assez éreinté, Lasabley l'avait peut-être déjà un peu trop travaillé. Peu importe, je devais bien tenter quelque chose à mon tour.

"Ouais, euh... Désolé, je cherche mon équipe du jour. Je désignai alors le logo de ma veste. J'crois qu'j'étais sensé la retrouver au hangar qui abrite le vaisseau nommé le Sang-Peur. Vous pouvez m'dire à quel étage il s'trouve?"

Si le réceptionniste tentait quelque chose, je me trouvais assez près pour le neutraliser rapidement. Un coup de pied frontal permettrait sans doute de le sonner, voire même de lui briser une partie de la cage thoracique, vue sa position assise. Mais n'ayant pas personnellement de grandes affinités avec les ordinateurs, je préférais très franchement qu'il se montre coopératif. Au pire des cas, j'appellerai Néro à la rescousse, la petite nerd savait sûrement comment faire quant à elle. En tout cas, pour le moment, mon œil bleu était parfaitement focalisé sur ma cible, scrutant le moindre de ses gestes par prévention.

Néro

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Néro
Mécano | Pirate
Sam 26 Jan - 20:19
Musique d'ambiance:
Néro s’approchait doucement du première étage. Celui-ci était encore éclairé et les alarmes ne semblaient pas être en route. Elle soupira. Mais qui avait fait le réseau électrique? Un artiste contemporain? Un type sous drogue hallucinogène?

- Un putain d’incompétent oui…t’imagines, si y’a une coupure au 20éme, tu dois te farcir tout les étages pour trouver le générateur en rade… amateurs.

Par conséquent, Néro ignorait complétement ce qu’elle avait pu couper. Peut être l’alimentation de la cafetière? Néanmoins, cela avait un certain avantage, à cette étage, aucune excitation n’apparaissait. Elle grimaça. Est ce que ce plan était vain au final? Ne devrait-elle pas juste se concentrer sur la recherche du Sang-Peur?...Oui et non. Oui parce que ça serait certainement plus efficace que les sabotages aux résultats aléatoires auxquels elle se livrait. Non, en raison de la présence des lourdes tourelles de défense. Ne serait-ce que pour partir en douce avec le Black Rover, il se ferait canarder. Et c’était elle qui allait se farcir les réparations. Pas que cela la gênait, loin de là. Mais le vaisseau, aussi solide qu’il soit, risquait d’en prendre un sacré coup. Et Mugler ne serait pas content des coûts que cela occasionnerait. Elle se mit alors à faire un parallèle entre Blarnark et le chef pirate. Les crédits semblaient devenir une véritable préoccupation pour les “patrons”, qui avaient décidément du mal à lâcher quelques sous pour assurer leur survie.

Omnius approuvait. En fait, en parallèle, il réfléchissait à d’autres méthodes de couper le courant. En effet, après avoir observé un peu les êtres intelligents, il avait constaté qu’ils étaient très enclins à croire à un “accident” lorsqu’un événement impromptu se déclenchait. Mais pas si cela se présentait deux fois de la même façon. Après l’attentat évident sur le câble du premier générateur, il fallait qu’elle trouve une autre astuce pour désactiver les suivants.
Et pour le coup, il avait raison. il était impératif qu’elle identifie le genre de panne crédible, ayant tendance à créer des effets cascades, afin de berner les mecs potentiellement compétents qui pouvaient se trouver dans l’immeuble. Mais là se posait la question des droïdes. Eux, s’ils étaient envoyés en avant, ne constateraient que la dégradation. L’avantage est qu’ils n’interpréteraient probablement pas la situation…L’inconvénient, c’était que leur reporting trop factuel risquait de mettre la puce à l’oreille à leur maitre.

- Bon pour les deux droïdes du sous-sol, c’est raté. Espérons qu’Oneye est une astuce pour s’en débarrasser. Pour les autres…

Néro se décida à grimper les dernières marches qui la séparaient du premier. Elle déboucha sur un espèce de grand sas orné de deux portes gigantesque. Il y avait bien un local à cet étage non?

- A coup sûr y’a une porte dans l’un des hangars.

Elle regarda à nouveau le plafond. Sans moyen de grimper, elle ne parviendrait pas à se re-glisser dans le plafond. Et puis, si c’était pour qu’elle tombe à nouveau sur un mur, ce n’était pas la peine d’essayer.La seule solution était donc de passer par l’intérieur. Le soucis étant que les portes étaient assez massive. Si quelqu’un se trouvait à proximité de la porte, elle serait grillée tout de suite.
Elle s’approcha donc de la porte de droite, et après avoir plaqué son oreille contre la surface froide, elle constata de léger bruit, signe d’une activité dans la pièce. Elle n’avait aucune idée de la fréquentation de ce lieu, ainsi elle pouvait trouver du monde à tout les étages comme personne. Néro se risqua alors à pousser très légèrement l’un des larges auvent qui fermait l’entrée. Par chance, il ne fit aucun bruit. Cette porte devait d’ailleurs être là pour permettre de transférer les chargements vers l’ascenseur. Et en parlant de chargement, de lourde caisse étaient présentes, juste devant elle. C’était sa chance.


Elle se faufila pour se planquer derrière l’une des grandes boites en acier. La porte se referma doucement sous son poids et sans un bruit. Néro prit alors quelques secondes pour analyser la situation. En risquant un regard, elle vit un vaisseau, de nombreuses caisses et surtout des types, occupés à faire l’inventaire. Des droïdes de manutentions s’occupaient d’apporter de nouvelles caisses. Elle sourit un instant, traduisant instantanément leur babillage robotique. Ils énuméraient les caisses, semblant presque attendre la fin du déchargement pour se prendre une pause. Ces robots aux allures grotesques reproduisaient presque le comportement des humanoïdes.

Omnius se demanda si le contact prolongé avec des êtres organiques pouvait altérer le comportement du personnel robotique. Néro n’en savait rien. Mais c’était une bonne question. Notamment parce qu’elle en avait un dans la tête. Se pourrait-il qu’ils modifient leurs comportements respectifs l’un en fonction de l’autre et que, au final Omnius devienne l’humain et elle, l’adjoint binaire? C’était glaçant.
- C’est pas le moment de poser des questions pareilles… même si elle est très bonne.

Elle attendit quelques secondes, l’un des trois humains présent remontait maintenant dans la vaisseau avec l’un des droïdes. Elle jeta à nouveau un œil. Il y avait sur le côté trois portes. Deux portaient les dessins des commodités organiques, l’autre une simple inscription “maintenance”.

- Bon, jusqu’ici les portes “maintenance” nous ont porté chance non?

Les caisses de stockages, déposée ça et là allaient l’aider grandement pour le coup. Sans attendre que les autres reviennent, elle s’avança baissée vers une deuxième caisse tout en s’assurant qu’elle n’était dans le champ de vision de personne. Pour le coup, elle pourrait facilement se glisser de caisse en caisse, environs trois, jusqu’à quelques mètres de la porte. La difficulté serait ensuite d’entrer dans la pièce en étant partiellement à découvert. Elle verrait bien en arrivant la bas si de nouvelles perspectives seraient présentes.

Elle se faufila donc jusqu’à la boite suivante, se demandant néanmoins ce que cela pouvait contenir. Si le vaisseau était le Sang-Peur maquillé, elle aurait l’air maline. Mais ce modèle ne lui inspirait rien. Ni à Omnius d’ailleurs. Ce qui laissait présager que ce vaisseau n’était pas le bon. Un instant, Omnius émit l’idée de vérifier tout les hangars afin de trouver le vaisseau. Cela serait intelligent mais lui prendrait un temps infini. Et puis sans communicateur pour annoncer sa découverte, c’était peine perdue. Le mandalorien en avait un par contre. Il faudrait peut être qu’elle envisage de le retrouver à un moment ou à un autre. Mais il pouvait être n’importe où
… Cette aventure s’annonçait être aussi foireuse que la première. Devant ce flux d’hypothèses et de constats, elle tâcha de faire le vide dans son esprit et de recentrer Omnius sur l’instant présent afin de couper court à toutes les digressions “philosophiques” de l’IA.

Lorsqu’elle arriva vers le caisson suivant, elle fut surprise par le retournement soudain d’un des droïdes. Si ce machin était doté de détecteurs de mouvement ou de chaleur, elle était faite. Elle se plaqua donc instantanément contre la surface derrière elle, retenant son souffle. Le robot marqua un arrêt. Apparemment, il avait oublié de relever le numéro de la caisse. Intérieurement, Néro soupira. Est-ce que l’incompétence généralisée de cet immeuble avait fini par contaminer les 0 et les 1 formant son programme? A moins que ce ne soit encore un robot cabossé par des maitres négligents. Quoiqu’il en soit, il repartit bien vite avec sa démarche pataude après avoir scanné le code. Elle profita de cet instant pour atteindre la dernière boite, les capteurs du robot ne semblant pas avoir détecté son mouvement. Elle se demanda au final s’ils en étaient dotés. Après tout, ces droïdes ne servaient qu’à trimballer des caisses. Un attirail sophistiqué aurait considérablement augmenté leur prix et était par conséquent inutile au regard de leur fonction. Le facteur risque de son déplacement venait donc de chuter drastiquement, ne prenant plus que la vigilance des humains en compte. Et ceux-la n’avaient pas l’air d’être alcoolisés comme les précédents qu’elle avait croisé.

Elle bougea légèrement, afin de trouver les dockers officiant sur ce hangar. Le troisième larron n’étant encore revenu, il ne restait que deux de ses acolytes, errant de caisses en caisses avec leur datapad pour cocher les références présentes. Leurs mouvement erratiques étaient difficiles à prévoir, mais ils ne semblaient pas vraiment lever les yeux de leur carnet électronique, se déplaçant vers la caisse la plus proche. Leur travail avait l’air de les passionner. Ironiquement parlant bien évidemment. Néanmoins, au vue de la monotonie de leur tâche, le moindre bruit louche les ferrait réagir
.

Néro fixa la porte. Elle savait désormais qu’elle pourrait l’atteindre sans soucis. Mais l’ouvrir sans se faire chopper était une autre affaire. Si la porte émettait un grincement supérieur au bruit du déchargement, la fête était finie. Les deux hommes étaient de dos par rapport à elle, les droïdes occupés avec des caisses dans les bras.

-Ça se tente.

Toujours baissée, elle se dirigea vers la porte “maintenance”. Puis, après avoir observé une énième fois la position du personnel, elle se décida à poser la main sur la poignée, l’ouvrant le plus délicatement possible. Cette dernière, non verrouillée, s’ouvrit dans un “clic” qui mit en alerte la jeune femme, surtout qu’elle entendit distinctement le troisième gars ressortir du vaisseau, informant ses associés qu’il ne leur restait qu’une heure de “taf” avant la pause. Néro profita de cette distraction pour se glisser dans la salle et refermer la porte.

Dans la dite salle, le générateur du niveau (ou plutôt d’autres niveaux) se trouvait. Néanmoins, la pièce avait l’air désespérément close, sans autres moyens de sortir. La faible luminosité l’aveugla quelques secondes, le temps que ses yeux s’habituent. Il y avait bien évidemment le système électrique, un bombonne permettant de ravitailler le vaisseau dont les tuyaux devaient mener à une pompe théoriquement présente sur le dock, pas mal de cartons plus ou moins vides et du matériel de nettoyage. Sa vision adaptée à la pénombre, elle s’avança vers le générateur. Il fallait qu’elle trouve une idée. Maintenant. Ses yeux se posèrent alors sur le matériel de nettoyage. Plusieurs bidons gisaient sur une étagère au dessus du générateur, ce qui n’était pas très malins d’ailleurs. Si l’un de ces bidons, mal fermés, se déversaient sur...La voila son idée. Elle grimpa immédiatement sur le générateur, prenant garde à ne pas mettre le pied dans la zone sous tension, et commença à détailler le contenu des liquides.

- Acétone? non… c’est trop huileux...ce que je cherche… je cherche...a ben voila. Détergent. Un moteur, et donc un générateur, ça à besoin d’huile pour tourner. Donc, si on décape la couche de gras… voila t’as saisit.

Plus qu’à réfléchir à la mise en scène. Elle était plutôt facile à envisager. L’ensemble des bidons étaient alignés les uns à cotés des autres. Elle entreprit donc de les incliner tous dans le même sens pour faire croire à une chute tragique du détergent, mal fermé bien évidemment, sur la partie centrale de la génératrice. Génératrice qui ne portait pas son capot de protection d’ailleurs.

- Putain de blaireaux… apprenez votre boulot correctement sérieux…

Omnius posa des questions sur la soudaine remarque de Néro. Elle éluda de la main. Elle lui expliquerait plus tard les fondamentaux en sécurité électrique. Quoiqu’il en soit, elle tenait son plan. Elle dévissa donc le bouchon du détergent le versa sur le générateur. La rasade qu’elle venait de lui mettre devrait achever la faible couche de gras qui maintenait le système fonctionnel. Elle posa ensuite le bidon en position couchée sur l’étagère, bien collé à son voisin. Enfin, elle descendit du générateur rapidement, ne souhaitant pas se prendre une châtaigne.


- Bon, font qu’on sorte d’ici. Avec un peu de chance, le générateur va griller dans quelques secondes. Peut être prendre feu d’ailleurs, vu qu’il y’a de l’alcool dans le détergent...mouais, repasser par la porte ...quoi? Quoi derrière les cartons…


Omnius avait repéré quelque chose, derrière une pile de carton. Et en s’approchant, Néro pu constater la présence d’une grille d’aération.

- Bon… je te ferrais aussi un topo sur pourquoi c’est dangereux d’entraver un système de ventilation dans un salle possédant un système électrique…

Néro poussa les cartons, dégageant un passage invisible de l’extérieur. Puis elle sortit son tournevis et entreprit de décrocher la grille. Celle ci partit avec quelques morceaux de peintures, qui semblaient être le seul liant capable de la maintenir dans son renfoncement. Puis, elle s’y glissa. Elle commençait à avoir l’habitude de ramper dans des conduites poussiéreuses, une de plus ne ferait pas la différence. Surtout que, cette fois-ci, elle était équipée. Elle referma la grille et se retourna dans une contorsion souple, sans attendre que le moteur ne lâche, ce qui ne devrait d'ailleurs plus tarder. Elle commença à  alors progresser à quatre pattes dans l’étroit conduit, ne sachant néanmoins pas où elle allait arriver. Sans doute dans l’autre hangar, en espérant que celui si soit habité par des êtres aussi aveugles et ennuyés que les précédents...

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B'Bar

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B'Bar
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Une sacrée note de parking... WCxsMiFJS0eurnGmQFoJUEPl7aiDF0zgZUToRdOTAOApdEHa9__8Rw3gbTH_TZhN6mBAL0vDpA9HI9nQhj1gXiAYvE-SorkDMOXIItKh8KSDy26nVexg5DVVFGUDJ6SJJY5YwElhUne sacrée note de parking... XKae7ZUx-7WOwmjReYhG7UesvX6qfi86yMZm4UwEleC617xAioG7yhQSpfP2ZN9sAmuW0H-A4P4oIAAzvnw9u8MVBJ7rfdDJVy_Blm0xlWrRMBtqTkNLZR5g75PW00Sccn0wxRkaUne sacrée note de parking... _Mi9MUab2GUyrsQ82qmS02ZPux44gpC3BGo6MThEeOOFSjsqFnvjC31vdSkktIQ1VoJrTsGCcm4CSl6qpU71g_pI55rauaPwtuC9cCHxmnmBleH75vw0xBQqvKd-qc-gk329fVzdUne sacrée note de parking... Iw5Va3DE7iHnB_cidmqTzysmS37FoACGV818nQ7hqZreyCzov4pE3GTrrnsKs-jJlWlaw2Qi5LA1nOEY0Z0Hy1MsLdgOldCUqXnPlBc1WQzTKCWV2Iz3kvc80J7i6v9pv8wPTxSG
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Capitaine Zax Mugler dit « Le Diable »/ Second Lasabley dit « Le Démon »/ Irnyle Wren dit «  la Seringue »/ Triss Goole « La Bombe »   – Équipage pirate des Black Rover

Lasabley en bon pirate, n’avais pas insisté, après son refus par la grande porte. Il était un pirate. S’il ne parvenais pas à se faire engager dans sa cible, il repartait, avec toutes les informations nécessaire et revenait plus tard avec le reste de sa famille et leurs gros canons.
C’est donc ce qu’il avait fait. Depuis son comlink il avait envoyé un message a Triss et Irnyle, “Nenoeil” et Nero à revenir au vaisseau. Les deux derniers ne reçurent sans doute pas le message, peut être brouillé par les perturbation electrique et electroniques de leurs manigance. Quoi qu’il en soit les pirates ne s'inquiétaient pas tellement pour leurs intérimaires. Le bâtiment en question, qu’il avait pris pour un hangar privée géant ne semblait être en effet qu’un spatio-camping comme il en existait de nombreux sur les mondes ultra-urbanisé comme Coruscant ou Telos. Après tout, pourquoi payer un hotel en plus de son stationnement quand on pouvais faire les deux pour moins de frais ?
Quand ils se retrouvent tous au “Black Rover”, Triss fit mine d’étudier la question et trouva la ruse intéressante, même pour eux. Ce genre d’établissement avait deux types de clients. Ceux qui se posaient pour quelques jours avant de repartir et ceux, qui laissent leur vaisseau la, en longue durée. Des allergiques aux taxes d’habitation et aux envie de changement. Il n'était pas rare de les voir rester plusieurs mois, voire année au même endroit avant de soudainement s’en lasser et s'envoler vers d’autre cieux.
Les Black Rover allaient donc faire de même.

Décollant de leur premier lieu d'atterrissage, le cargo se dirigea tranquillement et surtout, innocemment vers le bâtiment indiqué.Au vu du toit plongé dans le noir, le capitaine Muggler sourit, confiant dans les capacités de ses nouveaux membres à semer la pagaille. Certe cela compliquais un poil les choses pour rentrer discrètement si l’intérieur était déjà a feu et à sang mais d’un autre côté, le fait de ne pas avoir recruté des manches lui faisait plaisir. Il ouvrit une fréquence et tenta sa chance.


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Le réceptionniste regarda d’un oeil suspect le garde en face de lui. Les horaire et répartition d’équipe étaient pourtant clair et pas très compliqué. Equipe A, étage 0, équipe B, étage 5, équipe C…  Bref. Pas par vaisseau ou par hangar.  Et puis sa tête… L’humain ne lui revenait pas. Mais il ne poursuivit pas son inspection, un nouveau vaisseau demandant “ENCORE” à atterrir. Bon sang, entre celui de tout à l’heure (envoyé au 2eme, hangar 22) et celui-ci, le chiffre d’affaire de la semaine allait être atteint dès aujourd’hui. Et ils n'étaient que mardi ! il fit un signe rapide de patienter au garde et ouvrit le gestionnaire de commande. Il y avait encore de la place au 11eme étage et.. Bon sang encore des pannes ! Toute la section allais du 12eme au toit venait de sauter ! S’agissait il d’une malveillance ? Avec les gangs dans le coin, pourquoi viendraient ils ‘en prendre à eux ? IL n’aimais pas ça. Voyant que le garde humain était toujours là il retourna sur son programme un instant avant de lui répondre.


-C’est au… 71. Mais j’aime pas ca. J’appelle les autres, on va renforcer les premiers étages. Ca vient de tomber en panne du 12 jusqu'en haut ! Alors va me garder cette porte avec les autres !

Pas question de se laisser piéger par ses maudits gangs !



Hangar 22



Le cargo légers  Hwk-290 attendis face au bâtiment que les portes blindé de son hangar soit complètement fermé et scellé avant d'éteindre sa propulsion et commencer à déployer sa rampe d’accès. Dans le hangar vide, le bruit du déploiement résonna longtemps avant que des pas lourds ne viennent rompre le silence. Des pas nombreux, rapide et déterminé. Au bruit, ceux de six hommes qui se mirent vite en position autour de la dite passerelle. Si quelqu’un avait jeté un coup d’oeil dans le hangar à ce moment précis il aurait vu six armures lourde, d’une couleur noire et couvrant leur propriétaire. Une septième descendis du cargo, regarda à gauche, puis à droite avant de lancer d’un ton sec.

Une sacrée note de parking... In_com10
-C’est ici. Trouvez moi ce vaisseau et en vitesse ! moins l’on restera ici, mieux cela sera ! Exécution !


HRPG: Blad en plus de ce que t’as dit le receptionniste, tu peux voir qu’un vaisseau du meme type que celui des Black Rover arrive et entre dans le bâtiment. Tu as donc le droit de savoir que c’est eux.
Néro, vu que tu grimpe dans les conduit d’aération, tu pourras si tu passe par le hangar voir les hommes en noir sans être vu. Tu n’as toujours pas de communicateur pour informer les autres de ta “découverte” donc pourle moment tu sera la seule à savoir qu’il sont la. Bonne chance !

Blad Oneye

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Blad Oneye
MJ Fiches | Pirate
Mar 29 Jan - 17:34
"C’est au… 71. Mais j’aime pas ça. J’appelle les autres, on va renforcer les premiers étages. Ça vient de tomber en panne du 12 jusqu'en haut ! Alors va me garder cette porte avec les autres !"

Le Hangar 71, voilà où se trouvait le Sang-Peur donc. Le réceptionniste s'était livré tout de suite, assez facilement même, cela m'étonnait un peu à vrai dire. Mais peut-être que mes craintes étaient supérieures aux dangers qui m'attendaient dans cette histoire. M'échapper de cet endroit ne serait alors pas nécessaire... Tant mieux? Oui, assurément. Retrouver un peu de stabilité, si je puis dire, ne pouvait que me faire du bien. C'était ce que je croyais, là maintenant, en tout cas. Le responsable de l'accueil retourna bien vite à ses affaires après avoir distribué ses ordres. Avant de me décider à partir, je jetai tout de même un œil discret aux écrans de surveillance. Les caméras du bâtiment ne donnaient que sur les couloirs et sur les escaliers, impossible ainsi de voir qui se cachait précisément dans chaque hangar. Les propriétaires des lieux tenaient un peu trop à l'intimité de leurs clients, selon moi.

Alors que j'examinais brièvement la vingtaine d'écrans de l'accueil, je me crispai soudainement. Là, dans la diffusion du douzième étage, il y avait le Black Rover qui s'apprêtait à se poser. Mugler avait fini, je ne sais trop quand ni comment, par se décider à bouger, il était temps. Par contre, il s'était permis de changer de plan sans nous prévenir, et ça j'appréciais moyennement. Cette fois-ci, les choses sérieuses commençaient en tout cas, il n'y avait pas de doute. Je me ressaisis alors, avant de m'avancer vers le réceptionniste. Je pointai du doigt l'écran concerné, puis déclarai :

"J'connais ce vaisseau, j'l'ai vu aux infos Républicaines ! Ce sont des putains d'tueurs ces mecs !"

L'humain assis à côté de moi sembla plus ou moins interloqué. Les brutes épaisses étaient monnaie courante dans le quartier, à vrai dire. Le réceptionniste fronça les sourcils et se pencha un peu plus sur la vidéo en direct que je désignais, scrutant le moindre détail silencieusement.

"Ils viennent sûrement faire un truc louche."

En effet, c'était le moins que je puisse dire ! Bref, je poursuivis mon petit manège tranquillement :

"Vous devriez peut-être m'envoyer là-bas...

- Faites plutôt ce que je vous ai demandé, je gère ici."

L'agent d'accueil me dévisageait, mes conseils semblaient l'avoir touché dans son orgueil. Je dirigeai mon unique œil sur lui, la mâchoire serrée, puis je sortis mon blaster pour en déposer le canon sur le front de mon interlocuteur.

"Et maint'nant? C'est qui qui gère?"

Le pauvre gars était complètement pris au dépourvu, les yeux écarquillés devant ce petit coup de théâtre. Je lui ordonnai alors, sur un ton bien plus froid et autoritaire qu'auparavant :

"Scelles tous les accès du niveau 7, vite.

- Ne... Ne tirez pas, s'il vous plait."

Balbutia ma proie, la peur au ventre. L'homme se tourna doucement sur sa chaise, faisant désormais face à son ordinateur.

"Et pas d'coups fourrés, j' le saurai ! Ce s'rait dommage qu'ta cervelle finisse en bouillie, t'es pas d'accord?"

Sans répondre, si ce n'est en déglutissant peureusement, le réceptionniste s'activa sur son clavier. En un instant, le cadre de la vidéo du septième étage devint rouge, signalant que toutes les portes étaient verrouillées jusqu'à nouvel ordre. Bien sûr, ceci n'allait pas suffire à sécuriser la zone, mais cela permettait d'assurer du temps pour qu'un Black Rover s'y rende. Ça, plus le contingent de gardes qui se dirigeait déjà dans les étages inférieurs, il y avait de quoi faire du grabuge dans le coin. A présent, il fallait que je fasse savoir à Néro que le Sang-Peur se trouvait dans le hangar 71, au plus vite.

"Bien, j'ai un message à faire passer maint'nant. Tu sais faire les annonces j'présume? Ok, alors suis mes instructions..."

Les hauts-parleurs répartis dans tout le complexe s'activèrent, puis la voix du réceptionniste résonna dans chacun d'entre eux :

"La petite Néro est attendue par son père à l'accueil, la petite Néro, merci."

Je souris à cette phrase, je me demandais comment Néro allait prendre cette petite blague, si elle la comprenait... J'avais remarqué une ou deux fois que le second degré n'était pas le point fort de la petite nerd. Tant qu'elle captait qu'elle devait venir ici, c'était largement suffisant. Quant à moi, j'étais bien embêté avec ce réceptionniste sur le dos. je ne pouvais pas me permettre de le laisser tout seul, libre, juste après l'avoir braqué.

"Où j'pourrais trouver une corde, ou des menottes même?

- Euh... Bah... Il y en a dans le tiroir là, pour les clients turbulents...

- Parfait."

J'ouvris le tiroir en question, effectivement quelques paires de menottes métalliques s'y trouvaient. Le quartier était suffisamment dangereux pour que le camping en soit muni. Je passai donc les fers autour des poignets du réceptionniste, ses mains se retrouvant coincées derrière son dos, et je fis de même avec ses pieds. Cette précaution était essentielle pour que je puisse naviguer à souhait dans le rez-de-chaussée. J'arrachai, pour terminer, un long bout de la chemise de ma victime, afin de la bâillonner solidement et ainsi, par la même occasion,  éviter qu'elle ne crie ou n'appelle quelqu'un à l'aide.

La situation était plutôt sous contrôle jusqu'ici, mais je devais encore régler le problème des droïdes de sécurité, qui s'étaient rendus tout à l'heure au sous-sol, suite au massacre des sales bestioles. Je plaçai le réceptionniste par terre, sous le comptoir de l'accueil, et me rendis alors vivement jusqu'à l'accès du sous-sol. Les droïdes étaient encore en train d'inspecter la cave, piétinant maladroitement les cadavres jonchant le sol, sans pour autant s'en inquiéter. Sans doute cherchaient-ils une raison logique à ce spectacle répugnant. Je me saisis donc de mon comlink pour faire un petit rapport, à voix basse, à mon capitaine :

"Ok, l'Sang-Peur est dans le hangar 71, Néro devrait pas tarder à contrôler les systèmes électroniques pour vous permettre de décharger la cargaison. J'fais un peu d'ménage et on vous r'joint..."

De mon côté, je restais furtif, plaqué contre le mur qui donnait sur l'étage inférieur, presque plongé dans la pénombre, un détonateur thermique à la main. De cette position, je lançai l'explosif dans les escaliers, dans le but qu'il atteigne au moins un droïde en bout de chaîne. la détonation risquait fortement de souffler mes deux adversaires d'un coup, vu la taille de la pièce. Puis, je pointai rapidement mon blaster sur les robots. Avant de tirer, je m'assurai de retenir ma respiration, comme je l'avais appris il y a de cela des décennies maintenant.

L'explosion avait probablement annihilé mes cibles, mais je préférai assurer le coup en déchargeant mon arme par-dessus. Au pire des cas, il me restait encore quelques grenades sous la main, enfin dans mon holster quoi. Enfin, pendant que je vidais mon blaster comme un forcené, je sentis les murs de la bâtisse trembler. Oups, on dirait bien que faire joujou avec des machins qui font boum n'était pas la meilleure initiative du jour... Trop tard, les dés étaient lancés, en quelque sorte.

Néro

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Néro
Mécano | Pirate
Mar 29 Jan - 21:54
Néro rampait doucement dans les canalisations, cherchant à faire le moins de bruit possible. Le prochain hangar était peut être habité et elle n’avait pas eut le loisir de déclencher de nouvelles alarmes pour se couvrir. Rapidement, elle se trouva confronté à un croisement. Bien évidemment, si le système d’aération de ce bâtiment voulez-être efficace, il devait connecter les différents étages entre eux afin que l’aspiration d’air provoquée par la hauteur de la structure puisse évacuer les vapeurs d’essences et les gaz. Néro s’avança donc encore un peu pour constater qu’en effet, une séparation se faisait vers le haut et le bas.

- Bon, on à encore des générateurs à pirater. On monte.

Néro se positionna alors dans l’ouverture haute, plaquant ses genoux et ses mains d’un côté et son dos de l’autre. Omnius s’interrogeait pendant ce temps sur la manœuvre qui nécessitait une certaine souplesse. Sans lui répondre, elle décida plutôt de lui faire une démonstration. Elle glissa lentement ses mains vers le haut, poussant avec ses genoux. Le mouvement la fit se mouvoir dans la même direction. Mais si Néro ne pesait pas lourd, ce qui facilitait la tâche, la position restait très inconfortable, l’écrasant littéralement au niveau des épaules.

- Faut qu’on pense à arrêter ces conneries…

Omnius désapprouva en évoquant son taux de réussite quasi parfait lorsqu’elle choisissait cette voie, celle de la discrétion et des petits passages poussiéreux. Il lui signala au passage que, en cas de combat frontal, ce taux chutait drastiquement vers un score létal. Néro grogna. Cette IA avait le don de lui rappeler ce qu’elle détestait le plus, ses faiblesses. Mais il avait raison. Elle était plongeuse, enfin maintenant mécanicienne, et sur une vraie scène de guerre, elle ne tiendrait pas longtemps. Cela lui fit d’ailleurs penser que la prochaine fois qu’elle verrait une offre de mécano sur un vaisseau, elle s’assurerait de ne pas s’embarquer dans ce genre de situation. En fait, elle n’arrivait pas à déterminer si elle aimait ça ou pas. Elle se sentait toujours un peu déphasée par rapport aux autres dans ces moments là.

Toute l’équipe, Oneye, Mugler, Triss, semblaient en stress ou dans un niveau de concentration très profond, mais prêt à assurer toutes les situations. Elle, elle réfléchissait juste à l’option la pertinente pour accomplir ce qu’on lui avait demandé. Et même après avoir essuyé la première surprise des tirs de blaster (lui ayant sans doute permis d’exploser son record personnel en sprint), l’idée d’en prendre d’autre ne lui faisait ni chaud ni froid. C’était la mission qui la préoccupait. Elle avait une tâche, elle devait la faire. Tant que l’ennemi n’était pas en vue, il n’entrait pas dans l’équation, notamment parce qu’elle avait réussit à s’en préserver jusque là.

Omnius lui par contre “flippait”, si on considérait qu’une IA puisse ressentir ce genre de chose. Sous son ton factuel, il transférait légèrement à Néro une espèce d’angoisse. Celle de la mort. Ce qui était très très curieux pour une entité informatique. Au pire, l’IA était déconnectée. Elle ne mourrait pas vraiment à moins de l’effacer directement. C’était comme s’il craignait que l’arrêt du cerveau de la jeune femme le fasse disparaitre. Ce qui était théoriquement faux. Néro se demandait d’ailleurs régulièrement si son acolyte cybernétique n’avait pas été programmé avec un code de survie très poussé. Et cela la ramenait à la présence d’Omnius dans sa tête. Question à laquelle il ne parvenait pas à répondre, disant qu’il n’en savait rien. Une magnifique impasse, qu’elle avait fourré au fin fond de sa tête, se concentrant sur le présent.

Pourtant, l’IA se révélait être un acolyte de choix dans les situations tendues, notamment pour l’aider à évaluer la meilleure décision à prendre, ou une sortie de secours, parfois stupide, mais efficace. Paradoxe étrange et aussi très opaque.


- Sinon, tu as des trucs positifs à me dire?

Omnius lui répondit joyeusement. Elle avait bien avancé dans son ascension et elle n’était plus qu’à un petit mètre de deuxième étage.  Tant mieux, son dos criait grâce. Elle aurait encore des bleus…

Lorsque le bord de la nouvelle canalisation apparut, elle tendit l’un de ses bras pour s’y accrocher. La surface étant glissante, elle dut s’y reprendre à plusieurs fois, conservant la pression dans ses membres pour ne pas chuter jusqu’au rez de chaussé. Assurant sa prise, elle écarta ses jambes de part et d’autre du conduit pour commencer à se basculer vers l’entrée, puis elle poussa. Elle dérapa de nombreuses fois avant de réussit à se hisser correctement dans l’ouverture.


- Bon, on y est. Prochain générateur nous voila…

Elle rampa à nouveau vers l’intersection qui menait à l’un ou à l’autre hangar. Arbitrairement, elle choisit celui à sa gauche, pour “varier”. Mais avant même qu’elle n’arrive au bout, elle entendit clairement de l’activité.

- Merde…

Omnius lui intima doucement de faire machine arrière pour passer dans l’autre hangar, mais pour le coup, la curiosité l’emporta. Si elle devait croiser ces types à un moment ou à un autre, autant qu’elle sache à quoi s’attendre.
Néro se poussa donc plus en avant, discrètement, ralentissant sa respiration. Elle glissa ensuite son œil dans la grille d’aération qui elle, donnait directement dans le hangar et non sur une pièce. Le générateur devait être de l’autre côté. Mauvaise pioche.


Il y avait 6 personnes dans le hangar. Et Néro eut à peine le temps d’écarquiller grand les yeux, et de contenir l’exclamation d’Omnius,qu’une septième en sortie, dans une armure couleur ébène.


- Les tueurs du spatioport! Merde, ils ont trouvé les données.

Néro grimaça. Leur défense dans l’astroport ne les avait donc pas touché...C’était très mauvais pour eux. Il fallait qu’elle prévienne les autres. Mais sans communicateur… Oneye. Il fallait qu’elle retrouve Oneye. En espérant que ce fou de Mandalorien ne ce soit pas déjà jeté dans une situation dangereuse comme sur Corellia. Le septième soldat commença alors à préciser des ordres à son équipe. Néro tendit l’oreille. Il ne fit pas mention d’eux mais seulement du Sang-Peur. Un bon point et un mauvais point donc. La dernière fois, leur supériorité en terme d’armement et d’équipement avait conduit l’équipage à battre en retraite. Il allait falloir leur tendre des pièges pour les arrêter, l’affrontement directe étant clairement en leur défaveur. Et le coup des grenades ne marcherait sans doute pas deux fois.

Par contre, cela posait aussi la question de la cargaison. Si leur “client” était vraiment très déterminé à ce qu’ils s’emparent du colis, le fait qu’il y est plusieurs joueurs pour un même lot changeait la donne. Armement peut-être? Matériaux? Ca devenait vraiment sérieux en tout cas...

- Bon, bon… les priorités viennent de changer… faut qu’on retrouve Oneye. On finira de couper le jus après…. A moins que...

Lorsqu’elle commença à rebrousser chemin en réfléchissant sur ses prochaines actions, un grésillement se fit entendre dans les hauts parleurs. Néro ne s’arrêta pas dans le mouvement. Si c’était un message d’alerte, autant qu’elle ne soit pas dans les parages.

“La petite Néro est attendue par son père à l'accueil, la petite Néro, merci."


La pour le coup Néro s’arrêta. Est ce que cette saleté de haut parleur venait de prononcer son nom dans tout le bâtiment? Elle serra les poings et grinça des dents...Elle savait pertinemment qui était l’auteur de ce message.

- Putain,...Oneye… t’es sérieux mec?

Le bon côté de la chose était qu’elle savait maintenant où trouver le borgne. La mauvaise était qu’il arrivait systématiquement à écorcher son point faible, une fierté qui était déjà pas mal cabossée depuis le début de l’excursion. Ce type était énervant. Incompréhensible et énervant. Et Omnius qui se marrait...

- Je vais lui botter les fesses.... avant de les lui re-sauver.

Néro s’arrêta un instant. Il y avait moyen qu’elle fasse d’une pierre deux coups de là où elle était. Elle pouvait aller couper le générateur, puis sortir par la grande porte et descendre en vitesse en bas, en espérant que les types en noir de la devance pas. Elle avança donc en vitesse vers le hangar de droite.


- Allez… personne...personne….ouais…

Pour le coup, la grille d’aération donnait bien sur une pièce déserte de toute vie, mais pas de système électrique. Néro descendit en vitesse, rattrapant la grille avant qu’elle ne chute après qu’elle l’eut cognée pour la dégonder. Il fallait qu’elle fasse vite. Tombant gracieusement dans la pièce, elle se dirigea immédiatement vers le générateur. Celui-ci n’avait qu’un demi capot de protection
.

- Décidément, c’est la ruine niveau équipement ici….

Elle regarda à droite puis à gauche. Pour le coup, le local était vide. Il fallait une solution rapide et efficace. Elle tourna autour du système électrique et trouva la prise. Elle tira une fois dessus mais ne parvient pas à la décrocher. Sous l’énervement, elle s’assit, posa ses pieds contre son socle et tira en poussant de toutes ses forces. Le connecteur finit par céder et elle tomba lourdement en arrière.

- Aie.

Se redressant vite, après s’être massée l’arrière du crâne, elle mit tout son poids sur l’extrémité du pauvre câble afin d’en tordre la structure, en sautillant légèrement. Le générateur commença alors à perdre progressivement en puissance...

- Voila. Personne reconnectera ça. Bon maintenant, faut qu’on dégage.

Néro s’avança prudemment vers l’unique porte du petit local, poussa très discrètement la porte, avant de la refermer aussi tôt. Pour le coup, ce hangar était nettement plus peuplé que tous les autres, et pas moyens de se planquer derrière des caisses. Sa seule issue était de repartir par là où elle était venue.

Se retournant vers l’aération, Néro du sauter pour l’atteindre, et c’est non sans quelques difficultés qu’elle parvint à se hisser à l’intérieur. Ces bras commençaient d’ailleurs à tirer un peu à force des sollicitations.
Lorsqu’elle se remit à ramper dans le conduits, Omnius émit quelques doutes, s’attendant à ce que Néro retourne dans le hangar hostile.


- Non… on repart par où on est venus…

Elle s’avança vite cette fois, faisant fit du bruit qu’elle pouvait faire. Sous leurs casques, les armures noires ne pouvaient sans doute pas l’entendre à cette distance. Et lorsque Néro arriva à nouveau à la jonction entre les différents niveaux, elle ne put s’empêcher de regarder en bas. Il n’y avait que deux étages à descendre, c’était faisable. Sans attendre, elle se remit dans la même position qu’à l’aller, dos et genoux plaqués contre les parois métalliques et souples. Omnius évalua le temps de descente à presque 8 minutes. C’était beaucoup trop long.

- On va tenter une autre technique. Attention à l’atterrissage.

En fait, elle disait ça plus pour elle que pour l’IA. Il fallait qu’elle maitrise sa chute cependant. Pas question de retourner à l’infirmerie. Doucement, elle relâcha alors la pression dans ses membres et la gravité fit le reste, l’entrainant dans une glissade contre la surface lise. Pour éviter de prendre trop de vitesse, Néro dut se repousser violemment contre les murs afin d’arrêter sa chute juste au dessus de la trappe du premier étage. Elle évita l’obstacle en avançant doucement, constatant que descendre était plus difficile que monter, pour une fois.

- La vache. Çà brûle…

En effet, si ses genoux étaient protégés, son dos commençait à chauffer légèrement… son sweet allait être dans un sale état après ça. Elle se repositionna en dessous de l’intersection et prit une respiration. En regardant en bas, elle vit une grille qui serait certainement sa zone d’atterrissage. En espérant qu’elle tienne le coup sous le choc. Omnius était clairement impressionné par sa maitrise de la glissade verticale.


- Allez, second tour.

Elle répéta l’action, cherchant néanmoins à se ralentir à l’approche de la grille, mais pas suffisamment. Le choc fit un bruit sourd, et aussi très mal aux fesses. Elle grommela, tentant de se mettre dans une position plus confortable.

- Bon, je crois que….waaaaaah…

Malheureusement pour elle, la grille venait de céder sous son poids, la faisant chuter lourdement sur le sol du local où elle avait effectué son premier forfait, dans un petit cris de surprise et de douleur. Légèrment sonnée, l’odeur de gaz et son IA préférée, lui indiquèrent qu’il ne fallait pas qu’elle traine dans le coin.  Néro se redressa donc, non sans peine, en se frottant les coccis et repassa la porte qui l’amènerait à “l’accueil” indiqué par son coéquipier. Au moins, hormis les bleus et les petites brulûres, elle n’avait rien de cassé. Par contre, elle espérait aussi ne pas avoir fait trop de bruit si quelqu’un se trouvait non loin… Non, si Oneye était passé par là, il ne devait plus y avoir personne.

Elle n’eut le temps que de faire quelques pas quand une détonation retentit, faisant trembler le sol. Quelqu’un était en train de s’amuser avec des explosifs… dans un milieu confiné.

- Oui, c’est une mauvaise idée…

Les tremblements cessèrent en décrochant la poussière contenue sur les murs. Néro se plaqua contre un mur, guettant un possible effondrement, mais rien ne vint. Par contre, pour la discrétion on repassera. Des bruits de blaster vinrent ensuite s’ajouter à l’ambiance. Néro leva les yeux au ciel. Inutile de demander des statistiques à Omnius, elle était sûre à 100% de l’identité de la personne qui jouait les gros flingues en dessous.

Sans plus attendre, elle partit en direction du sous sol. Évidemment, elle ne croisa personne en route et finit par trouver son acolyte en train de faire chauffer son blaster sur ce qui avait du jadis être des droïdes, mais qui ne ressemblait plus qu’à un tas de ferraille décharné. Avec tout le bruit qu’il générait, il ne l’avait sans doute pas entendu arrivé. Elle croisa les bras derrière lui et l’interpella, reproduisant quelques uns de ses tics de langages.

- Et l’ancêtre! Quand t’aura fini de défoncer le matériel, on pourrait p’t-être s’occuper de trucs plus importants. Genre trouver le Sang-Peur avant q’ les mecs en armure de Corellia ne l’trouve, non?

Avec sa capuche et son écharpe enroulée autour de son menton, il ne devait pas voir le regard noir qu’elle lui lançait.

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B'Bar

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[size=13]Capitaine Zax Mugler dit « Le Diable »/ Second Lasabley dit « Le Démon »/ Irnyle Wren dit « la Seringue »/ Triss Goole « La Bombe » – Équipage pirate des Black Rover

-Vole l’air moins détendu quand meme…


Le capitaine Muggler avais passé les commandes a son second pour la suite de l’opération. Le colosse mauve ayant déja été repéré par les employés du batiments, autant le laisse en retrait, aux commande du vaisseau et y aller soit meme. De toute façon le capitaine avait toute confiance dans son congénère pour le laisser seul aux commande de son vaisseau.
Ayant délivé son conseil et voyant que le second adoptait une conduite un poil plus brusque il se rendit dans la salle principale pour débloquer dans l’armurerie du vaisseau le compartiment secret. A la place du matériel minable de tous les jours il y avait la, le vrai équipement des Black Rover pour les abordages et les situations difficiles. Le fusil lourd mandalorien de Wren, un lance-grenade pour Triss et bien sur, pour lui, “L’Ordre” et “La Loi” ses deux puissants pistolets blaster, aussi discret qu’efficace.
Enfin “habillé” comme ils avaient tendance a blaguer entre eux, les pirates se rendirent a la porte du hangar secondaire, qui était aussi l’accès le plus facile à défendre et le plus rapide pour sortir du vaisseau
La secousse qui parcourut le vaisseau leur indiqua qu’ils avaient touché le sol et instantanément la porte du hangar s’ouvrit. Avec une efficacité digne des commandos républicains, les trois pirates jaillirent dans le hangars, toutes armes dehors, pret à tout !
Une sortie a faire peur ! Si seulement au même moment le groupe ne s’etait pas retrouvé dans le noir.

-Ben il se passe quoi là ?

Wren, la mandalorienne et aussi le meme le plus rationnel des membres du groupe, remarqua les portes à moitié fermé du hangar et se dirigea ensuite vers l’interrupteur le plus proche. *Click**click*Clicklickclick* Ne voyant toujours pas revenir la lumiere elle poussa un grand soupir avant d’appuyer sur le communicateur de son casque pres de l’oreille.


-Le courant semble etre coupé sur tout le niveau. Lasabley, va falloir que tu alimente les portes manuellement. Triss, reste avec lui pour bidouiller un cable entre le vaisseau et les portes. Si on doit décoller vite fait, il faudra que ses portes soit ouverte. Vous ete d’accord capitaine ?
Le devaronnien sourit devant l’inventivité hors paire des membres de sa famille. D’un “Ouaip” sonore il donna son accord avant de sortir du hangar. Les étages d’en dessous semblaient toujours etre allumé


// Capt’aine, j’ai capté un message de Oneye, l’intérimaire. Le “Sang-Peur” est au 71eme d'après lui. Aucune nouvelle de l’autre part contre//
Bien reçu. Dépêche toi d’ouvrir ses portes. Et charge les armes, mes cornes fretillent. Allez, Wren, on descend jusqu'au 7eme !

Le sol trembla légèrement, comme si des explosifs venaient de détoner quelques étages plus bas. Visiblement l’action avait déja commencé. Une bonne nouvelle pour leur infiltration. Occupé en bas, les gardes n’allaient pas s’attendre a être pris de revers. Et s’ils descendaient, vu que les pirates iraient dans le même sens, ils ne les croiseraient pas de si tot. Et quand bien meme, ils avaient l’ordre et la loi avec eux non ?





Le groupe en armure noire c’etait répartit dans le hangar et c’etait attaqué aux différents éléments de ce dernier. Un d’entre eux placais une artiellerie E-Web de façon à couvrir le plus grand champ possible, l’un d’entre eux s’interessait aux portes exterieurs du hangar et l’un d’entre eux, aux systèmes électronique du hangar. Plus exactement, au lieu de simplement consulter le terminal, l'assassin en noir avait tiré quelques cable de son datapad a la console et tianotais sur son pad. Le donneur d’ordre des homme en noir s’approcha de lui en silence et contempla son subbordonné quelques instants.


-J’ai !
Une sacrée note de parking... In_com10
- Parfait ! Ou ?

-Septième étage, hangar 1. Je déverrouille les portes a distance et… C’est bon, le verrou vient de sauter.
Une sacrée note de parking... In_com10
- Entre ça et la récupération des coordonnées dans la mémoire tampon de l’astromec, je te valide ta prime et ta place. Félicitation Capito. ALLEZ TOUS, AU 7eme !
.

L’interessé sembla à la fois soulagé et encore plus tendu par l’échange avec son supérieur. Sous l’exitation de la nouvelle il ne senti pas le sol tremble. Mais Il se dépêcha cependant d'obéir et redevenir professionel en enlevant ses câbles et en prenant son imposant fusil blaster. Le reste du groupe ne l'attendait pas et il ne faisait jamais bon trainer dans leur unité.



L’explosion au sous-sol avait fini de convaincre le réceptionniste de l’attaque par un gang du bâtiment et non d’un acte isolé d’un déséquilibré. Heureusement pour lui, la brute l’avait attaché sous le comptoire de la banque d’accueil. L’idiot ne devait pas etre au courant de l’existance des boutons d’alerte placé sous les installations critique comme, en mille Emile, les endroit d’accueil.
Se déplacant tant bien que mal avec ses entraves, l’humain parvient a se rapprocher suffisament pour, du bout du pied, appuyé tant bien que mal sur l’alarme. Aussitot, le verrouillage des portes extérieures, interieur sans bagde, s'enclencha dans tout le batiment. Au rez-de-chaussé l'arrêt des ascenseurs et l’activation d’une nouvelle paire de droide de sécuritése lança. Pour les étage au dessus une alerte à tous les gardes de venir scéance tenante commença a retentir. Seul les équipes anti-mauvais payeurs venaient de recevoir des consignes différentes : Pour elles, directions les batteries lourdes aux étages clés pour abattre tout vaisseau ou gêneurs trop dangereux.

En bref : Ses petits cons allaient déguster...

Blad Oneye

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Blad Oneye
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Sam 2 Fév - 10:45
"Eh l’ancêtre ! Quand t’auras fini de défoncer le matériel, on pourrait p’t-être s’occuper de trucs plus importants. Genre trouver le Sang-Peur avant q’ les mecs en armure de Corellia ne l’trouve, non?"

C'était la voix de Néro, mais je devais finir mon travail ici avant de lui répondre. Après quelques énièmes tirs dans les carcasses déchiquetées des droïdes de sécurité, je me tournai vers mon équipière du jour, un sourire amusé sous ma barbe. Je jugeais à ses mots qu'elle avait bien reçu mon message, mais aussi qu'elle l'avait moyennement apprécié. Je devrais peut-être songer à lui donner un cours de second degré, la prochaine fois...

"L'ancêtre hein? Ben figures-toi qu'l'ancêtre il a localisé l'Sang-Peur tout seul, et sans son déambulateur..."

Je préférais rester sur un ton amical, voire bout-en-train, dans l'espoir que Néro comprenne qu'elle devait relativiser certaines choses. En tout cas, de mon côté, je ne comptais pas en faire tout un fromage, d'ailleurs nous n'avions absolument pas le temps pour ça. Une nouvelle alarme sonna dans le complexe "hôtelier". L'explosion que j'avais provoqué à l'instant était probablement la cause de ceci. De toutes façons, cette diversion était conçue pour attirer l'attention, offrant dans le même temps le champ libre aux Black Rovers, plusieurs étages au-dessus.

"Perdons pas d'temps, les Rovers sont sûrement déjà en train d'rejoindre le hangar 71. Nous, on va devoir désactiver les tourelles, j'ai sécurisé l'terminal de la réception pour toi... C'est par là."

Terminai-je en ouvrant la marche d'un pas rapide et franc. Le rez-de-chaussée était désert, mais il y avait fort à parier que l'alerte lancée allait rameuter du monde dans le coin. Lorsque nous arrivâmes à l'accueil du "camping", je pus observer que le réceptionniste, toujours solidement attaché, était désormais dans une position tout à fait inconfortable, le pied coincé entre les tiroirs du bureau, la face presque contre le sol. Alors comme ça il avait réussi à se contorsionner de la sorte pour appeler ses petits copains... Très bien, il allait le payer. Toujours blaster en main, j'approchai de l'homme puis l'attrapai par le col. A l'aide ma main bionique, je le soulevai d'un geste ample pour le poser sur le bureau, de sorte à ce que nous nous retrouvions face-à-face. Mais avant de m'adresser à mon nouveau "jouet de chambre", je lançai à Néro :

"C'terminal devrait t'permettre d'bidouiller plein d'trucs, non? A toi d'jouer part'naire ! Moi, j'm'occupe de c't'enfoiré. Donc hésites pas si t'as b'soin qu'on lui soutire quelques infos, au passage."

A présent, mon regard se plongea totalement dans celui du réceptionniste, il était tout à moi. La peur était lisible dans ses yeux, il n'avait aucune idée de ce que je lui réservais exactement. Néanmoins, la fête fût gâchée soudainement par deux droïdes de combat. Malgré la distance et les divers obstacles qui nous séparaient, ils tentèrent de m'abattre de plusieurs tirs.

"A couvert !"

Scandai-je en me baissant moi-même immédiatement derrière une armoire en ferraille, celle-ci était probablement pleine de dossiers administratifs quelconques. Je devais vite me focaliser sur ces adversaires, désormais, afin qu'ils n'empêchent pas (définitivement) Néro de pirater le système informatique du complexe. Les droïdes avançaient visiblement un peu maladroitement, au milieu des rayons des boutiques souvenirs, faisant s'effondrer sans ménagement ni réaction particulière certains stands au gré de leurs pas. En voyant cela, je me dis que ma meilleure chance de gagner cette confrontation était de casser la distance. L'agilité de ces boites de conserve n'était clairement pas leur point fort, il me suffirait donc de les frapper fort au bon moment pour m'en débarrasser.

Naviguant de couvert en couvert, et tirant à mon tour de temps en temps, un peu à l'aveuglette, histoire de maintenir leur attention sur moi, je parvins à me retrouver à quelques mètres des deux tueurs programmés. J'attendis ainsi que les robots terminent leur rafale en cours, puis je me précipitai vers eux, arrosant leur position de lasers destructeurs à l'aide de mon vieux blaster. Sans prendre le temps de jauger si mes tirs avaient endommagé au moins l'un d'eux (il y avait peu de chance à vrai dire), j'en taclai un d'une glissade imprévisible, mon pied droit en avant. Shootant les ressorts du droïde de tout mon poids, ce dernier tomba par terre lourdement. Le second avait l'air de recalculer ses prochains agissements, pointant son bras-canon dans ma direction, alors que je n'étais qu'à deux mètres de lui, en contre-bas.

Face à la menace de mort qui pesait sur mes épaules, j'exécutai une petite roulade pour arriver aux pieds du droïde, afin de lui asséner un majestueux uppercut pendant que je me relevais, ajoutant la force de mes jambes à celle de mon bras en beskar dans le mouvement. La violence du coup souleva le robot du sol, le laissant lamentablement retomber contre le carrelage du rez-de-chaussée, fracassé de toutes parts. Mais ces attaques ne suffisaient pas à désactiver totalement ces assassins synthétiques, je m'occupai alors de les achever tranquillement en leur tirant dessus à bout portant avec mon blaster. En me remettant à marcher pour rejoindre Néro, je sentis que mon genou gauche n'avait pas très bien apprécié tous ces chocs et ces sollicitations abruptes. Le pas boiteux, je me présentai de nouveau devant le réceptionniste, toujours coincé sur le bureau.

"Toi, tu vas en chier..."

Sans attendre de réponse, je tirai dans la cuisse droite de cette cible facile, me délectant de ses cris de douleur. Laissant quelques secondes passer ainsi, je repris mon souffle en me tenant sur le bureau avec ma main libre. Ce genou risquait de me poser problème pour la suite, mais Néro était là et elle avait peut-être progressé de son côté. Je lui demandai alors, ma voix se faisant bien plus douce à son encontre :

"Où on en est?"

Néro

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Néro
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Sam 2 Fév - 17:06
"L'ancêtre hein? Ben figures-toi qu'l'ancêtre il a localisé l'Sang-Peur tout seul, et sans son déambulateur..."

Néro ne bougea pas. Devait-elle être impressionnée par le fait qu’il ait accomplit sa mission et ne se soit pas simplement contenté de “massacrer des trucs”?. Avait-il seulement compris que leurs “amis en noir” étaient déjà là et que leur mission venait de prendre une allure plus périlleuse doublée d’une course contre la montre?
Le ton de sa réponse et son air désinvolte lui firent néanmoins lever un sourcil. Y-avait-il une espèce de “blague” là dedans? Si c’était le cas, cela lui passa au-dessus. Ils avaient effectivement plus urgents à faire. Comme bâillonner la nouvelle alarme qui venait de se déclencher et n’augurait rien de bon, et aussi reconcentrer Omnius qui se demandait ce qu’était un déambulateur. La vieillesse n’étant pas encore au programme de leur discussion pour le moment, elle éluda une nouvelle fois.


Sortant de ses pensées, le mandalorien ne lui laissa pas le temps de formuler de quelconques “félicitations” ou remarques qu’il embraya, marche à l’appui, sur un nouveau sujet. Il était apparemment parvenu à sécuriser un terminal de sécurité, pour “elle”.

- -Très aimable, murmura-t-elle après qu’il l’eut dépassé pour retourner vers l’accueil.

Elle lui emboita le pas. Décidément, cet homme était une énigme de compréhension pour elle. Et pour Omnius. Elle ne se souvenait pas avoir autant galéré pour “s’entendre” avec quelqu’un. Bon, après, étant sérieusement handicapé de ce côté là, et elle n’avait pas croisé grand monde avec qui avoir des discussions très poussées, mais même Triss et Irnyle semblaient plus prévisibles que lui dans leurs réactions.

L’alarme la rappela alors à la réalité et après une petite course, elle rattrapa le borgne qui l’avait légèrement distancé  avec ses grandes enjambées durant sa pseudo- réflexion. Ils se retrouvèrent enfin à la réception où Néro eut le loisir de constater que le travail était propre pour une fois. Pas de dégât sur les systèmes informatiques, ni de signe d'explosion et il y avait juste un pauvre type sous le bureau. Et au regard sombre qu’Oneye lui lança, il devait avoir fait quelque chose qui ne plaisait pas à son acolyte. Sans doute ce petit malin était-il à l’origine du déclenchement de l’alarme. Si c’était le cas, tant pis pour lui. Tout ses regards de terreur et de pitié ne l’aiderait pas face à son comparse.


Néro laissa d'abord Oneye lui dégager le passage vers le pc central, c’est à dire, soulever le réceptionniste comme une poupée de chiffon et le poser sur le bureau de sécurité sans aucune délicatesse.

"C'terminal devrait t'permettre d'bidouiller plein d'trucs, non? A toi d'jouer part'naire ! Moi, j'm'occupe de c't'enfoiré. Donc hésites pas si t'as b'soin qu'on lui soutire quelques infos, au passage."

“Part’naire”. Néro sourit légèrement. Le mot partenaire, même avec des syllabes avalées, avait beaucoup trop de signification pour qu'elle trouve un vrai sens à la phrase, surtout quand Oneye arborait cette attitude détendue qui donnait la sensation à la jeune femme de parler avec un mur. Un mur dont elle ne comprenait pas la langue bien entendu.  Elle prit cependant le temps de lui répondre doucement, en fixant le réceptionniste d’un air neutre.


- On verra, mais j’préfère demander d'abord à la machine. Elles ne mentent pas.


Sans plus attendre, elle ramena la chaise à roulette devant le terminal pour s’y installer, mais à peine eut-elle le temps de se poser qu’un bruit attira son attention. Des droïdes de combats venaient de faire leur entrée (fracassante) dans la pièce, armes activées.

Instantanément, Néro se bascula sous le bureau, entrainant la chaise dans sa chute, mais qui heureusement pouvait lui servir de barricade de fortune. Des échanges de feu commencèrent alors entre le Mandalorien et les droïdes, qui concentrèrent par conséquent leur attention sur lui. Sur le bureau, elle entendait le réceptionniste gémir et gigoter et, par pitié, elle tira sur l’une de ses jambes pour le faire tomber non loin d’elle. Elle le saisit par le bras et le fit glisser derrière la chaise pour le mettre dans une sécurité relative.

Néro hésita à sortir son blaster et à prêter main forte à son coéquipier, mais de là où elle était, elle ne voyait pas grand chose. De plus, le pirate lui donnait ici une diversion en or, sans le savoir peut être. Elle resta quelques secondes figée, regardant ce qu’elle pouvait faire d’ici. Son regard se posa sur le système central du PC juste en face d’elle. Le seul soucis étant que l’accès au clavier était obstrué par les nombreux tirs des droïdes et elle n’avait pas vraiment envie de perdre un doigt dans la bataille.

Elle finit par sortir son blaster, surveillant de l’oreille qu’Oneye n’avait pas de soucis, prête à intervenir au cas où. A ses côtés, le réceptionniste gémissait toujours de panique derrière son bâillon. Néro leva les yeux au ciel et se rapprocha de lui, arme à la main.

- Bon écoute… je vais avoir besoin de toi. Je vais te retirer ce truc mais si tu cries, mon partenaire, que tu connais déjà, ne sera pas très content… si tu vois ce que je veux dire…

Néro avait rajouté cette dernière phrase en copie de ce qu’elle avait pu entendre dans des échanges musclés au Turbo Lum. Mais a vrai dire, elle ne voyait pas non plus ce qu’elle voulait dire. Cela dit, le pauvre prisonnier se calma net. Lui avait bien vu apparemment. Elle lui retira alors le morceau de tissu qui lui obstruait la bouche. Il baragouina un bref merci. Néro le fixa,agitant son blaster dans sa main.

- Il me faut les codes administrateurs pour rentrer dans le système.
- Je n’ai pas le droit…

Elle lui mit le canon du blaster sous le nez et reprit d’une voix douce.

- Et si je te le donne le droit, ça te va?

Omnius était en grande excitation. C’était la première fois que Néro “braquait” quelqu’un, avec une arme en plus! Si il ne lui répondait pas correctement, arriverait-elle à aller jusqu’au bout de sa menace silencieuse? La jeune femme espérait que non, les événements n'iraient pas jusque là. Elle n’arrivait généralement pas à se faire craindre des gens, mais avec un blaster, et face à un pauvre type ligoté et un peu pleutre, elle avait toutes ses chances. C'était fort peu sympathique, il fallait l’admettre. Mais cela lui passa aussi complétement au dessus.



- Admin, avec un A majuscule. Le mot de passe c’est Hutta355*.


- Hutta355*? merci bien. J’espère que c’est vrai, parce que sinon, les prochaines heures seront nettement moins amusantes…

Néro plissa les yeux légèrement pour appuyer ses paroles. Le réceptionniste secoua alors très vivement la tête, lui indiquant qu’il avait parfaitement compris les enjeux actuels.

A l’extérieur, les tirs se turent subitement et Néro se pencha légèrement hors de sa cachette, espérant qu’Oneye ne se soit pas pris un tir mal placé. Mais les violents chocs qui en suivirent lui indiquèrent que non. Pour le coup, elle s’arrêta de bouger, observant les mouvements fluides et fatals de son coéquipier. Elle ne put s’empêcher de lâcher un “wooow” impressionné devant les dégâts de l’uppercut de sa main cybernétique sur le droïde. Uppercut fort élégamment exécuté d’ailleurs et qui décolla le robot du sol.

- La vache, il déconne zéro avec cette main. J’espère qu’il a bien encaissé. Non pas le robot… Oneye...suit un peu!

Les robots tombèrent à terre, et elle profita du dernier nettoyage au blaster pour reprendre sa position devant le terminal, posant le sien sur la table. Elle était en train de taper les codes d’accès quand Oneye revint vers elle. Mais elle n’eut pas le temps de lui présenter quoi ce soit, celui-ci étant plus intéressé par le réceptionniste à l’origine de leur désagrément récent. Néro, concentrée sur l’écran d’accès, ne réagit pas lorsqu’elle entendit quelque seconde plus tard le tir suivi des cris de douleurs du pauvre type. Au moins, il était encore en vie. Et compte tenu du foutoir ambiant c’était une chance.

Fort heureusement pour eux et pour lui, les codes qu’il lui avait donné étaient les bons et elle put enfin entrer sur le réseau administrateur. De là, elle contrôlait les alarmes, les portes et quelques ordres aux équipes en faction. C’était tout à leur avantage. Le mandalorien revint vers elle, boitillant légèrement et se servant du bureau comme appui. La douceur de sa voix n’augurait rien de bon. Dans le sens, où il essayait de masquer quelques sensations désagréables. Il lui demanda si elle avait pu avancer et Néro choisit d’abord de répondre à ses questions pour le laisser souffler quelques secondes.

- Bobby m’a donné les codes, j’suis dans l’espace admin. Je vais pouvoir bloquer un peu nos amis en noir et dégager du passage. Le vaisseau se trouve au 71 d’après ce que tu m’as dit…

Elle tapota sur le clavier. D’abord, elle fit taire ces horribles alarmes qui lui vrillaient les tympans. Ensuite, elle s’occupa de verrouiller le deuxième étage ainsi que le 7ème pour que leur cible ne s’échappe pas. Enfin, elle déclencha l’alerte du 2ème, envoyant de ce fait le personnel et leurs droïdes de compagnies dans cette direction. En espérant qu’ils ne se posent pas trop de question sur le changement d’ordre.

Elle se retourna enfin vers Oneye, son plan formalisé dans sa tête afin de le lui énoncer de la façon la plus factuelle et efficace possible.

- Bon, je te propose ça. J’ai redirigé les alarmes au second, au dessus de nous. J’y ai croisé nos copains de Corellia, mais ils savent pas qu'on est là. Ça devrait les ralentir. Le 7ème est aussi verrouillé. Nous, on va passer par l’extérieur du bâtiment, par les escaliers de secours, pour éviter de se retrouver bloqué entre les tirs. Par contre, apparemment, y’a des gus aux tourelles, et je pense pas qu'ils les lâchent tout de suite. On va essayer de rester discret. Si tu peux prévenir les Black Rovers du plan, ça serait super.

Puis elle prit un air plus concerné, lâchant le terminal des mains et avança très légèrement dans sa direction.


- Ça va aller? J’ai pas de déambulateur sous la main, mais si je peux faire un truc pour t’aider…surtout que va falloir grimper pas mal, l’ascenseur étant à moitié coupé...

Pour le coup, avoir Oneye blessé, même légèrement,  était un sérieux problème. Clairement au regard de ses compétences, mais aussi parce qu’un séjour à l’infirmerie avec Irnyle n’augurait rien de bon non plus.

Elle se doutait néanmoins que l’homme allait éluder sa question d’un “ça va”, qu’elle utilisait aussi dans ce genre de situation. Ils étaient en mission, et au vue du passif combattant de son comparse, seule la mort pouvait l’arrêter. Omnius se manifesta alors pour lui rappeler que l’horloge tournait, en leur défaveur.

- Bon, faut qu’on s’active. Sinon, on va finir par se faire doubler.


Néro, après avoir récupéré son blaster et l’avoir remit dans sa ceinture,  prit la tête de leur tandem, non sans avoir remercié de loin le réceptionniste qui pleurnichait un peu plus loin. Ils se dirigèrent alors vers la sortie de secours qui se trouvait au bout du couloir.
A leur étage, il n’y avait personne pour s’occuper de la tourelle, et c’est donc sans être importuné qu’ils purent enfin atteindre l’extérieur.


En balayant du regard la zone, Néro constata la présence d’une nacelle de sécurité, dont les câbles menaient jusqu’en haut, et qui semblait être alimentée par un petit générateur externe, sans doute solaire. Cette nacelle devait soit être présente pour des travaux sur la façade ou pour des questions de sécurité. En tout cas, pour l’instant c’était leur chance. Oneye n’aurait pas à subir les centaines de marches qui les attendaient.

Elle se dirigea vers la nacelle et attrapa la manette de commande. Elle activa quelques boutons pour s’assurer qu’elle bougeait bien.


- Jour de chance on dirait…

La nacelle avait vibré sous l’action de la commande, signe de son état opérationnel. Néro ouvrit le portique pour entrer qu’Oneye referma derrière elle. Puis, elle activa la montée.

- Bon, va falloir par perdre le compte des étages pour s’arrêter au bon endroit, et surtout se la jouer discret. C’est peut être mieux si on s’assoit d’ailleurs.

Joignant l’acte à la parole, Néro se posa sur le sol de leur ascenseur de fortune, adossée à l’une des plaques de métal qui servait de sécurité à la nacelle. Cette dernière n’était pas ultra rapide, mais ils seraient à destination bien plus vite qu’avec les escaliers. Plus qu’à espérer que les types avec les tourelles ne les calculent pas.

Le silence et l’excitation retombèrent alors lentement sur le duo, Néro se disant qu’au vue des derniers événements, Oneye avait peut être envie d’un peu de calme et de silence. Mais dans sa tête, Omnius jubilait d’amusement...

Administration

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Administration
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Dim 3 Fév - 13:33
HRP :
Encore une note synthétique pour vous aider à avancer.
Grace à la manoeuvre de piratage de Néro le nombre d'assassin en noir bloqué dans leur hangar avant d’en sortir est de :
Nombre aléatoire (1,7) :
3
Il y a donc un assassin en noir + ceux restant du tirage.

Je vous laisse libre d’agir.
Votre groupe va réussir à monter au niveau 7 sans rencontrer les hommes en noirs tout de suite. Vous pouvez affronter les gardes si le coeurs vous en dit, c’est a vous de voir. Quoi qu’il en soit, vous réussissez (avant ma prochaine intervention) a faire la jonction entre votre groupe et celui du capitiane/Wren.
C’est en ouvrant les portes du hangar que les hommes en noirs vous tombent dessus et qu’un combat s’amorce.
Merci de ne pas le finir en un post chacun Very Happy
J’interviendrais dans le combat pour pimenter les choses !
Bonne continuation !

Administration

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Dim 3 Fév - 16:28
HRP Bis :
Pour éviter de faire sauter le lancé de dé de mon post précédent, de petites précisions.
Dans le hangars 71, se trouve le "Sang-Peur", posé au milieu. La rampe d’accès à ce dernier est ouverte et il ne semble y avoir personne dans le hangar. Il y a autour du vaisseau des preuves de vie et d'activité. Tonneau divers, outils,vieux canapé, poste d'holonews meme un speeder a moitié démonté.. S'il vous est impossible de dire depuis combien de temps ces choses sont là, il est clair que quelqu'un a vécu ici et ne c'est pas juste contenter de poser le vaisseau ici.

Blad Oneye

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Blad Oneye
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Jeu 7 Fév - 8:47
"Bobby m’a donné les codes, j’suis dans l’espace admin. Je vais pouvoir bloquer un peu nos amis en noir et dégager du passage. Le vaisseau se trouve au 71 d’après ce que tu m’as dit…

- Affirmatif. Attends... Les terroristes de Corellia sont là? Ils sont donc bien à la r'cherche d'la même chose que nous, 'y a plus d'doute."

En terminant cette phrase, j'appuyai un peu plus la paume de ma main contre le bureau, qui grinça sous mon poids. La douleur derrière mon genou commençait à s'intensifier, piquotant davantage par moment. Nous perdions un temps précieux ici, il fallait absolument passer à la suite avant que je ne puisse plus me traîner. Néro prit les devants en m'exposant son plan. Elle avait ajusté les alarmes du complexe pour entraver la progression de nos rivaux en armures, puis bloqué l'accès au 7ème étage. Le soucis de ce point précis, c'était qu'il risquait autant de gêner nos ennemis que nos alliés. Mais bon, c'était aussi une manière de nous assurer les premiers pas autour du Sang-Peur.

"Ok, j'en informe les autres... Eh les gars ! On a bien avancé de not' côté. On monte au 71 par l'extérieur, Néro a dû bloquer les portes car les tarés en noir sont d'nouveau d'la partie. On s'retrouve là-haut ! Et dernier truc : faites gaffe aux mecs sur les tourelles, ils doivent être un peu nerveux après tout c'bordel. Oneye, terminé."

Relâchant le bouton d'activation de mon comlink, je posai mon regard sur mon astucieuse partenaire. On pouvait dire qu'on formait un tandem de choc, le cerveau et les muscles en quelque sorte. Pendant que le réceptionniste continuait de pleurnicher dans son coin, Néro s'inquiéta de mon état :

"Ça va aller? J’ai pas de déambulateur sous la main, mais si je peux faire un truc pour t’aider… Surtout que va falloir grimper pas mal, l’ascenseur étant à moitié coupé...

- Décidément, faudra que j'm'achète un d'ces trucs de vieux avec la prime de la mission... En attendant j'vais m'débrouiller, j'te f'rai signe si ça va pas, t'inquiètes."

Le fait que la mécanicienne pirate propose son assistance démontrait une fois de plus son altruisme naturel. Traîner un boulet comme moi, de quatre-vingt-dix kilos, cela risquait d'être sacrément handicapant pour la suite. La plupart des autres membres des Black Rovers m'auraient certainement laissé sur place, se souciant guère de ma survie. Mais elle, Néro, n'était pas de ceux là. Elle continuait de m'aider, peut-être par pitié ou par intérêt. Toutefois, quel intérêt pouvait-on avoir à assister un mec comme moi? Je n'avais rien à offrir en retour. Ce monde m'avait anéanti, il m'avait retiré tout ce que je possédais, me laissant seul au cœur des ténèbres, tourmenté à jamais par mes propres songes.

Avant de me lancer à la suite de Néro, j'enfonçai mon couteau dans la gorge du réceptionniste. Une fois la lame tranchante retirée de sa trachée, je me détournai sans broncher. Je lui avais promis, précédemment, des souffrances terribles, il n'y avait pas de raison que je me montre clément avec un lâche de son niveau. Bref, je me mis ensuite à suivre, tant bien que mal, le pas vif et léger de mon équipière. Elle nous mena à l'extérieur du bâtiment rapidement, puis désigna une nacelle d'entretien qui n'attendait que nous.

"Jour de chance on dirait…

- Si c'est ça un jour de chance, alors j'en ai connu plus que c'que j'pensais !"

M'amusai-je malgré la situation douloureuse, grimpant sans attendre dans l’ascenseur, afin de reposer au plus vite ma jambe à l'articulation grinçante. Néro se chargea d'activer notre ascension via la manette accrochée au monte-charge, expliquant que nous allions devoir compter les étages à mesure, dans l'optique de finir au bon endroit du premier coup.

"Eh ! C'est toi l'cerveau amélioré ici, les chiffres ça devrait pas t'poser d'problème."

L'allusion à son implant devrait la faire réagir, au pire ce n'était pas très important pour moi. Tout ce qui comptait, c'était que ce truc derrière son oreille nous mène au bon endroit au bon moment. Bien sûr, si elle voulait en parler, pourquoi pas, nous avions bien une minute ou deux à attendre de toutes façons. Mon unique œil bleu fixa la mécano, pendant que je me laissais glisser le long de la rambarde pour m'assoir en douceur. Me relever risquait d'être coton, m’enfin il valait mieux rester discret pour l'heure.

"J'suppose que ton implant est l'explication à toutes tes prouesses techniques. Comme quoi, on est pas si différent..."

Ironisai-je en tapotant mon bras en beskar, provoquant volontairement de légers claquements métalliques. Le sourire en biais que j'affichai devrait suffire à lui faire comprendre la vanne. Même si je n'attendais plus de Néro qu'elle se marre ouvertement, après tous les bides subis depuis que je la connaissais. Le mieux était sans doute d'enchaîner la discussion, comme s'il n'y avait pas de blague à laquelle répondre :

"C'est toi qui as voulu c'truc, ou il t'est arrivé quelqu'chose, toi aussi?"

Indirectement, mais tout à fait consciemment, je révélai que je répondais moi-même à la deuxième option. En effet, ma première mission en tant que Garde Républicain m'avait laissé un souvenir on ne peut plus marquant. Ce bras en beskar s'était par la suite avéré être un féroce allié, il m'avait d'ailleurs sauvé la vie plus d'une fois depuis qu'on me l'avait greffé. Peut-être devrais-je également songer à un œil bionique prochainement, histoire de retrouver une bonne part de mes anciennes capacités. Je me demandais même si Néro et Irnyle étaient capables de confectionner un objet aussi technique. Vu le sens de l'hygiène de la seconde, je préférais finalement ne pas trop imaginer comment les choses pourraient (mal) tourner.

Soudain, la nacelle s'arrêta à l'initiative de la nerd encapuchonnée. Nous étions arrivés là où nous voulions "sans embûche", c'était déjà ça. Le caractère reposant de ces quelques minutes avait été bénéfique, mais ma blessure n'avait évidemment pas disparue pour autant. Lorsqu'il fallu que je me relève, je me cramponnai solidement à la barrière de sécurité, serrant les dents et fronçant les sourcils face à l'effort. La nacelle tangua légèrement, m'obligeant à rester immobile quelques secondes dans l'optique de la stabiliser de façon sûre.

Prêt à me glisser par la fenêtre entrouverte, je pris le temps d'analyser la situation dans le hangar avant de m'y engouffrer. Le Sang-Peur, ou en tout cas un vaisseau qui devait lui correspondre, était bien présent. Sa rampe d'accès était béante, néanmoins personne ne semblait rôder autour. Un speeder bricolé, mais aussi clairement hors-service, gisait non loin, face à un canapé défoncé et quelques conteneurs probablement vidés. Une holo-radio diffusait des infos de l'espace Républicain, et des outils divers et variés jonchaient le sol. Il y avait eu de la vie dans le coin, c'était évident. A savoir maintenant s'il y en avait encore.

Vu que les lieux semblaient calmes, je pris l'initiative de me glisser dans l’entrebâillement de la fenêtre en finesse. Il me fallu bien dix secondes pour y parvenir, soulevant ma jambe affaiblie à l'aide de mes mains lorsque j'en avais besoin. Sans perdre de temps à contempler davantage l'endroit, je me plaçai derrière un tonneau, m'accroupissant du mieux que je pouvais, m'appuyant plutôt sur ma jambe intacte pour limiter ma souffrance. Ainsi à couvert, je pouvais attendre le bon moment pour agir, soit faire le guet sagement. Néro allait devoir se charger de la reconnaissance de son côté, si elle rencontrait un problème il lui suffirait alors de me faire signe. Mon blaster n'attendait que ça, de nouveau glissé dans le creux de ma main droite.

Néro

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Néro
Mécano | Pirate
Jeu 7 Fév - 19:37
La tête posée contre le rebord de la nacelle, Néro détourna lentement son regard, stoppant alors sa contemplation du vide au dessus duquel ils évoluaient pour se concentrer sur son comparse. Celui-ci, tout en la scrutant de son unique œil depuis le côté opposé de leur ascenseur de fortune,  avait choisi d’ouvrir la conversation. Et pas sur n’importe quel sujet : son implant. Il faut dire que hormis avec sa capuche, Néro n’avait jamais vraiment tenté de le cacher. Après tout, c’était comme si elle vivait avec depuis toujours, elle en oubliait presque sa présence parfois.
Par contre, impossible d’oublier la présence d’Omnius dans sa tête. Celui-ci lui fit d’ailleurs part de son contentement de voir qu’enfin, quelqu’un avait constaté la présence de cet élément, et qu’il ne semblait pas être prêt à la déchiqueter dans l’instant sous cette découverte.

Il est vrai que l’approche d’Oneye sur ce sujet était moins… intrusive que celle de la médecin des Black Rovers. Mais néanmoins, Néro ressentit une légère tension poindre dans son corps. Elle n’était clairement pas en confiance à cet instant.

En adjoint ultra-performant, Omnuis se chargea de lui énumérer à la vitesse de l’éclair toutes les causes pouvant être à l’origine de ce malaise.

Peut être était-ce parce qu’ils étaient suspendus au dessus du vide, dans un territoire ennemis, prêt à s’infiltrer dans un vaisseau mystérieux afin de récupérer une cargaison étrange ayant attiré des tueurs en armures… Néro se dit que, décidément, cet homme avait le don de poser ses questions dans des moments d’ordinaires peu propices à des discussions profondes.
A moins que ça ne soit que pour faire la discussion? Il arborait à ce moment une attitude assez détendue, presque désinvolte, cette attitude qui mettait Néro dans une incompréhension profonde : est ce qu’il s’attendait vraiment à avoir une réponse? Est ce qu’il s’en fichait? Était-ce là juste pour meubler le silence ou pour vraiment en apprendre un peu plus sur ses coéquipiers? Où était-ce tout simplement pour oublier la douleur désagréable qui lui traversait de genoux?


Encore une fois, il soulevait plus de questions que de réponses. Elle se souvint d’ailleurs de là fois où ils avaient “essayé” de discuter au Turbo Lum. Elle n’avait répondu qu’à moitié et à demi-mot à quelques unes de ses questions lancées en l’air, alors que lui ne semblait même pas avoir écouter ses fébriles réponses. Pour le moment, on ne pouvait pas dire que leurs interactions étaient vraiment constructives. Sauf en mission, enfin pour le moment.

Clairement, une situation similaire se dessinait ici : il avait lancé des questions, des commentaires en l’air, comme pour passer le temps. Alors, elle choisit dans un premier temps de ne pas relever sa remarque sur son “cerveau” sois disant amélioré et reprit son compte, très lent, des étages tout en lui adressant un regard interrogatif,  en tentant tant bien que mal de lui faire comprendre qu’elle ne parvenait pas à saisir ses sous-entendus. Que pouvait-elle faire d’autres de toutes façons? Rire? Alors qu’elle ne comprenait quasiment aucune référence humoristique?

"J'suppose que ton implant est l'explication à toutes tes prouesses techniques. Comme quoi, on est pas si différent..."

Omnius fut très fier d’entendre ça. Par contre, au même moment, l’air neutre de la jeune femme quitta momentanément son visage pour se muer en quelque chose de plus expressif : l’étonnement, la surprise, un mélange de “Pardon?!”, de “Hein?! quoi?!” et de “Mais non!”. En effet, c’était la première fois qu’on lui sortait ça. Elle le regarda, alternant entre son œil bleu et sa prothèse dont il faisait claquer les articulations, clignant plusieurs fois des yeux pour digérer son commentaire.

Non. Non, non. Non! Ce n’était pas ça! Elle commença à ouvrir la bouche, formulant un début de réponse, sous la moue boudeuse d’Omnius, tandis que sa tête effectuait un très léger mouvement de négation involontaire.

- Non..c’est…

Elle s’arrêta au milieu de sa tentative d’explication, captant soudainement le sourire en biais du mandalorien. Elle réalisa alors qu’il n’attendait probablement aucune réponse de sa part. Et que malgré elle, son “Non” avait été prononcé avec une intonation beaucoup plus forte qu’à son habitude. Elle se sentit froncer légèrement les sourcils, percevant alors une légère .. moquerie dans l’attitude et le regard flottant d’Oneye. Elle se ravisa donc, fixant son regard sur le bâtiment qui défilait, de peur de se sentir ridicule encore une fois. Elle reprit rapidement son compte, se demandant si elle devait se sentir vexée que son coéquipier se moque aussi ouvertement et souvent d’elle.
D’ailleurs, en parlant de vexé, Omnius, qui n’avait fort heureusement pas oublié de surveiller l’ascension dans les étages, se permit de lui signaler que “heureusement qu’il était là” lorsqu’elle se perdait dans ses réflexions dont il avait encore du mal à percevoir la logique.

Oui, heureusement qu’il était là dans ces moments. Mais niveau prouesses techniques, il fallait repasser. Omnius ne savait rien. C’était elle qui lui avait tout appris. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était exceller dans les domaines où l’informatique et la robotique étaient meilleures que l’humain : la transmission d’information, les calculs, les statistiques, l’analyse de masse de données complexes, sans pour autant en tirer les bonnes conclusions… et bien sûre épier discrètos les conversations radios.
Néro sentit sa bouche se tordre à nouveau, la légère douleure persistant doucement dans sa poitrine, réalisant soudainement qu’en plus de ne pas être prise au sérieux à cause de sa morphologie, elle risquait bientôt d’être considérée comme une humaine “assistée”, une sorte de cyborg. Alors que fondamentalement, une grande partie, voir en fait la totalité de son intelligence venait d’elle, et non l’inverse…

Cela la ramena aux interrogations très sombres autour de l’inter pénétrabilité de sa personnalité et de celle d’Omnius. Clairement, elle lui donnait beaucoup. Il avait même tendance à calquer certains de ses traits de caractères sur elle. Mais l’inverse était-il vrai? S’en rendrait-elle compte si le transfert était aussi effectif dans l’autre sens?

"C'est toi qui as voulu c'truc, ou il t'est arrivé quelqu'chose, toi aussi?"

Néro revint à la situation, menant pour le coup sa réflexion à voix haute, Omnius continuant de son coté à énoncer toutes ses questions sur l’étrangeté de la situation. Elle inclina légèrement la tête en croisant le regard azuréen d’Oneye.

- Euh.. je… c’est une question très...bonne...je me l’étais jamais posée en fait…euh..

Elle posa son menton dans l’une de ses mains, creusant sa mémoire à la recherche d’indice. Pour le coup, Omnius s’avéra être très inutile, n’ayant pas non plus de réponse à cette interrogation. Ce qui était un comble d’ailleurs, mais sans doute sa programmation ne lui permettait pas d’accéder à ce genre d’information. Il fallait qu’elle se lance un jour sur ce chemin, malgré ses propres peurs et les réticences de l’IA à fouiller dans sa constitution.
Néro réfléchit une seconde de plus mais, devant l’immense vide qu’elle ressentit, elle se résigna et lâcha doucement, comme si elle venait de réaliser quelque chose :


- J’en sais rien fait…

C’était vrai. Elle n’en savait rien. Cet implant était là. Et même si son arrivée jusqu’à Roon pouvait être considéré comme atypique, rien ne permettait de classer son excroissance cybernétique dans l’une ou l’autre catégorie. Elle grimaça à nouveau.

- J’ai...J’ai vraiment pas d'réponses à ta question...désolé

En parallèle, Omnius nota le “toi aussi” prononcé par le pirate. Mais cela était évident. Avec ses cicatrices, son air sombre et ses compétences de combat, c’était évident que cette main n’était pas là pour être décorative. Néro retourna alors à la surveillance du bâtiment, son regard s’accrochant subitement au numéro de l’étage en approche.  Elle se saisit alors rapidement de la télécommande, coupant court à leur pauvre échange pour se reconcentrer sur la mission :
- On arrive…

Elle arrêta la nacelle à hauteur d’une espèce de porte fenêtre qui serait bien suffisante pour pénétrer dans le hangar. Elle se releva en même temps qu’Oneye, réalisant alors que la répartition de leur poids sur la plateforme avait été mal gérée, la petite structure tanguant sous la force de son acolyte blessé. Néro le fixa un instant. Elle ne pouvait rien faire pour l’aider. Et lui, dans tout les cas, ne demandait pas à ce qu’on l’aide non plus.

Plus proche de la fenêtre d’entrée, Néro le laissa s’infiltrer en premier dans le hangar, la nacelle bougeant à nouveau dangereusement sous sa disparition. Derrière lui, elle se glissa délicatement dans l’ouverture et vint le rejoindre derrière le tonneau qui leur servait de couverture. Elle risqua un œil, et ne vint rien d’autre qu’un squat classique, preuve évidente d’une activité récente sans que personne ne soit visible pourtant.

Elle balaya le plafond du regard. S’il n’y avait pas de caméra de sécurité dans le hangar, un rapide regard sur le vaisseau, dont la rampe était ouverte en grand, lui fit penser qu’ils étaient probablement surveillés.
Elle se rapprocha du pirate, qui semblait avoir trouvé une position confortable, mais ne semblait pas décidé à en bouger pour le moment. Avec un genoux en moins, c'était difficile de jouer les acrobates aussi...

- Je pense q' y’a des caméras sur le vaisseau. Si y’a quelqu’un, il est probable qu’il nous ait vu entrer… ou qu’il nous voit bouger par la suite…

Pourtant, l’armement du vaisseau était au point mort. Comme le vaisseau d’ailleurs. Mais les choses allaient s’accélérer sous peu. Le reste de l’équipage allait arriver. Les types en armures noires aussi. Il fallait réfléchir vite.

- Bon, je vais aller faire un tour dans le vaisseau. Détecté pour détecté, il faut tenter le coup. Faudra sans doute que les Black Rovers utilisent l’ouverture manuelle pour entrer. Attends-toi aussi à avoir la visite de mecs de Corrélia…. et ensuite, si la cargaison est là, il faudra sérieusement s'poser la question de comment on la récupère…

Elle observa encore quelques secondes le hangar désert et se décida. Il fallait qu’elle entre maintenant dans le vaisseau, avant l'arrivée de tout le monde, avant que ça ne se mette à canarder dans tous les sens. Oneye était en couverture de toute façon s’il arrivait quelque chose.

- Bon, j’y vais.

Toujours légèrement baissée, elle progressa rapidement mais le plus à couvert possible vers la rampe. Les débris de nourritures, d’alcools et de tabacs qu’elle croisa lui confirmèrent que quelqu’un s’était vraiment bien installé ici, et depuis un petit moment. Peut être dormait-il? Peut-être était il partit, ne se doutant pas que quelqu’un était en train de s’introduire dans son vaisseau. Mais pourquoi laisser la porte ouverte alors? Omnius confirma son intuition. Quelqu’un devait être à l’intérieur. Elle hésita un moment à sortir son arme afin de ne pas être perçue comme un ennemi, mais leur entrée par la fenêtre extérieur rendait cette explication peu crédible.

Elle parcourut les derniers mètres qui la séparaient de l’entrée du vaisseau. Un système de vidéosurveillance s’y trouvait et elle entreprit de parcourir le plus vite possible la rampe pour se planquer dans un angle qu’elle espérait vraiment mort. Si le pilote dormait, il ne pourrait pas la voir si elle ne trainait pas.

Elle arriva devant le sas de sécurité qui lui bloquait l’accès au reste du vaisseau. En appuyant sur le bouton, elle constata qu’il était verrouillé. Elle fouilla dans son sac pour chercher des outils, mettant la main sur des tournevis et différentes pinces. Pour le coup, déverrouiller la porte était parfaitement dans ses capacités. Le verrou était simple a vue de nez. Le démonter, puis recâbler les signaux au bons endroits lui permettrait de court-circuiter les autorisations.
Efficacement, elle appliqua sa manœuvre et en moins d’une minute la porte s’ouvrit enfin. Elle entra doucement, sur ses gardes, regardant à droite et à gauche. Pour le moment, aucun bruit ne se fit entendre. Par habitude, Omnius lui communiqua les différentes sorties qu’elle pourrait utiliser en cas d’urgence : les différentes portes présentes de chaque côté du sas et au centre, ainsi qu’un conduit, bien évidemment. Elle murmura la prochaine marche à suivre à l’IA.


- On cherche d’abord la cargaison.

En effet, l’idée était d’abord de trouver ce pourquoi ils étaient venus. C’était leur mission. Mais aussi, Néro avait vraiment envie de savoir ce qu’était cette fameuse cargaison que beaucoup de gens semblaient vouloir s’arracher à grand coup de canon. En copiant un peu la configuration du Black Rover, elle prit le parti de se diriger vers la droite, par la porte la plus large, se disant que celle-ci devait mener à la zone d’entreposage. En avançant, elle eut une curieuse sensation...comme si elle n’était pas seule. Omnius lui fit aussi part de son inquiétude grandissante. Il fallait qu’elle trouve une échappatoire, si ce n’était pas déjà trop tard, mais elle était sûre et certaine d’avoir été repérée.
Elle se glissa donc en vitesse derrière la porte de droite, comme pour se soustraire à un regard invisible. De l'autre côté, elle trouva un petit couloir qui s’ouvrait ensuite sur zone plus large et aérée où se trouvait des caisses. Néro sourit, si c’était bien les bonnes caisses, c’était une victoire. Oubliant momentanément le risque qu’elle encourrait, elle s’approcha du pactole.

- Verrouillée. Mince… sacré verrou en plus, va me falloir un peu de temps pour défaire ça….si c'est pas piégé

Elle n’eut pas le temps de réfléchir plus qu’un bruit se fit entendre derrière elle et instinctivement, elle se jeta par dessus le caisson  pour se mettre à couvert. Les choses commençaient à mal tourner. Et ça n’allait probablement pas aller en s’arrangeant...

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Ven 8 Fév - 20:16
-Combien d’fois j’dois vous l’dire ! J’ai pas de cuivre !

La phrase, au combien surprenante fut accompagné d’une volée de laser qui, par chance pour Néro, furent évité de justesse grâce à sa roulade derrière les caisses.
La personne qui avait parlé était là, dans l’encablure de la porte.


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Habillé en hâte, le capitaine Ridda avait enfilé une bonne partie de son armure, dont la pièce la plus importante, son fameux casque mandalorien.  Celui-ci cachais completement son visage mais lui permettait de voir bien plus que simplement en face de lui. Comme tous les guerriers de son peuple, le fameux casque etait un élément multi-fonction et en l'occurrence, relié a son propre système de sécurité installé discrètement dans et tout autour de son vaisseau.


Une sacrée note de parking... Ridda_10

-Ah ! Et les voleurs ne sont pas venu seul ! vous ete qui avec vos armures noires ? Des chiens de la république ou les autres connards de la CSI ?

Sans chercher à en savoir plus le mandalorien lacha deux nouveau tirs laser dans la direction approximative de Néro avant d’appuyer sur un bouton et d’enclancher la fermeture magnétique de la porte. Pour le mandalorien/Death Watch les choix etaient restreint. Si “Ils” l’avaient repéré, ce n’etait sans doute pas pour boire un coup mais pour lui voler sa cargaison et le tuer, lui. Il devait donc mettre les voile au plus vite, avant que…





Devant les portes ouvertes du septième étage les armures noires commencèrent par agir avec la précaution et l’efficacité qui etaient la leur. ILs jeterent un coup d'oeil rapide avant de confirmer la présence du “Sang-Peur” et de nombreux couvert à leurs camarades. Deux d’entre eux se chargèrent alors  de couvrir directement la porte avant qu’un petit groupe ne s’infiltre à l'intérieur et se précipite contre le premier couvert venu. Puis un deuxième groupe s’inserra de la même manière et enfin, le groupe de la porte changea de position pour s’enfoncer plus profondément dans la pièce.

Soudain, un trait rouge fusa depuis les portes extérieures et toucha au cou l’un des assasin qui tomba aussitôt au sol, mort net.

Une sacrée note de parking... In_com10

-Embuscade !


Les soldats de l’ombre répliquent immédiatement vers la source de l’agression. Le tireur devait etre isolé car répliquais avec un feu peu nourris. Conscient de ce fait et de la proximité de leur cible, les ordres fusent en silence, par mouvement des mains. Deux d’entre eux allaient s’occuper du gêneur. le reste du groupe allait foncer sécuriser le vaisseau et l’objectif.




L’allumage primaire des moteurs du Sang Peur fut pour eux un signal et un avertissement. Leur action semblait avoir alerté leur cible de leur arrivé. Pas question de laisser partir leur mission ! L’équipe de “nettoyage” arrosa sans pitié la zone du tireur isolé afin d’offrir la couverture nécessaire à leur équipe et, pourquoi pas mettre fin au probleme. En tous cas, la couverture fonctionna et les assasins désigné arrivent a réussir leur course et grimper tant bien que mal dans le “Sang-Peur”




Une sacrée note de parking... WCxsMiFJS0eurnGmQFoJUEPl7aiDF0zgZUToRdOTAOApdEHa9__8Rw3gbTH_TZhN6mBAL0vDpA9HI9nQhj1gXiAYvE-SorkDMOXIItKh8KSDy26nVexg5DVVFGUDJ6SJJY5YwElhUne sacrée note de parking... _Mi9MUab2GUyrsQ82qmS02ZPux44gpC3BGo6MThEeOOFSjsqFnvjC31vdSkktIQ1VoJrTsGCcm4CSl6qpU71g_pI55rauaPwtuC9cCHxmnmBleH75vw0xBQqvKd-qc-gk329fVzd

Capitaine Zax Mugler dit « Le Diable »/ Irnyle Wren dit «  la Seringue »/ – Équipage pirate des Black Rover



Apres une loooooooongue descente des escaliers les deux pirates parvirent enfin a l’étage du Sang Peur. Et les tirs de laser qui semblaient sortir du hangar et le bruit de moteur semblaient leur dire qu’ils rataient le plus gros des festivité




-T’arrete pas de courir Wren, on fonce !

Le capitaine, montrant l’exemple pénétra dans le hangar a pleine foullé. A peine avait il fait deux pas dans la pièce qu’il avait déjà identifié ses cibles et dégainé ses armes. Il y avait là, en face de lui, un sacré groupe de loustic qu’il n’aimait déjà pas. Des connards en armure noire comme la nuit et, d’après le juron de Wren derrière lui, sans doute les meme loulou que sur Correlia. Pas la peine de discuter alors ! L’Ordre et la Loi entrèrent en action, mais, du fait de sa propre vélocité ratera sa première cible. En bon soldat craignant pour sa vie, l’homme en noir visé par Mugler se retourna et ouvrit aussitôt le feu sur le pirate, bientôt suivi par son collègue qui, délaissant son ancienne cible, se retourna pour lui prêter main force et ouvrir leur feu dans leur direction.

Mugler l’ignorais mais il venait d’offrir la une occasion rêvée pour Oneye de sortir de sa cachette et tenter de monter a son tour dans le “Sang-Peur”. Après tout il avait vu sa camarade monter dedans quelques minutes plutôt ainsi que les assasins en armure noire. allait il tenter de partir à son secours ou au contraire, de l’abandonner à son sort ?


HRPG :
Le vaisseau vient juste d’allumer ses moteurs. Comme dans “Un nouvel espoir” il ne va pas tarder à décoller (une a deux minute tout au plus).Pour le moment les Black Rover sont occupé a combattre et donc, ne pourront pas monter dans le vaisseau avant que celui-ci ne décolle.A toi de voir ce que tu fait Blad.
Cependant, si tu rentre dans le vaisseau, merci de ne pas encore décrire comment tu te charge des assasins en noir, cela sera l’objet de mon prochain poste (que tu soit dedans ou non et dans ce cas cela ne concernera que Néro)

Néro

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Néro
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Sam 9 Fév - 17:11
Planquée derrière sa caisse, Néro regarda son épaule droite. Un tir n’était vraiment pas passé loin et avait laissé une marque sombre sur son sweat. Entre les traces qu’elle devait avoir dans le dos, suite à sa descente dans les canalisations et ça, il ne devait plus ressembler à grand chose. Sa première paie en tant que pirate passerait probablement là-dedans…

Omnius se demanda alors qu’elle était cette histoire de cuivre. Néro n’en savait franchement rien. Sans doute une histoire de trafic. Le cuivre était facile à revendre car très utilisé, mais c’était loin d’être le plus cher, ni le métal le plus intéressant. Elle se dit que cela devait probablement être une espèce de blague dont elle n’avait malheureusement pas le bagage culturel nécessaire pour la comprendre.

Dans une accalmie de tir, elle se risqua à jeter un œil sur le côté de sa cachette pour s’assurer que Ridda, car c’était probablement lui, n’essayait pas de la contourner pour la dégommer. Mais ce dernier ce contenta de la canarder à nouveau depuis sa position dans l’encadrure de la porte.
Concrètement, elle avait plusieurs options. Lui tirer dessus à son tour, tenter de se cacher plus loin, ou espérer que les Black Rovers n’allaient pas tarder à débarquer pour rééquilibrer ses chances. Ridda portant une armure, elle était clairement désavantagée à ce moment. Un tir lui serait sans doute fatal alors que lui semblait pouvoir en encaisser plusieurs. Elle nota d’ailleurs la similitude d’armure avec Irnyle Wren et essaya de faire un lien avec les histoires mandaloriennes qu’elle avait entendu récemment, mais sans trop de succès. Mais cela n’était pas important pour le moment. Peut être sur un coup de bluff, elle pourrait tenter de le calmer en mentionnant l’existence d’une “camarade”? Il ne lui laissa malheureusement pas le temps.

Des échanges de tirs se firent entendre, signe de l’arrivée de leur “amis” de Corellia mais aussi probablement du reste de l’équipage Pirate. Ridda réagit à ce moment, confirmant qu’il avait bien un système de surveillance tout autour de son vaisseau. Comment aurait-il pu savoir les mecs en noirs sinon? A moins que ça ne soit pas la première fois qu'il les croise.
L’évocation de la CSI et de la république laissa cependant la jeune femme un peu circonspecte. Clairement, la politique n’était pas son fort et ayant entendu un peu tout et son contraire dans les taudis de Roon, elle ne savait pas quoi en penser. Par contre lui lancer un “non non, nous on est des pirates” ne risquait probablement pas d’améliorer la situation. Le dialogue était donc compromis. Il fallait qu’elle trouve un moyen de se faufiler hors de sa portée…


Formalisant un plan de fuite, elle entendit le pas lourd du capitaine du Sang-Peur s’éloigner avec le bruit caractéristique d’une porte qui se ferme. Néro se redressa doucement.

- Sérieusement, il abandonne? Alors que je suis clairement au milieu de sa cargaison si précieuse? Et qu’il sait pas qui je suis ? … ho bordel… soit il va attaquer, soit il va tenter de fuir…

Néro se précipita vers la porte, constatant que celle-ci était verrouillée. Rien de bien grave pour elle cependant. Mais clairement, il y avait aussi pas mal de mouvement de l’autre côté. Si c’était les Black Rover, elle devait aller rapidement leur prêter mains fortes.
Elle sortit donc à nouveau ses outils. Un verrouillage magnétique n’était pas dans les plus difficile à contourner. Elle défit quelques câbles, en rebrancha certain à l’aide d’une pince pour inverser la polarité et la porte s’ouvrit instantanément.


- Merde.

En constatant qu’elle était face à un mec en armure noir et non pas à un de ses équipiers pirates, elle arracha son montage et la porte se referma aussitôt. En terme de discrétion, c’était un peu raté pour le coup. Mais leur présence soulevait une question …

- Tout juste… si eux sont là… où sont Oneye et Mugler?

Omnius lui fit part de son inquiétude concernant le fait qu’elle était seule avec des tueurs sur-entrainés alors qu’elle venait à peine de suivre son premier cours d’initiation au combat. Et du combat au corps à corps en plus, inefficace ici, compte tenu du matos que se trimballait tout ces gars.

- Putain…. faut que je me bricole une armure la prochaine fois…

Soudainement, le vaisseau se réactiva, des lumières plus agressives remplaçant les veilleuses du mode économie d’énergie.  Cela ne voulait dire une chose.

- Il va essayer de décoller. Faut qu’on l’arrête. Surtout qu’avec les tourelles dehors, ça va être tendu… les répulseurs. Faut qu’on les coupe.


Néro se retourna, espérant que le hangar n’était pas une voie sans issue. Mais si les vaisseaux étaient tous bâtit sur un modèle fonctionnel similaire, elle ne devait pas être loin du but. Par contre, le temps lui manquait. S’ils passaient en hyper espace, s’en était fini d’elle.
Omnius lui signala la présence d’une porte un peu au fond, vers laquelle elle se rua sans attendre. En passant de l’autre côté, elle ressentit le soulagement de constater que la salle des machines était là. Maintenant, il fallait qu’elle trouve ces foutus répulseurs.
Cette pièce était plus petite que celle du vaisseau pirate. Le Sang-Peur étant avant tout un cargo, l’agencement du service mécanique avait été rogné au profit de plus d’espace de stockage. L’avantage était qu’elle aurait sans doute moins de distance à parcourir entre les répulseurs. En balayant la pièce du regard, elle trouva les gros câbles blindés qui permettaient de transporter suffisamment de puissance afin de soulever le vaisseau.
Ils la menèrent tout droit vers un premier duo de repulseurs, le second paquet se trouvant quelques mètres derrières.


Le vaisseau se mit alors en mouvement.

- Vite, on fait ça “à la sale”.

“A la sale” signifiait qu’elle ne prendrait pas le temps de tout débrancher bien proprement comme elle avait l’habitude de faire. Elle sortit donc son immense pince coupante spécial gros câble et vint sectionner l’arrivée d’énergie du premier système.  Le vaisseau tangua mais bougeait toujours, et il devait maintenant être proche de la sortie du hangar. Une alarme se mit alors à biper, soulevant des interrogations à l'IA.

- Ouais je sais...on s’en fout, on passe à la suite.

Elle coupa l’alimentation du deuxième répulseur et un léger choc suivit quelques secondes après, les secouants un peu sèchement dans un bruit désagréable de métal qui grince. Déstabilisée, Néro se rattrapa brusquement aux barrières de sécurité sur sa droite, essayant d’éviter de mettre la main sur les câbles hautes tensions qu'elle venait de sectionner et qui bougeaient un peu aléatoirement sous les secousses.

- Oups. Je crois que la vaisseau a un peu raclé les bords en sortant...ça va faire une belle rayure.


Une nouvelle alarme bipa, aussi paniquée que la première, à laquelle s’ajouta une troisième à la tonalité plus grave.

- Celle là, ça veut probablement dire qu’on s’est fait prendre pour cible par quelque chose...

Par habitude, Néro se rapprocha du panneau de contrôle du vaisseau. En effet, de là elle pouvait visualiser l’état du vaisseau et déclencher aussi une sorte "d'état d’urgence”, à savoir une dérivation de la majorité de l’énergie vers les déflecteurs pour les renforcer. Elle avait déjà lu/vu ça dans une notice technique sur l'holonet. Ce genre de système était présent sur la plus part des vaisseaux et notamment sur les transports blindés pour assurer leur survie et permettre l’organisation d’une riposte. Il permettait aussi, lors des maintenances, de vérifier l'intégrité des blocs boucliers, d'où sa présence dans le hall mécanique.

Elle appuya sur le bouton de déclenchement sans trop d’hésitation et en quelques secondes, toutes les lumières s’éteignirent au profit des faibles ampoules rouges de l’état d’alerte.
Une sensation bizarre s’empara alors d’elle. Elle sentait clairement que le vaisseau était en vol, donc sortit du hangar, mais aussi qu’il se parvenait encore à se maintenir en altitude. Et il luttait aussi pour en prendre, vu le bruit.


- On coupe un troisième répulseur ... faut qu’on descende avant qu’on soit trop haut.

Se cramponnant à la rambarde, elle avança vers le second couple d’elle avait identifié auparavant. Un troisième serait suffisant. Et tout couper signifierait une chute libre et beaucoup trop violente. Lorsqu’elle arriva à portée du nouveau groupe de propulsion, une secousse fit trembler le vaisseau, provoquant une baisse de tension de quelques secondes sur tout le système électrique. Ils venaient probablement d’essuyer une salve de la part des tourelles et pour le coup, les déflecteurs avaient fait leur boulot, pompant l'énergie du reste du Sang-Peur pour se reconstituer. Mais pour combien de temps? Les tourelles étaient nombreuses et si elles se mettaient à toutes mitrailler en même temps, le pire était à craindre.


- Oui Omnius, l’explosion du vaisseau…. descendre nous permettra sans doute de nous mettre à couvert. ...a moins qu’on se prenne un truc en chemin, genre un immeuble.. Mais j’espère que Ridda sait manier son vaisseau en situation critique.

Néro prit sa pince en main et coupa un nouveau câble, déclenchant une nouvelle symphonie d’alarmes plus forte que précédemment. Elle sentit alors le vaisseau clairement perdre de l’altitude et pencher légèrement sous le déséquilibre de sa propulsion. Néro se rattrapa à une table, attendant que l'orientation du cargo soit rectifiée et sentant de léger picotement dans son estomac.

- Hmmm...Si les tampons d’inerties nous lâchent, la descente va être vraiment désagréable…

En effet, si le vaisseau se trouvait maintenant dans une phase descendante, le soucis majeur était que, en raison de la dérivation énergétique vers les boucliers, les tampons inertiels n’étaient maintenant que très peu alimentés. L’utilisation de cet état d’alerte était généralement plus prévus pour les batailles spatiales qu’en atmosphère…
La conséquence fut qu'elle sentit ses pieds décoller légèrement du sol. Elle se rattrapa vivement par réflexe à la rambarde de sécurité avant de reprendre pied, littéralement parlant. Omnius était en panique, son orientation dans l’espace momentanément mise à mal. Néro grimaça, elle avait sa réponse sur ses précédentes craintes.

- Bon...bah les tampons s'ront pas suffisant je crois.

Le vaisseau, toujours dans sa trajectoire décroissante, se mit à vibrer furieusement et de nouveaux impacts se firent ressentir, provoquant de nouvelles chutes de tensions ainsi que de léger sursaut d’apesanteur.

- Le moteur. Si Ridda tente de l’activer, on va partir loin de là… Ouais, c’est interdit de l’activer en ville mais j’pense pas que ça soit le genre d’homme à respecter les normes….

Néro s’élança donc en direction du moteur, qui se trouvait juste en contrebas de sa position. Il ne serait pas difficile de le mettre hors service, mais toutes les secousses, signes d’impacts de tir, mais aussi probablement de collisions avec quelques objets non identifiés au dessus de la ville, ralentissaient ses déplacements, la secouant dans tout les sens et lui demandant des prouesses d'équilibristes pour ne pas systématiquement s'étaler au sol.

- Bordel… et on s’est pas encore crashé…

Omnius paniqua à l’idée d’assister à un atterrissage peu conventionnel, mais Néro tâcha de le raisonner. Après tout, ils n’étaient pas si haut que ça, et si elle coupait le moteur, ils perdraient de la vitesse. Le choc serait donc atténué, surtout avec les boucliers à fond. Mais atténué ne voulait pas dire qu'il ne serait pas violent.
Arrivée (tant bien que mal) au dessus du moteur, elle passa ses jambes par dessus les barres de sécurité et se laissa tomber en contrebas. A sa réception, une nouvelle secousse suivit d’un “poc” métallique la força à se rattraper en catastrophe sur le côté de la turbine, qui commençait malheureusement à chauffer dangereusement.
Sous l’effet de la chaleur, elle retira immédiatement ses mains, quelques un de ses doigts irradiant d’une sensation désagréable, et s’effondra sur le sol sous un nouveau choc.


- Arf...Je pense qu’on doit être en train de décapiter toutes les antennes et paraboles du secteur…


Se redressant malgré les mouvements erratiques et imprévisibles du vaisseau, elle souffla quelques secondes sur ses mains échaudées et endolories et s’approcha enfin du moteur. Tous les moteurs étaient pourvus d’un arrêt d’urgence, notamment pour les cas d’incendie ou de surcharge et s’est sans peine qu’elle trouva l’énorme bouton rouge, protégé des chocs dans son boitier en verre. Elle se saisit d’une clé à boulon, qui avait glissé depuis son portant jusqu’à ses pieds, et brisa la fine couche de protection d'un geste sec. Puis elle poussa le bouton. Après son action, elle n’eut pas le temps de pousser un simple soupir de soulagement, qu’elle fut projetée soudainement en arrière, son dos heurtant une table à laquelle elle se raccrocha, mais qui poursuivit néanmoins son déplacement quelques mètres plus loin. Grimaçant sous la douleur, elle se dit malheureusement que le pire était à venir.
Les différents bruits de métal froissés, devenus de plus en plus systématique, lui indiquaient que le vaisseau était en train de se frayer un chemin entre les différents obstacles citadins. Et donc qu'il se rapprochait rapidement du sol...

- Faut qu’on se prépare à l’impact… qu’on s’accroche à un endroit relativement en sécurité, qu’on se protège…

Omnius fut subitement pris d’une légère angoisse vis à vis de la situation. Son constat était simple , concrètement, elle n’avait rien pour se protéger, sauf ses genouillères et coudières. Et surtout, la salle des machines était tout bonnement l’endroit le plus dangereux du vaisseau dans ce genre d'urgence. Tant de choses pouvaient se détacher et venir la heurter. Et lors d’un choc, même un simple tournevis pouvait devenir une arme mortelle. Omnius se mit alors à répéter en boucle qu’ils étaient très mal barrés, que ça allait mal se passer, qu’ils auraient du laisser le vaisseau passer en hyper-espace. Néro secoua la tête, une fatigue s'emparant d'elle. Il fallait qu'elle se mette "à l'abri".
Alors, tout en répondant le plus calmement possible à son IA en stress, Néro essaya de rejoindre l’un des coins de la pièce, à l’étage du moteur, tâchant de trouver un petit emplacement où aucun objet ne pourrait l’atteindre et où elle pourrait facilement se maintenir pour éviter de se faire faire projeter violemment de l’autre côté.


- Quoi? tu trouves pas ça marrant? Tu préférerais te retrouver dans l’espace avec une horde de guerriers sanguinaires? Oui, mais on ne peut pas se planquer éternellement non plus… Allez, respire...enfin...détends toi… ça va le faire… ça va le faire grave…

Curieusement, Néro était convaincue que la situation allait finir par s’arranger. C’est sûre qu’une fois que le vaisseau serait au sol, il n’y aurait plus que Ridda, sans doute très fâché qu’elle ait saboté son vaisseau, et les mecs en noirs à gérer, sans les secousses du vaisseau. Omnius applaudit son optimisme, mais ne s’y rangea pas.

-Allez! Dis-toi qu’on va pas être les seuls à se prendre un grand coup dans les cervicales…Ouais, mais les casques, ça protèges pas de tout, ils peuvent casser aussi.

Une nouvelle alarme se déclencha alors, pressant Néro de s’accrocher aux tuyaux dans son recoin de protection, entre deux établies qui lui serviraient de bouclier (enfin elle espérait), et dont le contenu serait sans doute projeté vers l’avant et non sur elle. Enfin si le choc venait de l’avant. Sinon elle se ferrait probablement écraser. Une voix robotique se fit alors entendre dans les hauts-parleurs du vaisseau.

- Impact Imminent. Préparez-vous à l’impact imminent.. Impact…


Et tandis que la voix répétait inlassablement son discours, Néro rajusta sa capuche sur sa tête, son écharpe autour de son cou et serra de toutes ses forces les épais tuyaux chargés de la maintenir en place.

Elle ferma les yeux, retenant son souffle et crispant ses muscles. Et la seconde d’après, une immense secousse se fit ressentir et elle se sentit partir vers l’avant dans un immense fracas. Tout ce qui n’était pas attaché, ou trop faiblement maintenu se retrouva en train de valdinguer vers le côté opposé de sa position. Cette secousse encaissée douloureusement, Néro n’avait cependant pas prévu la suite, à savoir, un immense retour en arrière qui lui fit violemment taper la tête et le dos contre le mur. C'était comme si la totalité de ses organes avaient été décrochés de leur position pour revenir s'y écraser la seconde d'après. Elle en eut le souffle coupé net ainsi que de très vives douleurs dans le cou, la tête et le dos, lui arrachant un cri. A ce moment, elle n'avait plus aucune référence dans l'espace ou le temps.

D’autres secousses plus légères suivirent, diminuant progressivement alors que le vaisseau terminait enfin sa folle course, s'encastrant dans le sol de Nar Shaddaa. Mais le choc ayant été violent, Néro sentit le noir obstruer son champ de vision et ses sensations. Elle peinait à reprendre sa respiration et une grande douleur à la tête se propagea au reste de son corps, avalant ses forces. Curieusement, elle n'entendit plus Omnius lorsque ses yeux finirent par se fermer...

Blad Oneye

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Blad Oneye
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Lun 11 Fév - 11:08
Néro m'expliqua son plan d'action, puis se faufila immédiatement jusqu'à la passerelle toute déployée du Sang-Peur. Mon rôle ici allait consister à empêcher les éventuels individus hostiles d'atteindre le vaisseau. J'espérais évidemment que mes camarades Rovers débarquent avant nos ennemis suréquipés, mais la chance n'avait que rarement été de mon côté, malheureusement, et cela ne semblait pas vouloir particulièrement changer. En effet, les assassins en armures noires ne tardèrent pas à pointer le bout de leurs nez (casqués). Les portes du hangar, même coincées par les manipulations techniques de mon équipière, n'avaient pas tenues bien longtemps en fait. Néanmoins, personnellement, j'étais prêt à accueillir ces terroristes sanguinaires depuis un moment.

Musique d'ambiance:

Les premiers tueurs s'infiltrèrent donc par la grande porte sans grande difficulté. C'était l'instant idéal pour les surprendre et calmer leurs ardeurs. Mon blaster bien en main, les coudes calés sur le tonneau qui me servait aussi de couverture, je retins ma respiration quelques secondes, puis lâchai mon tir meurtrier le plus précisément possible. Le laser craché par mon arme vint se loger dans le cou de ma cible, la tuant directement sans ricocher contre les plaques de son armure high-tech. Comme souvent, ces équipements n'étaient pas dépourvus de points faibles, et c'était rassurant de pouvoir le constater clairement ici.

Par la suite, je fus contraint de rester caché, derrière mon maigre couvert, car le feu ennemi s'avérait beaucoup trop nourri pour me permettre de riposter. Je me doutais alors du destin funeste qui m'attendait. Acculé comme une bête blessée, je n'avais aucun moyen d'empêcher mes assaillants de contourner ma position. Mais le vent fini tout de même par tourner. Pendant que des assassins montaient dans le Sang-Peur, j'entendis des tirs d'une autre tonalité résonner bien plus loin. Les renforts étaient arrivés, dommage qu'ils aient pris autant de temps. Mon avis sur les pirates à la solde de Zax Mugler restait très mitigé quant à leur capacité à plonger les mains dans le cambouis, au bout moment de surcroit...

Malgré le retard regrettable des Black Rovers, il fallait admettre que leur aide était bienvenue. Mon espérance de vie venait de remonter à coup de multiples de 2, au moins. Avec la diversion générée par mes compagnons, je disposais à présent d'une ouverture déterminante pour agir. Plusieurs choix se présentaient à moi : monter dans le Sang-Peur dans l'optique de sauver Néro (si cela était encore possible), ou participer à l'anéantissement des forces ennemies dans le hangar. L'urgence était plutôt évidente : la mécanicienne du Turbo Lum était en danger avec les trois gaillards lancés à sa suite. D'autant plus que les moteurs du Sang-Peur chauffaient depuis plusieurs dizaines de secondes maintenant, signe qu'il s’apprêtait à décoller tout bientôt.

En réfléchissant bien, monter à bord du vaisseau de Ridda était ma meilleure porte de sortie actuellement. Que j'accomplisse ma mission ou non, d'ailleurs. Alors, malgré ma blessure au genou, je serrai les dents avant de me précipiter sur la passerelle, à mon tour, pendant que les tirs fusaient de toute part dans le hangar 71. Mon allure était bien piteuse, mais mon pas demeurait assez efficace pour me permettre d'investir le Sang-Peur, sans être ciblé par qui que ce soit. Une fois dans la casserole du capitaine Mandalorien, je pus me remettre à couvert dans l'idée d'évoluer furtivement en son antre. Il n'était pas question de foncer tête baissée cette fois-ci.

Les trois tueurs en armures adaptées à l'obscurité étaient positionnés à plusieurs mètres devant. Ils semblaient échanger des tirs avec un autre individu déterminé à défendre les lieux. Vue la vivacité des réponses de ce dernier, je me doutais qu'il ne s'agissait pas de Néro, car elle était probablement incapable d'enchainer des tirs avec une telle précision à l'heure actuelle. Je lui avais appris à défaire le cran de sûreté de son blaster moins de deux heures auparavant... Non, il devait s'agir de Ridda, ou d'un de ses compagnons, s'il en avait. Ce qui supposait par la même que Néro avait soit été neutralisée, soit réussi à s'infiltrer sans se faire repérer. Impossible de dissocier la spéculation de la véracité des faits pour le moment, bien entendu.

Face à cette situation assez avantageuse, finalement, je décidai de me saisir de mon couteau de combat (déjà ensanglanté) dans ma main bionique, tout en conservant mon vieux blaster rouillé dans ma main naturelle. Comme les terroristes étaient bien occupés, je n'eus aucun mal à me mouvoir derrière eux. Le plus à l'écart du groupe campait derrière une caisse de chargement, tirant par intermittence dans le couloir où se terrait l'ardant défenseur du vaisseau. J'attendis qu'il se remette à tirer, focalisé dans la direction opposée à la mienne donc, pour me glisser dans son dos et le poignarder dans le cou d'un geste net et puissant.

L'assassin laissa échapper un cri de surprise, puis s'effondra au sol, emporté brutalement par la mort que je venais de lui infliger. Ses deux compagnons remarquèrent la perte de leur camarde, évidemment, n'étant qu'à deux ou trois mètres de là. Je pris alors l'initiative de m'accroupir derrière la caisse, afin de me parer à toute contre-attaque potentielle. Cependant, si les deux types sortaient de leur couverture dans le but de me faire payer ce meurtre en bonne et due forme, Ridda s'en donnerait à cœur joie de les abattre dans le dos. Ils étaient donc bloqués, obligés de scinder leur puissance de feu dans deux orientations opposées afin de maintenir leurs agresseurs à distance.

Je fus tout de même surpris par le décollage soudain du Sang-Peur, auquel je ne m'attendais plus à vrai dire avec tout ça. Les deux guerriers en armures noires paraissaient eux aussi un poil pris au dépourvu. Ils devaient espérer extraire la cargaison tant convoitée du vaisseau depuis le hangar, et non pas en-dehors. Effectivement, ce décollage compromettait largement la bonne finalité de ma mission. Même avec Néro à mes côtés, si nous partions dans l'espace, cela serait bien compliqué de revenir auprès des Black Rovers pour accomplir ce pour quoi nous avions été déployés.

Après ça, les secousses se multiplièrent de façon inquiétante. Les tourelles de sécurité du complexe n'étaient assurément pas les seules responsables des dégâts encaissés par le Sang-Peur. Quelqu'un était en train de s'amuser à saboter l'appareil, ce qui me fit tout de suite penser à ma collègue à l'implant derrière l'oreille. Elle devait donc être indemne, ou en tout cas encore capable de causer des problèmes à Ridda. Quelque part, j'étais rassuré, cette femme à l'attitude plutôt altruiste ne méritait pas de finir abattue comme une vaurienne au fond d'une cale.

Alors que toute la carcasse du Sang-Peur tremblait fortement, m'obligeant à varier mes positions dans l'optique de ne pas chuter lamentablement, l'un des deux assassins se décida à tenter de me régler mon compte. Il s'était sûrement dit que la situation ne pouvait pas être pire, alors autant tout essayer pour s'en sortir. Moi aussi, c'était ce que j'étais en train de me dire, ça tombait bien. Je venais de me redresser, blaster paré à l'emploi, quand mon adversaire direct se rua sur moi pour m'empêcher d'ouvrir le feu. Je ne pus que subir cette attaque très osée, me retrouvant plaqué au sol, désarmé dans la charge. Mais je n'étais pas encore sonné, et mon adversaire allait vite s'en rendre compte.

Sans attendre que l'on m'abatte froidement, je plaçai ma main organique de sorte à désorienter le canon du tueur à présent presque assis sur moi. Impossible pour ce dernier de me viser correctement ainsi, ce qui me permit de lui décocher un crochet de mon autre main, ma plus redoutable bien sûr. Le beskar de ma prothèse s'entrechoqua contre le revêtement du casque de l'ennemi, faisant pivoter sa tête sur le côté grâce à l'impact du coup. J'avais réussi à le déséquilibrer malgré sa domination évidente, il ne me restait plus qu'à utiliser mes jambes pour faire basculer complètement le corps encombrant de ma future victime.

Le tueur qui s'était lancé dans un duel à mort face à moi était maintenant au sol, à son tour. Il peinait à se relever, gêné à la fois par son équipement et par la force de mon attaque précédente. Voyant cet avantage, je me relevai d'une roulade, qui me fit gémir de douleur à cause de mon genou atteint, puis attrapai le casque de ce salopard pour le lui arracher sans ménagement. Une fois son visage dépourvu de sa précieuse protection, je pus lui saisir le crâne et le faire tourner dans mes mains à 180°. Le craquement produit était assez horrible à entendre, car il exprimait la mise à mort violente de cet homme. Son partenaire, pourtant toujours aux prises avec Ridda, commença à me viser tout en préservant sa couverture.

Debout, au beau milieu de la soute, j'étais devenu une cible facile. Alors que je reprenais à peine mon souffle, après toutes ces péripéties, je dévisageais, de mon unique œil, l'être impitoyable qui s'apprêtait à m'ôter la vie. C'était une fin prévisible, à laquelle je me préparais depuis plusieurs mois à vrai dire. Prêt à affronter la mort, j'attendis l'ultime salve meurtrière. Mais la Force en avait apparemment décidé autrement. Le tir du terroriste fût totalement dévié par une puissante secousse, bien plus ample que les précédentes encore. De mon côté, je ne pus résister à la chute qu'un tel choc pouvait provoquer. Je me retrouvai alors remué dans les airs, tel une poupée de chiffon, tentant d'attraper des objets fixes dans l'espoir d'arrêter ce manège infernal.

La réalité sembla se distordre, mon estomac se noua et ma vision se troubla. Mon corps était à présent étalé sur le sol froid du Sang-Peur. Mon visage était plaqué contre le plancher, je sentais ainsi au plus près les vibrations du vaisseau qui massaient ma tête sans ménagement. Un son persistant, aigu, envahissait mes oreilles, tout mon environnement me paraissait étrange. J'avais encaissé les coups, mais mon corps en avait tout de même subi les conséquences. Ma respiration était redevenue lente, presque endormie, et je n'avais pas encore assez d'énergie pour me ressaisir. Le vaisseau du capitaine Ridda s'était peut-être crashé, je n'étais même pas capable de le déterminer clairement dans cette position.

Juste devant moi, le cadavre de mon dernier adversaire gisait, sa tête complètement retournée. La vision de cet homme partiellement désarticulé m'effraya un instant, puis je me rappelai soudain que c'était moi qui l'avais éliminé de la sorte. J'ignore combien de temps je suis resté ainsi avant de me mettre sur le dos, et de m'assoir, finalement, au milieu de la soute complètement mise sens dessus-dessous. Il fallait que je sorte de là, au risque de disparaître avec les restes du Sang-Peur, mais j'avais encore besoin d'une minute ou deux pour reprendre mes esprits. Je refusais de finir comme ça, alors même que j'avais durement vaincu mes ennemis directs. Sans vraiment le vouloir, je pensais à cet instant au jeune Mandalorien que j'avais été, fièrement revêtu de son armure artisanale imparfaite. Mon père m'avait vaincu malgré cet équipement honorable. Aujourd'hui, c'était moi qui prenais ma revanche face à des cinglés en armure.

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Lun 11 Fév - 21:34
HRPG : Post de jeté de dés pour prévoir par la suite la réaction des différents PNJ et des conséquences des actes pour chaque joueur.
Si cela vous convient vous pouvez poster directement avec les conséquence ou vous pouvez aussi me laisser le temps d’enrober le tout dans de belles descriptions.
Vos malus/jetée de dée ont été fait en fonction de votre endurance sur une base de dé 20 (et donc par rapport à votre propre stat. PLus la stat est haute, moins votre malus est handicapant. Faite moi signe toutefois si vous trouvez ca abusé. C’est encore en rodage Very Happy)

Concernant Ridda.
1&2 - Ridda a juste été jeté au sol, il ne souffre d’aucune blessure ni malus.
2 - Ridda ne souffre d’aucune blessure mais a perdu son pistolet. il utilise donc un fusil, un poil moin maniable dans l’environnement de son vaisseau. Cependant les laser sont plus puissants.
3- Ridda est légèrement blessé/commotionner par l’impact. Il à toujours ses armes avec lui.
4- Ridda est légèrement blessé/commotionner par l’impact. IL a perdu son pistolet et utilise donc son fusil (voir plus haut
5 - Ridda souffre de plusieurs blessures légères dont une a la tête et une à la jambe. Il est cependant toujours capable d’utiliser ses poings
6- Ridda est sérieusement blessé par l’impact. IL abandonne son fusil et parvient tant bien que mal à battre en retraite vers le cockpit. L’endroit formant à la fois un goulet d’étranglement et un couloir c’est une zone facile à défendre et dangereuse à investir.L’accès aux derniers contrôle du vaisseau peut laisser craindre qu’il tente d'enclencher une surcharge du réacteur

Nombre aléatoire (1,6) :
5

Concernant le dernier assasin noir.

1-Blessure légère, il est légèrement secoué mais reste globalement en bonne condition physique.
2 - Mort de l'assassin pendant l’accident.
3-- Blessure graves, l'assassin peut toujours porter son arme et tirer mais ne peut plus bouger.
4 - Secoué par l’impact, l'assassin est blessé a la jambe et au torse. Il lâche son fusil pour un couteau.
5 - L'assassin est très gravement touché et ne peut plus se déplacer. Il active un explosif façon “homme mort” si quelqu’un vient s’en prendre a son cadavre. L’explosif a la puissance d’une grenade.
6 - L'assassin se réveillera dans un tours avec quelques blessures legere, rien de grave mais vous surprendra dans votre dos.

Nombre aléatoire (1,6) :
6

Concernant Blad :
1-6 Blad se relève avec juste un mal de dos. Foutu lumbago !
7-13 Blad se releve mais à une ou deux cotes cassé par sa chute. Pas facile de courir ou faire des cabrioles avec !
14-17 - Blad voit trouble avec son nenoeil. Le choc a décalibré sa prothèse et celle ci répond mal (latence, douleur a chaque mouvement ou mouvement aléatoire)
18-20 - En plus de sa prothèse défectueuse, de son oeil qui vois flou et de ses cote cassé, notre cher mandalorien à perdu son couteau
Nombre aléatoire (1,20) :
12

Concernant Néro :
1-6- Néro a été inconsciente quelques instants. Son sweet a fait amortisseur et elle va plutôt bien. Son mal au cou n’est que temporaire
7-12 - Sa douleur au cou entraîne une baisse de son agilité et la gêne dans ses déplacements.
13-19 Avec le choc Néro a perdu son équipement, souffre de ses douleurs au cou et c’est méchamment fait mal au coude. Le choc à la tete lui donne aussi des nausée et une vision trouble.
20 - En bonus de tous ceci, un tournevis lui est rentré dans l’épaule jusqu'au manche. Pour les partie de bras de fer, c’est compromis.
Nombre aléatoire (1,20) :
10

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