Les consignes etant donnée, le vin etant en cuve, il ne fallait désormais plus qu’attendre, pour ensuite le tirer. Un moment simple en apparence mais long et surtout difficile pour les nerfs. B’Bar ne connaissait pas l’efficacité des hommes et femmes accompagnant Pairty. Et au vu de l’efficacité douteuse de ce dernier, avaient ils de vrai chance de retrouver Vivanne ? Ils avaient certe des indications, et Vivianne, l’adresse de leur retraite. Mais cela-serait il suffisant ? Et tant bien même les bénévoles du NADA retrouveraient il leur candidate aussi rapidement que possible, que lui serait il arrivé entre temps ? Quel image allait il donner ?
Ces questions, ainsi que toutes les autres qu’il ne voulait pas imaginer, n’auraient de réponse qu’une fois le groupe revenu. L’Ortolien aurait presque voulu être en cet instant avec eux pour s’assurer de leur bonne réussite. Mais presque quand même. Au vu de l’agitation et du bruit, le café des sport etait un endroit bien plus sensé et tranquillisant pour sa personne. Et il ne devait pas oublier les premières leçons du pouvoir. Le posséder pour le déléguer. Il n’existait aucun réel pouvoir sans l’appliquer, l’utiliser, sans contraindre. On ne pouvait juger le vrai pouvoir d’une personne qu'à la quantité et l’étendu de la contrainte délégable. Aujourd’hui B’Bar n’avait que Pairty t quelques idéalistes à contraindre à sa place. Hier il n’en avait aucun. C'était ainsi. Il gagnait pouvoir et influence et devait accepter cette idée en gérant moins, en déléguant, et au besoin, en punissant.
Mais son pouvoir ne s'exerçait pas que sur ces ouailles partit chercher leur berger dans l’agitation extérieur. Il s’étendait aussi sur les fidèles du NADA entassé dans ce ridicule petit troquet. Des fidèles qui s’agitait, se questionnaient à leur tour et, qu’il fallait diriger. Diriger, un autre mot pour “contraindre” mais bien plus beau. “Diriger vers un projet”,” diriger vers un but, un rève”. Obéir à un maître, à une volonté supérieure, renoncer en somme à son libre-arbitre au profit de celui de quelqu’un d’autre. Et ici le libre arbitre risquait, il le sentait déjà (presque physiquement aux odeurs de ces gens), d’exprimer à voix haute leur inquiétude, leurs doute aux autre ou pire, sur les réseaux sociaux.Il n’y en avait que trop peu dans ce petit groupe, actuellement à la tache. La majorité etait oisive et inquiète, prête à s’exprimer pour d’occuper. Aussi fallait il trouver moyen de censurer ces idées et canaliser ses peurs vers quelque chose de plus “constructif”. Mais vers quoi ? En tant que dirigeant naturel de ce groupe par sa naissance et sa fonction, il ne pouvait pas donner l’impression d'hésiter ou d’improviser. Il fallait donc le faire sans en donner l’impression, retrouver un cadre habituel et se comporter comme ce qu’il fallait dans celui-ci.
Il lui fallait donc une coupe entre les mains et organiser une soirée pour faciliter la manipulation des différents groupe de pression.

-Bon, en attendant, ne perdons pas de temps pour autant ! Mes amis, en attendant le retour de Vivianne, profitons de ce moment de convivialité pour nous regrouper et échanger sur cette dernière afin de continuer à nous améliorer et relever les point marquant de cette journée. Désignez un secrétaire par table et je passerai régulièrement auprès de chacun de vous pour voir ce qu’il en est et en discuter ! Mais avant il me faut un café ! N'hésitez pas à vous mettre à l’aise et échangez librement haha ! Allez, au travail !

L’idée n’etait pas forcément terrible mais le pachyderme voulait avant tout leur occuper l’esprit. En leur donnant des consignes stricte, un ordre de réunion clair et, comme pour des enfants, l’ombre d’un contrôle personnel de leur travail il espérait gagner suffisamment de temps pour retrouver Vivianne et les autres. Et puis quel genre de Coruscanti serait il s’il venait dans un café sans consommer ? N’axait il pas une partie de sa campagne sur le renouveau des acteurs locaux de l’économie ? Certes, il n’allait sans doute pas consommer, tel qu’il l’avait annoncé un café dans un bouge pareil. Il avait un palais délicat et outre la trop forte amertume du breuvage pour ses papille, le Prince n’avait l’habitude que du meilleur. S’il devait se contraindre à un tel exercice cela ne serait surement pas avec un simple café en poudre vaguement pressurisé mais avec des cru torréfié d’origine certifié. Au mieux allait il lâcher quelques crédits pour une bouteille d’eau gazeuse et se déplacer de table en table avec, faisant semblant de trinquer ou de partager ce “moment de convivialité” avant de le laisser au moment de partir.
Et c’est ce qu’il fit. Après sa commande il passa auprès de deux tables quand la porte principale s'ouvrit laissant le champs libre à Vivianne Dixall et son groupe de secours. Les applaudissements éclatèrent naturellement et, bien entendu l’Ortolien s’y joint de bon coeur. Contrairement à tous ses scénarios catastrophe il semblait à première vu que l’humaine n’avait pas souffert du zèle des force de sécurité Coruscanti. Mieux encore, elle semblait avoir éviter les gazs lacrymogènes et avait les yeux suffisament blanc pour passer aux holonews sans suciter de questions génantes !

-Hourra pour Dixall ! se permit il.

Un enthousiasme dont sa collaboratrice semblait certe, se trouver touché, mais aussi sur la réserve. Le petit mot qu’elle lui glissa une fois les militants remerciés ne manqua pas sa cible. Après certain cadres du NADA, après Tavis, après Von (dans une certaine mesure), voilà qu’elle aussi commençait dans un sens à le voir comme un “meilleur” candidat à mettre en tête de liste qu’elle même. Et ceux après seulement une journée de campagne. Une telle “unanimité” était sans aucun doute flatteuse. Mais aussi dangereuse. Et ridiculement étroit d’esprit. Mais l’alien se targua de dire quoi que ce soit à ce sujet, préférant montrer sa déférance à la candidate investie du NADA.

-Allons Vivianne, nous somme à peine au début de cette campagne et je vois déja qu’elle est plus monstrueuse que celle de Thokos. Je ne suis pas bete au point de vous donner un sac de cailloux. D’ailleurs voila plutot quelques cristaux.

Le Prince profita de sa référence à l’antique conte pour donner à Vivianne les premières notes de ses tours de tables, regroupant les points importants des bénévoles. L’alien en garda quand meme d’autre sous le coude pour avoir de quoi négocier et présenter à la réunion qu’ils planifient plus tard au QG du NADA m’ais n’en dit rien. Comme il l’avait répété ce matin : Chaque chose en son temps..

HRPG : La légende en question :http://www.starwars-holonet.com/encyclopedie/technologie-legende-thokos.html

Je ferais la réunion dans un autre topic/mission si ca ne te dérange pas et demanderais la fin/cloture de celle ci avec un poste de récompense.