-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar]
 :: Le RPG :: Espace Républicain :: Coruscant (Capitale) :: Quartier culturel

La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Mer 10 Juil - 14:17
Le troisième étage du QG du NADA avait été aménagé pour accueillir un petit groupe d’une vingtaine de personnes. Cette rencontre était très différente de celle qui avait organisé pour “l’accueil des nouveaux” au début de la campagne.

Plus intimiste,  Brand Void avait tenu à ce qu’elle puisse discuter avec ses “partisans” et ainsi mieux connaître les “artisans de sa Politique de la Galaxie Commune”. Il en allait de son image, de l’image du parti qu’elle avait monté de ses mains. Et puis c’était une des lignes maîtresse de son programme. Elle ne serait qu’un menteur assimilable aux autres vautours des partis concurrents si elle n’en montrait pas l’exemple. Le contact. La connaissance individuelle de chaque personnalité, de chaque compétence, de chaque petit caillou qui pourraient leur permettre de bâtir l’immense pont, garant de la cohésion au sein de la République. En tout cas, c’est le message qu’elle voulait faire passer, et pour cela, il fallait donner de sa personne.


Et c’est la raison pour laquelle la leader du nouveau parti avait quitté son bureau ce matin pour venir ici, dans la salle de réception “ Aurora”  et qui allait accueillir les nouveaux adhérents..

Elle avait tenu à ce qu’elle soit légèrement décorée, mais pas trop, avec de simple fleurs colorés posées ici et là, et des petits plateaux contenant de quoi se sustenter sur la table centrale.

Lorsque la Fondatrice était venue s’assurer de la bonne organisation de cette petite réunion, son assistante, Mlle Law, était immédiatement apparue, détaillant tout ce qui avait été fait, entrecoupé d’anecdotes parfois barbantes. Elle était efficace, très sympathique, mais malheureusement sa logorrhée verbale avait de quoi assommer quiconque n’y était pas habitué.

Mlle Law:

Brand Void l’avait regardé d’un air stoïque, hochant la tête en approbation, mais n’écoutant qu’un mot sur trois voir quatre (ceux qui étaient intéressant), puis d’un geste léger de la main, elle était parvenue à l’arrêter entre deux respirations.

- Merci...merci Mlle Law. C’est parfait! Pouvez-vous allez accueillir nos adhérents?

La politicienne lui avait lancé un fin sourire et l’assistante, toujours heureuse de rendre service, s’était immédiatement dirigée vers les ascenseurs. Les personnes attendues commençaient à arriver et Brand se saisit prestement de son datapad pour consulter la liste. Elle l’avait appris par coeur, mais associer des noms et des visages sans connaître les personnes était un exercice parfois complexe.

organisation du parti:
Organisation de l'équipe B'bar-Dixall:

Elle les avait regroupé par groupe de campagne, par secteur. Car l’heure était à l’offensive et il fallait en premier lieu assurer la cohésion de l’équipe. Équipe constituée de  communicants externes, coachs personnels, comptables, plumes et de “journalistes” à l'affût du moindre événement dans le secteur concerné. Et bien évidemment, des candidats. Au final, ces derniers subissaient un peu les directives des autres. Mais leur pouvoir était réel puisqu’ils pouvaient à tout moment décider de sortir “du cadre”, avec les conséquences que cela aurait.

Au dessus de ces cellules sectorielles, on pouvait trouver tout financiers, les comptables, les juristes et les analystes nécessaires à la bonne surveillance de la viabilité du parti.


Les analystes et politologues n’étaient en effet pas liés à un secteur en particulier, par soucis de pouvoir conserver une vision “globale” de l’impact de leurs actions “locales”, mais Brand Void avait tenu à ce que le chef de section, M. Baleco, soit présent à chacune de ces réunions.

Grommelant, il n’avait d’autres choses que se plier à la demande de Void, à qui il référait directement.

La charismatique leader replaça une mèche de cheveux que son gel avait laissé s’échapper, avant de lever à nouveau le regard vers les premières personnes s’avançant vers elle, et qui était parvenu à fuir le babillage de sa pipelette d’assistante.
Son visage restait sévère, mais elle se fendit néanmoins d’un sourire sincère lorsqu’elle les salua en leur tendant sa main.

- Bonjour, M. Jazcowitz, installez-vous.

R.J. Jascowitz paru surpris que la dirigeante d’un parti grandissant comme le NADA connaisse son nom. Après tout, il venait de débuter dans la communication. Ce parti lui donnait sa chance, celle de faire ses preuves, mais cette reconnaissance inattendue s’afficha sur ses lèvres par un immense sourire. Il prit ensuite place sur les quelques chaises autour de la table.

La salle commença à se remplir doucement et Void reconnue enfin l’un des candidats du secteur très convoités de Galaca. Viviane Dixall. Les deux femmes se connaissaient un peu, et la jeune tête de liste avait été envoyé récemment faire ses premiers pas sous le feu des projecteurs en compagnie de…


- Bonjour Viviane, c’est toujours un plaisir de vous croiser, j’ai hâte d’entendre le résumé de votre soirée au Gala de charité…. D’ailleurs, vous n’êtes pas venue en compagnie de…

Le tintement de l’ascenseur se fit entendre et les portes s’ouvrirent sur une imposante créature portant néanmoins un costume fort bien ajusté à sa corpulence.
Le fameux Prince B’bar, qu’elle avait déjà entr’aperçue mais avec qui elle n’avait pas pu encore discuter.
Le duo qu’il formait avec Viviane était troublant, mais nul doute qu’il resterait dans les souvenirs des gens. Ce qui était à la fois une bonne et une mauvaise chose, selon les aptitudes respectives de ce duo.

Brand Void se tourna donc vers B’bar qui fit une entrée remarquée au sein du niveau 3.

- Vous devez être M. B’bar si je ne m’abuse? Brand Void, je suis ravie de faire votre connaissance.

Il tendit la main en direction du pachyderme et continua sur sa lancée.

- Voyez vous, je tiens vraiment à connaître personnellement les candidats impliqués dans cette course électorale. Notre parti est une équipe, presque une famille, et nous devons aider, guider et soutenir chacun de ses membres.
D’ailleurs, avant de parler un peu de vos attentes et des miennes, je demandais à Mme Dixall si votre sortie au Gala de charité s’était bien passée?


Brand fixa les deux protagonistes, avec un léger sourire, un peu posé. Elle ne souhaitait pas les mettre mal à l’aise mais tenait à confirmer les faits remontés par ses informateurs.

Consigne HRP:

B'Bar

Messages : 171
Date d'inscription : 20/06/2018
Localisation : Coruscant

Profil du personnage
Espèce: Ortolien
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue55/1000"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (55/1000)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue14/80"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (14/80)
B'Bar
MJ RP | Politicien
Jeu 18 Juil - 15:56
Dans l’ascenseur B’Bar regarda furtivement les notes préparatoire a cette rencontre. Il y avait des noms, des visages, des fonctions, sur tout un tas de service qui allaient bientôt être sous ses ordres. Ou plutôt sous les ordres de Vivianne Dixall et lui même. Une distinction importante pour savoir quoi faire et comment.
Le profil de madame Jinx et de Z.Zu l'intéressait particulièrement. Les deux individus avaient été placé par l’appareil du NADA dans des postes clés et disposaient déjà d’une petite expérience en politique locale. Cela intéressait B’Bar qui d’une part, pourrait tirer parti de leur connaissance passé des différentes campagnes et peut être de leur sens de la séquence politique, mais plus encore, il ne s’agissait pas la ni de jeunes “loups” aux dents trop longues et visant sa place à lui, ni “d”agneau” d’une fidélité absolu au candidat, chantre de toute les valeurs possibles et imaginable pour de nouveau converti.
Voyant que le turbo-élévateur n’allait pas tarder à s'arrêter, le prince rangea sa console dans la poche de son veston et se prépara mentalement à la rencontre. Il s’agissait la de composer un masque mental et physique. L’Ortolien, qui généralement fronçait les sourcils et réfléchissait presque replié sur lui même, se força à se détendre, à se dérider et aborder une attitude ouverte et respectueuse face aux autres. B’Bar le déviant Ortolien laissa place à l’affable Prince B’Bar au moment même ou l’ascenseur s’arreta à l’étage demandé et les portes s’ouvrirent sur la réception.
Et le candidat avait bien fait d’aborder son visage “officiel” des le début. A peine avait il eu le temps de faire quelques pas en dehors de la cabine que déja, il se retrouvait interrogé par l’un des invité. Et quel invité de marque ! La sénatrice Bran Void en personne !


*Pour une surprise !*

Avec douceur, B’Bar saisit la main tendu de cette dernière en s’interrogeant. En tant que Sénatrice d’un système de la République mais aussi en tant que figure de proue du NADA, la sénatrice Void tentait elle de soutenir particulièrement leur candidature, celle de Vivianne ou, plus globalement, voulais elle montrer son implication dans la campagne de chacun ? Si la sénatrice avait fait le déplacement spécialement pour eux, cela voulait dire que B’Bar c’était trompé depuis le début dans l’importance de cette élection locale pour ce petit parti. Et les choses n lui plaisait gère dans ce cas. Cette élection, cette mairie.. Il n’avait prévu que d’en faire un marchepied vers d’autre intérêts, d’autres objectifs. Si le NADA et Void avaient d’autre vue sur cette campagne et les postes qu’ils viendraient à occuper, les choses aillent vite tourner à l’aigre. Le prince Ortolien n’avait nulle envie de devenir le pion de quelqu’un et encore moins d’un politicien mieux placé que lui. Sinon il aurait rejoint les Militaristes !
D’un autre coté, si Void venaient pour serrer les mains de tous les candidats, la chose n’etait pas mieux non plus. Coruscant n'était pas Ixtar. Outre les rivalités, les réalités économique, Coruscant avait un “orgueil” inconnue de l’autre monde du Noyau. Il s’agissait de régner, de dominer, de dicter. Void avait beau etre une gondole séduisante, B’Bar n’était pas certains qu’accoler trop fortement leur image a celle d’une non Coruscanti serrait utile à leur campagne. Combien de Coruscanti seraient prêt à élire des parachutés, des provinciaux, venant d’ailleurs ?
Non, B’Bar espérait vraiment que Brand Void ne soit venue ici que pour apporter son soutien personnel et exclusif à Vivianne Dixall. Vu que les deux femmes avaient déjà travaillé ensemble comme lui avait avoué Vivianne, la chose était tout à fait possible.


-Prince B’Bar, sénatrice Void.

Ce titre, B’Bar y tenait, autant pour une question de rang, que de fierté et d’honneur. S’il avait fait une concession (temporaire) pour Vivianne il ne tenait cependant pas à ce que la pratique se répande. Alors sénatrice ou non, autant mettre dès le départ les points sur les I.

"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Avatar10
-Voyez vous, je tiens vraiment à connaître personnellement les candidats impliqués dans cette course électorale. Notre parti est une équipe, presque une famille, et nous devons aider, guider et soutenir chacun de ses membres.
D’ailleurs, avant de parler un peu de vos attentes et des miennes, je demandais à Mme Dixall si votre sortie au Gala de charité s’était bien passée?


Oh, le discours sur la famille. Si à cette mention B’Bar se laissa dessiner un sourire entendu, intérieurement l'argumentaire le fit autant rire que vomir. Une famille.. il n'était pas la pour s'échanger des gentillesses et des bisous, ils étaient là pour conquérir le pouvoir. La relation politique ne marchait pas sur l’entraide désintéressé mais sur la marche vers encore plus de pouvoir. Et ce discour souleva une question aussi fugace qu’importante pour B’Bar. Si Void cherchait à gagner leurs soutien et leur affection (car c’est bien de cela qu’il s’agissait en agissant comme un mentor aimant), c'était avant tout contre qui ? Quel pouvait etre la ou les forces pouvant s’opposer à Void dans le petit appreil du NADA ? Et comment les utiliser à bon escient ?

Sentant toutefois que la question lui était plus adressé qu’à Vivianne, le Déviant continua de s’avancer dans la salle, l’air décontracté, enjoignant les deux humains à le suivre doucement et à l’écouter.


-Et bien, nous avons fait des rencontres intéressantes avec quelques probables soutient qu’il nous faudra recontacter et fidéliser pour la suite de la campagne.Léomer Bin, Eritz Pauler sont de ceux là.. Sinon j’ai convaincu les dirigeants d’Armek, par leurs femmes, de faire un don de plusieurs dizaines de milliers de crédits, au NADA et à deux autres partis minoritaire afin de soutenir notre action et la pluralité politique et Vivianne à encore une fois démontrer son excellence a tisser des relations avec les militaristes et les autres représentants politiques mineurs présent à la soirée. Somme toute, une soirée de travail comme une autre Sénatrice.

B’Bar ne tenait pas à rentrer dans le détail. Il ne préférais pas parler du début, avec ses maudits journalistes, ni des échanges un peu vifs avec certains invités. Dans l’absolu, il ne mentait pas non plus. Sans etre convaincu ou devenue partisans, B’Bar avait bien vu l'intérêt particulier de certain invités comme Léomer Bin et se doutait bien qu'après quelques échanges allant dans son sens, il pourrait tirer un large profit du jeune industriel. Il tenait aussi à mettre en avant sa partenaire et les succes de cette dernière pour amadouer la sénatrice Void. Si Dixall etait bien son poulain attitré et la raison de sa venue ici, entendre des compliments a son égard ne ferais que la mettre dans de bonne disposition.
Car la question continuais de tarroder B’Bar. Que voulait Brand Void ?

La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Dim 21 Juil - 22:48
Brand Void écouta patiemment B’bar lui parlait de la fameuse soirée de Gala organisée par la veuve Mon Tholma. Et elle masqua bien évidemment ses réactions. Curieusement, si les grands axes de la soirée étaient respectés, cela ne correspondait pas totalement à ce que quelques médias et autres amis lui avaient rapporté.
Le comportement de cet alien restait étrange donc, et elle se douta un moment que ce n’est pas parce qu’il embrassait les idéaux du NADA qu’il était là. Mais rien n’était joué pour le moment, et le “Prince” finirait bien par dévoiler les cartes de son jeu à un moment.

La route des candidats du secteur Galacca allait être complexe, et Brand devait avant tout s’assurer qu’ils ne commettent pas d’impaires majeurs qui entacherait leur réputation et limiterait leur chance d’obtenir un précieux siège au Sénat Républicain.



"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Avatar10

- Une soirée chargée en somme donc. Vous verrez bien par la suite si les graines que vous avez pu planter, avec Mme Dixall, germeront dans votre sens… Prenez donc place.


Un brouhaha léger commença à se faire attendre, et son emploi du temps était chargé, et Brand laissa donc le duo pour se diriger à la tête de leur immense tablée. Et bien évidemment, son mouvement fit taire les quelques bavards. Elle attendit quelques secondes afin de s’assurer de l’attention du petit comité et commença.


- Bien. Je vous ai tous réunis ici pour deux choses. La première, que vous fassiez connaissances et compreniez mieux le fonctionnement interne du NADA. La seconde, pour préparer votre prochaine intervention publique. Il est probable que je ne sois pas présente à vos prochaines réunions, mon emploi du temps est assez… enfin bref.

Mlle Law remit alors des documents à l’ensemble des membres présents, contenant quelques détails sur le futur événement auquel ils allaient prendre part. Void se massa l’arrête du nez puis, se saisissant elle aussi du document, elle poursuivit ses explications.

- Nos analystes, représentés ici par M. Baleco, nous ont montrés une immense faiblesse de notre parti. Nous ne sommes pas connu. Nous n’occupons pas assez l’espace médiatique. Et parler à vos voisins du NADA ne nous aidera malheureusement pas à gagner en visibilité.


Le dit M. Baleco hocha la tête, sans pourtant prendre la parole. Mais son acquiescement était lourd de sens.


- Pour cela, nous devons être plus présent, auprès des gens j’entends puisque, je vous le rappelle, il s’agit d’une des lignes fondatrices de notre parti. Une présence à double tranchant car toutes erreurs sera sévèrement sanctionnée par l’opinion publique.

Et sans doute aussi par elle et les autres pontes du NADA. La politique ne tolérait pas les erreurs et elle n’hésiterait pas à écarter les maillons faibles. La sénatrice fixa alors Viviane et B’bar.

- J’attends donc de vous un comportement exemplaire. Vous serez responsable des casseroles que vous aurez créé.


Le silence retomba après ce mince coup de pression. Brand Void tenait à ce que son parti reste autant que possible à l’écart des potins dont les journalistes étaient friands et qui pourraient leur causer du tort. Aussi, elle ne connaissait pas encore bien les têtes de listes de ce secteur. Et pour elle, il n’était encore que des apprentis politiciens jouant dans le bac à sable. Leur rappeler les risques qu’ils encouraient lors de leurs éventuels écarts était donc primordiale.

- Cette information précisée, passons à la suite. Votre prochain mission de terrain se déroulera sur le marché aux couleurs de Coruscant, à la limite du quartier populaire. Ce marché rassemble plusieurs types de population, des gens aisés, d’autres moins, des intellectuels, des artistes et des marchands. Pourquoi cette sortie? Déjà pour que la population vous voit et ensuite pour qu'elle vous entende.

Void tourna son propre document vers les personnes présentes pour leur indiquer la page à regarder. L’adresse et la structure du marché étaient représentées. Il n’y avait pas de démarcation nette entre zone culturelle et la partie plus populaire, le marché s’étendant assez uniformément autour de cette frontière. Cependant, presque au centre, une estrade s’y trouvait, et qui faisait office d’animation pour les passants. Il y avait d’ailleurs des chaises pour ceux qui le souhaitent puisse prendre un peu de temps à écouter les orateurs.

- Comme vous le voyez, un kiosque s’y trouve, où se produise des artistes et aussi des gens qui ont quelque chose à dire. Et justement vous aurez quelque chose à dire. Je compte sur vous pour présenter le NADA, expliquer nos objectifs. Bien entendu vous ne serez pas les seuls présents là bas. Certains de nos adversaires s’y baladent d’ailleurs déjà. A vous de faire face donc.
Un petit budget vous a été alloué. Faible pour le moment. Mais il devrait être suffisant pour vous organiser, pour produire des choses, faire venir des gens ou quoique ce soit d’autres qui puisse vous aider.


La sénatrice reposa calmement le document sur la table scrutant chacune des personnes présentes. Certain était expérimenté, d’autres pas, mais elle devait pousser tout ce beau monde à faire leur boulot correctement.

- Serrez des mains, sourire, aller au contact des gens. Une mission d’apparence ingrate mais l’absence des politiciens aux plus proches des gens est régulièrement reprochée par la population locale. Tous ici, par vos compétences, vos expériences, avez les capacités de créer quelque chose là-bas. Faites en sortes que la population s'interroge sur le NADA, sur vous même. En bien.

Mlle Law s’approcha alors doucement d’elle, lui murmurant que son prochain rendez-vous était arrivé. L’heure tournait vite décidément. Mais elle avait une dernière consigne à leur laisser, et qui s’adressait plus spécifiquement aux candidats.

- Et prenez garde aux journalistes. En période électorale, ils sont présents partout et surtout lu par tout le monde. Révisez votre glossaire, adaptez votre posture, apprenez par coeur votre discours. Bon, je vais devoir vous laisser. Faites bien connaissance et n’oubliez pas que j’attends de vous des résultats. Des bons.

La sénatrice salua alors son auditoire réduit et se dirigea vers la porte, Mlle Law sur ses talons qui recommençait à lui parler de son emploi du temps assez serrés. Elle posa néanmoins une dernière fois son regard sur Viviane et B’bar avant de quitter la pièce, M. Baleco sur ses talons.

Le groupe de communicants recommença à parler immédiatement après la sortie de Brand Void, leurs têtes fourmillant d’idées.


- On pourrait faire des petits prospectus, type carte de visite?
- Des goodies aussi...a moins que cela ne soit encore trop tôt?
- Déjà, prenons des photos des candidats.

De leur côté les coachs, secouaient légèrement la tête.

- Hé! Pas d’emballement. On est sensé agir en équipe, autour de ...Mme Dixall et M. B’bar.

Tous les regards se tournèrent alors vers les deux candidats. M. P’erh reprit alors.

- Bien, il va falloir que l’on établisse votre plan d’attaque, votre discours. Qu’on bosse peut être un peu sur votre posture lorsque vous serez sur l’estrade… Vous avez déjà des idées?

Toutes l’équipe resta braqué sur le duo, attendant qu’ils expriment leurs idées pour préparer leur sortie.


HRP:

MJ:

B'Bar

Messages : 171
Date d'inscription : 20/06/2018
Localisation : Coruscant

Profil du personnage
Espèce: Ortolien
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue55/1000"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (55/1000)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue14/80"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (14/80)
B'Bar
MJ RP | Politicien
Sam 3 Aoû - 18:15
B’Bar feuilleta la document remis par l’assistante de Brand Void tout en écoutant cette dernière. B’Bar trouvait presque admirable les euphémismes qu’elle présentait au reste de l’équipe de campagne. “Pas assez d’occupation de l’espace médiatique”. Déficit cruel et flagrant d’image et de reconnaissance oui ! Lui même n’avait découvert le mouvement qu’après des recherches précise et avancés sur le jeu politique Coruscanti. Le NADA était sur le monde capital, un petit parti surprise comme tant d’autre ! L’Ortolien avait même hésité dans son choix entre le NADA et d’autre. Finalement c'était l’analyse poussé des cadres du partie et de l’évolution rapide de la personnalité médiatique de Void dans son système local qui l’avait convaincu. Mais la, en interne, l’apprenti politicien se serait attendu à un discours plus cru, plus axé sur l’urgence de la situation afin de motiver les troupes à donner leur maximum. Enfin.. C’est ce que lui aurait fait..
Dans l’absolu cette manière de présenter le discours n'était pas importante. Ce qui importait c'était la manière de présenter et “vendre” le NADA aux habitants du secteur Gallaca. Et pour cela, rien de mieux que le classique bain de foule auprès de la population locale.
Une technique plus que classique et millénaire. Le bon dirigeant se baladant au milieu du petit peuple, distribuant pain, sourire et salutation pour acquérir ainsi l’image d’un homme pres du peuple et à l’écoute. Meme su Orto, son père et son frère se pliaient à ce genre d’exercice autant auprès des familles nobles que des cul-terreux sur leurs domaines.

Bien qu'habitué à la flatterie et à la recherche de faveurs, l’exercice avait toujours, au fond, le don de surprendre B’Bar. Non pas sur la forme, rencontrer des gens inconnu et leur débiter ce qu’ils voulaient bien entendre était aussi facile qu’amusant selon les personnes, mais sur le fond. La ruse etait grossière éculée et pourtant… Elle continuait de fonctionner.  Pourquoi après des millénaires d’usages et dix fois plus d’éléction, de nominations, les gens (peits comme grands) se laissaient convaincre d’apporter leur soutien à un homme ou une idée après que son représentant les ai salué, serré la main et dit avec ces beaux habits et son parfum hors de prix que c’etait grace à eux qu’il en arrivait ou arriverait là ?

La logique voudrait plutôt que le bas peuple se méfie d’une personne si bien apprêté vienne jusqu'à eux leur demander leur soutien. Ou qu’ils demandent les vrais raisons, le vrai prix de leur engagement. Qu’avaient ils, eux à y gagner ? Une petite voix s'éleva dans la psychée de B’Bar listant par exemple de meilleurs condition de vie, de meilleurs salaires, plus de loisir ou de luxe mais il la fit taire bien vite. Si les gens voulaient vraiment cela, ils n’avaient qu'à agir eux même et tenter de prendre sa place voilà tout. Non, les gens étaient quelque peu idiot et il fallait des gens éduqué et plus intelligent qu’eux pour les diriger.
Certain de son bon droit à diriger les moins méritant, B’Bar se pencha un peu plus sur le dossier qu’on lui avait préparé à la recherche du nom de leur photographe de presse et de leur chargé de relation médias. L’Ortolien avait plus d’expertise à éviter ceux de la presse économique et de la presse à scandale, mais par la force de l’habitude, il avait aussi à connaître de nom et de réputation une bonne partie des meilleurs agents et agence de la capitale. Comment sinon, convaincre le chef éditorialiste de tel journal de ne pas publier la photo du Comte avec la femme du Baron et plutôt de lui céder les droits de cette dernière si on ne pouvait pas savoir d quel photo il s’agissait et qui l’avait prise ?

Et là, la surprise fut désagréable.

Déja, il n’y avait aucune mention de l’équipe presse dans leur dossier de préparation. Un oubli que B’Bar trouva plutôt grave au vu de leur situation mais malheureux. Il remontait les bretelles du bénévole ayant compilé ce rapport et, la chose ne se reproduirait plus. Puis le déviant porta une attention plus particulière aux conversation de on équipe autour de la table.

- On pourrait faire des petits prospectus, type carte de visite?
- Des goodies aussi...a moins que cela ne soit encore trop tôt?
- Déjà, prenons des photos des candidats.

*Oh...*



Ces trois simples phrases suffirent à déconnecter un instant le pachyderme de la campagne et des enjeux pour regarder les trois zigotos avec effarement. En temps que spécialiste de la recherche, de la vente et du trafic d’information, ce court échange avait effaré l’Ortolien.

Déjà car ces courtes phrase signifiaient que l’équipe n’avait pas prévu de photographe dédié pour leur petit déplacement. A quoi bon donc se déplacer et agir si personne n'était la pour les regarder et savoir ce qu'ils avaient fait ? Autant oublier la politique et s’engager comme suivant dans l’Ordre Jedi alors !
Non, le plus important était que,pour le moment, le NADA (et Vivianne) avançaient tous à l’aveugle, improvisant à partir des grandes lignes du programme pondu depuis Ixar ! Il n’y avait aucune stratégie média, aucun planning, aucun budget alloué aux différentes périodes de la campagne, meme pas une ligne directrice globale à part le “Gagner les élections” ! Lui qui pensait devoir combattre les injonctions téléguidé d’outre monde, tout semblait en fait pointer vers l’inverse ! Une réalité effrayante pour la réussite de cette élection.

Par chance, B’bar avait un minimum d’expertise en organisation d'événements. Un apéritif dinatoire avec le gratin de Coruscant ne s’organisait pas en un claquement de doigt. S’assurer que le premier violon assure l’animation musicale de la cérémonie de passage à l'âge adulte d’un grand fournisseur d’arme républicain pour arriver à lui tirer les vers du nez demandait d’y réfléchir quelques mois avant aussi. Mais son talent, toute auto-congratulation mise de coté, serait il suffisant pour rattraper lle reste de la campagne ? Car, il en aurait mis sa trompe à couper, chez Tower ou dans le quartier général de Clayton Phils ce devait être une petite armée de stratèges qui évaluaient, préparaient et produisaient les bonnes quantité de messages et d’outils promotionnel à destinations d'électeur choisie à l’avance pour leur engagement, leur soutien, ou aussi, leur adhésion supposé à leur candidat ou un autre. Si le NADA n’avait encore rien décidé, attendant le lancement de la campagne officielle, cela voulait dire deux chose. La première ; que malgré les apparences le NADA était un parti de bras cassé ayant gagné son siège de sénateur par hasard et deuxièmement que le retard allait être encore plus dur à rattraper désormais, surtout dans ses conditions.

B’Bar regarda Vivianne du coin de l’oeil et repensa à leurs précédents échange, ainsi qu’a tous ce qu’il avait pu dégoter sur Brand Void lors de ses recherches avec Christelle. Les deux avaient paru intelligente, tout à fait capable et à l’aise dans le jeu politique. Les discours ets autres production de Brand pendant sa campagne avait su etre suffisamment disruptif et professionnel pour crédibiliser cette femme aux yeux des électeurs de sa circonscription et, au final, aussi de B’Bar. Meme pendant ses tractations avec les cadres dirigeants du parti, il n’avait été nullement choqué par la reflexion aux plus haut échelon. L’idée d’etre dans une organisation de gros con prenait donc du plomb dans l’aile une fois qu’il y réfléchissait à tête reposé. Mais.. Quand même.. Si le NADA n'était pas rempli d’incompétent, pourquoi y avait il une telle défaillance dans la machine dès le début ? Ou avaient bien pu passer les membres compétent de la campagne de Void et leur expertise pour cette campagne des municipale ? Le parti avait du apprendre des..
La réflexion de B’Bar se coupa dans on élan pour revenir quelques instant auparavant.
Oui.. oui le NADA avait du apprendre de la campagne de Brand Void. Et c’etait maintenant elle, qui, forte de son succès, tirait une bonne part du parti. Plus vraiment les gens avec qui B’Bar avait parlementé. Ce qui voulais dire qu’il y avait de bonne chance que cette femme voit B’Bar comme un danger. Un élément parachuté ici, non pas pour faire gagner le parti dans son ensemble, mais une faction inverse. Gagner au nom des autres et pas de sa mouvance. Et cela expliquait alors la présence autant de Vivanne, une ancienne fidèle de Brand décidant de voler de ses propres ailes, mais aussi de cette bande de bras cassé. L’appareil du parti avait désigné les têtes, elle avait fondés volontairement des équipes défaillantes pour ceux soutenu par les congrégations adverses. Une stratégie aussi maligne que fourbe mais que l’Ortolien avait mis à jour grâce à son intellect supérieur et son flair magistral. Il devrait confirmer l'hypothèse avec Vivianne, en la questionnant sur sa campagne auprès de Brand plus tard, mais convaincu dur comme fer de la justesse de son raisonnement B’Bar n’en voyais pas tout de suite un grand interet.

Non, son intérêt actuel et immédiat se concentrait sur l’équipe (défaillante et incapable) dont on venait de le nommer numéro deux.
Réfléchissant à toute berzingue sur quoi faire d’eux, B’Bar luttait pour ne pas céder à la réaction immédiate que cette incompétence appelais en lui: a savoir les renvoyer dans leurs pénates a plus tôt.
D’une part car, s’il avait raison (mais bien sur qu’il avait raison !) cela indiquerait à Brand qu’il avait mis à jour sa stratégie et que cette dernière allait forcément réagir de manière plus violente contre lui et Vivianne, et de l’autre car , sans eux.. Qui les remplacerait ?
Conscient du fait de ne toujours pas avoir de budget chiffré sous les yeux, il était impossible de se projeter et réfléchir plus en détail à la remplacer par des agents et consultants externe de qualité. Car eux étaient des bénévoles gratuit ou à la charge du parti quand des acteurs externes seraient eux, à la charge de la campagne. Le prince Ortolien avait certe, la possibilité de faire jouer certaine relations auprès de partenaires commerciaux pour se voir offrir des remises particulières voir même pourquoi pas, la mise à disposition d’une équipe dédié à titre “gracieux” mais si la facture n’allait pas être en crédit sonnant et trébuchant, c’est lui et lui seul qui allait devoir à la fin la régler. Etait il prêt à un tel investissement pour le moment si en plus il allait se retrouver dans un parti opposé à lui par principe ? Et de tel manoeuvres s’il acceptait le risque allait-elle être accepté par Dixall ?
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Candid10
-.[...]qu’en pensez vous B’Bar ?

Justement en parlant du loup ! B’Bar perdu dans ses pensée, n’avait absolument pas écouté la candidate et avait just eu l’air de lire avec la plus extrême concentration les documents distribué. Tant mieux, ils étaient là pour ça après tout. Et ils donnaient bien le change mine de rien.
Le déviant retourna vers l’instant présent, abandonnant ses pensées et ses digressions pour improviser une réponse à une question qu’il n’avait pas entendu. C'était , heureusement, largement dans ses capacités et des années d'entraînement permirent à sa réponse de filler de manière fluide et sans rien laisser paraître de son absence de connaissance du sujet.

-C’est une idée intéressante, nous pouvons allouer quelques une de nos ressources à cette dernière et ensuite faire un retour en temps voulu pour l’éprouver. Enfin, je pense que c’est la meilleur méthode pour le moment.

B’Bar chercha la réponse à sa nouvelle question dans les yeux de son interlocutrice qui sembla valider cette dernière sans se douter de rien. Une bonne chose de faite meme s’il ne savait pas quoi. il allait devoir récuperer le compte rendu en fin de réunion. Mais y en avait il un au moins ? Au vu de l’expérience avec les communicants, mieux valait jouer la prudence et profiter de l’instant de parole accordé pour la jouer fine et s’assurer d’un minimum de bon fonctionnement au sein de l’organisation.


-D’ailleurs, serait il possible, pour coller aux idéaux et objectifs du NADA, d’envoyer à tous les participants de cette réunion le coût prévu de cette mesure ainsi qu’un prévisionnel et le budget total ? Comme ça chaque participant pourra en plus évaluer ses propres projets en vu des sommes restantes à T+30; Avec les notes des réunions précédents dont celle ci bien sur pour éviter toute redondance dans les projets et clarifier la situations pour tous.

Le suppléant se tourna ostensiblement vers celle qu’il avait identifié comme madame Jinx de la compta et monsieur Uster des services d’informations. Une demande qui allait aussi servir de mise à l’épreuve discrète pour le Déviant qui, bien qu’entourée d’une équipe choisit pour perdre, ne pouvait cependant pas totalement exclure la présence d’un ou deux éléments compétent pour éviter une débâcle totale et bien trop évidente. Car si B’Bar avait été a la place de Void, c’est exactement ce qu’il aurait fait. Rendre la défaite suffisament crédible pour éviter qu’on vienne ensuite l’accuser de sabotage..

La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Dim 4 Aoû - 13:41
Tous fixèrent le Prince B’bar d’un air un peu surpris. Déjà, parce qu’il parlait bien, donnant une très belle impression de maîtriser son sujet, ensuite, parce que certains n’avaient pas vraiment compris sa réponse.

Mme Jinx fixa Francis Uster qui se trouvait à ses côtés, apparemment c’était à elle de lui fournir les informations à la vue du regard appuyé du candidat à la couronne brillante sur eux. Elle se gratta la gorge :


- Euh… oui...en redondance, on devrait être bon...on est...seul sur ce projet. Mais je peux faire faire des devis pour les prospectus. En ce qui est du contact avec les journalistes…. euh. Il y’en a toujours qui traînent là bas, des Free lance.


Le groupe de communiquant approuva.

P’erh revint cependant à la charge.

- Très bien pour la...visibilité, mais faudrait peut être voir à réfléchir à votre discours. Surtout que le temps presse… si j’en crois le livret, on y va demain. Donc focalisons nous sur le discours!

Le coach avait une envie vraiment pressante que cette première “exhibition” se passe bien, il jouait son boulot après tout. Les retombées de cet événement auront des conséquences. La sénatrice Brand avait été claire la dessus. Mais il réalisa aussi qu’il se trouvait peut être avec une équipe de grand débutant. L’équipe de com semblait tout droit sortie d’école et si B’bar et Viviane avaient de la prestance, si il avait déjà un peu vu Viviane sur “les planches”, les compétences du “Prince” lui étaient inconnues.


Uster leva la main pour prendre la parole.


- Si vous me permettez, j’ai quelques informations sur les présences. Beaucoup d’artistes comme toujours, une violoniste de renom aussi, appréciée de tous. Et les parties pacifistes sont très présents en ce moment. D’ailleurs, ils ne sont pas forcément d’accord entre eux, bien qu’ils veulent l’arrêt de la guerre, mais disons qu’il y’a une ligne plus sur “une paix immédiate” et d’autres qui veulent tirer leurs épingles du jeu. Leurs discours marchent plus ou moins bien. Les gens ne se sentent pas vraiment concernés, ayant plus tendance à penser que cela ne changera rien dans leur vie, voir qu’ils auront à payer de leurs poches pour réparer les dégâts.

P’erth hocha la tête. Et Uster poursuivit, en agitant un peu plus ses mains devant lui, comme si les gens allaient mieux le comprendre ainsi:

- Les “grands partis” ne sont pas encore là, mais il y’a cependant quelques apparitions des partis militaristes, d’un parti pour la “reconstruction citoyenne”, des anarchistes si vous voulez mon avis, et de nombreuses ONG qui agitent les foules sur l’accueil des réfugiés. Ce discours déclenche beaucoup de remous d’ailleurs. Positif comme négatif. Notre positionnement ici peut donc être… très complexe.


Le coach reprit la main, en levant la sienne pour couper Uster dans ses pérégrinations, jugeant le niveau d’information comme suffisant et cherchant surtout à reconcentrer l’équipe sur l’essentiel.

- Bien. Il faut donc que la ligne de nos papiers et celle énoncée sur l’estrade soit similaires déjà, on va essayer d’éviter les doubles discours. De ce que je comprend, il y’a une attente de réponse un peu concrète, vu que le discours des ONG, très “terre à terre” semble toucher plus les gens que les grandes idées de la paix.

Il se tourna alors vers les deux candidats en se grattant légèrement son bouc bien taillé :

- “l’alignement’ que nous allons exposer ici aura des retombées. Et il est certain que même si on élude la question, elle sera quand même posée. Avez-vous déjà des idées de ce que vous voulez exposer? De la couleur sous laquelle vous voulez vous présenter?

Laranore prit alors la parole.

- Pour la question des journalistes, si certains sont influençables dirons nous, la majorité sont indépendantes, et peuvent nous jouer des sales tours… c’est déjà arrivé, et les scandales sont difficiles à effacer surtout que nos concurrents doivent guetter le moindre faux pas.

Le silence retomba alors sur le groupe. Cette campagne s’annonçait donc comme diablement épineuse.


MJ:

B'Bar

Messages : 171
Date d'inscription : 20/06/2018
Localisation : Coruscant

Profil du personnage
Espèce: Ortolien
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue55/1000"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (55/1000)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue14/80"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (14/80)
B'Bar
MJ RP | Politicien
Sam 21 Sep - 19:10
B’Bar écouta la réponse de sa conseillère. Oui, certe, sa réponse concernait un sujet mineur. Les prosectus. La création et l’édiion de supports de communication papier. Un format désuet, utilisé depuis l’aube de la pré-histoire spatiale. mais pourtant diablement efficace que cela auprès de toute les races de la galaxie et de tous les milieux sociaux. Lui même faisait imprimer des pochettes, des cartons de grande valeurs pour certains de ses invités les plus prestigieux afin de les pousser à venir lors de ses événements. Les avantages du papiers étaient nombreux. Support physique que l’on ne pouvait s'empêcher de lire, il fixait durablement une information. Et le papier avait d’autre avantages…
Sa texture ! Dur, duveteux, rugueux ou doux ! Le choix d’un bon papier etait le moyen de transmettre un message sans même voir l’objet ! Ce que la personne allait avoir dans la main, lui ferait il penser à un carton de déménagement ? A un objet de qualité ? A du satin ? A quelque chose de dur mais efficace ?
Son son ! En faisait il dès qu’on le touchait ? Quand on le pliait ? Quand on le dépliait ? Revenait il en place en faisant “Boing” ou au contraire, retrouvait il sa forme initiale dans un silence absolu ? B’Bar avait même entendu que certain imprimeurs avaient développé des papiers musicaux capable d'imiter de court morceau de musique en associant différents papiers dans leur carte qu’il fallait ensuite déplier en rythme. Il n’en avait jamais utilisé (son métier demandait de la discrétion, même dans dans les invitations) mais cela prouvait l’importance de ce secteur. Et il y avait encore tellement d’usage possible avec le papier ! Le déviant, tacha de ne pas penser aux effets odorants, gustatifs ou aux interactions vidéoludique possible avec le papier pour se concentrer sur l’effet le plus simple et le moins coûteux dans leur campagne : Le visuel.

Oui, le NADA allait devoir travailler le visuel et la visibilité du parti. Pour le moment les candidats n’etaient même pas encore passé devant un photographe ou un enregistreur holographique. Les équipes en places avaient voulu plutot capitaliser sur l’image de “modernité” et de renouveau de Void en adaptant un visuel quelconque avec elle.
L'affiche:
Le travail était certes, de bonne facture, mais le prince ne pensait pas qu’il était très adapté à la mentalité coruscanti. Les locaux aimaient leur ville, leur planète et les gens dessus. L'extérieur.. Ce n’etait pas réellement des sous citoyens.. Mais au fond, pour les VRAIS Coruscanti, le reste du Noyau, et par conséquent, de la galaxie restait toujours un peu des bouseux inférieur à eux. Puis pour un parti voulant incarner le renouveau et l’initiative populaire nouvelle, recommencer avec des affiches faisant la promotion d’un seul faisait passer, toujours du points de vue de B’Bar, un message assez paradoxal et plutôt apte à les desservir. Le logotype du parti était intéressant pourtant. Simple, rapide à écrire, et, d’après les connaissances de B’Bar, ne signifiant rien dans les alphabets du Noyau. Pourquoi ne pas capitaliser dessus et axer leur communication visuelle sur lui directement ?
Cela éviterait le problème d’une tete, d’un égo mais, il voyait tout de suite le soucis, n’aiderait pas à imprimer leur visage à eux (Vivianne et lui même) dans la tête des électeurs.
Voyant que le sujet ne restait pas sur la table et se déplaçait plutôt vers les idées et leur interventions orale, l’Ortolien préféra ne pas insister dessus, notant plutôt ses propres idées dans son carnet pour y réfléchir et les imposer intelligemment plus tard au reste de l’équipe de campagne.
L’équipe soulevait un sujet épineux mais, pour le prince, complètement hors de propos. A savoir : la tenue de la guerre.
Un sujet qu’il avait abordé pourtant la veille avec certains représentants des hautes sphères économique mais, que dans le cadre d’une élection locale, l’ancien coursier en information, trouvait aussi risible que déplacé. Certe, ils concouraient tous à un mandat politique et, la guerre faisait partie des sujets impliquant la ville, les citoyens et, de facto, la classe politique.
Mais la guerre à leur échelle ? Pouvait on meme parler de guerre en minuscule en parlant de ce conflit ? Même minimisant les chiffres fou que hurlaient à tue tete chaque camps sur le nombre de troupes, de terrains d’opération et de populations massacré par l’autre camps, cette guerre était plutôt être dite avec des majuscule. LA GUERRE ! LA GUERRE.
Il y avait tant de soldats, de chasseurs, de bombardier, de fusils et de grenades ! La galaxie n’avait pas vu de conflit plus violent en mille ans ! Et encore ! Les moyens de destruction et de désolations étaient ils si puissants déjà à l’époque ? La chose méritait d’en être discuter. Dans tous les cas ce conflit etait la chose majeur de leur époque. De leur siècle même. Il fallait avoir un avis dessus mais etait il forcément nécessaire d’exprimer ce dernier ? Il s’agissait là d’une course vers une mairie, pas (encore) du poste de Chancelier Suprême. Que pouvait bien avoir à faire les gens, à leur échelle qu’ un tel soit pour ou que machin soit contre ? De toute façon, plus largement, qu’il soit pour ou contre, leur avis n’avait aucun poids au vu des décision que cette GUERRE demandait. Eux aussi, subissait les affres des puissants et des puissances y participant.
Le cynisme de B’Bar rajouta même à sa réflexion que, dans la mesure ou ce n’était que des clones et des droides s'affrontant sur des mondes minables de la Bordure extérieur, que les combats ne devraient intéresser que la minuscule fraction de couillons engagé “car enfin chérie, la guerre n'éclateras jamais, nous somme trop malin pour cela. Et puis si ca doit arriver je serai à l'arrière sur un destroyer” sans penser que la mort touche tout le monde et les marchands d’armes soucieux de la hausse constante du carnet de commande et donc des dividendes.

Déja au sein de l’équipe, des camps “pro” et anti se formaient, selon la sensibilité politique préexistante ou la sensiblerie de chacun face “aux pauvres réfugiés et victimes de la guerre”. Des arguments qui, pour leurs part, étaient loins de tirer des larmes au pachyderme. Un vrai patriote devait se battre pour sa terre ! Pour ses idées et ses traditions ! Si la défaite “traditionnelle” devenait inéluctable, alors le vrai idéaliste se devait de résister, de prendre le maquis ! Ne serait-ce que pour que la morts de ses frères et soeurs républicain ne trouve du sens et espérer voir un jour proche, à nouveau la bannière républicaine flotter sur son toit ! Fuir son monde de son plein gré était une preuve de lâcheté, de traîtrise et de faiblesse. Pouvait on faire confiance à un lache et un traître ? Sûrement pas ! Enfin, pas pour lui.
mais une telle ligne de pensée, n’allait ni permettre de trouver une réponse à leur problématique actuelle, ni (il en était persuadé), gagner les élections à venir. Si même eux autour de cette table n’arrivait pas à se mettre d’accord autour de cette question, comment avec un avis tranché arriveraient ils a unir une majorité d’habitants de Gallaca derrière eux ?

L’ortolien décida donc de rester silencieux et d’attendre. D’attendre le moment ou le débat finirait par éclater en conflit ouvert entre les intervenants ou mourir de sa petite mort pour proposer son point de vue et ainsi augmenter les chances de le faire approuver. Car dans une impasse, toute sortie, même stérile ou médiocre est bonne à prendre, ne serait-ce pour garder la face et donner l’impression à l’autre que oui, il à su arracher un morceau de victoire à la toute fin.


*Ne jamais sous estimer l’envie des gens d’avoir raison..*

Les échanges se poursuivirent pendant encore une bonne vingtaine de minutes avant de commencer à s’échauffer franchement entre certains participants particulièrement passionnés. Du coin de l’oeil B’Bar ne manqua pas d’observer la place vide laissé par Brand Void, tete pensante du partie, qui avait pourant laissé ce meme point non résolu dans sa propre campagne. Un silence pesant désormais dans la cacophonie des avis divergent. Profitant de celui la pour réfléchir à son positionnement B’Bar se tue avant de se décider l’a utiliser la stratégie inverse. Il attendis quelques temps encore puis leva sa grosse carcasse pour marcher en parlant de sa voix la plus calme et la plus basse. l n’avait pas l’intention d’aller très loin. Juste de l’autre coté de la table , pres du siège vide de Brand Void pour prendre une pomme dans le panier avant de retourner à sa place. Mais comme il était debout quand tous les autres etaient assit, il dominait physique l’assemblé et attirait l’attention de leurs yeux à tous en rompant avec le reste..
Pour sa voix il fallait presque tendre l’oreille pour l’entendre. Une méthode qui obligeait de facto les participant à se taire pour l’entendre et à l’écouter avec attention pour comprendre ses paroles. Les plus virulents (et les moins attentifs) furent vite enjoint à se taire par leur voisins et en quelques secondes, la salle agité et bruyante fut silencieux et pendue aux lèvres du suppléant.



-Mesdames, messieurs, soyons un peu mesuré et pragmatique. Notre parti c’est fondé sur des idéaux d’échange et de consensus. Cette élection est un test pour le parti et la ligne qu’il défend. Comme vous l’avez fait remarquer, c’est un point sur lequel nos amis les médias ne vont pas manquer de relever. Il est donc important d’éviter les accrochages personnels et se référer aux décisions communes de notre parti pour régler ce type de différents via ses instances ou ses représentants.


A ce moment là B’Bar etait arrivé derrière le siège de Brand Void. Un effet calculé pour appuyer son propos et la place de chef prise de facto par le rang de Void dans le partie et encore au cours de cette matinée de travail. De l’endroit ou il se trouvait il pouvait voir les r”actions de chacun dans la salle, mais préféra se concentrer sur celle de Vivianne. Car si, d’un côté, il jouait le jeu de la hiérarchie, du chef et agissait de manière à renforcer l’ autorité de Void, de l’autre, la manière de faire du Prince mettait volontairement Void en porte-à-faux. D’une part par rapport aux deux groupe, en demandant une réponse net et sans appel de la part du porte parole de Brand, ce monsieur Baleco. Sa réponse diviserait les forces et pourait créer des ressentiments d’un coté comme de l’autre,. Avait elle laissé la situation dans un flou volontaire pour pouvoir tirer partie du chaos et la discorde afin de mieux regner derrière ? Avait elle donnée des consignes à son homme de paille pour pencher temporairement du coté le plus bruyant et cibler les autres ? Achever un ennemi épuisé par un combat était plus simple que mener le combat soit même.
Mais B’Bar ne tenait pas non plus à révéler qu’il savait etre entourée d’une équipe d’incompétent et la stratégie de Void, mais juste les pousser à réfléchir, comme ses équipes. Il attrapa donc rapidement sa pomme et reprit la parole avant que ce monsieur Baleco ne puise donner la position “officielle” du parti sur ce sujet.


-Mais, étant donné que nous sommes impliqué dans une campagne locale et non national, intéressons nous plutôt sur les solutions locales que nous pouvons apporter à nos concitoyens, qu’ils soient pour la paix maintenant ou pour la réaffirmation de l’ordre républicain sur les territoire séparatistes. Et au discours pouvant être utilisé dans les deux cas. Une usine d’arme peut servir nos soldat par exemple mais aussi nos forces de police si demain la guerre prenait fin par exemple. De même un centre social sera utile pour tous qu’il accueille des gens chassé de leur mondes par la guerre ou de leur ancien immeuble par des rénovations.
Ne parlons pas de la guerre. Ne parlons pas de granes idées vides de réalités. Nous n’avons pas les moyens politiques de les réaliser, même avec notre accès au sénat. Puis tous vont vouloir prendre position. Si nous exprimons clairement notre volonté de ne pas participer à ce débat et notre volonté, au contraire d’employer nos moyens pour des solutions concrètes et utiles pour les deux camps nous gagnerons des voix sur les deux fronts. Et nous dicterons notre agenda. Et s’ils veulent vraiment en parler, nous n’auront qu’a organiser des grenelles pour fixer la position citoyenne dans Galacca. Ou tout autre consultation citoyenne qui consolidera l’intention démocratique du parti.


B’Bar avait failli dire sur la fin les termes “tout autre boniment” mais avait évité à temps de glisser face à ces nouveaux camarades. Il avait au contraire, continué sur le cap de la concertation et de l’apaisement pour tous. Il reprit sa place tranquillement et gouta sa pomme. Granuleuse mais sucrée. Plutot agréable. Sa proposition aurait elle le meme effet sur les autres?

La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Dim 13 Oct - 15:17
Les bouches s’ouvrirent puis se refermèrent plusieurs fois, mais l’effet escompté par le Prince était là. Il n’y avait plus aucun bruit, plus aucune dispute.

Certains était un peu dérangé par le fait qu’il s’approche du sacro-saint fauteuil de leur dirigeante bien aimé, d’autres plutôt surpris de son intervention aussi tardive et d’autres encore plutôt content quelqu’un ce soit enfin décidé à prendre en main ce début de campagne houleux.

Monsieur Baleco, le politique officiel et émérite du parti, au passé aussi secret que la tenue de sa moustache, était finalement resté après avoir raccompagné Brand Void aux ascenseurs. En fait, s’il ne descendait pas souvent de son bureau la plupart du temps, aujourd’hui il avait un peu de temps à perdre avant de retourner faire ses projections analytiques de théorèmes sociologiques et politiques. Et ce temps, il avait décidé de le gaspiller ici.
Il ne saurait pas dire pourquoi. Ou alors peut être un peu à cause de ce tandem original et qui venait amener de nouvelles hypothèses dans ses modèles. Car concrètement, des types comme ce B’bar, personne n’en avait jamais vu. Et surtout pas en politique. Et le fin intellectuel se demanda l’effet que pouvait produire sa pachydermique présence sur la population.

Il y avait des soucis de Xeno-racisme sur cette planète, c’était évident. Mais curieusement, malgré les retours étranges du gala, personne n’avait osé remettre en cause sa présence à cause de son espèce. Aussi Baleco tritura légèrement le fil de sa moustache entre ses doigts et fixa le fameux Prince et son acolyte brune, d’une beauté exotique très prenante, l’invitant de son regard un peu flou à exposer ses idées.

Brand Void essayait de donner du crédit à leurs représentants, alors il allait essayer d’en faire de même (pour une fois qu’il croisait des personnes un peu originales).


Il se surprit à hocher légèrement la tête. Le discours que tenait le trompesque représentant du NADA était très intéressant. Et le politologue se prit à réfléchir brièvement. La guerre était sur toutes les lèvres, et un enjeu très dangereux. L’alternative que proposait B’bar avait le mérite de forcer une “troisième voie”. Une sorte de “ni oui, ni non” qui pouvait les démarquer de leurs concurrents directs, surtout avec cette vision originale de “l’utilisabilité” des choses.

Sa présence attira lentement les regards. Qu’il le veuille ou non, il était devenu une certaine figure d’autorité, de par son poste, de par le fait qu’il déjeunait très souvent avec Brand. Mais lui ne se voyait pas comme un décisionnaire. Il était là pour orienter, préconiser des choses, mettre en garde, expliquer ces modèles et les enjeux réels. Pas pour servir de “bête de foire” en campagne.

Aussi, il retourna un regard assez neutre à l’équipe présente dans la salle.


- Ne me regardez pas moi. Je ne fais pas campagne, vous et eux oui. Ce sont vos décisions….*puis il ajouta néanmoins, comprenant le doute qui envahissait les membres du NADA* … Cette “non prise de position” me semble effectivement très intéressante à exploiter. Belle analyse Monsieur B’bar.


Un léger soulagement parcouru la salle. Il avait joué son rôle, à eux de jouer le leur.

Urster et Haler, du service informations, se murmurèrent des choses à l’oreille. Ils semblaient peser le pour et le contre, recherchaient dans leurs données si un quelconque parti avait déjà tenté de se positionner ainsi. Leurs datapads restèrent pour le moment muet, mais l’intégralité des programmes adverses n’étaient pas encore connus. Ils n’étaient pas à l’abri que quelqu’un les copies.


Du coup, Haler se racla la gorge et leva la main pour prendre la parole :

- Heu… position intéressante. Pour nous. Apparemment, personne n’a déjà présenté une vision pareille. Ce qui peut être à double tranchant….

- Notamment si on se fait piquer l’idée *ajouta Urster, en croisant les bras*

Le service communication s’agita alors.
Zoé Zu se mit alors un peu en avant, présentant une idée sur laquelle l’intégralité du service devait être d’accord.

- Il nous faut une phrase choc. Quelque chose qui marque, qui permette d’installer qu’on était les premier. Un truc facile à retenir, peut être qui rime, et que nous devons donc étaler comme ligne de conduite, au regard de notre action locale.

Caiture et P’erh acquicèrent.

- Nous aurons au moins le primeur de l’originalité. On ne rejette pas la guette, on le cautionne pas non plus, mais on montre qu’il y a d’autres alternatives. Je pense que cette “bombe” là risquera moins de nos péter à la figure qu’une prise de position ferme. On marche avec cette idée.

Un brouhaha se fit entendre alors, et Laranore prit alors la parole:


-Il faut qu’on se décide vite sur la phrase, le design, le contenu des papiers qu’on distribuera. Il nous reste peu de temps, et on a juste quelques heures avant de pouvoir assurer l’impression des documents.

Tous les regards se tournèrent alors vers Viviane et vers B’bar, attendant qu’ils décrivent clairement les lignes directrice qu’ils allaient mettre en avant sur leur papelard.

HRP:

MJ:

B'Bar

Messages : 171
Date d'inscription : 20/06/2018
Localisation : Coruscant

Profil du personnage
Espèce: Ortolien
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue55/1000"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (55/1000)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue14/80"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (14/80)
B'Bar
MJ RP | Politicien
Ven 25 Oct - 11:09
Et finalement, Baleco avait choisit de pousser dans son sens. Le fourbe ! B’Bar qui espérait créer un point d’accroche, une fissure dans la stratégie du représentant se trouvait prit à son propre piège ! Baleco faisait de lui la tête de turc en validant son projet au détriment des autres !

-Prince. Prince B’Bar.

Quelle frustration, quelle colère le pachyderme ressentait. Cela faisait longtemps qu’il ne s'était pas fait autant blouser. Il lui fallait toute sa maîtrise pour ne pas laisser échapper son mécontentement et seul sa remarque, lâché à voix basse et les dents serrés, donnait un aperçu de sa tempête interne. Quel joie il se serait fait de lancer de toute ses forces le trognon qu’il tenait dans sa main sur le politologue. Mais, hélas, il n’était ni en position de le faire, ni assez puissant pour le moment pour se le permettre. Un jour peut être. Baleco l’ignorait mais désormais, B’Bar avait l’oeil sur lui et ne manquerait pas de chuter s’il lui laissait la moindre opportunité.
Dans tous les cas, ses sbires, content de voir un plan et une ligne directives tracés, commencèrent à s’agiter, regardant rapidement dans les archives et les programmes des autres candidats si un tel projet avait bien pu etre formulé par un autre parti ou par un candidat.
La bonne nouvelle était qu’avec son idée, le NADA avait désormais une ligne politique inédite, à même de créer la surprise, le débat et donc, potentiellement, de la visibilité médiatique, s’ils arrivaient à en tirer parti. La mauvaise, etait, qu’avec sa ligne politique inédite, les services du parti ne disposait d’aucune donnée, aucun sondage ou enquête d’opinion pour valider la viabilité d’un tel message. La chose pouvait être autant un tremplin formidable pour le mouvement que le meilleur moyen de le faire couler ici et ailleur. Jetant un nouveau regard noir à Baleco, le prince savait dors et déjà qui serait tenu pour responsable des pots cassé en cas de catastrophe. Sûrement pas celui portant la moustache mais celui à la couronne.
En fin de compte le Prince aurait mieux fait de se taire. Il aurait éviter de se faire des ennemis et se griller peut être prématurément. Quel sot !

Décidé à ne plus faire la même erreur, l’Ortolien se mura dans le silence, se transformant en une présence muette et discrète auprès de Vivianne Dixall pendant que les communicants et humaine décidaient dans l’urgence de la forme et du contenu des premiers supports de communications qu’ils allaient produire.
Les discussions furent âpres, agité mais déboucherent rapidement sur un compromi entre les créatifs et les politiques.
Dans un premier temps, vu l'absence d’image de bonne qualité et de visuels clairs, les différents support s’appuyeraient avait tout sur l’image du parti, de la multitude, celle du citoyen “de base” et non la mise en avant de la figure du candidat. L’objectif était clairement d'être disruptif dans leur approche, comme ce que ce voulait le parti - ou plutôt le “mouvement” - dans la politique actuelle. Un prospectus en trois volée fut choisi pour représenter cette idée. La première de couverture représenterait le peuple, divers et varié avec une petite mention du logo sur le côté supérieur droit de manière coloré et vivante. La nécessité d’un slogan étant impérieuse dans toute campagne, leur choix se porta pour le moment vers quelque chose de simple et d’efficace, à défaut d’avoir mieux, à savoir un court slogan sous la forme de “Dites oui a Gallaca, dites oui a Dixall”. L’intérieur du feuillet, plus traditionnel se concentrerait lui sur sa première page sur une dénonciations des abus et une critiques des projets menée par l’actuelle mairie. B’Bar trouvait assez confu de parler pêle-mèle du chômage, du coût des infrastructures culturelles, des transports ou encore de la hausse des impôts locaux mais s’en tient à sa résolution et garda le silence, validant silencieusement les choix de sa supérieur d’un hochement de tete quand celle-ci attendait un soutien ou un avis sur la question..
La troisième page, la plus important (car la première visible à l’ouverture du pamphlet) regroupait elle les solutions et proposition que pouvait apporter Vivianne Dixall et le NADA à cette vision apocalyptique de Gallaca décrite à la page d’avant. Réponse sociale, réponse économique et, finalement, réponse politique.
La décision de parler ou pas du conflit dans cette partie fut âpre mais la candidate trancha sèchement par elle même. En l'absence de donnée et pour paraître authentique et innovante, mieux valait présenter ce point de vive voix, pour infléchir la position de l’autre avec des arguments non verbaux et une attitude adapté comme B’Bar l’avait fait avec eux plus tôt. Les seuls mots et une définition flou du projet sur un support écrit risquerais, pour le moment, de provoquer plus de malentendu et d’incompréhension sur cette partie du programme et donc, faire fuir l'électeur potentiel qui pourrait y voir par maladresse, l’attitude de va-en-guerre corporatiste ou au contraire, de lâche pacifiste n’ayant pas le courage d’affronter l’ennemi. En tant que point clivant, il fallait prendre le temps de l'amener et de trouver suffisamment d’élément de langage.
Enfin, la dernière page finissant le feuillet au verso fut réservé à du militantisme pur et dur. Logo du NADA en grande taille, adresse du QG, numéro de téléphone, adresse du site holonet, invitations aux conférences, aux événements ou simplement à militer pour eux, sur cette page Dixall n'eut pas d’autre choix que de céder face aux professionnels de son équipe.
Une attitude que le prince jugea sensée et intelligente dans la mesure ou sans liberté ni marge de manoeuvre, elle n’aurait jamais la possibilité de juger par elle même de la compétence de ses équipes et ainsi, en tirer le plus possible.

Ce point terminé (sans devis, hélas, mais l’urgence prenait le pas sur la raison), l’équipe de communication se dépêcha d’aller finaliser sur leur ordinateur la maquette du prospectus et l’envoyer en urgence aux prestataires. Vivianne et B’Bar laissé seul avec l’équipe purent etre alors mis au courant de la nature de leur déambulation et travailler certain éléments de langage précis, notamment autour de leur dernière idée. Ils marcheraient cinq heures avec près de trente volontaires, pour couvrir l’intégralité du marché, de son presque début, jusque à sa fin, sur les 3 kilomètres de long qu’il faisait. il allait donc etre nécessaire de prévoir à la fois de bonnes chaussures et de bon mots aussi.. Comment devaient ils nommer leur positionnement sur la guerre par exemple ? Impossible d’accepter d'être nommé les “ni-ni” ou d’adopter un terme les classant du coté des bellicistes ou des pacifistes. D’ailleurs, comment les nommer eux, avec ce discours sans pour autant faire l'apologie de leurs idéaux ou, au contraire, se réduire à la caricature crasse qui froissait de possibles électeurs ?
La séance dura, dura et , c’est finalement vers les quinzes heures que l’équipe mit fin à cette première session de travail.


Le prince était, il faut l’avouer, lessivé par cette première plongée véritable dans le monde de la politique opérationnelle. Cela faisait des années qu’il ne c’etait pas plongé autant dans la profondeurs des détails importants. A vrai dire, plus depuis ses jeunes années ou il tentait d’analyser, de comprendre et de répliquer les codes de la haute société Coruscanti. Revivre des moments comme celui-ci lui rappellais doucement quel chemin il avait parcouru et quels capacités il avait désormais. Il ne faisait plus d’effort pour retenir les noms, les fonctions, le cours journalier de chaque entreprise, les affaires de familles, d’adultères, de trahison de ces gens là. Les informations arrivaient et sans même s’en rendre compte, étaient stocké, classé, archivé pour être réutiliser au mieux ensuite. Nul doute qu’avec un peu d'entraînement, il ferait sur la scène politique les même résultats que sur la scène mondaines ! Néanmoins cet exercice rappelais aussi au pachyderme que ces jeunes années commençaient à s’éloigner de lui. Si le jeune Ortolien avait été capable de travailler toute la journée avant de sortir auprès des grands de ce monde, l’actuel Prince B’Bar sentait déjà poindre la fatigue et un legers mal de tête à l’issu de cette “courte” journée. Et il restait tant à faire ! En tant qu’individu formé aux relations publique le nouveau candidat savait qu’il serait mal avisé de repartir chez lui faire une petite sieste ou vaquer à des occupations plus frivoles. Non, il allait falloir se montrer, montrer un “intérêt particulier” envers certaines personnes, visiter, retenir de nouveaux noms, des détails sur chacun (de préférence personnel) et partir avant d'être envahissant ou que cette attitude complaisante ne soit évidente.
Alors commença le bal des poignées aux petites mains. Secrétaires, manutentionnaires, comptables, stagiaires, militants, membres des autres équipes de campagnes, partisans… Tandis que Vivianne repartait dans une autre réunion pour fixer son style vestimentaire et visuel, B’Bar s’occupa lui de traîner ses luxueuse guêtre d’étage en étage, à la rencontre du plus de monde possible. Et, pour une fois le NADA le surprit dans le bon sens.
Le petit parti (par rapport aux normes galactique) avait visiblement fait venir en plus du “coeur” de l’équipe qu’il avait rencontré, un certain nombre de militant aguerrie du secteur de Brand Void afin de cadrer et discipliner les nouveaux venue que drainait la campagne. Il y avait différent profil. Du “plus-tout-à-fait-novice” ayant fait ses classe avec la campagne de Brand au vétéran de quarante ans engagés politiquement depuis ses seizes, expert dans le collage d’affiche et le champs de slogan. Avec ces derniers B’Bar décida de passer un peu plus de temps t de noter quelques noms. Ces “biscard” du militantisme étaient des pions négligeables et fanatisé à l'extrême pour le parti mais le Déviant savait l’importance de l’expérience, d’autant plus pour lui le novice. Il y avait dans leurs parcours de nombreuses trahison, des visions d’espoir et de rêves déçu par des candidats, des idées ou des structures. Apprendre d’eux les raisons, les pièges à éviter et les trahisons courantes dans le milieu ou il évoluait serait au mieu instructif, au pire amusant.


*Et puis les hommes d’un parti ne sont pas encore les homme d’un homme. S’ils croient au NADA, c’est qu’ils ne sont pas encore sous la coupe de Brand. Autant donc les mettres du miens !*

Gardant cette idée en tête, le Prince se montra des plus sympathique avec eux avant de prendre congé des locaux du parti en fin d’après midi, sur les coups des dix-huit heures. A force de déambuler, parler et se présenter, il était exténué et n’avait plus qu’envie de rentrer chez lui pour se laver les mains (si pleines de tant de germes d’étranger !) et enlever ses chaussures, plus faites pour l’apparat que pour la marche. Mais il était trop tôt et les symptômes de sa fatigues demandaient de prendre des mesures dès maintenant !
la première et la plus importante etait de passer chez son bottier ! Si simplement crapahuter de gauche à droite dans un immeuble l’avait mis dans cet état, comment serait il dans une semaine après des épreuve comme la déambulation de demain ?
Ni une, ni deux, le Déviant sauta donc dans un taxi et arriva presque au moment de la fermeture chez son artisan qui, face à ce client qu’il connaissait bien, garda boutique ouverte le temps de prendre mesure et commande. Car l’Ortolien n'était pas du genre à prendre n’importe quelle chaussure ! Comme pour ses costumes, il ne passait au pied que du sur mesure fait par les meilleurs et avec les meilleurs matériaux. Là, il lui faudrait encore une fois le top du top. L’optimum de l'élégance. Des chaussures, (au moins cinq paires) de marche aussi élégante que ses habituels soulier et dans les délais les plus bref ! Demain au mieux, après demain au pire ! Sans attendre d’autre réponse qu’un “Oui Prince”, B’Bar versa le salaire d’un ouvrier métallurgique en guise d'acompte et s’en alla passer une autre commande du même type chez son tailleur pour quasiment le même montant.
Ce n’est qu'à vingt heure que le nouveau candidat regagna enfin ses pénates dans son petit appartement de Gallaca.
Enfin, l’occasion de se délasser, de se débarrasser de ses soulier et son costume pour enfiler l’un de ses douces robe de chambre et se détendre devant un bon repas… Mais aussi les chaînes d’actualité, afin de ne rien rater de son nouveau métier et de ses opposants.
L’éléphantesque candidat se rappelais sans cesse ces dernièers jours d’Orto et sa cours. Lui qui en avait été exclu avait du ruser pour connaitre les manigance, les us et coutumes. Pour savoir ce qui s’y passait. La propagande, les danseurs, musiciens, jongleurs et crieurs public qu’il entendait dans la rue depuis certaines ailes du palais permettait de nuancer les rumeurs qu’il entendait parfois. Qui se prenait pour l’ortoilen fort ? Qui se trouvait en odeur de sainteté ? Qui se taisait pour panser ses plaies ? Comment, malgrès les déshonneurs, certains arrivaient à conserver leur place dans le coeur de la populace ? La parole publique était importante, d’autant plus dans une démocratie contrôlé en partie par des faiseur d’opinion tels que les médias. Il n’y avait rien de neuf, seul l’écho de la vie. Aussi s’y astreint il pendant sa collation avant de vite arrêter pour aller se reposer, demain serait le premier jour d’une longue campagne.




Il était tôt devant le marché de Gallaca. Très tôt. Mais B’Bar était là, avec Vivianne Dixall et les militants désignée pour cette opération, comme convenu. Le candidat-suppléant avait opté pour cette journée qui s'annonçait chaude, pour une chemise blanche et un gilet, de couleur turquin. Au pied, ses nouvelles chaussures, livrée tard dans la nuit et aussi confortable qu’il l’avait souhaité (la marque des grands ouvrier !). Lui était un peu fatigué par cet horaire, plus habitué a se coucher à cette heure qu'à se lever. Mais il ferais avec. Un bénévole lui tendis un paquet de prospectus à distribuer qu’il glissa dans la poche interieur de son gilet, sans les froisser. Il avait l’apparence, il avait les documents, il avait le bagout, ne lui manquait plus que les voix pour être élu. D’un pas décidé, B’Bar s’en alla donc les chercher.

La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Ven 25 Oct - 18:55
Le silence pesant qu’avait fait peser B’bar en avait refroidit certains, et galvanisé d’autres qui se sentaient les moins mains liées qu’à l’accoutumée pour exercer un travail au combien complexe et dont les enjeux étaient capitaux.

Quoiqu’il en soit, après de nombreuses heures d’échanges, de contradictions, d’aller et retour, tout fut envoyer à la presse. Et tout serait près dans les plus bref délais.

Et dans le quartier général du NADA, quel ne fut pas la surprise de nombreux d’entres eux de voir cet homme à l’allure grossière venir leur démontrer qu’il était le représentant idéal du parti. Les vieux de la vieille prirent plaisir à voir enfin un “politicard” mouiller la chemise. Les plus jeunes restaient cependant intimidés de voir prononcer leur prénom par un personnage qui devait être illustre à la vue de ses costards bien taillés.
Quoi qu’il en soit, la petite parade de B’bar fit forte impression sur cette “main armée” du parti et beaucoup accueillir la nouvelle de la sortie au marché comme géniale. Il étant temps d’entamer la campagne. Restait à savoir si ce dénommé B’bar préférait agir de façon “conventionnelle”, comprendre, sans esclandre ni rien de préjudiciable, ou s’il autorisait quelques “dérives” type bâtons dans les roues, "hueurs", et autres actes irritants mais parfois inévitables lors de ces périodes tendus.


A l’étage, Baleco fit son rapport à Brand Void, qui ouvrit de grand yeux face à la carte que le couple Dixall- B’bar allaient sans doute poser le lendemain et qui dérogeait par rapport à leur programme. Il n’y en avait aucune mention, l’effet de surprise serait donc réel. Restait à savoir comment serait accueilli cette nouvelle posture par le peuple et bien sûre par leur concurrence.

La directrice du Nada passa une main dans ses cheveux laqués, réfléchissant à ce qu’elle allait bien pouvoir dire, mais c’était un peu “tout bénef” pour elle et le parti. Si cela réussissait, elle n’aurait qu’à ajouter cette ligne quelque part. Si cela n’était pas le cas, elle jetterait le duo au loup, niant toute implication et démontrant qu’il s’agissait là d’une œuvre personnelle et non pas en lien avec leur politique. Cela arrivait beaucoup en ces périodes de troubles. Avec la montée du nationalisme, bon nombre de candidats s’étaient déjà grillés, se faisant alors renier par le reste de leur parti. Et fort heureusement, le peuple avait la mémoire courte et quelques excuses plus un écartement manu militari des personnes incriminées suffisaient généralement à ce que l’affaire sombre. A moins qu’un adversaire la ressorte avec quelques vidéos et enregistrements désagréables.


Néanmoins, il fallait surveiller de près les résultats de cette “expérimentation”, car s’en était clairement une.

"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Avatar10

- Bon. Bien. Je vois qu’on a pas choisi des feignants au moins… Il va falloir sonder les gens après et pendant leur sorti, guetter les retours, les réactions. Tu as des hommes sous la mains?


Baleco soupira. Bien sure qu’il en avait. Mais il en avait aussi besoin pour d’autres sondages. Mais il avait été clairement “intéressé” par cette journée. Et puis certains de ses consultants seraient sans doute ravis de prendre l’air. Pas tous, mais certains ne rechigneraient pas à aller réaliser un nouveau sondage, sur le vif. Surtout que cela impliquait aussi une compensation financière. Le service comptabilité tirerait sûrement la tronche à cette nouvelle, mais y avait-il un moment où ils n’étaient pas grognons?

- Oui, j’en ai. Je leur demanderai de se fondre dans la masse. Qu’en est-il des enregistrements?

- En l’absence d’information sur ce thème, on laisse faire. On se montre ouvert, on accepte. On corrigera le tir si nécessaire…[

L’entrevue prit fin et tous retournèrent à leur très dure journée.

-------------

Le lendemain, prospectus chargé sur le speeder-utilitaire du parti, tous les bénévoles partirent de bonnes heures pour prendre connaissance des lieux. B’bar et Dixall les accompagnaient, ce qui les enchanta. Certains tentèrent même d’entamer la discussion, de formuler des formules encourageantes à leur égard. Il s’agissait de se montrer souder maintenant.
L’un des plus anciens, un leader pour la petite troupe de bénévole, s’approcha alors du duo.


- Bonjour Monsieur B’bar, Bonjour Madame Dixall, j’espère que vous vous sentez en pleine forme pour cette journée! Je suis Rash Pairty, s’’il vous manque des choses, genre des bouteilles d’eau, ou autres trucs logistiques, n’hésitez pas à nous le signaler. Nous sommes là pour vous accompagner.

Il s’approcha un peu plus d’eux, parlant d’une voix un peu plus basse.

-Nous n’avons pas eu le temps d’en discuter hier, mais nous voudrions savoir si vous avez des consignes à nous communiquer. Officielles comme officieuses… Histoire qu’on adopte tous une ligne de conduite cohérente…



A une centaine de mètre, un poète déclamait des vers sur la beauté matinale de Coruscant. Les marchands étaient encore dans leur installation, aussi sa voix de stentor parcourait sans peine les ruelles, donnant une atmosphère légère au lieu. Rosée, aurore, lueur enchanteresse, tels étaient les mots dans lesquels baignaient pour le moment sur le marché, avant de revenir à des choses plus graves.

En effet, autour de l’estrade, un groupe attendait son tour (et derrière eux, un guitariste accordait son instrument). Il s’agissait, à la vie de leur uniforme beige et de leur symbole de fleur rouge sur fond blanc, d’une ONG humanitaire, qui souhaitait profiter du calme “politique” actuelle pour présenter l’état d’urgence des réfugiés. Ceux qui étaient accueilli ici, parfois dans des camps de fortunes, et les autres qui se trouvaient encore sur les anciennes zones d’affrontements ou tout restait à reconstruire. Ils étaient là pour sensibiliser et tenter de récolter des fonds. Ils interviendraient d’ailleurs plusieurs fois dans la journée afin de toucher un maximum de personne.
Les odeurs des épices commencèrent à se faire sentir, les étoles de tissus colorés s'exhibèrent. On mettait en route les cuisines mobiles, ajustaient la devanture des stands et on se préparait à la venue du publique.

Autour du marché, la population aisée et moins aisées de Coruscant commençait à arriver, et cela pour toute la journée. Bien évidemment, au périphérie du marché, d’autres parties faisaient aussi leur approche, ajustant leur costume, éclaircissant leur voix, renouant leur lacet pour se préparer à une longue journée de marche. Et beaucoup seraient sans doute surpris de croiser le NADA, le parti bénéficiant d’une réputation inférieure à la leur.
Ce marché serait donc une surprise pour beaucoup, un début d’affrontement pour d’autres.
Nul doute que des journalistes étaient déjà en marche, des “free-lance” pour la plupart, et qu’il faudrait assez vite identifier pour faire passer leur message.



La campagne pouvait désormais commencer.

HRP:

Mj:

B'Bar

Messages : 171
Date d'inscription : 20/06/2018
Localisation : Coruscant

Profil du personnage
Espèce: Ortolien
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue55/1000"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (55/1000)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue14/80"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (14/80)
B'Bar
MJ RP | Politicien
Mar 12 Nov - 16:07
Pairty. Rash Pairty.
B’Bar avait fait le tour des bénévoles volontaires pour les aider à tracter ce matin là. Il avait été de la flagornerie habituelle aux petits mots vide de sens sur la météo, leur détermination afin de tous les flatter et dispenser l’image d’un candidat proche mais à l’écoute de leur problèmes. Un avant goût de la campagne en somme. Vivianne avait semblé faire de meme de son coté, les deux étant arrivé à peu près en même temps sur place, mais par deux accès différents. Puis cet individu s'était joint à eux pour leur proposer ses services et se placer en tant que coordinateur-maintenance de leur déambulation.
Le prince se retient de mentionner à nouveau son statut (il garderait la remontrance pour plus tard) et s'inquiéta plus du manque de breefing des participants du NADA. Si leur coordinateur n’avait pas eux les nouvelles concernants les éléments de langage, qu’en serait il des autres moins motivé ou dévoué au parti ? Les choses n’avait pas encore commencé que déjà, le suppléant commençait à suer dans son costume.


"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Candid10
-Évitez de parler de la guerre. Concentrez vous sur le local et l’importance citoyenne du mouvement. Nous ne sommes pas là pour une personne, nous somme là pour Gallaca et tout son peuple.

Un conseil stratégique débité aussi rapidement que sèchement. Visiblement la jeune femme ne goutait guère à l’impréparation de son équipe. Elle voulait éviter avant toute choses les sujets génants et mettre en avant le parti avant sa propre personne. Un choix.. Discutable mais qui éviterait d'être pris à parti. Elle fit signe à l’humain d’aller transmettre l’information et de se mettre en place.


-Monsieur Pairty…

B’Bar avait prit la parole sans s’en rendre compte, alors que l’humain c'était déjà presque tourné, l’obligeant lui et Vivianne, à se remettre face à face, pour l’écouter. Pourquoi d’ailleurs avait il fait ca ? Le pachyderme l’ignorait, t pour une fois n’avait pas prévu ce qu’il allait dire. Il avait juste agit à la fois par instinct et par.. Une sorte d’envie revancharde. Il est vrai qu’il n'aimait pas être ignoré et traiter comme un domestique. Déja que l'absence de son titre dans son interpellation lui manquait, il n’allait pas non plus passer pour un invisible dans sa propre campagne !

-Monsieur Pairty, la répétition lui donna quelques instants de plus si je puis me permettre un conseil. Si quelqu’un vous repousse ou vous provoque, restez calme et passez au suivant. Nous somme là pour nous faire connaître, non nous battre. Le fameux Pairty hocha de la tete puis sembla attendre une nouvelle validation ou conseil pour s’en aller. Vous pouvez disposer monsieur Pairty.

B’Bar accompagna la libération de son cerf d’un petit signe de main qui sembla le surprendre ainsi que Vivianne. Il ne s’agissait pas vraiment d’un comportement très proche du peuple mais plus aristocratique et typique des bonnes gens de Coruscant. Quoi qu’il en soit l’homme s’en alla prévenir ses camarades laissant la candidate seule avec son suppléant.

-Toujours le bon mot hein ? La prochaine fois demandez une révérence en prime Prince B’Bar. Je suis sur que cela nous fera marquer des points. Surtout si nos opposants vous voit agir de la sorte.

L’Ortolien jeta un regard outré à l’humaine. Oui, il avait agit sans réflechir. Oui, il l’avait comprit au regard de l’humain. Mais pour qui se prenait elle pour lui faire ainsi la leçon ? Devait il aussi lui rappeler ses gaffes lors de la soirée de gala ? Ou sa passivité pour trouver des solutions lors de la réunion d’hier ? L’envie d’agir ainsi lui brûlait les lèvres. Mais il n'était pas si sot et impulsif. L’Ortolien, bien au contraire, savait prendre son temps et sur lui. Aussi ne dit il rien et s’inclina légèrement vers l’avant, en signe de contrition et de soumission, comme la bonne étiquette coruscanti l’exigeait avant de se remettre droit et d’aller chercher son propre tas de pamphlet à distribuer.
Il allait lui falloir réfléchir à une réponse à l’attitude de sa colistière. Et un moyen aussi de rattraper le tir avec cet individu ce... Party ? Pairty. Oui, ce Pairty, qu’il avait congédié comme un domestique. Au vu de ses intentions véritable, B’Bar ne pouvait rien laisser passer. La rumeur d’un alien obséquieux et méprisant ne l’aiderais pas a assurer son soutien contre les pions de Void et des siens.Sur ceux, Vivianne avait raison.
Mais avant de ruminer ses idées de tambouille politique, il lui fallait “se concentrer sur l’instant présent” comme aurait dit les vieux sages Jedi. A savoir : le tractage et la rencontre avec les usagers de ce marché.
Pour le moment il s’agissait surtout de professionel, montant leur étals, mettant en avant leur marchandises sur les volets mobiles et allumant néons et hologramme pour faire la promotion de la fraîcheur, de l'authenticité et de leur savoir-faire artisanal. Les odeurs de fruits, de légumes, de fromages et bien sur, de viandes cuites sur places commençaient déjà à monter aux narines délicates de l’Ortolien qui les sentait bien avant ses camarades humains. Et rien qu’a l’odeur, B’Bar voyageait. Des viandes fumées de nerf de Correlia, de l’odeur sucrée du seigle de Naboo montant du pain chaud en passant par le poivre explosif et le paprika fumée de Fondor vendu la en grand tas, au gramme ou au kilo. il repérait aussi des choses plus exotiques. L’odeur acide des limaces nuhul au vinaigre, mets fin et raffiné pour les créature protéiformes dont les Hutts étaient les plus gros spécimens de la galaxie. Et ses fruit jumaa, aigres et maturé à l'excès faisant le plaisir des palais toydariens.


-Bonjour, connaissez vous le NADA ?


Les suprémacistes et la bonne société Coruscanti avait beau décrire le joyau de la capitale comme un monde humano-majoritaire, le nez du déviant mettait en avant la vacuité de cet argument. Centre de la galaxie, la cité-ville était le carrefour d’un millier de race, ou à défaut, d’un millier de cultures culinaires.

-Bonjour, pour les elections, votez NADA.

Bien que sachant que les trois quarts des gens qu’il croisait ne pouvait pas encore sentir véritablement l’explosion aromatique dont il profitait, il semblait presque que leur inconscient ai été appelé vers cette place et ce marché ( à moins que les marchands et les acheteurs n’aient leur propre montre mais laissons la poésie jouer) permettant au pachyderme mutant de faire ce qu’il etait venue faire. Distribuer des plaquettes d’informations à tous ceux qui passait. Certains détournaient le regard, d’autre prenait le papier pour le jeter plus loins dans une poubelle et d’autre déclinait simplement son invitation d’un “non” plus ou moins poli.

-Avez vous entendu parler du NADA madame ? Cela pourrait vous plaire.


Parfois, quand meme, l’un des badeau présent semblait vaguement interessé, prenant leur plaquette avec un tant soit peu d'intérêt ou posant aux représentant du mouvement deux-trois questions sur celui-ci..


-Bonjour, le NADA, ca vous dit quelque chose ?

Petit à petit le petit groupe de militant s’approchais d’une estrade ou divers bohémiens et autres musiciens de spectacle s’agitaient dans l’espoir d’une petite pièces. Leur style n’etait pas franchement du goût de la titanesque oreille musicale de B’Bar mais contribuaient à rendre l’ambiance détendu et festive, bien qu’un peu couvrante. L’attroupement de musicien semblait cependant faire rester plus longtemps les gens et les rendres plus réceptif à leur message. Ils n'étaient pas les seuls à l’avoir remarqué. Au gens à qui il tendais sa notice d’information, ses derniers répondaient que leur “collègues” leur en avait déja donné, faisant référence à un autre groupe. Le candidat chercha Vivianne dans la foulle sans y parvenir, puis le dénommé Pairty pour obtenir plus d’information.hélas, sans grand résultat. La situation posait soucis au Déviant. Comment faire la promotion de leur mouvement s’ils etaient géné par un autre groupe ? Lui et les autres membres du NADA devaient ils partir plus loin (et perdre l’attention généré par la scène) ou au contraire, pousser les autres à changer d’herbage ?
un de ses “tracteurs” sembla alors le repérer et se dirigea droit vers lui. Que pouvait il bien lui vouloir ?

La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Mar 12 Nov - 18:22
Le jeune Kany Wester avait profité du début de leur “mission” pour faire un tour dans la périphérie directe du marché, s’aventurant devant les diverses entrées, dans sa tenue neutre de “gars normal”, casquette et veste rembourrée sur le dos.
Pairty, leur coordinateur, lui avait demandé, à lui et d’autres, de faire le point sur les autres personnes qu’ils allaient croiser. Et nul doute que l'expérience de “l’ancien” jouait ici : il vaut mieux être informé que subir. Et par conséquent, le jeune garçon prit sa mission très à cœur.


En s’approchant un plus, se saisissant de quelques tracts lorsqu’il le pouvait, en essayant d’attirer le moins possible l’attention, Kany avait réussi à amasser quelques informations. Et cela n’allait pas plaire. Il n’avait pas pu couvrir toutes les entrées du marché, seulement celles les plus proches, mais d’autres s’en chargeraient. Mais déjà, ce qu’il avait collecté devait revenir rapidement entre les mains de leurs leaders.

Il enfonça un peu plus sa casquette sur sa tête et partit en direction de leur “base”, l’autre extrémité du marché. Il avançait d’ailleurs un peu à contre-courant parfois, devant se frayer un passage comme il le pouvait. Il se demanda d’ailleurs comme le massif B’bar pouvait se faire un chemin au milieu. Sans doute sa stature et sa nature alien feraient s’écarter les gens devant lui. A moins qu’il ne finisse bloqué entre deux étales. Il fallait faire attention à cela aussi. La filiforme Dixall aurait sans doute plus de chance d’avancer dans l’amas qu’allait former la foule d’ici peu.

Mais quoiqu’il en soit, il parvint enfin à remonter vers leur position. Il fit un signe à Pairty, qui d’un coup d’oeil lui indiqua d’apporter les informations aux représentants du parti, ils devaient effectivement être informé en priorité. Il les chercha alors du regard, et l’imposante stature de B’bar permettait effectivement de le repérer assez facilement dans la foule, un espèce de “trou” s’étant formé autour de lui. Il s’avança alors et leva de nouveau la main afin de capter l’attention de l’alien. Chose réussie d’ailleurs, qui lui permis d’arrêter quelques instants le déplacement du représentant pachydermique pour le laisser venir à lui.

- Bonjour, M’sieur heu Prince! J’m’appelle Kany, désolé de vous déranger durant votre travail mais j’ai eu quelques infos sur des personnes présentes sur le marché. Pour le moment, j’en ai repéré deux.

Le jeune garçon farfouilla dans sa besace pour en sortir les tracts. L’un était sobre, presque dépourvu de programme, énumérant les chiffres des victimes de la guerre et les besoins en donations. L’autre par contre, était nettement plus fourni, mettant en regard les dépenses du gouvernement face aux réels besoins occasionnés par la guerre, pointant du doigts des dérives de budget, des manques d’investissements, et proposant aussi quelques lignes de conduites à adopter pour “un monde plus solidaire”.


- Curieusement, elles semblent assez proche. La première est l’ONG “rond rouge”. Ils sont juste là pour amasser des fonds pour les soins, l’accueil des réfugiés, et essayer de sensibiliser le plus de monde sur “la misère qui s’étale à quelques parsecs des Coruscantis”. Je crois qu’il y’a un de leur représentant près de l’estrade. Ils devraient prendre la parole sous peu.


Il tendit le premier tract à B’bar et prit alors dans ses mains un peu calleuse le second.


- L’autre groupe que j’ai repéré et “Solidarité Retrouvée”. Un parti assez petit, mais que j’ai déjà croisé. En gros, ils se posent en “dénonceurs” des dérives liées à la guerre et propose une ligne de conduite qui demande une nouvelle répartition des budgets. J’vous l’accorde, c’est pas vraiment leur ligne de conduite sur les réfugiés qui atteint les gens, mais plutôt cette histoire de budget. Il joue pas vraiment la carte de “mort aux financiers” mais ils sont plutôt populaire bien que petit, c’est un sujet qui parle. Leur chef est une dénommée...attendez, je fouille dans mes notes….Ah oui, Neyla Von. Elle est assez proche des ONG qui ont le même centre d'intérêt qu’elle, du coup, j’ai presque l’impression qu’elle fait d’une pierre deux coups en récupérant les bienfaits de la campagne “rond rouge” à son compte. Ché pas si elle va parler bientôt ou non.

Il ferma alors son sac et haussa les épaules.

- J’attends le retour de mes collègues pour en savoir plus. J’sais déjà que le parti militariste sera présent. Ils sont toujours présents en fait. Mais j’ai pas encore vu le programme qu’ils affichent cette année.

Le jeune Kany salua alors le pachyderme, espérant avoir fait correctement son travail. Et attendant d’éventuelles questions de sa part.

Sur l’estrade, le groupe de musique finit sa dernière chanson, sous quelques applaudissements et s’effaça alors pour laisser place à Tar’A Ein’kell, une nautolan à la peau plutôt claire pour les gens de son espèce, mais qui servait de référence locale au rond rouge depuis les deux dernières années.

La nautolan, vêtu du traditionnel et identifiable uniforme marron assorti d’un rond rouge sur sa poche avant tapota quelques secondes dans le micro pour être sûre que ce dernier fonctionnait bien. Puis, après s’être éclairci la voix, elle débuta.


- Bonjour Coruscant!


Un certain nombres de personnes lui répondirent depuis les ruelles du marché, ce qui lui permis de s’assurer de la bonne écoute des passants. Elle poursuivit, appuyant un peu plus sur sa voix pour se faire entendre.

- Quels sont ceux qui ont regardé les informations dernièrement?

Quelques bras se levèrent dans la foule.

- Et que disent-elles? Je vais vous le dire. Pas grand chose hélas de pertinent. Avez-vous eut des nouvelles des autres espaces républicains? De nos colonies? Autres que pour parler d’un quelconque Gala mettant en avant une personne qui vous intéresse peu?

Un brouhaha de réponse se fit entendre, sans qu’aucune parole en soit vraiment audible. La Nautolan ne parut pas surprise et laissa le fond sonore se taire doucement.


- Et pourtant, les chiffres sont là, les images aussi. Les faits. Sur les planètes en bordure de notre bienheureux système, près de 35% de personnes se trouvent sous le seuil de pauvreté. Et les premiers impactés par cela...ce sont les enfants. Nous retrouvons ensuite quelques cas de malnutritions, ainsi que tout ce qui est accès aux soins. J’ai bien conscience que parler de cela ici, au milieu des étales de nourritures appétissantes est quelque peu “hors propos”, mais je suis là pour vous faire prendre conscience que vous pouvez avoir un impact sur cela. En avez-vous conscience? Vous êtes la force de cette république, et c’est à vous de montrer que nous pouvons aider d’autres gens, vos semblables, des malchanceux qui se sont trouvés au mauvais endroit et au mauvais moment. Il n’y a aucun blâme contre vous, mais lorsque vous irez vous coucher ce soir, j’aimerai que vous pensiez que votre action peut changer la donne, apporter une respiration, un soulagement à d’autres, même si vous ne les connaissez pas.

La nautolan marqua une pause dans son discours, prête après à aborder plus concrètement les besoins qui nécessitaient l’implication des Coruscanti, puisqu’il ne s’agissait pas que d’argent. Des mains se levèrent aussi dans la foule, demandant plus d’informations sur certains points, et elle nota mentalement toutes ces interrogations pour pouvoir y revenir en hochant la tête.
Neyla Von venait d’ailleurs de faire son apparition non loin de l’estrade, encadrée par son équipe personnelle. Mais elle vit aussi ses yeux se froncer légèrement. Qu’avait-elle vu? Elle ne saurait dire, mais elle parut à la fois contrariée et amusée….

HRP:

MJ:

B'Bar

Messages : 171
Date d'inscription : 20/06/2018
Localisation : Coruscant

Profil du personnage
Espèce: Ortolien
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue55/1000"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (55/1000)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue14/80"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (14/80)
B'Bar
MJ RP | Politicien
Jeu 5 Déc - 19:03
Parmis la horde, meme l’efficace Brand Void n’avais pu arriver à enlever tous les éléments compétent de son groupe de campagne.
Aux yeux de B’Bar, le jeune humain au nom de Kany Wester semblait pour le moment répondre à ces critères. Déja car le jeune homme savait, au contraire de bien d’autre sur ce monde, faire preuve de politesse et de respect dû au rang et à la fonction de l’Ortolien. “Prince B’Bar” ! Il n’avait même pas eu besoin de le reprendre celui-la. Il manquait certe la révérence nécessaire pour marquer correctement son rang, mais au vu de leur activité de démarchage et de colportage en pleine rue, même lui l’aurait trouvé superflue.


-Vous ne me dérangez pas Kany. Allez-y, parlez.

Ensuite le militant avait rempli sa tache aussi bien dans le fond que dans la forme. En plus de lui indiquer le nom des différents intervenants publics il avait eu l’intelligence de noter les noms des partis, récupérer des informations claires et meme lui faire un court résumé des idées défendus par ces derniers.
Le pachyderme aurait eu une pièce ou un sucre lui aurait il donné pour la qualité de son travail mais n’ayant ni l’un, ni l’autre il se nota mentalement de garder un oeil sur le jeune homme et, si ses compétences étaient réelle, le rapprocher de ses propres équipes.


-Retournez y Kany, et merci pour tout.

Tandis que la musique commençait a se calmer, le novice en politique parcourait rapidement les tract récupéré par le jeune humain, tentant d’en tirer de nouvelles informations utiles si jamais ces derniers venaient à le prendre à partie. Les intervenant se rangeaient plutot dans la catégorie “Anti-citoyen” de B’Bar. Pele mele ils denoncaient la guerre, son coût élevé en crédit et en matériel mais aucune solution a son sens concrete. Finir la guerre oui, mais pourquoi ? A l’avantage de qui ? Pour la deuxième fois en deux jour la question revenaient aux grandes oreilles de l’Ortolien qui y jouait la un signe positif pour son idée de “ni-ni” constructiviste et localiste.


-Pour les élections, pensez NADA.

Pas question cependant de bailler aux corneilles. B’Bar et son équipe de campagne étaient la pour tracter et faire la réclame aux électeurs, pas se faire recruter par une quelconque ONG. Une rodienne avec ses deux enfants lui demanda si lui aussi faisait partie de ce groupe de non humain sur l’estrade. Répondant par la négative il lu une pointe d’agacement dans les grand yeux de la mère de famille, sans doutepcifiste elle aussi. Il eut juste le temps de lui glisser un mot et un tract sur la représentativité et l’inclusivité du NADA avant de la voir se fondre dans la foule. Allait elle revenir vers eux ? Les oublier dans l’instant ? La promotion politique était une chose incertaine, surtout pour un petit mouvement comme le NADA. Mais en tant que non-humain dans une capitale fortement cosmopolite ou les humains constituaient néanmoins une forte majorité, l’Ortolien se tourna dans la direction de l’estrade, curieux de savoir ce qu’il s’y passait désormais.

La, face à la foule, il y avait un nautolan, parlant encore une fois de ses pauvre petits enfants affamé, aux grand yeux plein de larmes n’attendant que la générosité de ces concitoyens Coruscanti. Mais ce n’est pas ca qui retient l’attention du pachyderme. Ce ne fut pas non plus les chiffre (extravagent en cette période !) qu’il lançait a la foulle à la vitesse d’une mitraillette. Non, ce fut la présence de Neya Von, en arrière, avec ce qui devait sans doute être les autres membres de son parti.
Quoi de plus normale après tout ? Elle militait pour les même idées, ses remarques acerbes au gala Tholma sur la prévalence des fonds à l’armement plutôt qu'à l’humanitaire avait fait quelques remous dans les discussion. Non, ce qui étonnait B’Bar c'était sa présence ici, cet engagement personnel au milieu de la foule. Il l’aurait plus cru du type à agir en rencontrant les administratifs ou en montant des dossier de subventions qu’en portant le message par elle meme. Sans doute pensait elle la même chose le concernant car malgré la distance, leur regard se croisèrent un instant et chacun reconnu l’autre.


-Je trouve Tower très bien, pas la peine de me tendre votre torchon xéno ! lui lança une vielle femme d’un age canonique. Respectueux le prince proposa le dépliant à une autre personne près d’elle qui l’accepta semble-il de bon coeur.

Qu’avait elle dit lors de la soirée ? Que l’endroit n'était pas approprié pour elle et quelle se plaignait de la dispersion des dons. Sans trop savoir pourquoi B’Bar eu l’impression que cette rencontre avec Neya Von aujourd’hui dans ce marché n’etait pas foncièrement une bonne chose. Déjà car il ne s'était pas préparé. Ensuite car son idée, bien qu ébauché, ne pouvait se permettre d’etre mise en pratique si tôt face à une personne comme elle ou son parti. C’est maintenant qu’il remarquait dans la foulle, proche de l’estrade des personnes portant caméra et micro a leur cou. Des journalistes ! Il avait eu raison de donner comme consigne d’éviter de mentionner la guerre aujourd’hui. Mais il fallait être plus prudent ! Et vite !

Interrompant son activité de propagandiste quelques instants, B’Bar se retourna pour chercher ses camarades de campagne. L’efficace Kany Wester avait déjà été emporté par la foule et Rash Pairty n'était pas visible non plus, la faute à une foule dense dont il n’avait pas réellement pris conscience jusque là.


*Tu parles d’un coordinateur ! Jamais la quand on a besoin de lui !*

Impossible d’ailleur de mettre la main sur Viviane. il percevait bien son imposante coupe de cheveux traversant la canopé humaine, la à quelques dizaines de mètres, mais avec la densité humaine, le bruit et l’activité la tache allait être rude pour la rejoindre. A cette distance, sans doute n’avait elle pas vu qui se trouvait sur scène et, en tant que colistier, l’ortolien préférais la prévenir pour adopter au mieu une stratégie d’évitement pour continuer à tracter plus loins, au pire, un front commun face à cette damnée pacifiste.



La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Ven 6 Déc - 21:46

"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Neyla10

Neyla Von écouta le discours bien rodé de Tar’a. La représentante du rond rouge avait toujours su s’adresser à la foule, sa voix était clair, forte, elle provoquait des réactions, mais hélas, la quantité de dons continuait de chuter à force d’usures. La guerre n’étant plus que dans de rares points éloignés, trop loin pour préoccuper la foule de Coruscant qui se pressait dans ce marché.

Bien évidemment, son regard se porta sur le Prince B’bar, elle le voyait très bien de là où elle était, lui et sa colistière chevelu. Et elle s’amusait de voir le pachyderme engoncé dans la foule, ne pouvant bouger à cause de sa massive silhouette. Qu’il reste là. Au moins il ne gênerait personne.


Son groupe “solidarité retrouvée” espérait beaucoup de ce genre de sortie. Ils agissaient en piqûre de rappel sur la population, mais étaient aussi plus vindicatif que son homologue pacifiste. La leader du groupe regarda sa montre et constata que les journalistes qu’elle avait convoqué était venu, donnant une chance à son discours de parcourir l’holonet.

Elle s’avança derrière Tar’a qui finit par lui tendre le micro en lui souhaitant bonne chance. De la chance, elle n’en avait pas besoin. Elle savait pourquoi elle était dessus la scène, pourquoi elle se battait, qu’elles étaient les idées qu’elle promouvait. Aussi, elle ne perdit pas de temps, espérant ainsi que les passants qui s’étaient déjà arrêté reste encore un peu.


- C’est loin de nous tout cela, n’est ce pas? Difficile de se sentir préoccupé pour des combats qu’on ne voit pas. Difficile de se sentir responsable de quoi que ce soit lorsqu’on a jamais mis les pieds ailleurs sur le sol riche de Coruscant. Et pourtant… vous et moi nous savons qu’il y’a des combats, des guerres qui se déroulent sous vos yeux.

Elle fit quelques pas sur l’estrade pour se rapprocher doucement de la foule.

- La campagne électorale a commencé, et vous allez voir défiler bon nombre de gens aux idéaux élégants et puissants, qui vous demanderons de voter pour eux si vous voulez sauvez la Galaxie. Ils vous promettrons monts et merveilles, de l’argent, un meilleur cadre de vie pour vos enfants. Et une fois votre bulletin mis dans l’urne, rien ne changera. Dites moi Coruscantii, est ce que vous avez la sensation que les dernières élections ont changés quelques choses pour vous?

La foule réagit doucement, beaucoup semblaient réfléchir, mais quelques non puissant s’échappèrent au dessus du bruit, criés par quelques uns de ses alliés, et qui finirent par contaminer quelques potentiels électeurs.

- Non. La réponse est non! Votre vie n’a pas changé, où sont les choses qu’on vous avez promises? Pourquoi rien ne bouge, pourquoi est-ce toujours les mêmes qui doivent finir leur fin de mois à crédits? Parce que rien n’a été fait. Rien.

Elle bougea encore légèrement, plongeant son regard directement dans certains des passants arrêtés, comme si elle s’adressait à eux en particulier, et à eux seul, créant ainsi une proximité directe.

- Les crédits. Tout tourne autour de ça. Et effectivement, sans crédits, on avance pas. On ne peut pas construire, on ne peut pas manger, on ne peut pas se loger. Alors je pose la question, où est l’argent?

Elle se figea alors au centre de l’avant scène, et balaya une nouvelle fois son auditoire du regard.

- Il passe dans la fraude, dans la corruption, et surtout….dans l’armement. On s’en fout de la santé quand les gens sont morts heins! On s’en fout de l’éducation quand on envoi directement nos enfants sur le front!

Un nouveau brouhaha se fit entendre. Quelques mères de familles rapprochèrent leurs enfants d’elles, n’imaginant sans doute pas qu’ils pourraient aller mourir à des kilomètres d’elles.

- J’étais il y’a quelques jours à un grand Gala. Il y avait que du beau monde, des gens riches, des entrepreneurs, et toutes se sont mobilisées pour fournir armement et soutien à nos hommes la bas. C’est bien. Mais quand est ce qu’ils se mobiliseront pour nous?
La guerre est au point mort. Personne ne bouge, tout le monde se regarde derrière des frontières solidement renforcée. Il n’y a plus de bataille, juste des dégâts de partout, des conséquences dont ils se fichent parce qu’ils préfèrent s’amuser avec de gros canons plutôt que s’occuper des gens qu’ils gouvernent.
Alors oui, je dénonce! Je dénonce une politique militariste qui ne sert plus à rien, je dénonce des fonds qui sont adressés aux mauvais endroits! Vous votez pour un nouvel hôpital, eux vous sortent un nouveau vaisseau! Vous attendez un vaccin? Eux répondent par une nouvelle arme chimique. Et ça...ça, c’est quand les fonds sont bien tracés, quand on sait où vont les crédits. Mais il y’en a qui disparaisse! Peut être même directement dans les poches de ceux qui donnent pour entretenir cette politique de la peur, peut être même dans les poches de Tower lui-même!



Elle avait élevé la voix sur ses derniers mots, et ses crieurs emboitèrent directement par des “oui! c’est vrai”! Quelques gens s’opposèrent néanmoins, mais leurs paroles furent assez vite étouffées.


- Nous, nous voulons que ça change! Nous nous voulons que les promesses soient tenues! Qui d’autre ici aurait le courage de s'opposer à cette corruption grandissante? Qui serait capable de vous apporter ce dont vous avez vraiment besoin, en total transparence, en soutien à son peuple, celui qui travaille dure, celui doit toujours faire des concessions? Personne!


Puis son regard se posa sur B’bar, et elle leva alors la main dans sa direction, indiquant clairement sa personne.

- Vous peut-être?

Puis elle pointa du doigt Vivianne.

- Ou vous?

Certains journalistes cherchèrent dans la foule les personnes qu’elle avait pointé du doigts sans encore les trouver, mais dès qu’ils parleraient, s’ils le faisaient, ils pourraient correctement cadrer sur eux.


B'Bar

Messages : 171
Date d'inscription : 20/06/2018
Localisation : Coruscant

Profil du personnage
Espèce: Ortolien
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue55/1000"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (55/1000)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue14/80"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (14/80)
B'Bar
MJ RP | Politicien
Mar 14 Jan - 23:33
*Évacuez,Évacuez, Évacuez!*

Si un son pouvait traduire la pensée de B’Bar, coincé dans la foule à ce moment là, cela aurait été ce son, cette puissante alarme qui retentissait dans les destroyer géants de la République lorsque que, touché au coeur en plein bataille, il n’y avait d’autre choix que d’abandonner le vaisseau à bord de petite mais très rapide capsules éjectantes.Qu’il aurait aimé en avoir une sous la main à ce instant précis pour échapper à cette foule compacte et au discours de ces maudits pacifistes. Car Neyla Von avait bel et bien fini d’attirer l’attention sur lui et son groupe de volontaires dans un discour anti-guerre terrible, l’accusant lui et Vivianne des maux de cette galaxie et de ce conflit.
Ou alors un autre destroyer géant pour couvrir sa fuite et la pilonner avec ses propres canons.
Hélas, la pacifiste avait tiré la première et l’important pachyderme avait été touché. Une caméra volant avait ouvert la voie sur bâbord. bientôt suivie d’une bordée de journaliste sur tribord dont la manoeuvre se termina par un encerclement en bon est du forme. La campagne était lancé depuis peu mais le physique reconnaissable de l’Ortolien, ses habits clinquant et (surtout) le doigt tendu de son opposante l’avait livrée a la meute journalistique. Vivianne, elle de son coté, semblait avoir échappé au gros des caméra grace au renfort des militants, venue juste à temps pour elle, créant de facto un tampon salvateur entre elle et les caméras.Las, elle se trouvait encore à porté de micro et ne pouvais pas donner ses consignes pour sortir le soldat B’Bar d’un possible naufrage. Le suppléant devait se débrouiller seul.

"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] 800650330 -Prince B’Bar, une déclaration ? Une déclaration ?
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] 2531755878 -Qu’est ce que vous répondez à [...]
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] 1598668104 -Vous avez quelque chose à[...]
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] 3837987205 -Que répondez vous à [...]

Le flot de question se noyait lui par lui meme, chacun se poussant, pressant pour etre au plus proche de l’animal politique. Cette foule nouvelle mêlé aux usager traditionnel du marché provoqua bien vite un blocage complet de l’artère. La confusion, et la cohue furent alors l’occasion pour B’Bar de tenter d’utiliser sa massive carrure et sa grande voix pour tenter d’imposer un peu d’ordre (tout en gagnant du temps).

-Enfin, faites un peu de places mesdames, messieurs ! Soyons civilisé ! Arretez de pousser et rangeons nous sur le coté, on bloque toute la rue ici ! Laissez passez ! Allez, allez ! Je ne pourrais pas répondre à vos questions si on gêne tout le monde et que vous m’écrasez ! Soyons citoyen ! Allons allons…


L’insistance et les grand mouvement de trompe parvinrent à convaincre, non sans mal, le quatrième pouvoir à s'exécuter, se décalant tant bien que mal de façon à laisser les petites gens passer d’un coté tandis qu’eux laissaient un espace supplémentaire autour du candidat, autant pour avoir droit à leur réponse que pour mieu le cadrer. Profitant du touhu-bouhu, Dixall parvient à rejoindre son compagnon d’infortune, et s’assurer du potentiel photogénique de son imposante masse capillaire.

-Alors, monsieur B’Bar, qu’avez vous à répondre aux affirmations de madane Neyla Von ?

Désormais deux, il aurait préféré laisser le bébé à la candidate en tete de liste. Mais la question lui étant directement posé, l’ancien courtier en information n’avait pas d’autre choix que d’y répondre, avec autant de détente possible. Cette séquence média improvisé au marché ne devait pas tourner au fiasco mais refléter leur professionalism. Autant à lui qu'à Dixall.


-Et bien pour commencer, est ce que tout le monde m’entends ? Oui ? C’est parfait
. Comme à son habitude, le natif d’Orto faisait tout pour gagner du temps afin de murir sa réponse. Parler de rien pendant une seconde pour éviter un mot qui lui faudrait dix heure à rectifier. Je serais bref. Vous avez raison de vous opposer à la corruption, au clientélisme et à l’apathie. Nous avons la chance, sur Coruscant et plus globalement dans la République, de pouvoir nous exprimer par le biais des élections et nos représentants. C’est aussi pour ça que nos troupes combattent la tyrannie séparatiste. Ce ne sont pas les citoyens qui font là loi la bas, mais ce que vous dénoncez. Les méga-corporations. Les entreprise et les intérêts privés. Le profits sur les familles et les faibles. C’est pour cela qu’il faut voter !
Voter pour le candidat qui vous représente, qui vous plaît et dont ses idées sont les vôtres. Le NADA, dont je suis candidat avec madame Dixall ici présente sont là pour ça. Nous ne sommes pas là par notre argent ou notre nom. Nous sommes là parceque des citoyens se sont engagé et nous ont choisie pour porter leur voix et leurs idées, en respectant le pacte républicain.


B’Bar tentais de la jouer fine avec cette partie là. Il ne disait pas que l’organisation de Neyla Von ne foutait rien et faisait en somme, le jeu des séparatiste mais en creusant un peu, si, complètement. Le système ne fonctionnait qu’avec ceux jouant dans les règles. Ceux décidant de ne pas jouer mais médisant sur le résultat final n’avaient qu’a se taire ou participer. Vivianne, le NADA et lui avaient décidé de porter leur gonade bien haut et prendre des risques tandis que ces pacifistes eux, ne faisait rien à par agiter du vent. Mais B’Bar n’avait pas fini. Neyla Von lui offrait une tribune, il comptait bien l’utiliser pour faire son beurre et sa publicité. Il avait déja un peu ouvert la porte en parlant de représentativité, autant l’enfoncer en mettant en dénonçant le programme du maire en place, Tower.


-Mais je vous rejoint. Le secteur de Gallaca a bien plus besoin de nouveaux emploi et d’un nouveau plan de transport ambitieux à la place de projet ruineux qui plombe le budget du secteur comme une énieme bibliothèque dédié aux art pictural ou un opéra flambant neuf dont nous savons depuis le début du projet que sa fréquentation ne sera jamais suffisante à son bon fonctionnement. Il faut une meilleur politique des fonds publics plus centré sur les besoin des gallaciens et cela peut se faire en soutenant le NADA. Notre programme citoyen est disponible depuis des semaines et en TOUTE transparence sur nos financements. Les errements de Galicius Tower ne peuvent plus durer, surtout dans une situation planétaire et galactique comme celle que nous traversons !


Le 180° que tentait d'opérer B’Bar allait il prendre ? Il l’ignorais. Mais comme il venait justement de le dire, il fallait justement tenter la chose pour réussir !

La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Jeu 16 Jan - 10:22
Neyla Von sourit brièvement et discrètement en voyant la cohue qui s’était créé autour du pachydermique représentant du NADA. Et elle repensa à son prof de communication qui lui avait un jour dit “pointez quelque chose du doigt, les médias se chargeront de faire le reste”. Force est de constater que cela était tellement vrai en cet instant.

Sa dernière rencontre avec le Prince, comme il aimait se faire appeler l’avait laissé perplexe, pleine d’interrogations et avec une certaine crainte. En soirée mondaine, il apparaissait comme à l’aise dans son élément. Mais ici, face à la foule d’un peuple qui n’était pas invité dans les soirées de prestiges, qui ignorait tout des codes tacites des hautes personnes, et qui par dessus tout, n’avaient pas d'intérêt mis à par les leurs, comment allait-il se débrouiller?

Il était évident pour elle que le NADA ne représentait pas encore un réel danger. Mais avant qu’il s’incruste dans le paysage politique comme une nouvelle alternative, autant essayer de lui couper un peu l’herbe sous le pied. Voir de s’en servir comme tremplin pour faire croître son influence.


Sur son estrade, clairement en position de hauteur et de supériorité, géographiquement parlant, elle espérer que cette prise à partie lui permette également de la gagner du côté politique. Aussi, pour bien indiquer que l’attention n’était pas sur elle, mais bien sur cet alien en costard et sa collègue à la coupe épaisse, elle croisa les bras et les fixa avec intensité. Bien sûr, de par sa position sur l’estrade, elle pouvait aussi reprendre la parole facilement. Elle avait le micro après tout, sa voix porterait plus loin que la sienne.

Contre toute attente, le représentant du NADA ne réagit pas tout de suite, aucun mot en rapport avec sa question ne sortit de sa bouche, alors que leur troupe parvenait enfin à se rassembler et à se donner de l’espace pour gagner en visibilité. Il fallait le dire, dans la mise en valeur, le suppléant candidat savait y faire.

Dixall et lui faisait maintenant face aux caméras, dans une détente apparente, et Neyla Von se demanda si elle avait bien fait de leur donner autant d’attention au final. Mais elle attendait toujours ses réponses.

Puis le pachyderme déroula sa réponse sous les yeux ébahis de l’oratrice. La position qu’il tenait ne ressemblait pas du tout à celle qu’il avait évoqué lors de leur première rencontre. Etait-ce le prix d’une “correction” demandée par son parti. La question n’avait pas non plus était évoquée comme telle, sous cette forme directe.

Mais aussi, elle restait aussi assez vide. Il acquiesçait, ne la mettait pas en défaut, rappelait le devoir citoyen qu’était le vote. Puis, Neyla Von s’étouffa. Ce prince de pacotille était-il en train de brandir la pancarte de son parti et de sa cacher derrière? Sans aucune réelle réponse, mis à part celle d’être d’accord avec les problématiques de corruptions et de besoin local et immédiat de ses contribuables?

En gros, il venait de reprendre ses arguments les plus populaires et de les utiliser. Pas contre elle, mais pour lui.
Bien sûr, il était difficile pour elle d’évoquer sa position envers les parties extrêmes croisés lors du Gala. Cela serait de la diffamation, sans preuve réelle. Elle n’avait que sa parole contre quelqu’un qui ne nierait pas forcément, mais qui pourrait lui dire qu’elle avait mal compris ou autre chose. Une enquête serait peut être nécessaire pour trouver une faiblesse dans cet imposant personnage.

Puis elle se ressaisit.


- Je suis ravie de voir que vous êtes d’accords avec mes idées.

Après cette petite séquence de réappropriation de ses lignes idéologiques et bien évidemment de l’attention, elle poursuivit.


- Mais vous ne présentez aucune solution. Certes, me direz vous, elles sont sans doute évoqué dans votre programme, que je n’ai pas lu effectivement.

Elle prit alors le micro et fit un geste léger de la main.

- Je vous invite donc à venir ici pour nous aider à comprendre vos idées, votre point de vue. Le NADA n’est pas très connus, je vous offre ici une chance de venir nous l’expliquer…

Le “la saisirez-vous” était sous entendu sans aucune subtilité de sa part. Et si elle savait qu’elle donnait un peu trop d'intérêt à ce parti, elle se dit aussi que B’bar ne pouvait pas avoir tout prévu. Surtout pas d’affronter la plèbe aujourd’hui et maintenant alors que le NADA n’était même pas encore considéré comme un parti émergent.

B'Bar

Messages : 171
Date d'inscription : 20/06/2018
Localisation : Coruscant

Profil du personnage
Espèce: Ortolien
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue55/1000"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (55/1000)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue14/80"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (14/80)
B'Bar
MJ RP | Politicien
Ven 21 Fév - 11:34
Dixall écouta avec attention les paroles de son colistier et ne pu qu’admirer le sens de la réthorique dont le pachyderme faisait usage. Le marchand d’information semblait etre passé maître dans l’art de répondre sans répondre aux questions posé par ses interlocuteurs. Plus la campagne avancais, plus la jeune femme commencais à comprendre pourquoi certaine instance du NADA avait poussé pour en faire son partenaire. L’intention première etait certe un calcul comptable et opportuniste pour capter les voix xéno du secteur en question mais au fils des intervention, elle voyait dans la figure du prince quelque chose qui lui manquait depuis le début de sa carrière politique. L’art d’attirer l’attention et créer le spectacle. Une arme puissante dans le débat publique ou la forme comptait presque plus que le fond. Ou le temps de visibilité médiatique équivalait au poids politique. B’Bar aait de toute évidence un talent pour cela. A elle de ne pas se laisser dévorer par son compagnon et faire vivre “SA” campagne. En tant que tête de liste le rôle de son compagnon devait se limiter à du soutien et à la mettre en valeur elle.

- Mais vous ne présentez aucune solution. Certes, me direz vous, elles sont sans doute évoqué dans votre programme, que je n’ai pas lu effectivement. Je vous invite donc à venir ici pour nous aider à comprendre vos idées, votre point de vue. Le NADA n’est pas très connus, je vous offre ici une chance de venir nous l’expliquer…

Une pique, mais aussi une erreur. Le Prince s'apprêtait à répondre, elle le voyait déja. Mais avait il entendu l’énormité lancé par la pacifiste ? Pour une politicienne de formation comme elle, les mots prononcés par l’humaine étaient bien plus gros que son colistier et offrait une cible qu’elle ne pouvait manquer de viser. Grillant toute politesse à son compagnon c’est donc elle, en tant que tete de liste qui se chargea de lui répondre et d’offrir toujours plus de sensationnalisme aux médias présents.


-Alors je vous encourage à le lire, mademoiselle Von ! C’est passionnant, construit par la société civile et vous verrez, plein de solutions ! C’est ça le NADA ! La co-construction citoyenne faite par l’échange et la rencontre. Nous ne pouvons plus etre dans une République ou les citoyens rejettent un mouvement car ses candidats se présentent à un suffrage électoral. Il faut réapprendre la démocratie, re-créer des liens de confiance entre candidat, élu et citoyens, rompre avec cette image d’élite coupé du monde sur leur tribune déconnecté de la réalité, disant au petit peuple quoi dire, quoi faire et ce qui est mieux pour eux. Le vieu système n’est plus possible.

Pendant qu’elle parlait, la candidate du NADA regrettait presque qu’il n’y ai pas la, une de ses caméra flottante et simplement la présence de journaliste à pied avec leur perches et leur caméra à l’épaule. Quel belle images ils auraient pu produire sinon ! Elle, coincée dans la foule, parlant du peuple, se plaçant parmis les petites-gens en égale, donnant une petite leçon a Neyla Von, presque seule sur sa grande estrade en surplomb. L’image aurait encore plus impactante que celle qui devait être capté en ce moment. Tant pis.


-C’est pour ça que je ne vais pas monter. Je ne suis pas là pour faire du Tower ou du Phils. Je suis là pour les Gallaciens et échanger avec eux directement. Pas leur dire quoi faire. Pas faire de beaux discours. Juste échanger, leur montrer que les choses changent et qu’ils peuvent en faire parti.

Vivanne fini sa tirade avec l’air le plus naturel possible. Cependant la jeune femme n'avait pas tellement prévu la fin de son intervention. Il allait falloir qu’elle reprenne sa déambulation avec les autres membre de sa campagne sans pour autant donner l’impression de fuir à toute vitesse ou de refuser la discussion. Elle espérait que sa petite attaque sur la forme de l'intervention de Von et ses opposant politique suffirait à faire les choux gras de la presse qui lâchait l’affaire après cette petite séquence mais comment en etre sur ? La situation était glissante et les points marqué pour le moment pouvait tout aussi bien fondre comme neige au soleil, voir pire, s’inverser en fonction de la réaction de n’importe qui ici présent.

-Nous serons ravi de vous accueillir à nos ateliers citoyens et nos séance de discussion journalière à notre permanence à titre individuel ou au nom de votre association miss Von comme toute personne souhaitant s’investir dans Gallaca.. La voix de la société civile et le dialogue social, même à l’échelle locale, sont les fondements de la démocratie.


Le pachyderme avait repris l’initiative et, dans un geste purement pensée pour clore cette discussion s'était avancé jusqu'au pied de l’estrade pour tendre très haut à la jeune humaine un des nombreux tract qu’il tenait en main. Encore une fois politicien novice attirais à lui les caméras au détriment de sa compagne. Mais l’image était suffisamment parfaite pour qu’elle ne s’en fasse pas la réflexion cette fois ci.

La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Ven 21 Fév - 19:08
Plus à l'extérieur, des speeders d’un noir brillant vinrent se garer entre les véhicules de transports des vendeurs, sans pour autant enfreindre la loi.
Le marché, Eliott Tavis savait que c’était la zone de parade idéale en période de campagne. Ou simplement le lieu où se faire voir pour regagner pacifiquement un peu d’attention. L’humain, plutôt jeune, représentant de la branche militariste émergente sur Coruscant passa une main dans ses cheveux blonds. De stature grande et large d’épaule, il cachait sous son apparence agréable des idéaux très tranchés et comptait bien venir ici pour secouer un peu les craintes que la grande marée “guerre” avait ramené sur leur côté. Insécurité, immigration, soldat, et d’autres sujets dans la droite ligne de son partie
.

Mais il savait qu’il ne pouvait pas arborer cela trop frontalement. Il était ici pour prendre une première température et s’était armé de quelque fait divers glauques pour provoquer quelques réactions.


Le jeune homme descendit donc sans crainte. Il avait été désigné à la place de Hosh pour mener cette “affaire” comme il les appelait. Hosh et lui se tirait un peu la bourre sur la représentativité, mais il était parvenu à un accord. Et étant donné la sortie mondaine de ce dernier, c’était maintenant à lui se faire voir et de faire valoir ses droits. Il avança donc tranquillement dans le marché, d’une progression mesurée, laissant quelques uns de ses acolytes prenant de l’avance sur lui mais tendit une oreille attentive à ce qu’il se passait.
Apparemment, il y avait de l’animation plus loin, vers ce qu’il pensait être l’estrade...Des ONG tentaient-elles de se faire entendre pour récolter des fonds? Il n’y avait qu’une façon de le savoir…


Neyla Von, une habituée des déballages publique était en pleine action, face à un des gens qu’il n’était pas parvenu à identifier. Une femme à la chevelure épaisse et...oui, un ...alien massif dans un costard très voyants.
Immédiatement, l’un de membres de son équipe lui souffla la réponse. Le NADA donc. Oui, il en avait entendu parlé par Hosh qui avait croisé cet étrange personnage lors de la soirée de Gala. Apparemment, le monsieur était mondain, et un sacré dilettant.

Mais ils avaient aussi des axes en commun. C’était un Xéno certes, mais avec une vision militariste légèrement abordée. Et même si Hosh pensait qu’il jouait un rôle, il y avait sans doute quelque chose à faire avec lui.

Tavis se gratta le menton et continua d’observer.


--

Sur l’estrade Neyla Von lâcha un léger rire face à la réplique cinglante de Dixall. Et elle reprit calmement le micro.

- C’est très sympathiques à vous d’exclure les personnes qui n’ont pas pu bénéficier d’une éducation telle que la vôtre. Très intéressant de voir que votre discours ne semble pas vouloir s’adresser à vos concitoyens. Une invitation? C’est donc tout ce que vous avez à proposer à des gens qui galères, mais qui voudraient changer les choses. C’est un peu maigre chers représentants du NADA. Si vous ne souhaitez pas afficher un positionnement clair, libre à vous. Le dialogue se fait aussi ici, et pas derrière un bureau.

Von se détourna d’eux et refixa la foule.

- N’oubliez pas citoyens. Vous avez le pouvoir de mettre les bonnes personnes au pouvoir. Faites les bons choix. Choisissez vos...valeurs…

Et Neyla Von laissa le micro au gérant de l’estrade qui annonça une petite interlude musicale.


Plus loin, Eliott Tavis se délecta un peu de la situation. L’échange avait été rude, comme il arrivait parfois, et loin d’avoir envie de mettre son grain de sel, surtout face à une activiste déterminée comme Von, il choisit la manière douce, et s’avança vers les prétendants aux élections.

Il se fraya un chemin jusqu’à eux, et sans plus de préambule débuta la conversation.

"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Eliott10


- Bonjour...Prince B’bar, Mme Dixall *il s’inclina respectueusement face à la dame*. Je suis un ami de J’as Hosh, que vous connaissez il me semble.


Il laissa planer un léger silence.

- C’est assez amusant de vous croiser ici, hors des soirées mondaines. Hosh m’a beaucoup parlé de vous, mais je dois dire que je suis toujours plein d’interrogation concernant les lignes de votre partie même après avoir relu dans tous les sens votre prospectus. Alors dois-je aussi me rendre à votre permanence, ou avez vous des réponses à me proposer, disons, sur ce que vous entendez par, pas un parti au sens traditionnel et ce que vous comptez faire comme action collective, notamment vis à vis de la situation tendue dans laquelle se trouve la république….



rappel:
MJ:

B'Bar

Messages : 171
Date d'inscription : 20/06/2018
Localisation : Coruscant

Profil du personnage
Espèce: Ortolien
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue55/1000"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (55/1000)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue14/80"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (14/80)
B'Bar
MJ RP | Politicien
Jeu 19 Mar - 22:26
En contrebas de l’estrade, B’Bar regarda Neyla Von s’en prendre à sa tête de liste de la pire des manières possible. Non, pas pour Vivanne. Mais pour son image à elle. Le dédin et la colère frdoide étaient rarement de bonne conseillères et agir ainsi face aux médias avait tendance à faire de vous un personnage irascible, égoïste et sourd aux autres. Et puis cet argument… L’Ortolien avait falli laisser échapper à son tour un petit rire en l’entendant mais heureusement qu’il se tenait à moitié en extension pour lui tendre son tract. Tenter de décrédibiliser Vivianne en mettant en avant son éducation et se placer du côté du petit peuple. Il n’aurait manqué qu’un vieu mot de patois Coruscanti et une référence aux sans-dent illettré vivants dans des cartons pour compléter la caricature que la pacifiste tentait de brosser. Que la Force soit avec elle, elle s'était heureusement arrêté avan et avait tourné le dos à al foule, laissant son collègue gérer la suite.

Autrement dit elle avait refusé l’idée de débattre avec Vivanne, la main (et son tract) tendu par l’Ortolien avant de prendre la fuite avant même leur réponse.. Une belle image de courage, d’ouverture et d’apaisement !

Le Prince avait beau etre novice en politique, il ne l'était pas en relation publique. L’erreur à ne surtout pas faire aurait été là de courir derrière Neyla Von et répondre à ses demandes, quitte à se parjurer. Il s’agissait ici de vie publique, de vitrine de sa personne. Neyla Von avait voulu paraître comme une dame de fer, campé sur ses idéaux et refusant toute compromissions avec des “politiciens”. Elle avait joué ses cartes tout comme eux. La scène publique était différente de la scène privé. B’Bar ne consulta pas sa colistière mais se doutait qu’elle ne prenait aucunement ombrage des réflexions de Von. Plus tard, s’il le fallait Dixall et Von pourrait tout à fait apparaître sur une autre scène, défendre une idée commune et nier en bloc l'existence passé, présente ou future de point d’accroche entre leur idées, leurs personnalité et leurs projet. Et pour l’heure, le Prince, lui continua de jouer son rôle, réussissant à force de gesticulation à attirer l’attention de quelques caméra sur son tract et son geste.

-Mais bon, si vous ne voulez pas lire les notres tant pis ! Passez quand meme à l’occasion !

Du bout de la trompe le pachyderme posa son tract au bord de l’estrade et appuya une dernière fois dessus, comme rappeler au gérant de l’estrade sa présence à cet endroit précis avant de s’en détourner et reprendre ses activités au sein du marché. Hélas pour ses déambulations le candidat n’avait pas fait cinq pas qu’un nouveau venue s’avança vers lui et attira l’attention des journalistes en commençant à converser avec lui. N’allais il jamais arriver jusque au marchand de fruit et légumes ? Au vu de l’heure, de la foule, et de la quantité d’activiste politique qui semblaient surgir devant lui, le Prince avait de quoi se poser des questions.

Car le jeune homme, dans sa courte présentation, c'était bel et bien défini comme un soutien de Hosh, la jeune étoile montante du militarisme sur Gallaca. B’Bar ne connaissait ni le nom, ni la fonction de l’individu en place de lui mais sentait bien qu’il allait falloir à nouveau éviter de se retrouver pris au piège. Aussi bien physiquement que idéologiquement. .

*Autant commencer par les bases*

-Un ami de J’as Hosh ? Et bien mon brave dites moi comment vous vous appelez pour que je puisse vous dire que vous avez raison de vous intéresser au NADA et à ses actions !
L’astuce était simplement de faire comme si les caméras n’existaient pas et de traiter l'inconnu comme un ami de longue date. La meilleur manière de faire ça ? Lui serrer franchement la main et, de l’autre, mettre la seconde dans son dos, comme pour l’inviter à avancer. Parler en avançant cote à cote faisait de lui un interlocuteur de confiance, une personne respectable et prise en considération. La subtilité de la technique était de ne pas marcher trop vite pour donner l’impression de le dégager mais d’éviter de traîner trop sur place pour que ce contact ne le mette mal à l’aise. Heureusement, des années a faire subtilement rencontrer des gens à d’autre avait fait de l’alien un expert dans ce domaine.

-Et bien pour commencer nous ne sommes pas un parti mais un mouvement. Nous somme un groupement d’individu mu par une idée, un projet, dont découle les actions et le positionnement, celui d’une société plus juste, plus à l’écoute des citoyens et de leurs besoin. Nous ne sommes pas un parti qui dicte une ligne de conduite et force à s’y conformer, non. C’est l’inverse. Par exemple, prenons justement la situation de la république en ce moment. Que pouvons nous faire à notre échelle, à celle d’un arrondissement comme Gallaca ? Encore plus d’opéra et de bibliothèque ? Creuser le déficit du secteur pour des aménagements superflue ? Au NADA nous disons non. Par contre on peut réfléchir à des aménagements utiles pour tous, aussi bien dans le secteur qu’autour. Vous serre d’accord pour dire par exemple que nous avons besoin de tous les bras possible pour soutenir la République en ces temps délicat non ? L’alien laissa un instant de silence pour laisser à l’humain le temps d'opiner. Pourtant durant son mandat et malgrés la hausse du nombre de nouveau arrivant dans le secteur Tower n’as rien fait pour permettre l’accueil des nouveaux enfants en bas age. Le nombre d’accueil de jours est a saturation depuis des années mais rien n’est fait, obligeant nos concitoyens à choisir entre des solutions ruineuses ou s’arreter dans leur activité pour garder leurs enfant. Pourtant nous savons que deux parents actif et un enfant gardé sont un vecteur de croissance économique, d’investissement dans le commerce local et un soutien global à la situation actuelle ! Ces problématiques, il y en a des tonnes remonté par les gens participants dans le mouvement du NADA et c’est ces problèmes là, de la vrai vie que nous voulons résoudre, tous ensemble !

B’Bar avait hésité à flatter le militant militariste en testant sa solution du “en meme temps” mais avait finalement préféré dévié vers un autre sujet cher aux militariste, la famille et l’économie. A quoi bon vouloir la guerre si ce n’est pour protéger nos enfants des hordes mécanique et s’assurer qu’ils pourront eux aussi protéger notre glorieux modèle par les armes dans le futur ? Refuser des mesures de bon sens n'allait pas aider non plus J’as Hosh si son “ami” trouvait à redire et, dans le cas contraire parviendrait à prouver la coté rassembleur promu par le parti. En plus il avait meme réussit à s’avancer jusque au marchand de primeur. Finalement, tout finissait par se goupiller.

La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Sam 21 Mar - 20:06
Eliott Tavis suivit les déplacements de B’bar. Après tout, s’il souhaitait se la jouer “bavardage” sur le marché, cela ne lui posait pas de problème, et le pachyderme semblait vraiment avoir envie de finir de distribuer son paquet de tract. Chose qu’il ne se priva pas de faire, même en sa compagnie. Il n’y avait aucun doute, la campagne électorale, au sens dur du terme, était belle et bien lancée. Et les phases de débats idéologiques, de dénégations, d’accusations allaient sans doute arriver vite.

Le candidat du NADA confirma alors qu’il se souvenait bien J’as Hosh. A partir de là, le pachyderme devrait se douter que la discussion irait dans un sens particulier.


"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Eliott10

- Ho, pardonnez mon manque de politesse. Je suis Eliott Tavis, je travaille avec Hosh. Et oui, je suis curieux. Je m'intéresse aux gens.


Prince B’bar avait donc une tendance à la grosse tête, et Tavis n’avait pas envie d’adhérer à son approche du “NADA, meilleur parti du monde”. La mise en avant de sa simple curiosité permettrait sans doute de faire dégrossir un peu l’égo de ce Xeno. A ce moment, Eliott se demanda si c’était par conviction ou pour des choses plus personnelles que cette imposante personnalité avait décidé de se présenter. Beaucoup de gens s’engageaient en politique par vocation, par envie de défendre un truc, mais le manque d’information autour du NADA, et surtout la capacité de ce candidat à botter en touche à toutes les questions sur le programme ou même leurs axes idéologiques était peut être révélateur d’une appartenance à la seconde catégorie. La célébrité, cela attirait. Le salaire aussi.

Ils se serrèrent franchement la main,une  image peut être saisie par quelques caméras encore en vadrouille suite à son altercation avec Neyla Von. Cette dernière devait d’ailleurs être en train de parler avec des journalistes, étant une figure importante et remarquable de son organisation. Ils auraient donc tout les deux le champ libre pour se livrer à une petite discussion non officielle, et donc pas spécialement intéressante pour les médias, si la voix n’était pas trop élevée.

Et B’bar commença enfin à répondre à ces questions, enfin autant que possible. Avec des phrases vides de sens que l’on pouvait retrouver dans la quasi totalité des programme des partis concurrents, et la mise en avant de cette fameuse société “plus juste” que personne ne savait vraiment définir puisqu’elle dépendait de la personne qui était en face. Entre une bibliothécaire et un bourreau, il y'avait forcément un écart de vision

Le discours qu’il lui livra se différenciait d’ailleurs du compte rendu de Hosh, et qui l’avait prévenu concernant les pirouettes rhétoriques, et dont il était maintenant le témoin privilégié. Et le prince B’bar emmena la discussion loin de celle qu’il avait souhaité initier, parlant culture, puis enfin famille. Tavis resta cependant comme le marbre, évitant de montrer un évident accord  (ou désaccord) sur les mots du candidats. Mais il ne se priva pas de rebondir. Il ne pouvait pas le laisser parler seul

- La famille est un aspect important en effet. Que ce soit de la petite enfance jusqu’au grandes écoles. Soutenir les familles, c’est soutenir l’économie, et surtout former les futures élites qui nous permettront d’avancer. C’est intéressant de voir que cet intérêt se retrouve sur votre programme. On dirait presque que vous l’avez pris dans le nôtre. Un point commun intéressant je trouve.

Puis B’bar dirigea la discussion sur Tower. Là aussi, ils n’auraient sans doute que des points communs, l’actuel dirigeant du secteur n’étant plus vraiment apprécié, et étant surtout la personne à “abattre” pour récupérer le pouvoir.

Le petit discours de B’bar se conclut sur une phrase digne d’un plateau télé, mais ils n’étaient que sur un marché. Et si cela révélait un certain talent dans le "parler médiatique", cela fonctionnait légèrement moins face à une personne qui ne souhaitait pas être convaincue. Tavis tourna légèrement sa tête dans sa direction, son visage interrogatif, afin de signifier qu’il y avait encore des questions.

- Et c’est tout? La famille est importante oui, mais à elle seule, elle ne redresse pas une économie, elle ne sauve pas des vies non plus. Hosh m’a pourtant parlé d’un axe plus militarisé de votre programme, sur lequel vous avez pu un peu échanger lors du Gala. Qu’en est-il? Soutenez vous vraiment l’effort de guerre? Avez-vous, vous et votre parti,  une vraie vision sur l’impact de la guerre sur notre société, même sur une si petite échelle comme Gallaca? Que ce soit en terme de ressource, de gestion des conséquences... ou de participation et d'implication dans la victoire Républicaine?

Tavis avait été franc et directe, et il attendait de voir si B’bar était quelqu’un de confiance, ou juste un beau parleur, qui ne serait au final pas si dangereux que ça.


MJ:

B'Bar

Messages : 171
Date d'inscription : 20/06/2018
Localisation : Coruscant

Profil du personnage
Espèce: Ortolien
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue55/1000"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (55/1000)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue14/80"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (14/80)
B'Bar
MJ RP | Politicien
Ven 3 Avr - 12:34
Son interlocuteur avait le don de rester accrocher à ses idées et tout faire pour obtenir la réponse qu’il souhaitait entendre. Dans les affaires, le Prince B’Bar appréciais ce type de comportement. Elle montrait une force de caractère certain, une force mentale assuré et un peu d’intelligence aussi. Mais dans ces anciennes affaires comme celle-ci il fallait savoir se taire ou lire à demi-mot les paroles et les actes de l’autre.Parler ouvertement, devant des pairs n’etait pas toujours la bonne chose à faire. Dévoiler des informations importante ou des placement stratégique sans rien obtenir en échange n’était pas seulement contre productif, mais stupide. Hors c’est ce que ce “Traviss” demandait en insistant autant. Prendre, à porté des caméra et des micro un parti-pris franc en faveur des militaristes et de leurs idées. Opérer un rapprochement entre eux, valider leur idées, mais en échange de quoi ? Pour le moment le NADA devait se faire connaître et ratisser le plus large possible. Attirer les pacifistes, les militaires avec un beau programme parlant aux deux sans les fâcher et les diviser. Rassembler pour obtenir le plus de siège. S’afficher comme “X” ou “Y” dès le début de la campagne détournerait les électeurs et bénévoles vers d’autre parti. Ce genre de revirement pouvait etre fait à d’autre moment, plus tard dans la campagne, une fois les volontaire sur le terrain. Après tout, une fois venue, engagé dans le mouvement, le poids de l’implication et la pression des pairs permettait généralement de faire ce type de pirouette. Pourquoi tout lacher, gacher les efforts consentie pour une mesurette, un point d’idéologie ? La plupart des gens se persuadent alors avoir le poids pour infléchir à nouveau cette position ou l’influence pour inspirer les décideurs. Et dans le pire des cas, une fois investi, rare etaient ceux n'étant la que pour un point précis. Si la position sur la guerre les genait, autant se concentrer sur le volé économique, inclusif ou autre, car les heures passé au sein de l’équipe de campagne et du mouvement leur auront appris la position du mouvement. Chose qun nouvel arrivant ou un curieux lui, n’aura pas eu le temps de faire.
Le candidat à la suppléance aurait aimé expliquer ça à Elliot Tavis, voir même faire une alliance secrète avec le parti militariste pour occuper efficacement l’espace médiatique sans se tirer la bourre sur ce type de problématique. “Occupez vous de promouvoir la guerre, nous on se charge de l’économie! “. Voila qui aurait pu etre une idée de deal. Mais pas question de négocier ici, là, en plein marché avec cette personne, dont au final, l’Ortolien ne connaissait presque pas.

Mais malgré tout il fallait répondre. Répondre à cet hypothétique électeur. Répondre pour les personnes autour de lui. Pour les micro, les caméras. Répondre pour ne pas passer justement pour l’un de ses politicards orgueilleux évitant la plèbe et les questions gênantes. Répondre pour tout cela et éviter aussi que l’attention de soit déporté sur Vivianne et le mouvement. L’alien était bien conscient que l’avis émis par un second sur la liste avait certe, du poids, mais pouvait etre aussi nullifié par une déclaration contraire de la personne en tête. Bien sur l’Ortolien n’avait pas tellement envie d’etre dans cette position. autant par fierté personnelle que par soucis de son égo. Cette première élection et cette entrée dans le NADA n’avait pas vraiment pour but de faire de lui un conseiller municipal sur un secteur mineur de Coruscant. Non, ce n'était qu’un marche-pied vers quelque chose de plus grand. Mais dans cette marche (ou plutôt cette course de fond) le pachyderme n’avait pas envie de marquer son dossard par des mentions comme “Dit une chose et puis l’inverse” ou “ Avis sans intérêt”. il lui fallait se placer le plus possible dans le sens du vent pour que son navire politique aille loin. Et donc éviter les gaffes et les recadrages public au maximum.

-Non, bien sûr que non ce n’est pas tout ! Enfin ! Je vous l’ai dit, le NADA est un rassemblement multiple de citoyen engagé. Nous défendons bien sûr d’autre projet et d’autres vision pour le secteur. Ce qu je vous ai présenté là n’est qu’un sujet parmis tant d’autre présent dans notre programme et dont nous débattons durant nos réunions citoyennes ! C’est pour cela que, comme mademoiselle Von, je vous invite à y venir. Vous pourrez découvrir plus sur nos actions et nos projets. En plus ca n’engage à rien et c’est gratuit !

Encore un peu d’auto-promotion ne mangeait pas de pain. Et puis, B’Bar était là pour ça non ? Parler du NADA, en vanter encore et encore la merveilleuse forme pseudo-démocratique défendu par des volontaires motivé et souriant ? Et bien si ! Sans quoi il n'aurait pas dans les mains ce tas de tract qui, à vrai dire, commençait presque à peser lourd sur son bras. Mais la n’est pas la question. Il devait informer, vanter et aussi séduire. La dernière partie semblait justement, mal parti avec sa réponse. Vu que son interlocuteur l’avait pressé de donner plus d’élément, le candidat se devait, bon grès mal gré répondre à ses attentes.


-Et pour répondre plus directement à votre question : En tant que citoyen, oui je soutient l’effort de guerre de notre grande République.
Je suis du coté de ceux qui mettent leur vie en danger dans la Bordure contre les machines tueuses de cette soit disant “Confédération”. Je suis du coté nos soignants qui fournissent médicament et pansent les plaies de nos militaires. De ceux qui construisent les préfabriqués pour les civils déplacés. Et les outils de la victoire qu’ils soit de Blastech ou de simple pioches.


B’Bar venait de lui fournir là la version “étendu” de son discours neutre, penchant la balance de son coté, mais pas trop. Mais il y avait une autre carte à jouer, celle raciale. Coruscant, comme tous les autres mondes de la République, s’appuyait sur un système de jugement par les pairs. Si une personne se révélait etre un homme bon et généreux, tous ses membres comme semblable. Dans notre exemple, des gens bon et généreux quand bien même la personne relevait de l'exception au sein des siens. Un système quoi de plus normal quand la liste des race intelligente s'élevait à plusieurs milliers. Elle donnait une information rapide et, par confirmation systémique plutôt juste. Les Hutts par exemple, fourbe et louche ne se voyait pas confié des emplois propres et droit. Comment faire confiance à un futur traitre ? Par conséquent les seuls emploi les recrutant se retrouvait être ceux du crime organisé, confirmant le stéréotype. Concernant B’Bar, la stéréotype sur les Ortolien n’etait pas flatteur. Issu d’un peuple plutôt sédentaire et en retard, les rares personnes connaisant les natifs d’Orto le prenait plus pour des bardes que pour des guerriers. Heureusement pour lui, son infortune de naissance le rapprocher physiquement d’un peuple bien plus connu des monde du Noyau, les Cragmoiloide. Bien plus grand que lui, ces aliens avaient, en plus d’une réputation d'honnêteté et de droiture, une grande histoire et culture militaire toujours vivace dans leur société. C’est cette carte que B’Bar allait jouer.

-Comme vous vous en doute, par mon physique, je n’ai malheureusement pas pu servir moi même mais j’ai toujours un grand respect et admiration pour ceux qui se dévoue à cette cause. Et je pense que nous pouvons tous aider. Financièrement, comme je l’ai fait en effet, lors du gala de Mon Tholma, économiquement, en soutenant l’installation et le développement d’industrie utile ou autrement, comme en développant des solutions innovantes et nécessaire par le travail de la société civile. Saviez vous par exemple que c’est une société originaire de Gattaca qui développe et produit les stabilisateur gyroscopiques des TR-TT ? Bien sur avec la croissance du conflit et la politique de Phils, le secteur c’est retrouvé trop petit et inadapté à leur besoin, les obligeant à déménager pour un autre endroit, mais c’est bien la preuve de l’efficacité de notre secteur et de son potentiel. C’est cet esprit et cette créativité qu’il faut préserver et encourager au lieu de le brider. POur notre secteur, notre planete et la République ! Un sac de noix de Naboo s’il vous plait .

La derniere remarque allait directement au vendeur de primeur qui avait mis en avant sa délicieuse marchandise. L’Ortolien avait décidé de se laisser tenter par la douceur des oléagineux grillé. Son droide médecin lui taperait sur les doigts mais l’alian avait suffisament marché et parler pour avoir le droit à une petite douceur. Et agir ainsi n’etait il pas justement une bonne manière de soutenir le localisme et ses propos ?

La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Mer 15 Avr - 20:11
Tavis lâcha un léger sourire lorsque le fameux Prince B’bar commença enfin à lui donner quelques informations quant-aux projets du NADA. Notamment concernant le trop fameux effort de Guerre, qu'actuellement nul parti n’osait démentir. Après tout, celui qui ne soutenait pas, que ce soit à la manière de Neyla Von, sur l’aspect humanitaire et blessés de guerre, ou eux d’une façon plus armée, était vu comme n’étant pas fidèle à l’Empire. Ce qui n’empêchait pas  les pacifiste de se positionner dans cette bataille électorale, généralement sous forme de Lobby, mais néanmoins capables de faire pencher la balance dans un sens ou dans l’autre.

Mais malgré sa réponse, le pachyderme n’exprimait là que son avis. Personnel donc. Il ne parlait pas en tant que représentant mais bien en tant que citoyen, ce qui était à la fois très intéressant mais aussi encore une fois, une demie-réponse non associable avec le NADA. Est ce que ce Xeno connaissait vraiment les lignes de son parti? Après tout il n’était que suppléant, sans doute comme faire valoir de la jeune femme à la chevelure abondante qui l’accompagnait sur ce marché.

Tavis décela donc plusieurs choses. D’abord le NADA ne souhaitait apparemment rien dévoiler, mais simplement déjà faire parler de lui, et qui de mieux qu’une créature comme le Prince B’bar pour marquer les esprits aux milieux des humanoïdes? Ensuite, même en tant que simple citoyen, il y avait un intérêt à garder un certain contact avec cet homme, un contact du genre proche. Après tout, s’il était là par intérêt personnel plutôt que par conviction politique, il devenait intéressant de pouvoir jouer avec lui sur plusieurs tableaux. Avec un peu de chaud et de froid de temps à autres.

B’bar semblait sans doute craindre des conflits ouverts, qui catégoriseraient immédiatement son parti, malgré des démentis probables du chef de ligne. Tavis avait donc un atout, mais risquait aussi, s'il le présentait mal, de faire fuir le Prince. Ce qui actuellement, n'était pas des plus intéressant. Son flair décelait qu'il y avait quelque chose de particulier chez ce Xeno. Mais il fallait trouver quoi.

Tavis se fendit d’un léger rire, sans pour autant opiner complètement, pour ne pas attirer trop le regard des caméras. Même s’il était évident que des journalistes free-lance devaient avoir leurs objectifs dans leur direction. Après tout, il ne s’agissait là que d’une rencontre fortuite entre des personnes civilisées. A cet instant.

- Et vous avez effectivement raison. Une guerre ne se gagne pas que sur le front, ni au sang des hommes qui la font. Mais effectivement grâce à l’arrière, aux évolutions de la médecine, de la technologie, par le soutien des populations, mais je ne vous apprends rien en tant que citoyen Coruscantii. D’ailleurs, de citoyen à citoyen, la paix vous semble-t-elle possible, sans que la République n’ait à se rabaisser au bon vouloir des CSI?

Tavis marqua une légère pause, mais embraya sur de nouvelles remarques et questions, histoire de pouvoir avancer un peu plus au travers du marché.

- Ne vous inquiétez pas. Je ne blâme pas ceux qui ne se sont pas engagés immédiatement pour aller mener cette guerre. Moi même, malgré un court séjour au front, je suis revenu. Sans doute parce qu’on avait plus besoin de moi ici que là bas, car selon moi, il faut d’autres formes de soldats, de guerriers, pour défendre les intérêts de ceux qui se battent contre l’ennemi.

Puis il revint sur un sujet plus préoccupant à ses yeux. Phils. Bien qu’il soit tout sourire vis à vis de lui, le Prince B’bar se doutait-il des ramifications que Phils avait au sein de la république, que ce soit affirmé ouvertement ou… plus discrètement? Phils était une personnalité complexe. Il était difficile de savoir si on souhaitait vraiment se ranger de son côté ou s’en éloigner tant son bras avait une certaine longueur, mais ces “sorties de routes” un peu virulentes provoquaient aussi des réactions vives. Mais comme il disait  “peu -importe, pourvu qu’on parle de moi”. Et c’est vrai qu’il avait tendance à effacer des candidats plus timorés.

- Phils? Vous le connaissez? Vous avez des liens avec lui? Je dois dire que si c’est le cas, cela m’étonne un peu, enfin… Mais il possède effectivement un charisme rare et surtout une influence plus profonde que ce que la majorité des gens pensent… Mais qu’en pensez-vous? Le secteur Galacca a-t-il besoin d’hommes de sa trempe qui ne mâchent pas leurs mots, ou encore de politiciens hypocrites qui parlent avec des phrases vides? Parce qu' au final, si ce secteur est devenu trop petit comme vous le dites, je pense aussi que l’entreprise que vous citez a été victime de son succès, mais que aussi, à une autre échelle, qu'on a pu l’a empêcher de croître, sans parler de Phils ici.

Tavis essaya une nouvelle fois d'arracher des avis au Prince, cette fois sans se soucier que cela soit associé au NADA ou non. Puis il lâcha un léger regard vers Viviane.

- Cette charmante dame est votre colistière n’est ce pas? Je ne l’ai pas beaucoup entendu parler dernièrement. Son visage me paraît familier, mais je serais incapable de vous dire quoique ce soit venant d’elle.

Ici, il s’agissait d’une légère provocation, pour voir comment le pachyderme réagirait vis à vis du duo qu’il était censé formé avec la jeune femme, malgré le fait qu’il attire beaucoup l’attention.

--------

Plus loin, de l’autre côté du marché, des voix, encore très étouffées commençait à croître lentement, par le biais de mégaphones et de tambours. Autour d’eux, il se murmurait qu’une manifestation pacifiste, débutée plus haut dans la rue, venait de rejoindre l’une des entrées du marché.

Nul doute que cela ferait des émules au sein des personnes pensant comme eux, mais sans doute aussi au niveau de la police….

[toute scène ressemblant de près ou de loin à la réalité est fortuite]

MJ:

B'Bar

Messages : 171
Date d'inscription : 20/06/2018
Localisation : Coruscant

Profil du personnage
Espèce: Ortolien
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue55/1000"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (55/1000)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue14/80"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (14/80)
B'Bar
MJ RP | Politicien
Lun 27 Avr - 23:31
Les noix n’etaient pas vraiment au gout de l’Ortolien. Une pointe fine d’acidité venait gâcher le tableau doux-amer de ces dernières. Tout comme le tournant que prenait cette conversation. Comme ces pseduo-noix de Naboo, B’Bar ne voulais pas avoir en bouche le nom de Phils et de sa politique quand il se régalait d’un petit plaisir. Enfin, d’un petit plaisir si le marchand ne venait pas de le rouler !

-Kany, goûtez moi ces noix, elles sont vraiment délicieuse ! Tenez prenez les !


Le politicien profita de la présence de ce brave petit proche de lui pour lui refourguer le paquet. Après tout, avec ces sens limité d’humain, il ne verrais pas la différence entre ces noix et d’autres. Autant que lui se régale ! Et qu’il serait content ce volontaire de voir l’attention du candidat à son attention ! Un petit don pour s'enchaîner à lui ses futurs services. La technique du cadeau sans contrepartie immédiate marchait tellement bien sur les naïfs dans son genre. Et dans son immense générosité il lui confia aussi sa bouteille d’eau vide dont il venait d’user les dernière gouttes pour chasser le out indélicat des oléagineux. Maintenant il pouvait parler de Phils et sa politique de caniveau.

-Comme tout le monde. IL vocifère tellement fort qu’il est difficile que ses propos ne finissent pas par remonter aux oreilles de tous. Surtout quand on est comme moi.
A ses mots l’Ortolien agita doucement ses oreilles jouant d’un humour assez peu fin sur son physique et sa condition d’alien. Si Phils jouait la carte de l’alien mangeur d’enfant, voleur de travail et trousseur de bonne petite fille humaine, B’Bar n’avait pas à se retenir de jouer celle de l’alien bien intégré, avec de l’esprit et inoffensif. Et quoi de plus inoffensif qu’une personne pleine d’autodérision. Le Prince n’aimait pas tellement ça mais comme le disait justement l’adage des militariste “A la guerre comme à la guerre !”. -Mais s’il s'égosille plus fort qu’un chien kath, n’oubliez pas que ce n’est pas parce qu’on l’entends qu’il est une meute. Les rocquet sont prompt à aboyer contre des ombres mais se taisent quand les loups arrivent. Fussent il mécaniques.

Là, l’alien n’avais pas voulu faire dans la finesse et espérait presque que ce jeune homme rapporte ses paroles à qui de droit. Le populiste chercherait l’affrontement par la violence et offrirais une nouvelle tribune au NADA, parti, pardon, mouvement des citoyens plus aisée, plus modéré et rassembleur. Certe, ils n'étaient pas sensé provoquer du débat ou de la controverse mais après tout, après l’épisode Neyla Von, l’objectif était quand même un peu compromis. Et des paroles “off” seraient juste du bruit positif pour leur campagne. B’Bar allait rajouter quelque chose comme “Mais bon, gardez ça pour vous hein ?” assorti d’un clin d’oeil complice mais n’eu pas le temps. Attiré par les noix ou par la longue discussion qu’il avait avec le militariste, Vivianne parviens à ce moment là à les rejoindre, provoquant un petit quiproquo.

- Cette charmante dame est votre colistière n’est ce pas? Je ne l’ai pas beaucoup entendu parler dernièrement. Son visage me paraît familier, mais je serais incapable de vous dire quoique ce soit venant d’elle.


Le Prince se retient de sourire aimablement à son interlocuteur. C’est vrai que depuis le début, lui et sa couronne avait tendance à attirer le regard des caméras. Quoi de plus normal, il jouait son rôle de caution “xéno”. Un role à mettre en avant pour montrer la diversité du mouvement. Mais là, mine de rien, le militariste venait de dire que leur duo pouvait tout à fait se transformer en solo. Cette partition n’allait donc pas etre qu’une vision politique de Void mais possiblement une réalité politique...


*Intéressant. Mais trop tôt. Beaucoup, beaucoups trop tôt*

-Haha ! Que vous êtes drôle ! Non, c’est moi qui assiste la candidature de madame Dixall dans cette campagne. Vivianne Dixall, monsieur Tavis, un nouvel ami de monsieur Hosh. Monsieur se posait des questions sur notre mouvement et sur notre programme pour le secteur. Je lui en ai brièvement parlé et j'espère vraiment vous voir passer vous aussi à nos prochaines réunions ! Si vous voulez bien m’excuser Madame, il me semble que Pairty à besoin d’un coup de main, je ne voudrais pas que quelque chose se passe mal pendant votre visite du marché. Monsieur.


Le Prince effectua une courte révérence auprès de Vivanne et à peine un hochement de tête entendu pour le militariste. Pairty n’avait pas vraiment besoin d’aide, au contraire, il dégustait avec gloutonnerie les friandise que Kany avait partager entre les autres bénévoles. Une nouvelle initiative d’équipe à ajouter au compte de celui-là. Non, B’Bar avait tirer partie de la première excuse possible pour laisser le pot-de-colle à la véritable candidate et régler un nouveau problème (ou au moins un problème en devenir). Car en agitant ses grande oreilles, l’ortolien avait entendu des mots scandés. S’il avait en plus du goût, une meilleur oie que les humains il n’avait cependant pas pu tout comprendre à travers les bruits du marché. Mais des mots scandé avec rythme par une foule voulais dire manifestation. De qui ? Pourquoi ? En tous cas pas question de se faire prendre à parti par des partisans de Phils ou d’un autre en plein espace public. Ou pire encore ! Dans une charge des forces de sécurité de Coruscant si la manifestation était illégale. Pairty ayant organisé cette sortie (ou du moins l’avait il semblé a B’Bar) il avait du prendre en compte ses risques et organiser différents itinéraires.

-Ah, je vois que vous appréciez les noix, c’est bien ca, c’est plein d’oligo-éléments ! Faites attention à ne pas en abuser quand même ! Sinon dites moi mon brave, nous avons fait un beau petit tour du marché et je crois que j’aurais du mettre un autre paire de chaussure, j’ai les pieds qui souffre le martyr ! Vous n’auriez pas repéré un petit coin tranquille en intérieur ou je puise mes les délasser quelques minutes ? Et je pense que le reste de l’équipe appréciera aussi une pause non ?

Dans le tumulte B’Bar avait cru entendre les mots “Guerre” et “fédération”. Deux mots peut etre sans rapport ou déformé par ses propres craintes mais qui donnait bien envie à l’alien de se trouver derrière des murs solides et pas entre un primeur et un fromager.

La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Mar 28 Avr - 23:18
Il fallait le dire, ce représentant politique aux oreilles proéminentes était un cas. Une sacré personnalité doublée d’un équilibriste assez doué. Mais pas encore assez expert en la matière. Non pas que Travis se considère comme tel, mais il y avait des maîtres dans ce domaine, des gens qui rien ne pouvait ébranler, même pas une discussion décidée par le hasard des rencontres. Et si ce Prince B’bar semblait marcher droit dans leur pas, ses sabots étaient encore trop gros pour s’y conformer. vraiment. Malgré son humour fort plaisant.
Cela aurait pu être une blague faite à leur QG d'ailleurs. Hélas, les attaques sur le physique étaient généralement mal perçues en période de campagne, mais quand elle venait de la cible elle-même, autant en profiter pour en rire. Ce que le brun fit, doucement, histoire de détendre un peu ce Xéno et son costard flashy. Personnellement, les non-humanoïdes n’étaient pas vraiment sa cible, ni celle du QG, ils laissaient cela à Phils, mais le constat de leur non implication dans la guerre en dérangeait plus d’un. D’où l’origine de certaines tensions de leur côté et qu'ils essayaient de maitriser tant bien que mal. Mais imaginer ce gros “monsieur” sur le champ de bataille prêtait à rire aussi. Enfin, ça c’était l’avis du parti militariste.


Mais le public lui, il y avait des chances pour qu’il suive. Comme toujours, celui qui se montrait le plus, qui avait l’air le plus avenant, avait tendance à gagner des voix. Comme l’avez fait Tower et son air sympathique au premier abord. D’ailleurs, pendant que B’bar donnait son sachet de noix à un des membres de sa campagne (Travis l’interpréta comme cela en tout cas), le jeune militariste essaya de revenir à la charge.
Il débuta sa question.


- Et Tower? Que…


Puis son oreillette bipa. Apparemment, le marché était sur le trajet d’une manifestation, qui était en train d’atteindre l’une des entrées. Cela n’ ému pas particulièrement le politicien. Des manifestations, il en avait vu un certain nombre, surtout en ses périodes troublées. Et généralement, malgré les orientations de son parti, il parvenait à esquiver les esclandres en faisant profil bas.

Il tenta de renouveler sa question, ne souhaitant pas tout de suite lâcher le candidat. Eliott fut alors coupé de justesse par l’apparition de l’autre femme présente sur le marché. Viviane Dixall de son nom. Fort charmante d’ailleurs. Et ne souhaitant pas paraître trop agressif voir inopportun face à une présence féminine, il laissa B’bar continuer, lui expliquant que c’était lui le colistier, et toutes les phrases bateau dans ce style. Travis ne l’avait pas prit la main dans le sac, mais presque. Dixall attirait le regard, c’était vrai. Mais B’bar parlait plus fort. Elle avait l’avantage de la finesse, d’une réflexion intrinsèque que l’on prêtait aux femmes dans le monde de la politique. Mais l’éléphantesque colistier était plus visible, s'exprimait plus facilement, même si c’était pour ne rien dire. Hosh avait raison. Il était malin. Mais cela permit néanmoins au jeune homme de classer cette personne dans la catégorie “lui” et pas dans celle de la profession de foi. Il en était quasiment sûre, même si ses preuves étaient maigres pour le moment.

La question était maintenant de savoir s’il valait mieux s’afficher avec lui ou contre lui. Ou avec elle. Car en effet, B’bar tenta une sortie. Et réussit parfaitement à lui fausser compagnie, ce qui agaça fortement Travis. Apparemment, il n’avait pas envie que les journaux du lendemain soient tapissés d’une photo où on les voit côte à côte. Mais si le Prince s’était désisté, il lui restait la princesse.


Eliott fit un sourire charmeur, tentant d’indiquer à la tête de liste de Galacca qu’il était venu en paix. Certes, elle avait aussi croisé Hosh, mais lui et son “coéquipier” étaient bâtit sur le même moule : deux jeunes jeunes dans la force de l’âge et plutôt séduisant d’après les derniers sondages.

- Mme Dixall, je suis ravie de vous rencontrer enfin. Votre colistier ne m’a pas dit grand chose sur vous hélas, mais je suis assez intéressé de connaître votre vision du programme du NADA, et ce que vous prévoyez pour Galacca….

-----

Pendant ce temps, la manifestation avançait, bruyante et remuante. Immédiatement, les badauds du marché commençèrent à s’écarter du trajet dangereux, certains à fuir même, s’attendant à tout instant à l’arrivée des services de sécurité qui ne faisaient pas souvent la différence entre un simple acheteur, et un manifestant acharné, leur objectif étant simplement de les disperser.

Bientôt, Travis et Dixall furent pris dans un mouvement de foule qui devenait de plus en plus fort, de plus en plus brusque. Et en l’absence de B’bar, ce fut le jeune militariste qui réussit à sortir la pauvre Viviane de cette foule pressée et qui n’hésitait pas à bousculer tout ce qui se trouvait sur son passage…A ce moment, il n’y avait aucune trace de B’bar nul part sur le marché.

-----

Pendant ce temps là, dans un café, le jeune Kany avait les yeux, le visage et les mains collés à la vitre. Il regardait le mouvement de la foule, bien content d’être en sécurité dans ce petit troquet.
Et ce fut Pairty, le vieux de la vieille, qui le tira de ses pensées, les rides sur son front affichant une réelle inquiétude.


- Euh… quelqu’un à vue Mme Dixall récemment?

Les quelques bénévoles du parti présents dans la petite enclave secouèrent négativement la tête.


- M...Mince * il se retint de prononcer un juron* Si elle est là dedans...ça va être compliqué de la retrouver! Prince B’bar, qu’est ce qu’on fait? La situation va devenir tendue la dehors...

HRP:

B'Bar

Messages : 171
Date d'inscription : 20/06/2018
Localisation : Coruscant

Profil du personnage
Espèce: Ortolien
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue55/1000"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (55/1000)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue14/80"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (14/80)
B'Bar
MJ RP | Politicien
Mer 13 Mai - 20:31
Pairty regarda son candidat quelques instant, le regard vide, sans doute autant surpris par la démarche que par la question. Le programme indiquait en effet que la visite et la remonté du marché devrait continuer jusqu'à l’heure de la pause repas. Son esprit, que B’Bar commença à juger étriqué, n’avait sans doute pas envisagé cette situation. L'intéressé chercha alors à balbutier quelques excuse quand, heureusement, son autre collègue prit l’initiative. B’Bar l’avait déjà remarqué plus tôt. C'était là le jeune et entreprenant Kany Waster. Non Wester ! Ce jeune Kany qui lui avait fourni quelques heures plus tôt des renseignements sur le déroulé de la journée et l’organisation de Neyla Von, pas son camarade.
Faisant à nouveau preuve d’une vivacité qui semblait manquer à Pairty, le jeune humain proposa au Prince et ses camarades, de se déplacer sur les contre-allée et trouver rapidement un pub ou salon de thé a investir et semi-privatiser par leur nombre. Face à l'absence de toute opposition sa proposition fut adopté et le petit groupe s'élança à la recherche d’un tel lieu de commodité. Faisant groupe et front pour la première fois de la journée, le groupe avança promptement. Ils n'étaient plus le groupe épart se fondant dans la foule pour distribuer tract et information mais semblait s'être muté au vu de la situation en une flèche compacte, prêt à fendre la masse et capable d’avancer vite et bien. Sous cette impulsion nouvelle et franchement rafraîchissante le petit groupe trouva rapidement un troquet qu’ils investirent. L’endroit n'était pas franchement le type de lieu ou B’Bar aurait mit les pieds en temps normal, mais pour l’instant, l’Ortolien appréciait l’idée d'être derrière des vitre en plastacier, des murs en brique et de pouvoir poser son fessier sur une banquette molletonné. Comble du plaisir, arrivant relativement nombreux et soudé, le tenancier du café leur ouvrit une arrière salle encore fermé, permettant à tous une relative intimité. intimité dont l’Ortolien profita pour desserrer ses chaussures et se mettre à l’aise au milieu de l’agitation générale.
D’après ce qu’il entendait et les discussions des bénévoles, il avait eu le nez creux en faisant bouger le groupe. La manifestation, quelque soit son but, avait gagné en nombre, en force et en intensité. Comme une tempête naissante il ne faisait pas de doute que les vagues qu’elle allait causer ne manquerait pas de renverser des bateaux, endommager des digues et que les vaillantes force de sécurité de Coruscant allaient, tels des sauveteur en mer, s'échiner à ramener les honnêtes gens en paix en combattant les éléments, ici sans doute à coup de canon à eau, flashball et autre joyeuseté
Mais alors qu’il se noyait ses pensées dans une absurde métaphore maritime, une phrase prononcé par Pairty le tira de ses reveries comme un harpon sort de l’eau un cétacé. “- Euh… quelqu’un à vue Mme Dixall récemment?”

L’alien sauta si brusquement sur ses pieds qu’un de ses chaussure profita du mouvement pour se faire la malle sous la banquette en face de lui. Interpellé par la question mais surtout par le manque de son soulier le massif l’alien décida de parer au plus urgent entre ces deux problème. A savoir son soulier. Comme d’habitude dans ce genre de situation, celui-ci était partie se loger tout au fond sous la banquette, presque hors de porté de sa petite main boudiné. Obligé de se baisser, de se mettre à quatre patte il préférait encore un vague instant de gêne et d’inconfort devant ses partisant que la honte à avoir à marcher nu pied. On etait sur Coruscant bon sang ! Pas sur un de ses mondes attardé comme Kashyyyk ou Malastare ! Puis il aurait l’air bien idiot à n’avoir qu’une seule chaussure en dehors de se bar. On pouvait comprendre (et juger) les membres de certaines espèce se baladant sans rien au pied sous des motifs culturel ou biologique mais avoir le pied gauche chaussé et le droit nu, non, quelle indigité ! Quel manque de savoir-vivre et de civisme ! Le Prince B’Bar n'étant pas de ces gens là, il lui fallait son petit soulier ! Finalement sa tentative de récupération fut fructueuse. Après ce court séjour sous la banquete de ce bar minable, il allait devoir les confier à son robot domestique pour un cirage et un nettoyage complet, mais au moins, maintenant correctement botté, le suppléant civilisé du NADA allait pouvoir s’occuper de l’autre problème soulevé. Ou pouvait donc etre Vivanne Dixall ?
Il était vrai qu’elle ne semblait pas se trouver avec eux. Et qu’il n’avait pas souvenir de l’avoir vu avec eux dans leur retraite héroïque vers le débit de boisson. Non. La dernière fois qu’il l’avait vu, c'était avant sa demande en train de parler à ce militariste de Tavis.


-Personne n’a prévenue Vivanne ? Demanda il quand meme aux membres de son équipe d’un air sévère voir réprobateur. un faible “Non je crois pas” attira a eux un regard noir de la part du pachyderme. Un regard noir entraîné par des années a réprimander traiteurs, serveur et autres domestiques suite à des faux-pas dans ses soirées. Un regard noir disant clairement qu’il n'était ni satisfait de leur service et qu’il allait faire appel à un autre traiteur à la prochaine réception s’ils ne se débrouillaient pas pour rattrapper leur bétise et faire un beau geste commercial au passage. La il ne pouvait pas les renvoyer. Certe. Ni faire appel à de nouveau volontaire (quoi que ?). Mais il leur donna quand même se regard.  ]b]-Mais enfin, personne n’as pensée à la prévenir ?[/b] Oui, certe, lui aussi n’y avait pas pensé un seul instant. Mais sa tâche n'était pas de s’occuper des détails comme la transmission correcte d’une information aussi basique. Sa tâche à lui était de guider, inspirer, inculquer un but aux petites gens comme eux ! Les rôles étaient clairs et pourtant, il se retrouvait encore à devoir tout gérer. [/i]

-Si elle est là dedans...ça va être compliqué de la retrouver! Prince B’bar, qu’est ce qu’on fait? La situation va devenir tendue la dehors…

Il évita de lancer une remarque acerbe a Pairty pour avoir continué à enfoncer des portes ouvertes. Oui, les braves marins des force de sécurité savaient naviguer dans la tempête mais ils avaient aussi la facheuse tendance à pêcher large et racler autant que possible avec leur lourd fillet. Pas question de voir demain en une des journaux locaux une annonce comme quoi Vivianne avait passé la nuit en garde à vu suite à cette manifestation à la con !  Ou pire encore de devoir cacher un bleu du à un coup malheureux de matraque. Quoi que cette dernière image pourrait peut etre leur servir dans.. Non. Le NADA voulait ratisser large mais pas au point de draguer les militants anti-police fumeur de drogue douce et à l’hygiène douteuse. Il s’agissait d’un mouvement respectable ou au moin cherchant à l'être.
l’Éléphantesque politicien tenta donc d’évaluer la situation. Leur tête de liste était dehors, dans une situation dangereuse et il se trouvait là, ici, au calme, entourée de personne à la compétence au mieux douteuse, au pire, aléatoire.


-Vous avez raison Pairty. Et je vous félicite pour votre dévouement. Mais vous avez raison. N’y allez pas seul. Prenez une petite équipe, je ne sais pas moi, trois , quatre personne et allez chercher Vivanne Dixall. C’est la solution la plus prudente pour tous.


Comme un serveur apprenant durement à ne pas jurer après avoir fait renverser son plateau de champagne, Paitry allait apprendre à la dure ce qui se passait en cas de manquement. Une leçon dure, presque cruelle, mais pleine de bon sens et de logique. S’il ne retenait pas la leçon pour leur prochain déplacement en prévoyants dès itinéraire bis et ter, d’autre prendraient vite sa place et s’en chargeaient.


-Je vous conseillerais bien sur de rester grouper, voir même de vous filmer en permanence, on ne sait jamais comment la chose peut évoluer, cela ne peut que vous servir.


Au vu de ses états de service, mieux vallait préciser ce genre d’information. Il ne se voyait pas comme un mauvais maître, mais plutôt comme un professeur exigeant. Les fondamentaux n’etant pas aquit et ne souhaitant que meme pas à ce bougre qu’il lui arrive malheur, il tenait à rappeller les règles de base. Et puis aussi, ses compagnons seraient peut etre plus doué que lui et lui raconterait plus tard comment Pairty s'était acquitté de sa tache. Il y avait peut etre encore un espoir en lui. L’espoir de passer d’un benet à un serviteur correct.

-Nous vous attendrons ici si vous la trouvez dans la demi-heure sinon on se retrouve au QG. Tenez moi au courant par datapad selon comment ca évolue et bonne chance.


Par la fin de cet échange, B’Bar tenait à mettre fin à cette discussion et à de posible remarque.En plus de gerer la perte (temporaire) de leur tete d’affiche, il ne voulait pas envisager que l’importun à l’origine de tout ceci ne tente de se dérober à ses responsabilités. La chose était désormais acté, Pairty n’avait plus qu’a constituer son groupe et partir, dehors, dans la foule, à la recherche de Dixall.

Cette tâche de réglée, B’Bar retourna dans son siège et en profita pour lasser correctement son soulier.Contrairement à la constitution de l’équipe de secours, cela ne dura que quelques instants, lui laissant le champs libre pour se concentrer sur un autre point important à venir. Qu’allait il dire à Vivianne pour justifier ça ? Un épineux problème...

- Kany, Kany vous voulez bien venir ici ? Parfait, asseyez vous.

L'humain prit place dans la banquette en face de l'alien comme celui-ci lui indiquait du bout de la trompe. L'humain, contrairement à son homologue officiellement en charge, affichait un air géné et contrit suite à l'évolution défavorable de la situation. Il etait aussi coupable que les autre certes, mais avait le mérite de donner l'impression d'assumer pleinement l'erreur et d'en être responsable.


-Bon, en attendant que monsieur Party n'aille dehors et se mette en recherche de Vivanne, il n'est pas question de perdre encore plus de temps. Je ne sait pas si quelqu'un dans le groupe se charge de récolter les déclarations de la presse à notre sujet. Je ne parle pas du NADA mais de nous, Vivanne et moi.

Le jeune homme hocha de la tete et sortie de sa sacoche son datapad personnel. Le vendeur d'information qu'il etait nota tout de suite ce détail et sentit ses poils se hérisser dans son dos. Les mini-ordinateurs personnels étaient le pire en matière de cyber-sécurité. Il allait falloir pleurer auprès du siège pour équiper les membres de son équipe de matériel un tant soit peu sécurisé, pour leur bien comme pour le sien. Mais alors qu'il s’apprêtait à prendre en note les demande du Prince le jeune homme s'arreta un instant le regard dans le vide avant de se redresser et poser une question si simple, si évidente, qu'a nouveau, lui comme B'Bar n'avait pas pensé.

-Quelqu'un à tenter de contacter madame Dixall sur son datapad personnel ?

A l'évidence, non. La chose etait si simple que bien sur, non. Tout le monde avait du penser qu'un autre l'avait fait sans résultat. Y compris lui. Une fois énoncé, B'Bar eu autant envie de se frapper la tête avec la trompe pour sa propre bêtise et en même temps d’utiliser celle ci pour tapoter doucement le haut du crâne de Kany (un geste de remerciement chez les Ortoliens). B’Bar saisie son propre datapad et composa le numéro de cette dernière. Par chance cette dernièr décrocha mais dans l’agitation qui devait se dérouler autour d’elle, l’alien penait quand meme à l’entendre.


-Allo ? Allo ? Allo, oui ! Vivianne ! Je.. je vous entend mal ! Nous sommes. NOUS SOMMES. Nous somme ou Kany déja ? VIVANNE, NOUS SOMME AU CAFE DES SPORTS ! JE .Je ne sais pas si vous. LE CAFE DES SPORTS ! Vers la rue de Général Missa-missa ! Oui, Nous.. Allo ? ALLO ? Bon, ca à coupé. Pairty ! J’ai cru entendre du bruit et de l’écho. Cherchez donc vers les petites rues ! Elle est peu etre par là bas ! Bonne chance !

De maigre renseignements mais de son coté, lui avait fait le maximum pour aider à retrouver la candidate. il lui avait meme dit ou les trouver. Il n’avait donc plus qu’a attendre que l’un ou l’autre ne revienne ou que les choses se calme d’elle meme..

La Force

Messages : 159
Date d'inscription : 09/06/2019

Profil du personnage
Espèce:
Réputation:
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
Expérience :
"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Left_bar_bleue0/0"Le Rouge et Le vert" [Mission B'bar] Empty_bar_bleue  (0/0)
La Force
Maître du Jeu
Dim 24 Mai - 19:12
Pairty se maudit intérieurement, un peu. Ce n’était pas sa première manifestation, qu’elle soit politique ou simplement dictée par un devoir citoyen. Il avait été jeune, il fait le plantons sur les places, devant des centres économiques, essayé de bloquer des routes menant à un astroport lors des réunions des grands pontes. Mais, son rôle ici était tout autre. Il avait désormais d’autres convictions, et il venait de perdre l’une d’elle.
Le Prince B’bar était facile à repérer dans la foule. Mais sa collègue, leur tête de liste était sortie de leur champ de vision. Et Void allait sans doute tirer les bretelles, les oreilles, et peut être même une trompe aussi.
En parlant d’appendice, il fixa son regard sur B’bar, a genoux en train de récupérer son soulier, sans trop paraître extrêmement concernée par la situation de sa colistière. Et qui était sensée être la tête de la liste, mais entre les deux, qui l’était vraiment? Etait-ce une question à se poser aussi. Maintenant en tout cas.
Mais contre toute attente, le représentant du Nada en tenue verdoyante mit, légèrement en tout cas, fin à ses doutes. Une fois chaussé de nouveau, il donna des directives, précises, et se chargea d’appeler la jeune femme brune sur son datapad.

Au fond, peut être qu’il lui fallait juste un temps de réflexion pour mettre au point son plan. Le vieux de la vieille hocha la tête, désigna trois de ses hommes (au sens large, certains étant juste humanoïdes que des humains de pures souches), costaud, pour être sûre de passer au travers de la foule excitée et se dirigea vers la sortie.
Apparemment, elle devait se trouver dans une ruelle adjacente, peut être perdue dans un flot compact, vu la difficulté qu’ils avaient eut à la joindre, et qui devaient tous être en train de filmer les altercations entre les Force de l’ordre et les manifestants anti-guerre. Il allait falloir jouer des coudes. Mais ça ne l’inquiétait pas plus.
Le quatuor se jeta donc à l'extérieur, longea les murs et scrutant chaque ruelle, rue, chemin qu’ils croisaient. La recherche serait peut être un peu longue, mais c’étaient aussi leur devoir.

De son côté Kanye nageait entre l’inquiétude et aussi une satisfaction personnelle. Le Prince B’bar semblait l’avoir à la bonne. Genre vraiment, qu’il perçut notamment au détour d’un geste paternaliste mais sur le fait que ses réprimandes ne soient pas orientées contre lui, et aussi que l’un de ses représentants lui confiait une tâche. A lui. Et personne d’autres, mettant en valeur ses talents de petit fouineur.

Il hocha la tête, enthousiaste, et après avoir saluer le Prince, il se fondit dans la foule, près à approcher de près, de très près même, les journalistes présents et à grappiller des anecdotes. Le NADA allait-il sortir de l’ombre? Là était la question à laquelle il devait apporter des réponses.


----

Plus loin, dans une ruelle, Eliott Tavis entrainait toujours Viviane pour se mettre tout deux à l’abris. Il aurait pu rejoindre son speeder blindé, mais elle comme lui savaient que si une photo était prise à cet instant, les justifications seraient complexes à fournir.
Bien que l’idée de rumeurs les concernant puissent être intéressantes. Mais cela risquait de l’écart, lui comme elle de la scène médiatique, par leur “chef” respectif. Mais cela pourrait aussi écarter le NADA d’une certaine course à la mairie, ou au gouvernement, en les liants à son parti à lui. Et peut être même lui rapporter des voix.
Mais Viviane était plus maline et se détacha vite de sa poigne, pour se figer dans le recoin que formait l’immense porte d’un super-commerce. Et elle sortit son datapad immédiatement. A cet instant, celui-ci se mit à sonner.


- B’bar? C’est vous… je vous entends mal...le quoi? Le café...de… le café des sports? Ok, je vais….Merde! Ça a coupé!


Tavis essaya de reprendre son sourire charmeur tandis qu’elle rangeait précieusement le petit engin dans son sac.

- Alors?
- B’bar et le reste de notre équipe ont réussis à trouver un abris dans le café des sports. Il va falloir que je les rejoigne.

Tavis s’adossa doucement contre la porte, laissant passer un groupe de personne, peu désireux de tâter des gazs irritants qui allaient sans doute envahir la place d’ici peu. Mais il avait une idée.

- Je trouve ça curieux.

Viviane le regarda, avec un véritable air d’interrogation.
- Quoi donc?
- Qu’ils vous aient tous laissé en plan pour suivre le Prince B’bar. Vous êtes la tête de liste. Vous auriez dû être leur priorité.

Viviane garda un air neutre. Mais acquiesça doucement.
- J’entends, Monsieur Tavis. Mais des fois, les choses ne se passent pas de la façon dont on voudrait.

Soudain, des cris jaillirent de la foules.

- Mme Dixall!!! On vous cherchez partout! Le Prince B’bar nous a envoyé vous chercher!

Elle lâcha un regard satisfait à son équipe, puis refixa Tavis.


- Vous voyez. Il ne m’ont pas laissé tombé. Mais par contre, je ne vois pas vos ...hommes….

Tavis afficha toujours son sourire charmeur.

- Je n’ai pas besoin d’homme. Ils le savent. Au plaisir de vous revoir Viviane.
- Merci pour votre aide dans cette situation confuse, M. Tavis.

Lorsqu’elle fut embarquée par son équipe, il se hâta de rejoindre son véhicule, marchant d’un pas déterminé à contre courant, sans pour autant pousser la foule pour ne pas paraître mauvais. Mais Dixall et son Prince étaient des personnes difficiles à “appâter”. Il fallait qu’il regarde les journaux, ce qui avait été capté par les free-lance, ou d’autres quidam. Mais en tout cas, il rejoignait H’osh sur son analyse. Il fallait d’ailleurs qu’ils en parlent tout les deux pour définir leur prochaine stratégie….

----

Viviane débarqua dans le café des sports, accompagnées par Pairty et sa bande sous des applaudissement et un soulagement certains des partisans du NADA. Elle les remercia tous chaleureusement, mais se permit une pique à l’adresse de B’bar.


- J’ai bien cru que vous alliez m’abandonner pour faire campagne tout seul, cher B’bar! Mais l’histoire se finit bien, aussi un peu grâce à vous à ce que m’en a dit Pairty.
Ce dernier hocha la tête, satisfait de la remarque de la jeune première.

- Maintenant je pense qu’il est temps de retourner au QG pour faire un debriefing. Notamment sur les informations, et avec Void. Cette sortie à été plus complexe que prévue.

----

De retour au QG, un message sur leur Datapad respective leur indiqua que Void attendait leur rapport. Mais qu’il viendrait aussi à leur rencontre d’ici 16 heures, pour débriefer et discuter. Mais en attendant, le reste de leur équipe les attendait en salle de réunion. La même qu’avant le lancement leur escapade.
Et dès leur entrée dans la pièce, ils furent assailli de question.

Et le jeune Kanye arriva enfin. La mine mi figue, mi-raisin.
Il y avait du bon et du moins bons.


- Apparemment, les gens attendaient plus dans leur parole, mais une partie avait leur sympathie. Et pas mal d’images circulaient les montra avec Neyla Von puis avec Tavis Eliott, du coup, soit les journalistes s’embarquaient dans des histoires alambiquées entre ces trois “partis”, clairement antagonistes, soit ils les ignoraient et bifurquaient sur les positions plus dominantes des parties plus anciens…


La démarcation du NADA n’était pas claire. Clairement pas. ET il faudrait sans doute une autre tactique pour réussir à se sortir du sac de noeud de la campagne.
HRP:

Contenu sponsorisé


Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sauter vers: