L’académie Sith de Raxus.
Un endroit sous haute surveillance. D’une part pour des raisons evidente de sécurité. Il s’agissait d’un lieu de formation d’élément sensible au coeur du territoire séparatiste. IL était important de s’assurer la sécurité des éléments rentrant et sortant de cette enceinte, afin d’éviter, par exemple, une attaque terroriste ou la désertion d’élément utile dans l’autre camps.
De l’autre, en raison même de la nature des enseignements dispensé au sein de la citadelle. Bien qu’admis au grand jour, les dirigeant de la confédération n’avait pas oublié la duplicité d’Anathema envers son maître. Et encore moins celle que celui-ci avait eu envers eux, créant de toute pièce la situation épineuse ou ils étaient actuellement.
Si les autre élèves de l’académie avaient évité de s’approcher du nouveau venue et c'étaient re-concentrés sur leurs tâches, ce n'était pas tellement par manque d'intérêt que par prudence.

Des plus proches baraquement, un détachement de sécurité composé de droides de combat et d'être de chair et de sang s'était assemblé et venait droit sur le Pantoran. A leur tête, celle que les Sith apprenaient vite à craindre malgré son absence de rang spécifique au sein du temple :  Anna Ranc

Spoiler:

-Vous. Au nom de la Confédération des Systèmes Indépendant, au sol, face contre terre, les mains dans le dos. Votre appareil est actuellement en cours d’interception..

De sa main libre elle enclencha sa culasse dont le tintement sonnait lui aussi comme un avertissement sec.

- Je commence à avoir l’habitude de descendre des sensitifs comme vous. Obéissez. Première et dernière sommation.

Les machines de combats avaient prit place tout autour du sensitif, renforçant si besoin il en était la menace. Parmis les organiques présent dans le détachement de sécurité on remarquait des équipements spécifiquement conçu pour affronter des sabre laser : Pique de force, filets, blaster sonique. Au ceinture de certain, de lourdes paires de menottes en duracier pouvant couvrir complètement les mains. Le groupe avait donc largement de quoi restreindre les capacités de celui qu’il menaçait sans pour autant se mettre complètement en danger. Restait à voir l’attitude de l’alien venu du froid. Allait il obéir sans résistance ou tenterait il le diable ? Un premier test en somme.


HRPG : Si tu te soumet, les gardes vont te fouiller, t'enlever tes biens, te restreindre, faire un prélèvement et te conduire dans une petite salle d 'interrogatoire ou tu y resteras un long moment seul.
Si tu résiste...Les choses vont etre bien moins facile et le combat ne se terminera pas en un post

Je retenais un soupir alors que je regardais tout autour de moi, observant la grande quantité de personnels et de matériels déployés pour m’accueillir. Mais ce que je croyais au départ, ne fut qu’une triste désillusion. Les bâtons crépitants et des fusils blasters à canons courts me tinrent en joue, des êtres humains et des droïdes de sécurité m’entourant, aux ordres d’une folle à la gâchette facile qui me donnait des injonctions, ferme. Dommage que sa voix ne collait pas avec son visage.

Je fixais de mes yeux l’interlocutrice qui me sommait de me rendre, son doigt sur la détente. Les gens tout autour me regardèrent, puis firent le tour pour ne pas être dans la ligne de mire des armes qui étaient pointé sur moi. Je le sentais et, surtout, je le vis dans mon esprit à la manière d’un hologramme 3D. Ils se trouvaient à moins de vingt mètres de moi et je pouvais voir leur doigt sur ou à proximité de la détente, certains avaient des mouvements parasites, d’autres tremblaient. Les droïdes, eux, étaient statiques, impassibles, des machines sans âmes ni réflexions. Leur corps de métal et leur logiciel tenaient leur arme avec fermeté, leur doigt mécanique se trouvant à quelques millièmes de mètres du coup de feu. Satanés machines… Utiles pour beaucoup de choses mais tellement méprisables.

- Ais-je vraiment le choix ? Je n’en ai pas l’impression. Vous ne cherchez même pas à savoir si je suis autorisé ou non, même pas de demande d’identification. Je pourrais être un seigneur noir venu de manière anonyme. Que pensez-vous qu’il vous arriveriez ?

Je ricanais, hilare de la situation. J’étais seul, avec comme handicap une respiration en carton, seul et sans puissance nécessaire pour riposter, et bien évidement, aucune arme à disposition. Dans mon esprit, je vis les différentes possibilités d’action… Si j’utilisais la Force pour prendre les armes des soldats humanoïdes, je me fais griller par les droïdes. Si je cherchais à prendre les armes des droïdes, il me faudrait trop de temps et de concentration pour les obtenir, résultat, je me fais griller lentement par les tirs des soldats. La menace vers la chef en prenant son arme et la retournant contre elle, j’aurais une chance sur deux de me faire allumer et dans le cas où je réussis, les droïdes avaient la gâchette trop sensible pour jouer. Si je cherche à bouger, mon manque d’adresse me permettrait à peine d’esquiver un-deux voir trois tir, avant de me prendre des bâtons ou des tirs.
En soit, quelques soit la situation, je suis perdant et connaissant les dégâts des armes, je finirais soit handicapé soit mort. Aucun intérêt, surtout que mon maître m’avait confié une mission, et mourir n’est pas une option. J’ai survécu à beaucoup trop d’épreuves pour échouer ici, devant l’Académie.

Je soupirais lourdement, mon masque émettant un sifflement bruyant à travers les radiateurs. Je me mis à genoux sur le sol, dévoilant mon visage en retirant ma capuche, posant mon sac contenant mes affaires, des vêtements et quelques objets divers, entre data-disques et effets de toilette. Le seul objet que je conservais discrètement, était le cadeau de départ de Lib’Nevi, soigneusement caché sous les plis secrets de ma tenue.

- Et maintenant ?

Certes, je ne suis pas un guerrier. Certes, je ne suis pas courageux, ni téméraire. Mais je ne suis pas idiot pour autant. Si j’avais été un ennemi, connaissant les textes en rigueur dans le secteur, on ne me demanderait pas de me rendre, on m’aurait déjà tué.
Je n’étais peut-être pas vainqueur, mais je n’étais pas idiot non plus. J’allais me laisser faire, histoire de rentrer dans le jeu, avant de leur rendre au centuple.
Certes, je ne suis pas un guerrier. Certes, je ne suis pas courageux, ni téméraire. Mais… Il ne faut pas me sous-estimer pour autant.

Deux droïdes me menottèrent puis se mirent à me fouiller. La procédure fut courte, avant que l’on me dépêche dans l’Académie, sous le regard des autres « élèves » et membres de cette école. Mais au lieu de poursuivre dans le lieu, on bifurqua, avant de rentrer dans des locaux légèrement sécurisés. La suite ne me plut guère, entre prise d’empreintes digitales, prise de photographie, scanner corporel et autres palpations qui me donnèrent des hauts-de-cœurs aussi brutaux que mes envies de meurtres. Finalement, on me mit dans un salle vide, des murs blancs avec une lumière tamisée en guise de décoration, une caméra omnidirectionnelle en guise de décoration, avec une table et deux chaises.
Sans aucune finesse, on me posa sur l’une des chaises, face à la porte puis on m’y laissa. Ça allait beaucoup trop loin qu’une simple épreuve. C’était carrément un emprisonnement. Je respirais avec lenteur, profondeur. Je devais rester maître de moi-même, rester unité, sans division dans mon esprit. Mon cœur au ralenti, j’en profitais pour évaluer les lieux, voir ce qu’il y avait autour de moi grâce à la Force. Des murs pleins, solides, sans gadgets ni armements. Juste une caméra et une porte avec une personne devant la porte. Un garde humanoïde, baillant car fatigué. Une lourde sécurité à l’extérieur mais une faible résistance à l’intérieur.

Ne pas rester sur cette opinion. Rien n’est certain tant que je n’étais pas sûr à cent-pour-cent. J’attendis. Visualisant l’intérieur des menottes qui me liaient les pieds et les poignées, j’en compris facilement le fonctionnement, une batterie, un émetteur-récepteur et un verrouillage électromagnétique. Densité de la matière expliquant la lourdeur, solidité approuvée. Rien de plus facile de shunter le verrouillage, tout en faisant croire que l’appareil était verrouillé.
Je m’amusais à tester la théorie, faisant des tests avec les menottes de poignées. Premier essai, mes mains sous la table, un peu long à effectuer, mais rien d’infaisable. Finalement, je réussis pour une durée d’une seconde. Deuxième essai, trois secondes. Troisième essai, les menottes s’ouvrirent sans émettre d’alarme. Un sourire s’esquissa sur mon visage impassible, mon masque remontant légèrement sur mes pommettes. Je verrouillais les menottes volontairement, sait-on jamais, puis jouais avec les menottes de mes chevilles, restant discret.

Au bout d’un certain temps, comptant les minutes puis les heures après avoir déverrouiller et verrouiller les menottes, deux nouvelles personnes se dévoilèrent dans mon champ de vision de Force. La porte s’ouvrit, mes yeux se dirigeant vers cette dernière. Deux femmes entrèrent dans la pièce, la première étant la chef de la sécurité. La deuxième, une femme chauve à la peau blanche et maquillée, restait près de la porte. La première parla, je lui répondis ensuite.

- Primo, je n’aime pas être toucher sans mon accord. Deuxio, vous pensez sincèrement que je vais tout balancer sans aucune garantie ? Tertio, faudrait être un peu plus courtois. Après tout, je doute que des autorités approuvent le fait d’emprisonner un Sith.

J’inspirais dans un sifflement lent à travers mon masque.

- De ce que j’ai compris, les Sith peuvent avoir des passe-droits sans la moindre justification, pour peu que leur présence reste au profit des Sith mais aussi de la Confédération. Je suis venu ici pour apprendre, devenir meilleur. Pas pour me faire emmerder. Quelle loi Lib’Nevi a-t-elle enfreinte exactement ? Vous l’accusez sans me fournir de preuve ni de dossier pouvant expliquer une « possible » rébellion. Et puis, entre nous, vous nous avez laissez entrer dans le secteur spatial et terrestre de la planète sans avertissement, ni message, alors qu’on respectait les vitesses minimales. De plus, vous avez permis le ravitaillement en carburant du vaisseau de Lib’Nevi, mais aussi de rationnements, soit une durée de trente, voir quarante-cinq minutes sur l’horloge atomique universelle.

Je ricanais sous mon masque, dans une succession de sifflements morbides, regardant dans les yeux la chef de la sécurité, surveillant toujours l’autre femme en retrait. Mon regard était froid, sec.

- Vous exigez l’irréprochabilité des Sith, mais vous démontrez l’incompétence de la Confédération. Vous êtes sûr que c’est normal ? Donc avant de nous faire des reproches, nettoyer vos merdes.

Ranc avait donc une réponse. Et pas forcement celle qu’elle attendait. Elle avait envie de pousser un long soupir et de se laisser aller dans l’arrière de sa chaise. Elle n’avait pas non plus besoin de sentir la Force pour savoir que la femme derrière elle avait envie de remettre l’insolent à sa place a grand coup de table dans la bouche. L’idée ne l’aurait pas dérangé plus que ça non plus. L’armée séparatiste n’aimais pas l’insolence et encore moins les insultes.
Mais visiblement leur ami pandorian etait du type arrogant, imbu de lui meme et certain de négocier à égalité avec elles.
Seulement ce n'était pas le cas.
Cet entretien n'était ni se déroulait ni à jeu égal et n’etait meme pas une négociation.
Cet entretien était un interrogatoire simplement destiné à leur faire gagner du temps et décider si oui ou non, ce possible sensitif passerait son avenir dans un camps de travail sur Géonosis pour une violation de la sécurité militaire et sa collaboration avec un ennemi du régime ou s’il allait valoir l’investissement en temps et en ressource pour servir correctement le nouvel ordre galactique qu’elles construisaient.

Aussi Ranc fit signe d’un mouvement de main de ne rien entreprendre pour le moment. La femme chauve avait ses ordres et devrait continuer de s’y tenir. Elle n’eu pas besoin de regarder vers elle pour savoir qu’elle obéissait. Car son dévouement allait à la Confédération et à ses représentants.
Pour le moment, c’etait à elle, en tant que chef de la sécurité d’intervenir, et, pour une fois de manière pédagogique.

-Que vous aimiez etre toucher ou non, j’en ai rien à faire. Comprenez une chose très simple : Si l’envie me prend de vous faire palper par tout Raxus jusqu'à ce que j’en ai satisfaction, je le peux.
Si vous pensez que “les autorités” désaprouveraient ma conduite vous vous trompez sur toute la ligne.D’une part car les autorité ici c’est moi et moi seule. J’ai le devoir de vous faire ce qu’il me plait si cela répond à mes questions et m’assure de retrouver les éléments subversif du régime. Et d’autre part car contrairement à je-ne-sais-quels foutaise républicaine que vous avez pu entendre : Non, être Sith ne confère ni passe droit, ni garanti ni rien.
La Confédération rejette la vision manichéenne du dicktat républicain concernant le côté “clair” ou “obscur” de la Force et offre une chance à ces citoyens de se former à sa maîtrise ainsi qu’aux arts “Sith”. Ceci afin qu’ils aident à leur tour plus efficacement l’ordre confédéré. Sous sa direction et son commandement militaire. Pour faire simple : les Siths servent la CSI et ses habitants. Pas l’inverse.

Sa leçon était courte mais simple. Ranc espérait que l’alien commençais a comprendre un peu mieu la nature de la situation dans laquelle il était. Mais elle n’avait cependant pas fini d’enfoncer le clou.

-Pour finir vous n'êtes pas Sith.Vous êtes juste un pantoran, sans nom, sans prénom, presque sans existence légale aux yeux de la Confédération. Sans casier judiciaire jusqu'à maintenant. Alors que Lib’Nevi elle est accusé de désertion et traîtrise envers la Confédération en s'étant enfuit de l’académie. La peine encouru pour elle et ses complices peut aller jusqu'au peloton d'exécution.
Si vous avez une once de bon sens je vous conseille de l’utiliser maintenant et de me dire tout ce que vous savez sur elle, ses habitudes et aussi sur vous… Cela serait dommage de commencer votre existence dans les territoire séparatiste en la terminant non ?

En tant qu’agent de sécurité de l’académie Sith Anna Ranc avait tous les pouvoirs pour mettre ses menaces a executions. Il ne lui fallait en fait qu’une bonne raison pour ne pas le faire, sensitif ou pas. L’adhésion au régime était plus importante pour les autorités séparatistes que la perte possible d’un sensitif formable. Après tout, ils ne tenaient pas vraiment à former un nouveau Vallorum qui leur planterait une nouvelle lame dans le dos d’ici quelques années...


HRPG: C'est le moment de présenter un peu plus ton personnage et de voir si son instinct de survie est aussi bon que ce que tu dis. Concernant ta maitresse, ce que tu diras (ou écrira) me permettra moi de réfléchir a des quêtes ou events plus tard dans laquelle je pourrais l'intégrer ou laisser des traces de sa présence.

Je posais les mains sur la table, le son résonnant dans la pièce vide. Mis à part les respirations lentes de mon masque et les respirations lentes des deux femmes, le silence se faisait maître dans cet espace clos.

Je fis craquer la troisième et quatrième vertèbre d’un mouvement d’épaule, avant de reprendre une longue inspiration, le dos collé à la chaise.

- L’Académie Sith a été conçu par un groupuscule où le maître de Lib’Nevi officiait. L’Académie a été construite il y a deux années stellaires. Je suis avec Lib’Nevi depuis une dizaine d’années, soit bien avant l’alliance entre les Sith et la Confédération. Depuis que je suis son apprenti, on n’a jamais été dans les systèmes Séparatistes ou Républicains. On n’aime pas la politique, ni les jeux de pouvoir... Et avant que vous le demandiez, si l’on est venu, c’est uniquement pour que je puisse apprendre plus qu’elle ne pouvait le faire, étant plus une bretteuse… Je suis différent, trop différent d’elle, d’où la nécessité d’un enseignement plus approfondi. Mais pour en revenir sur le sujet principal, Lib’Nevi n’est pas un déserteur ni une traître. D’ailleurs, avez-vous des preuves sur sa soi-disant trahison ou la justice des Séparatistes est purement autoritaire et partial ?

J’expirais l’excès d’oxygène qui remplissait mes poumons, puis reprit.

- Sinon, mon nom est Meng Li, 20 années, de Pantora.

Quelle réponse j’allais avoir en retour ? Encore plus d’accusations ? De l’incrimination sans preuve ? Ou allait-elle enfin en venir à mon sujet, sur mon adhésion à l’Académie Sith, sur mes capacités ? Lib'Nevi... Mon maître... Ma bien-aimée... Dans quel genre d'épreuve tu m'as envoyé cette fois-ci ?

Dans une autre époque, dans d’autre lieux, Anna Ranc aurait consciencieusement retranscrit la déclaration du pantoran sur une plaquette de glaise ou sur une feuille de papier. Mais aujourd’hui sur Raxus, elle n’avait pas à se préoccuper de la manière dont seraient retranscrit ses mots, enregistré sur un serveur distant sur du verre et du métal, non elle avait juste à se préoccuper de leur sens et du message qu’ils transmettaient. Et les paroles de l’alien venue du froid étaient forte instructives. Vrai ? Peut-être, d’autre service que le sien se chargerai de vérifier cela et lui faire un rapport en cons”quence.
Déjà, elle avait un nom, un âge et une confirmation de sa race. La base de tout rapport civilisé.
Ensuite elle avait des informations intéressantes sur la manière dont “Meng Li” avait voyagé avec sa “maitresse”, vu qu’elle semblait l’avoir formé a minima. D'après le dossier construit lors de son passage à l’académie de Raxus Lib’Nevi n’avait pas particulièrement brillé chez eux. Seul son dossier disciplinaire avait été notable avec, d’après les mentions “un manque certain d’engagement envers la cause séparatiste”. Que son “apprenti” ne fasse pas mention de son coté politique était, de ce fait, un peu plus logique et compréhensible.
Par contre Ranc avec quelques difficultés supplémentaire à avaler le côté désintéresser voir altruiste d’un Sith qui avait commencé en se comparant presque à un seigneur noir inconnu. pas de politique ? Pas de jeux de pouvoir ? A d’autre. Le pantoran allait recevoir une discrète mention “ à surveiller” sur son tout nouveau dossier.

-Une académie ou c’est Lib’Nevi qui officiait vous dites ? Je suis surpris, jusqu'à peu les Sith n'était que deux et rarement un “groupuscule”, c’est ce que vous avez dit n’est-ce pas ? Et si vous m’en parliez? . Localisation, nombre, artefacts, ce genre de détail cela pourra être ajouté au dossier de madame Nevi, en positif bien entendu.

HRPG: A la suite de ta réponse Anna Ranc sort un datapad et t’interroge sur les images présente sur ce dernier. Bien entendu tu ne les vois pas. Après quelques minutes elle sort de ses poches des jouets pour enfant en mousse et te demande de les manipuler a distance. Il y a un cube, un cercle, une étoile etc… Dans le même temps elle aborde le sujet de la politique et te pose des questions sur la guerre et l’attitude que tu a sur Pantora et son affiliation au camps Républicain. Cela devrais te donner la possibilité de faire un post plus long et détaillé !

Elle commençait à me courir sur le haricot corellien cette femme. Elle semblait faire exprès de mal comprendre, pour tenter de me soutirer plus d’informations. Ou alors, elle avait dû se prendre beaucoup de coups sur la tête et son cerveau est en manque de neurone, d’où son esprit lent. L’idée m’amusait et me donner envie de lui ouvrir sa petite boîte crânienne pour fouiller dans ses méninges. Je restais pensif, souriant sous mon masque froid.

J’inspirais bruyamment, fermant les paupières, recouvrant mes yeux qui bouillonnaient de rage, puis expira dans un long sifflement, une brume spectrale s’échappant du radiateur. J’ouvris les yeux en me rapprochant de la femme en laissant glisser les menottes sur la table dans un grincement strident.

- Je comprends pourquoi vos supérieurs vous ont mis à ce poste… Vous avez le don pour énerver les gens. Toutefois, je vais répondre à vos questions.

Je ricanais, puis me redressais sur le dossier en raclant toujours la table.

- Lib’Nevi n’a jamais été dans une académie, car elle a eu un enseignement d’un maître sith jusqu’à il y a une douzaine d’années. Donc vous ne pouvez pas avoir d’archives sur elle, donc vous dites n’importe quoi. Ensuite… Le groupuscule. Vous voulez des informations ? Vous aimeriez des informations. Vous n’aurez pas d’informations car l’on m’a rien dit de plus. Pour plus d’informations sur ce groupe, les artefacts et leur localisation, contactez vos services de renseignements ou voir directement les grands chefs sith… Ah non, ils ne vous diront rien. Vous n’êtes que la chef de la sécurité, vous n’êtes pas autorisez à en savoir plus. Et puis, ça n’ira pas dans ce soi-disant dossier sur mon maître… J’imagine que ça ira dans une archive lourdement sécurité avec la motion « danger », tout comme j’aurais la motion « à surveiller ».

Mon visage prit une mine sérieuse, les regardant toutes les deux, n’ayant pas oublié la deuxième femme près de la porte.

Je vis la chef sortir des objets, des jouets en mousse pour enfants, les posant sur la table. Un cube, une étoile et un cercle. Puis elle prit un datapad et me questionna sur les images dessus. Sérieusement ? Elle me prenait pour qui au juste ? Un gamin passant le test pour devenir padawan ? J’ai été initié par un sith, elle-même instruit par un maître sith… Je me sentis blessé dans mon amour propre lorsque que je fis léviter les objets au-dessus de la table via la Force, soumise à ma volonté. Pour m’amuser, je brisais les jouets avec un sourire, regardant la femme dans les yeux, amusé, les déchirant en deux, puis en trois-quatre-cinq morceaux égaux, comme découper au scalpel, avec une lame très tranchante.

Quant au datapad, je répondis correctement, avec facilité, tranquillité. Un landspeeder, un croiseur séparatiste, un droïde de guerre type I puis type II, une planète… Utapau pour être plus exact, un sabre laser, une vibrolame, un pistolet blaster et enfin, le symbole de la Confédération. Facile, trop facile au point que ce test m’irritait légèrement. Mais goutte après goutte, ma patience se mit à trembler, au bord du seuil de tolérance.

- Sinon on peut parler de choses sérieuses comme… Mon adhésion ? J’ai réussi les tests que je saches. Et je n’ai plus rien à vous dire.

Une partie de la soldate séparatiste qui était en elle avais envie d'aplatir le nez de cet insolent sur la table pour tant d’insolence et d’irrespect. Ne lui avait ont jamais appris que dresser les gens contre soi quand on souhaiter les intégrer était tout sauf la chose à faire ? Mais Anna Ranc n'était pas arrivé à ce niveau dans la confédération des systèmes indépendant en mettant en pratique ses pulsions sanguines. Elle n'était pas comme ce pseudo-Sith sortie d’une image d’epinal. Bien au contraire. C’est sa grande maîtrise d’elle même et une volonté de fer qui lui avait permis d’atteindre cette position envié et dangereuse auprès des unités d’élite confédéré. Insensibles aux tours mentaux, à la peur, elle avait pris l’habitude de déstabiliser des sensitifs bien plus expérimentés en jouant sur leur psychée, leur manière de faire et souvent, sur leur prétendu-supériorité que leur offrait la Force. Parfois la soldate se demandait même si la sensibilité la Force ne les aveuglait pas complètement sur certain pan de la réalités et des possibilité qu'offrait celle-ci aux non-sensitifs. Il n’y avait qu’a voir ce ..Meng Li… L’individu ne semblait à première vu rien savoir de la CSI, de l’organisation de l’Ordre Sith et se comportait comme un seigneur. Pire encore. Pendant qu’il passait les épreuves destiné a mesurer sa sensibilité il semblait crier par sa gestuelle et son attitude “craignez moi” malgrès des résultat tout juste dans la moyenne des autres étudiants de deuxième cycle. Se doutait il du gap de puissance et de maîtrise entre lui et les autres élèves ? Entre lui et la jeune femme près de la porte ? Pouvait il seulement le sentir ou bien la différence était telle qu’elle lui échappait réellement ?
Toujours impassible elle ramassa les morceaux de ses objets de test et sortie de la pièce accompagné par son acolyte. Les deux femmes fermerent la salle derrière elles et s’isolerent dans une autre salle, semblable à la première pour débriefer de leur expériences.

-Alors, qu’en pensez vous lieutenant ?

Si Anna Ranc avait à nouveau prit une chaise, la femme chauve elle, s'était placé au garde à vous, devant elle, comme pour refléter son inflexibilité.

-La Confédération à besoin de sensitif dans ses rangs. il n’as pas échoué aux tests d’aptitudes et essaye de cacher ses capacités. Il n'était ni fatigué après les manipulations, ni après leurs destructions. Il est au moins capable de manipulation plus fines et plus discrète pour le moment : il a déverrouillé ses menottes avant votre entretien.

Au début de sa carrière, Anna Ranc aurait été effrayé par de telles atteintes à la sécurité. Mais à la longue elle c’etait habitué. Ces modèles de menottes étaient assez simple et, au final, servaient aussi d’épreuve supplémentaires aux aspirants comme celui-ci. Il y avait ceux qui les brisaient en utilisant leur pouvoirs mentaux ou leur forces physique, ceux qui comme lui, jouaient au plus rusée et enfin, ceux qui n’y touchaient pas avant qu’on les leur enlève ou que leur profil ai été accepté ) l’académie. Ranc préférais ces derniers, plus capable d’apprendre à obéir aux ordres et à la CSI. Mais tous ces comportements l’obligeait à etre accompagné de Sith loyaux et formé pour éviter tout débordement malheureux. Les membres de la confédération n'était ni bête, ni naif face aux manieurs de force

-Et sinon rien d’autre à déclarer lieutenant Voina ?

-Non madame. Profil classique.Pointe de violence, presque aucune patience, sentiment certain de supériorité. Les mentions envers son maître ont déclenché des pulsions intenses.

-Rien de ce qu’une simple observation ne m’indiquait déja. Merci.

Ranc détourna les yeux de la Sith pour finir de remplir quelques information sur son datapad. La Sith en face d’elle était un outil plus aiguisé pour lire à travers les gens mais cette fois-ci elle n’avait pas été d’une grande aide. Elle remplit quand même la grille d’évaluation du nouveau venue avec ces commentaires.
L’ordre Sith séparatiste grandissait vite mais pas assez pour ses supérieurs. Meme en utilisant des méthodes spécifiques et les enseignements du coté Obscur, la CSI etait pour le moment bien loin de pouvoir aligner autant de guerrier Sith sur les front stratégique que la République de chevalier Jedi. Cs derniers temps, heureusement pour eux, les vicissitudes politique de l’ancien système corrompu avait confiné les serviteur du coté clair dans leur temple sur Coruscant. Mais pour combien de temps ? Meme avec le rythme intensif de ces derniers temps il faudrait encore plusieurs génération à la Confédération pour les meme effectifs que les Jedis sur son territoire. Le nouveau venue n’était pas pour elle un élément fiable, au meme titre que sa “maitresse”.

-Mais la CSI à besoin de sensitif Madame.

Ranc releva les yeux de son datapad et fuisilla du regard sa subordonné. Elle détestait quand elle faisait ça. Avait elle lu dans son esprit ou, plus simplement, avait elle interpréter le silence et son regard soucieux. Elle n’avait ni sentis ses défenses touché, ni son esprit altéré. La deuxième solution devait etre la vrai, elle avait protégé son esprit mais pas l’expression de son visage. Elle ne devait pas non plus oublier que le temple avait ses propres méthodes pour s’assurer de la loyauté de ses membres, Limbia Voina en était la preuve. Fidèle au régime avant, devenue maraudeuse du coté Obscur elle formait, combattait et éduquait au nom de la Confédération sans une once de duplicité.

-Vous avez raison. Allons y.

La responsable de la sécurité avait prit sa décision. Autant l’annoncer au premier concerné. Les dex femmes quitterent donc leur salle de réunion improvisé pour retourner dans la salle d’interrogatoire du pantoran. Il ne s'était pas écoulé plus d’une dizaine de minutes depuis leur départ. Ranc n’avait encore une fois pas besoin d’etre sensible à la Force pour sentir la frustration et l’animosité de l’alien à son égard. Encore une fois elle n’en tenu pas compte.

-Très bien monsieur Li. Concernant votre .. Adhésion… Cet exercice..Est en effet concluant. Mais il n’est que la première d’une longue liste qu’il vous faudra accomplir. Quoi qu’il en soit vous allez pouvoir rejoindre d’autres aspirants. La suite de vos épreuves commenceront bientôt. Un droide vous montera votre couche.

Ranc se leva, faisant semblant de partir et s'arrêta près d la porte, comme si elle venait d’oublier quelque chose. Ce n’etait pas le cas, juste un petit effet de mise en scène.

-Ah.. Et monsieur Li.. Vous pouvez nous prendre pour des idiots incapable de voir que ces menottes sont ouvertes. Mais je ne vous le conseille pas. Sinon les prochaines vous retiendrons bien plus longtemps. Bonne journée.

Anna Ranc s’en alla. Elle avait désormais des recommandations à remplir et un rapport à rédiger.

HRPG : un droide va t’accompagner jusque a un dortoir collectif d’un trentaine de personnes. Chacun est un sensitif d’un niveau plus ou moins proche du tiens. Tu dispose d’un lit, d’une cantine et de quatre draps pour t’isoler si tu le souhaite. Au dessus de chaque lit, une caméra te surveillera quand meme. L’endroit ou est ton dortoir donne sur un refectoire, une salle de sport, de méditation commune et une cour extérieur si tu as envie de prendre l’air.
Je te laisse soit créer un nouveau topic, soit poursuivre seul (comme tu me l’avais demandé) jusque a ce que tu me fasse signe.
N’oublie pas de demander la récompense de ton RP dans la partie prévu !

Je pouvais sentir la colère envahir ce joli visage rose pâle de mon interlocutrice, une colère qu’elle contenait en elle dans un rempart de volonté. Et la raison pour laquelle elle ne m’en avait pas coller une, c’est simplement qu’elle… Non, la Confédération et l’Académie Sith avaient besoin de sensitif et je le voyais dans son regard, dans son comportement. Aaaaaaaah, quelle douce sensation de plaisir en la voyant ronger son frein et la muselière que lui avait mis l’état et les chefs qu’elle servait.
Je me moquais de la Confédération. Je me moquais des lois et des principes moraux. Je me moquais de la souffrance d’autrui et du trouble ou de la frustration que je créais autour de moi. La seule chose qui m’intéressait réellement… Devenir puissant, autonome. Vivre autant que survivre. Etre indépendant tout en ayant des alliés… Après tout, dans un conflit que l’on conçoit, il faut toujours quelques boucliers devant soi si l’on veut survivre. Ceux qui chargent en tête avec leurs hommes ne sont que des fous.

Elle se leva et quitta la pièce en compagnie que l’autre femme. Finalement, elle était bien vivante. J’ai faillis croire qu’elle était une machine vu son absence de mouvement. Elle quitta la pièce par une porte et la referma derrière elles. Mon impression pour la femme chauve était autre… Elle me semblait totalement différente que la chef de la sécurité. Sûrement une sensible à la Force, mais elle n’avait en aucun cas agit ni réagit. Une telle patience, surtout face à une insolence ou à l’affront que je faisais à la Confédération… Etait-elle soumise à eux ou jouait-elle un autre jeu ? Cette idée, ce sentiment, me rendit mal à l’aise, des frissons parcourant ma peau bleutée… J’étais terrorisé et je jubilais à la fois d’une telle possibilité, un double jeu parfait… Une œuvre d’art de complot.
Lib’Nevi me l’avait dit un jour… Les Sith ne s’alliaient que pour deux motifs : soit par nécessité afin de gagner en puissance, soit pour détruire un ennemi plus fort qu’eux… et si l’ennemi était la Confédération, tout en étant un allié contre la République ? Mon esprit frémit en se torturant devant toutes les hypothèses possibles et imaginables. J’en perdu le temps, voyant les deux femmes revenir. Je fixais la chef, un regard avide et sournois, ma respiration devenant lente et sifflante, l’air froid envahissant mes poumons.

La sentence tomba et la réponse me satisfait, même si je m’attendais à ce qu’elle me dise d’un ton maussade que j’avais obtenu un score parfait. Bah, rester sur une faible victoire restait mieux que finir sur un échec. Toutefois la suite me déplu grandement.

-Ah.. Et monsieur Li.. Vous pouvez nous prendre pour des idiots incapables de voir que ces menottes sont ouvertes. Mais je ne vous le conseille pas. Sinon les prochaines vous retiendrons bien plus longtemps. Bonne journée.

Mon regard se porta directement sur l’autre femme. Oui, c’était elle, je le sentais. Un sourire s’esquissa sur mon visage. J’avais raison. C’est une sensitive, comme moi et semblait beaucoup plus douée que moi, plus puissante. Le fait de savoir cacher sa capacité à utiliser la Force et de l’utiliser en même temps… Je veux apprendre, je veux savoir comment faire !
Les deux femmes partirent et une sensation de frustration et d’impuissance m’envahit d’un coup. Brrrrrr, un frisson parcourut mon corps, le long de mon échine et autour de mon cou comme une corde spectrale et glaciale, se resserrant et raccourcissant mon souffle lent.
Des droïdes entrèrent dans la pièce et se rapprochèrent de moi. D’un mouvement de poignées et de chevilles, j’ouvris les menottes et me levais lentement, mes deux mains le long de mon corps. Je restais aux aguets, mon souffle se faisant normal, doux et calme, mon cœur battit lentement comme à mon habitude. Une des deux machines me fit signe, en me sommant de le suivre, ce que je fis. L’autre me rendit mes affaires et ferma la marche.

Je fus emmené dans l’Académie…  Enfin, j’y étais enfin. Traversant les longs et sombres couloirs parsemés de glyphes, je fus conduis jusqu’une pièce où d’autres personnes, plus ou moins âgées par rapport à moi, se trouvaient déjà. Les droïdes partirent, me laissant avec de parfaits inconnus qui étaient soit plus puissants que moi, soit plus faibles. Mais je devais d’abord les étudier, apprendre leur capacités et leur force, tous comme leur faiblesse.

Sans un mot, juste le sifflement de mon masque respiratoire comme bruit de fond, je me glissais rapidement jusqu’à mon alcôve, une couche rigide et une cantine, le tout entouré d’un ensemble de drap comme mur. Le lieu était assez bien composé, quand je pris conscience de toute l’infrastructure qui nous était mis à disposition. Toutefois, je fus déçu de l’absence de bibliothèque… Bah, ça viendra un jour je pense. Je me posais sur le lit et sortis l’holo-disque, l’allumant et admirant ma muse… Mon maître… Lib’Nevi, je vais te rendre fière.

[FIN DU RP]