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La Force

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La Force
Maître du Jeu
Mer 18 Sep - 9:13

POST DE SIN VOLGA (1)


Presque tous les hommes, frappés par l’attrait d’un faux bien ou d’une vaine gloire, se laissent séduire, volontairement ou par ignorance, à l’éclat trompeur de ceux qui méritent le mépris plutôt que la louange. » - Machiavel

Ambiance:



Raxus Secundus, An 979

Comment en était-on arrivé là ? Comment avait-il pu être aussi aveugle, lui, le puissant Seigneur Noir des Sith ? Comment avait-il pu se laisser berner par… Elle ?

Entravé par un champ de force, prisonnier dans une cellule de haute sécurité enfouie dans les profondeurs de Raxus, Antares Valorum, que le monde connaissait désormais également sous le nom de Darth Ignicius, était désormais condamné à disparaître. Il en avait la certitude. Il était résigné. Oh bien sûr, il avait tenté de plier la Force à sa volonté et de déchaîner ses pouvoirs pour se délivrer de sa prison, mais il n’y était pas parvenu. Quelque chose en ce lieu l’en empêchait, sans aucun doute l’œuvre d’Anathema. Et puis, à quoi bon ?

Soudain, le coulissement des lourdes portes de la cellule, jusque-là condamnées, se fit entendre dans l’obscurité. En plissant les yeux, le Seigneur Sith déchu discerna deux silhouettes féminines, l’une d’aspect juvénile, enveloppée d’obscurité, et laissée en retrait, l’autre étincelante, envoûtante… et familière. Elle était si lumineuse… Son surnom de Dame Noire en devenait ironique !

- C’est encore pour me tourmenter que tu es venue ici, Anathema ? Ces derniers mois ne t’ont pas suffi ?

Sa voix était faible et rauque, très éloignée du timbre puissant de ses discours enflammés devant le Sénat. En effet, elle l’avait fait souffrir. Toute la douleur qu’il lui avait infligée en prétextant sa formation aux arcanes du côté obscur, l’arkanienne le lui avait rendu au centuple. Valorum était méconnaissable. Son visage, lui, avait été épargné en vue de la retransmission de son exécution, déjà actée par les autorités séparatistes, mais le reste de son corps était brisé. Ses os broyés, sa peau brûlée, sa chair lacérée… Il avait également contemplé sa disgrâce, forcé de regarder son nom autrefois adulé être trainé dans la boue. Cette tourmente était sans doute la plus insupportable pour lui, tant il lui peinait de voir l’œuvre de sa vie être réduite à néant. Valorum avait enduré tant de tortures dans l’obscurité de cette cellule qu’il n’avait même plus la force de supplier sa tortionnaire d’arrêter. A vrai dire, il n’en avait plus même l’envie. Un sentiment de futilité absolue l’envahissait.

- Je suis simplement venue voir si tu étais aussi pitoyable aujourd’hui que tu l’étais hier. Ta déchéance est un spectacle dont je ne me lasserai jamais Ignicius… Ou peut-être devrais-je t’appeler Antares, après tout. Un être aussi faible et pathétique que toi ne mérite pas de porter le nom d’un Seigneur Sith. Regarde-toi, tu es brisé. Tu n’as plus rien d’un Seigneur. Tu ne vaux guère mieux que le reste du bétail, désormais.

Curieusement, la provocation fit monter en lui une rage indescriptible. A quoi bon cette colère ? Son orgueil était-il devenu si grand qu’il refusait que celle qui avait autrefois son apprentie tourne ainsi en dérision sa faiblesse et sa vulnérabilité, pourtant devenues évidentes et indéniables ? La fureur du Seigneur Noir s’évanouit pourtant bien vite, et quelques instants plus tard, il redevint le vieillard livide aux yeux vitreux et au regard vide que l’arkanienne avait pris tant de plaisir à tourmenter.

- Je vois que tu as une invitée avec toi. Ton apprentie, je suppose ?

La silhouette obscure, jusqu’alors en retrait, avança jusqu’au niveau de l’Arkanienne. Une jeune fille aux cheveux noirs et au regard glacial et étrangement familier se révéla alors à la lumière, et contempla avec mépris et haine l’ancien Jen’ari.

- Evidemment… lâcha le Sith déchu en ricanant - quoique cela ressemblait plutôt à une quinte de toux. Il te fallait bien quelqu’un pour respecter la Règle… Il faut toujours d’eux d’entre nous. Deux. Pas un de plus, pas un de moins. Les enseignements de Bane sont très clairs. Et puis un jour, tu seras toi-même aveuglée par ton propre pouvoir, et cette enfant se retournera contre toi comme tu l’as fait avec moi. Puis, elle prendra sous son aile un nouveau disciple. Et le cycle recommencera encore et encore… et encore.

A ces mots, l’arkanienne, frappée par le cynisme grotesque que son ancien maître exprimait, ne put retenir un éclat de rire méprisant. Lui qui l’avait tant tourmentée et lui avait infligé tant de souffrance… Voilà qu’il était devenu dépassé, obsolète, méprisable. Le bestial Darth Ignicius ne méritait même plus sa haine, car il ne restait qu’un vieil homme dans cette carcasse : Antares Valorum, vieillard sénile condamné à l’oubli.

- Il était grand temps que tu tombes de ton trône, Ignicius. Tu vis dans le passé. Cela aurait fini par nous conduire à notre perte.

L’espace d’un instant, le dédain visible jusqu’à présent sur le visage de l’arkanienne disparut entièrement, laissant place à ce qui semblait être une forme de compassion malsaine.

- Ne t’en fais pas, mon vieux maître. L’avenir de notre Ordre est d’ores et déjà assuré. Les pratiques obsolètes du temps de Bane devaient être laissées à l’abandon, et désormais, une confrérie de Seigneurs Sith régnera sur la galaxie. L’Empire renaîtra de ses cendres, et c’est ici, sur Raxus, que ses seigneurs verront le jour.

Approchant de Valorum, Anathema apposa la paume de sa main sur le front dégarni du Sith détrôné et lui montra des visions du présent de l’avenir qui se profilait. Au creux des montagnes du monde-capitale de la Confédération, une gigantesque forteresse était élevée dans les terres arides. Deux adeptes du côté obscur, l’un chétif et cornu, l’autre colossal et masqué, observaient la construction de la citadelle avec attention. Autour d’eux, une myriade de jeunes aspirants croisaient le fer avec fureur, dans l’espoir de gagner un jour leur place au sein de la nouvelle demeure du Culte. Puis, Antares Valorum eut la vision d’une armée de chevaliers à la lame rouge sang déferler sur la galaxie, hurlant avec une passion zélote les anciens cris de guerre de l’Empire et le nom de la Dame Noire des Sith. Il vit les ombres infiltrer les rangs de la Confédération, manipulant les esprits corrompus qui la dirigeaient. Il vit Coruscant brûler et la Grande Rotonde être réduite en cendres. Il vit le couronnement de l’Impératrice, et l’avènement de l’ordre nouveau. Il se demanda alors comment discerner le vrai du faux, comment différencier la double-vue du pur fantasme ? Anathema prenait-elle déjà ses désirs pour des réalités, ou s’apprêtait-elle à accomplir l’œuvre que lui n’était finalement pas parvenu à achever ?

Cette vision, quelle que soit sa nature, fit rejaillir les restes de fureur enfouis dans l’esprit brisé d’Antares Valorum. Il serra la dent, et poussa un rugissement de colère.


- Tu te crois rusée, petite arrogante ? Tu crois que c’est par ton génie que notre ordre régnera sur cette galaxie et accomplira ainsi sa destinée ? C’est par ma volonté que les Seigneurs Sith seront à nouveau Empereurs ! Ton opportunisme n’éclipsera jamais toute la gloire de mon œuvre ! Je suis Darth Ignicius, le plus grand Jen’ari de tous les temps !

Anathema ne cachait pas sa satisfaction face aux sursauts d’orgueil de son ancien maître. Ces éclats de colère grotesques lui faisaient éprouver presque plus de plaisir que le fait de voir Valorum entièrement brisé, car ces instants de rage intense lui assuraient qu’il y avait encore quelque chose à détruire dans ce vieil homme, et que plus de souffrances pouvaient être infligées. La Dame Noire s’en réjouissait d’avance.

- Non… répondit l’arkanienne dans un murmure à la fois doux et glaçant. Tu n’es plus rien, Valorum. Juste un pauvre vieil homme qui ne sait plus de quoi il parle et fait preuve d’insolence envers une Reine. Tu ne mérites même plus que je perde mon temps avec toi, car l’homme dont tu parles est mort sur Coruscant.

Puis, la Dame Noire fit volte-face et se dirigea vers la sortie de la cellule, invitant d’un geste de la main son apprentie à la suivre.
- Qahra. Nous partons.

Lorsque les dames Sith passèrent les portes blindées, et que leur lourd battement envahit l’obscure petite cellule, avant que le silence absolu ne revienne, Valorum sombra à nouveau dans la lassitude et la torpeur. Il baissa la tête, ferma les yeux et soupira. Puis, juste avant que le sommeil ne l’emporte à nouveau, la question lui traversa à nouveau l’esprit.

Comment en était-on arrivé là ?

Coruscant, An 979

- Maître Sarro ? Veuillez répondre à la question qui vous a été posée, je vous prie. La commission vous écoute.

Inflexible, le maître Jedi Ben Sarro demeurait silencieux face à la commission sénatoriale chargée d’enquêter sur le fiasco Valorum. La République galactique entrait dans une crise politique d’une gravité sans précédent, et pour la toute première fois, on s’attendait à voir l’une des institutions les plus respectées de Coruscant tomber en disgrâce. Les maîtres Jedi étaient sur la sellette. Pour les bureaucrates et les décisionnaires des grandes factions, un bouc émissaire devait être désigné. Et pour jouer ce rôle, les Jedi – dont la doxa se plaisait à croire que les pouvoirs de double-vue auraient pu démasquer Valorum – étaient un choix évident. Mais étaient-ils vraiment ceux qui avaient quelque chose à se reprocher ? Était-ce la faute des Jedi si un Seigneur Noir des Sith était devenu le maître de la République ? Au fond, les politiciens eux-mêmes savaient que non. Ils étaient infiniment plus coupables du scandale que ne l’étaient les Gardiens de la République. Et ils en étaient parfaitement conscients.


Et alors que l’impétueux maître Jedi refoulait toute sa colère et demeurait impassible face aux sénateurs, les véritables coupables de cette situation catastrophique s’attelaient à faire disparaître toute trace de leurs alliances et compromis avec le Traître.

L’agitation régnait dans les couloirs du Sénat, alors qu’on annonçait un déclin du Noyau, faction d’Antares Valorum, et d’une éclatante victoire future des partis de la Faction Militariste. Le trouble politique majeur que traversait la République, désormais dépourvue de clair leadership, avait causé bien du tort à ses armées, qui avaient essuyé de sérieux revers sur tous les fronts. Mon Calamari notamment, était tombée entièrement aux mains des forces de la Ligue d’Isolation Quarren et de leurs alliés confédérés. Cette vague de défaites républicaines avait provoqué au sein de la population un regain de haine envers les séparatistes, ce qui semblait assurer l’essor des Militaristes. Leurs soutiens se faisaient de plus en plus nombreux. Parmi eux, on comptait notamment le gouvernement Mon Cal en exil, qui – après avoir trouvé refuge sur Coruscant – s’était mué en un groupe d’agitateurs vouant une haine farouche envers la Confédération et appelant à une impitoyable vendetta contre les forces séparatistes.

Pourtant, de tous les groupes s’étant compromis avec Valorum, les militaristes étaient sans doute parmi ceux qui avaient le plus de fautes à se reprocher. Et pendant que les factions rivales s’attelaient à trouver une solution pour contrer leur victoire à venir, eux vivaient dans l’angoisse de voir leurs machinations être révélées au grand jour. En effet, quelques semaines avant que la trahison de Valorum n’ait été révélée dans des circonstances mystérieuses, au cours de l’attaque d’une énigmatique sensitive sur Coruscant, un groupe restreint des plus importants personnages de la Faction la plus autoritariste de la République avaient entamé dans le plus grand secret des négociations portant sur l’après-Guerre des clones. Plus précisément, il s’agissait pour les Militaristes de contribuer à la Grande Réformation projetée par le Chancelier Antares Valorum et de soutenir la pérennisation des pleins pouvoirs de la chancellerie, en échange de quoi, ils occuperaient une place de premier choix dans la gouvernance nouvel ordre républicain.

Parmi les grandes figures militaristes qui allaient émerger de cette crise, une sénatrice avait été particulièrement impliquée dans cette regrettable affaire, jouant le rôle d’intermédiaire entre la chancellerie et les décisionnaires de la Faction. Et alors qu’elle s’apprêtait à devenir l’une des personnalités les plus marquantes de la scène politique républicaine, la Sénatrice Illura ne pouvait s’empêcher de craindre une fuite. Isolée dans son bureau du Sénat, elle fulminait, veillant à ce que toutes les preuves de ses interactions avec Valorum aient bien disparu, assistée par son secrétaire dans cette tâche.

- Et vous avez bien pensé à effacer la trace de mes rendez-vous avec Valorum, n’est-ce pas ?

- Bien entendu, Sénatrice. J’ai également supprimé toute trace de vos réunions avec les cadres de la Faction portant sur les négociations avec le chancelier. Simple mesure de précaution. J’ai invité vos collègues à faire de même.

- J’apprécie votre efficacité, Tobias. Et votre loyauté. Et mes soirées à l’opéra ?

Le secrétaire parut perplexe. Il ne savait pas ce que sa supérieure insinuait.

- Vos soirées à l’opéra, madame ?

- Vous avez bien pensé à effacer les preuves de mes passages à l’opéra ? Je sais qu’il n’y a aucun témoin, mais cela ne veut pas dire que je n’ai laissé aucune trace.

- Je… Je suis désolé, madame. Je n’y ai pas songé. Mais pourquoi aurais-je dû faire cela ?

La Twi’lek pesta soudain, jetant un regard noir à son fidèle adjoint, et lui répondit sèchement.

- Bon sang Tobias, vous deviez faire en sorte qu’on ne puisse pas établir la moindre connexion entre moi et Valorum ! Si l’on constate que j’ai été à plusieurs reprises à l’Opéra Galactique en même temps que Valorum, on pourra supposer à juste titre que je l’ai rencontré là-bas pour négocier en secret !

Le secrétaire paraissait peu convaincu par cette explication et semblait inquiété par la paranoïa de la Sénatrice, mais il cacha son malaise du mieux qu’il put.

- Je suis navré Sénatrice. Je ferai de mon mieux pour corriger cette erreur. Mais si je puis me permettre, ne craignez-vous pas que la situation soit plus grave qu’elle ne l’est réellement ? Les négociations ont eu lieu lorsque le chancelier Valorum était insoupçonnable, vous n’avez pas commis le moindre crime.

Rilla Illura éclata de rire, mais c’était un rire mauvais, et elle semblait exaspérée à l’idée de devoir expliquer à quelle point la situation était délicate à son assistant.

- Parce que vous pensez vraiment que le Jedi interrogé par la commission est coupable de quoi que ce soit ? Allons, Tobias ! Dans cette affaire désastreuse, il faut un coupable. Même si nous n’avons rien d’officiellement illégal à nous reprocher, le fait de laisser des traces de négociations avec le Traître serait un suicide politique et médiatique ! Les Jedi font de parfaits boucs émissaires : vous tenez vraiment à prendre leur place ?

Honteux, Tobias baissa les yeux et conserva le silence, ne sachant quoi répondre à ce qu’avançait la Sénatrice. Au fond, il savait qu’elle avait parfaitement raison.

- C’est bien ce que je pensais… grommela Illura.

Le travail de la Sénatrice dura encore quelques heures, après quoi, fatiguée, elle décidé de rejoindre son appartement, satisfaite des avancées du jour. Le nettoyage se passait bien : bientôt, plus aucune preuve du projet d’alliance entre le Traître et les militaristes ne subsisterait, elle en avait la certitude.

La Twi’lek arpenta les couloirs lavande du Sénat en direction des ascenseurs qui la conduiraient vers la sortie, quand elle fit soudain une rencontre inattendue, dont elle se serait sans doute bien passée.


- Bonsoir, Sénatrice Illura ! lui lança le Sénateur Siverius Gallen, de la Faction du Noyau, qui attendait également l’ascenceur.

- Bonsoir, Sénateur Gallen.

Les deux politiciens restèrent un instant silencieux devant les portes de l’ascenseur, puis entrèrent ensemble dans la cabine. Gallen lança alors la conversation avec un ton sentencieux.

- Votre Faction semble bien agitée, Sénatrice. Vos collègues sont-ils tellement pressés de profiter de cette sombre histoire pour faire de la récupération et assurer votre victoire sur le Noyau.

- Cela n'est guère étonnant, Sénateur. Ne nous reprochez pas d'utiliser les armes que vous nous avez vous-mêmes fournis contre vous pour assurer notre victoire. Vous ne pouvez vous en vouloir qu'à vous-mêmes pour... cette sombre histoire.

Le Sénateur du Noyau soupira avant de reprendre la parole d'une voix ferme au ton sévère.

- La Faction militariste aurait bien tort de se croire invincible après cette affaire Valorum. Vos discours belliqueux attirent peut-être les foules en ces temps de crise, alors que le peuple est plongé dans la confusion et souhaite retrouver son unité face à un ennemi commun, mais on se souviendra que les militaristes n’ont rien fait pour arrêter l’ascension d’Antares Valorum… A vrai dire, les chiffres parlent d’eux-mêmes : votre faction est la seule à n’avoir exprimé aucune opposition aux pleins-pouvoirs du chancelier. Et puis, les sondages sont bons pour vous, mais ils ne vous assurent pas pour autant la victoire écrasante que vous semblez déjà prêts à célébrer.

Furieuse, Rilla Illura rugit avec hargne vers son adversaire politique.

- Comment osez-vous ?! Vous, un Sénateur de Noyau, vous allez me faire une leçon de morale alors que vous êtes issu de la Faction du Traître ?!

- Ce n’est pas par esprit de compétition que je m’adresse à vous, Sénatrice ! coupa le Sénateur. Cessons un instant ces enfantillages politiques, voulez-vous ? La République est dans une situation catastrophique, nos institutions elles-mêmes sont en crise, alors faisons preuve d’un minimum de décence et affichons un semblant d’unité. Je ne suis pas là pour me battre, Sénatrice, mais pour négocier une alliance entre nos Factions.

Cela frappa la Twi’lek, qui se calma soudainement. Que voulait donc Siverius Gallen ?

- Vous m’intriguez, Sénateur. Qu’avez-vous à proposer ?

- Voilà la situation. Aucune Faction ne semble pouvoir assurer un leadership stable dans cette République marquée par la crise. Le Noyau a subi un sérieux revers, mais il a su réagir à l’affaire Valorum avec suffisamment d’habileté pour conserver sa place de premier mouvement politique de la République. Quant à vous, les Militaristes, vous avez su utiliser la crise actuelle pour appuyer vos discours et accélérer un peu plus la montée en puissance que vous connaissiez depuis le début de la guerre. Cependant, aucun élément de vos rangs ne semble en mesure de reprendre le flambeau d’Antares Valorum après sa disgrâce.

- Et le Noyau a de tels éléments dans ses rangs ?

- Si nous n’en avions pas, je ne m’adresserais pas à vous.

- Et qui donc, si ce n’est pas indiscret ?

Gallen sourit, conservant le silence quelques instants pour entretenir la tension.

- Après plusieurs semaines de discussion en interne, nous avons convenu que je serai le candidat de la Faction à la chancellerie de la République. Mon opposition aux pleins-pouvoirs de Valorum m’offre une légitimité rare au sein de la Rotonde, et je suis de loin l’un des représentants ayant le plus d’expérience au sein des institutions de Coruscant. Et nous espérons pouvoir mettre en place une coalition avec votre Faction pour assurer la stabilité de l’Etat.

Bouche bée, la Twi’lek ne sut quoi répondre. Lorsque la conversation reprit, la cabine avait atteint sa destination, et les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Gallen sortit en premier, puis se retourna.

- Nous n’attendons pas de réponse immédiate, cela va de soi. Cet entretien n’a pour but que d’ouvrir les négociations entre le Noyau et les Militaristes. Puis-je compter sur vous pour rendre compte de notre conversation à vos collègues, Sénatrice ?

Toujours aussi surprise, la Twi’lek hésita.

- Je… Vous pouvez compter sur moi, Chancel… Sénateur.

Amusé par le lapsus, Siverius Gallen adressa un sourire bienveillant à la politicienne.

- Eh bien dans ce cas, peut-être arriverons-nous à sauver la République en travaillant ensemble. Sur ce, je vous laisser réfléchir à tout cela, Sénatrice. Passez une bonne soirée.

Siverius Gallen se dirigea alors vers la sortie du Sénat et s’enfonça dans la nuit de Coruscant, laissant son homologue méditer sur ses propos. Il venait de planter les premières graines de l’alliance qui aurait la tâche de protéger les systèmes républicains en ces heures sombres de l’histoire.

Raxus Secundus, An 979
Le bruit des lourdes portes du coulissement des lourdes portes de la cellule tira Valorum de sa torpeur. Le monde autour de lui semblait flou et ténébreux, et des acouphènes sifflaient dans ses oreilles. La douleur était intense, et il lui semblait que son crâne était sur le point d’exploser. Pire encore, il lui semblait entendre des murmures dans son esprit, comme si son fragile équilibre mental avait finalement volé en éclats de manière irréversible.

A travers la pénombre, l’homme qui voulait devenir Empereur discerna des figures menaçantes : les bourreaux qui devaient le mener à la fin de son existence, sans aucun doute. Le cliquetis métallique des articulations robotisées des droïdes IG-100, véritables sentinelles d’acier des armées de la Confédération, était particulièrement pénible pour Valorum, et il lui semblait que ce bruit, pourtant relativement délicat, se fracassait sur ses tympans, lui infligeant une vive douleur.

Au-delà, derrière ses tortionnaires robotiques, il put apercevoir l’éclatante Anathema qui assistait à la scène, et – il aurait pu le jurer – il reconnut le sourire glaçant qu’avait eu son apprentie le jour de sa trahison sur Coruscant.


Puis, on désactiva le champ de force qui l’entravait, et de nouveaux droïdes firent leur apparition afin de le revêtir de sa cape noire de Seigneur Sith. Cette même cape noire qu’il portait autrefois alors qu’il manipulait le tribun Zatoq, et le poussait à fédérer le mouvement séparatiste. Et aujourd’hui, dans cette même tenue, choisie pour rappeler quel danger il avait représenté pour la galaxie – et peut-être également pour dissimuler les marques des abjectes tortures d’Anathema – il allait se faire exécuter, et Crion Zatoq serait sans aucun doute aux premières loges.

Revêtu de son déguisement d’Ennemi suprême de la paix, Valorum fut saisi par les IG-100. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait plus la force de se débattre. Il fut ainsi entraîné par son escorte, suivie de près par l’arkanienne souriante, vers une vaste salle d’audience, au centre de laquelle une estrade avait été montée pour l’événement. Les notables les plus importants de Raxus et des quatre coins de la Confédération étaient présents dans les tribunes, et l’événement serait retransmis dans des centaines des systèmes, confédérés comme républicains. Ce n’était pas tous les jours qu’on assistait à la mort d’un Seigneur Noir des Sith.

Les gardes de métal firent monter Valorum sur l’estrade, où l’attendait le haut-conseiller Crion Zatoq en personne, venu pour prononcer officiellement la sentence du Conseil Séparatiste.


- Antares Valorum, vous avez été accusé de haute trahison envers les peuples de la galaxie, de crimes contre la paix et de meurtre. Après délibération des conseillers, nous sommes désormais en mesure de nous prononcer sur votre sort. Au nom du Conseil Séparatiste de la Confédération des Systèmes Indépendants, moi, Crion Zatoq, haut-conseiller de la Confédération, vous condamne à mort avec exécution immédiate de la peine. Puisse la Force avoir pitié pour vous, car nous n’en aurons pas. Dame Anathema, avancez, et faites votre office.

L’arkanienne monta alors à son tour sur l’estrade, attisant la crainte d’une partie de l’audience. Sans doute avait-elle insisté auprès des séparatistes pour être celle qui infligerait le coup de grâce à Valorum.

- Votre vie prend fin ici, Seigneur Ignicius… lança le haut-conseiller de la CSI avec une mine sévère pour conclure.

Alors, le temps sembla s’arrêter, pour Antares Valorum. Il fut soudain envahi par une multitude d’émotions contraires et les larmes lui montèrent aux yeux. Mourir ? Maintenant ? Ici ? C’est comme ça qu’il disparaissait ? Vraiment ? Mais qui disparaissait au juste ? Antares Valorum, le vieux chancelier de la République, sur qui le poids des années commençait à peser après son enfermement ? Ou bien Darth Ignicius, le bestial Seigneur Noir des Sith, la Bête affamée qui pensait pouvoir dévorer l’univers tout entier. Non… Une sensation étrange émergeait du fin fond de son être, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. Comme s’il était plongé dans le néant.

Son esprit était déchiré entre une rage sans limite et un sentiment de… sérénité. Il avait envie de hurler jusqu’à se briser la voix, et pourtant, il ressentait une sorte de paix qu’il n’avait plus connu depuis… il n’aurait su le dire, tant cela lui paraissait lointain. Des années durant Valorum, avait lutté contre la Bête que le côté obscur avait éveillé en lui, ce monstre qui avait pendant des décennies rongé sa conscience et détruit tout ce qu’il avait d’humain. Et pour la toute première fois, Antares Valorum ne ressentit plus rien. Juste le silence. L’ancien chancelier ferma lentement les yeux, et quelques larmes de soulagement coulèrent sur ses joues. Un large sourire se dessina sur son visage.


Des images du passé défilèrent dans son esprit. Des images de son passé, bien sûr, de sa jeunesse sur Eriadu à son apothéose, en passant par son apprentissage auprès de son défunt Maître, qu’il s’apprêtait à rejoindre, mais aussi de cet instant si déterminant où il dénicha une enfant particulière dans les neiges immaculées d’Arkania. Mais il perçut également des images du passé de son Ordre. Il revit les grandes guerres menées par les Jen’ari des millénaires passés, la gloire de ses éminents prédécesseurs, et leur chute sanglante. Il ressentit comme une vague d’humilité l’envahir, et sembla réaliser pour la première fois que des générations de Sith avaient tenté de dompter la Force en vain. La Force ne peut être domptée. La Force gagne toujours. Et tous l’avaient appris à leurs dépens, aux derniers instants de leurs existences terrestres.

Oui… Cela devait être ainsi. Valorum, brisé, accepta son destin. Et comme pour le récompenser de cette illumination, la Force vint à lui, et il sentit toute Sa puissance l’envahir. Les voies de la Force sont mystérieuses, et nul ne sut dire pourquoi, mais à cet instant précis, Elle sembla ne faire plus qu’un avec Darth Ignicius.


Retrouvant soudainement toute sa vigueur passée, le Seigneur Sith brisa ses entraves et se redressa fièrement face à son ancienne apprentie, la dévisageant de haut, un rictus carnassier aux lèvres. Les notables assistant à l’exécution eurent un mouvement de recule Quant à l’arkanienne, elle ne laissa transparaître aucune émotion, mais pendant un bref instant, elle ressentit à nouveau ce sentiment qu’elle avait eu alors qu’elle n’était qu’une enfant sur Arkania, et qu’elle s’était retrouvée. Le vieillard n’était plus là. Elle avait face à elle le tout-puissant Darth Ignicius, son mentor, son pire cauchemar, plus puissant qu’il ne l’avait jamais été, enveloppé de ténèbres. Jusque sur Coruscant, les maîtres Jedi ressentirent une terrifiante perturbation dans la Force, et l’espace de quelques secondes, la galaxie tout entière put contempler le Seigneur Noir des Sith au sommet de sa gloire.

« Plus jamais… » se dit-elle au fond d’elle-même. « Plus jamais tu ne me feras souffrir, Ignicius ! Disparais ! »

Alors qu’Ignicius poussait un éclat de rire glaçant, la Dame Noire hurla de colère et dégaina son sabre laser, avant de se déchaîner sur son ancien maître. Elle frappa inlassablement encore et encore, répandant le sang sur l’échafaud et la terreur dans l’assemblée. Toujours le sourire aux lèvres, le Seigneur Noir demeura passif, observant avec amusement l’arkanienne s’acharner contre lui.


- Je te l’avais dit, ma très chère apprentie. Chéris ta souffrance, chéris ta colère, et chéris la puissance que te confère la Force en retour. Et un jour peut-être, seras-tu aussi forte que je le suis désormais, suffisamment puissante pour accomplir ton grand dessein. Mais pour l’heure, profite bien de ton avènement. Toutes mes félicitations, Darth Anathema.

Alors que ses yeux, à nouveau semblables à des charbons ardents, scrutaient attentivement l’arkanienne, Ignicius fut à nouveau pris d’une hilarité terrifiante. Furieuse, Anathema porta le coup de grâce, décapitant d’un seul coup Valorum. Haletante, elle observa le crâne de l’ancien chancelier rouler vers la tribune, et tous purent voir le sourire hautain que le Seigneur Sith conserva durant ses derniers instants, et jusque dans sa mort.

Ainsi disparut Darth Ignicius, qui, l’espace d’un instant, avait accompli son rêve le plus fou, et était devenu l’être le plus puissant dans la Force à avoir jamais existé. Le Roi était mort. Longue vie à la Reine.

Le silence subsista quelques instants, puis, la peur qui paralysait l’assemblée laissa place à l’incompréhension et à la colère. Ce qui devait être un triomphe, un jubilé pour la cause séparatiste, avait finalement été un véritable fiasco. En partie du moins. Au moins les séparatistes avaient-ils montré à la face du monde de quelle menace terrifiante ils avaient débarrassé la galaxie. Des protestations, condamnant la barbarie avec laquelle la Dame Sith venait de prendre la vie de son ancien maître, parvinrent à l’oreille de l’arkanienne.

- Ce n’était pas ce qui était prévu ! Vous disiez qu’il se laisserait faire !

- Quelle était cette mise en scène, Anathema ?!

Zatoq, quant à lui, observa la scène en silence avec un air désolé. Il semblait à la fois contrarié par la tournure des événements, et soulagé par la mort d’Ignicius.

Anathema ignora copieusement toutes les critiques. « Qu’ils aillent tous au diable. » Elle avait accompli son devoir. Ignicius n’étais plus. Le visage tordu de rage, la Dame Noire disparut dans les ténèbres. Elle aurait tout le temps de s’expliquer avec Zatoq, mais pour l’heure, il était temps pour sa Grande Œuvre de commencer.

Ambiance:



« La Cour », localisation inconnue, An 981

Cinq ombres avançaient dans le dédale de couloirs obscurs. Enveloppées dans de longues capes noires de jais, dissimulées derrière des masques d’acier à l’allure macabre, elle se déplaçaient en silence, tels des spectres. Après quelques minutes, la sinistre procession de fantômes masqués débouchèrent sur une vaste salle circulaire. Cette cavité en forme de dôme semblait creusée à même la roche noire, et une large table ronde, taillée d’un seul bloc dans cette même pierre sombre ornait le centre de la chambre obscure. La seule lumière baignant les lieux était un faible faisceau, tombant d’un puit de lumière situé au sommet du dôme et dessinant un petit cercle étincelant au milieu de la table ronde. Vingt-deux trônes d’ébène étaient répartis autour de cette table, donnant à l’ensemble l’aspect d’une effrayante parodie du Conseil de l’Ordre Jedi.

Avançant dans l’atmosphère glaciale des lieux, les cinq spectres prirent placent tour à tour sur l’un des trônes. Alors, ils commencèrent à incanter l’incantation rituelle par laquelle ils ouvraient les assemblées de leur macabre confrérie.


- A la treizième heure, la Mort moissonnera les âmes innocentes.

- A la dix-huitième heure, la Lune portera la Terreur chez les Esclaves.

- A la dix-neuvième heure, le Soleil baignera les Elus de sa lumière.

- A la vingtième heure, le Jugement apportera la Rédemption.

- Et à la vingt-et-unième heure, lorsque sonnera le glas de l’Ordre Ancien, les Ombres règneront sur le Monde.

Puis, le dernier spectre, après avoir achevé la formule rituelle, s’adressa avec un ton solennel à ses homologues, sa voix puissante résonnant tel le tonnerre dans l’obscure Cour des Ombres.

- Les arcanes sont réunis, la Cour est au complet. Que l’œuvre des Ombres commence, et que le règne du Sith’ari vienne pour les millénaires à venir ! La Force nous libérera !

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FIN

FIN DU POST DE SIN VOLGA

La Force

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La Force
Maître du Jeu
Mer 18 Sep - 9:20

POST DE B'BAR (2)



Sa première pensée fut que tout ceci ne devait être qu’un rêve, un message du coté obscur.
Puis, Darth Ignicius, dit Antares Valorum prit conscience de son propre corps et pire encore, de sa faiblesse.
Il sentait ses os cassés, ses muscles déchirés, sa peau brûlée par le pouvoir démentiel qu’il avait fait jaillir de son corps. Impossible de se mentir ou de douter sur ses ecchymoses et sa faiblesse généralisé. Il en connaissait les symptômes et les raisons mais n’avait jamais expérimenté une telle faiblesse, même dans ses plus rudes années d'entraînement.
Le Seigneur Noirs des Sith n’avaient pas encore ouvert les yeux, tentant de feindre encore l’inconscience. Car il avait besoin de temps pour digérer la chose.
Ignacius, lui, le maitre de la Galaxie, l’Empereur en devenir avait...Non .. Non.. Non ! NON ! Et pourtant si!




Il.

Avait.

Perdu.

Cette pensée déclencha en lui un torrent de colère de frustration comme peu de fois il l’avait éprouvé dans sa vie. Et alors aussitôt ses blessures lui semblaient se réouvrir, ses os se briser encore et encore et ses nerfs être plongé dans un torrent de lave brûlante. Pas un centimetre de son corps ne ressentait pas cette douleur. Pas une fibre de son être ne fut surpris par l’intensité de cette dernière. Mais pire encore pour l’ancien maitre de la Galaxie, cette douleur aussi vive que puissante lui faisait se rendre compte qu’il ressentait un manque flagrant. Un manque si grand qu’il éclipsa dans son esprit et sa colère et sa douleur : Il ne ressentait plus la Force Obscure en lui.


Il ne ressentait plus la Force du tout.

Hébété le vieil homme ouvrit les yeux pour regarder autour de lui. Sa premiere surprise fut en premier lieu, d’etre capable de le faire. Au vu des connaissance de son apprenti il aurait tout aussi bien avoir été extrait de son corps et n’etre plus qu’un cerveau dans une cuve. Après tout, pour développer le général Phobos, il avait bien mener les Séparatiste a faire ce genre d'expérience sur des sujets prometteurs avec plus ou moins de succès.
Mais non. il avait encore ses yeux, ses bras, ses mains, ses jambes. Ses vetements etaient les meme que lors de son combat sur Coruscant. Ses mains blessé parcoururent meme son visage et l’arrière de son crane à la recherche de quelque chose mais aucune sondes ou prothèse étrange ne semblait être la cause de sa coupure avec le courant universel qui parcourait normalement son être.
Alors le viel homme se mit enfin à s'intéresser à l’endroit même où il était. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre. Il n'était dans rien de moins qu’une prison. Une cellule construite à n’en pas douter pour lui seul et nul autre.
Le sol, les murs, meme le plafond était constitué de champs de force semi transparent. Le maitre de la galaxie s’approcha de l’un d’entre eux pour voir le reste de la pièce ou il était détenu. Comme il s’y attendait, il n’y avait pas grand chose à voir. Sa cage était engoncé dans une pièce à peine plus grande, de couleur sombre, sans meuble visible.


-La décoration te plait ? De toute façon, c’est la seule chose que tu ne verra plus jamais.

De l’autre bout de sa prison, cette voix reveilla sa fureur. Anathema ! Cette maudite imbécile ! Et aussitôt la douleur revient, aussi violente que sa haine. Le Seigneur Sith, affaibli par son combat et ne trouvant plus son lien avec la Force pour résister, s’écroula au sol, remarquant à peine les lumières rouges illuminants les murs sombres de la pièces. Il luttait pour rester conscient face à la douleur et se raccochait à la haine qu’il éprouvait contre son ancienne apprenti. Quel supplice il lui ferait subir ! Que sa vengeance serait terrible ! Dès que cette douleur s'arrêterait il lui ferais subir la même ! Et plus encore !
La traîtresse s'était rapproché de lui, faisant le tour de sa cellule et l’observait à travers le champs de force. Au sol, Ignicius ne voyait que sa robe blanche et ses pieds dépassant de celle ci.


-C’est douloureux n’est ce pas ? C’est Audun qui, en cherchant dans vos archives à décidé d'étendre le concepts du masque de torture Sith à une pièce entière. Nous avons travaillé longtemps à ce projet, notamment pour que vous en soyez le seul affecté.Plus de connexion avec la Force, plus de coté Obscur.. Rien .DU. Tout. Mais vous voir ainsi. Aussi faible.. Aussi pathétique


L’ancien chancelier suprême senti alors ses membres être saisie et soulever. Tel une poupée de chiffon une puissance invisible le saisit et le releva en croix, au niveau d’Anathema. Entre la douleur et la colère il comprenait à peine ce qui lui arrivait et l’affreuse vérité.

-Rien que cela valait le temps et les sacrifices investis. J’aurais pu vous couper de la Force viel homme. J’aurais pu vous tuer. Mais nos nouveaux amis séparatistes ont d’autre projets et je vais prendre grand plaisir à voir votre déchéance et vos complots être réduits à néant.

Son ancienne apprenti relacha alors son étreinte et le viel homme retomba au sol, comme un pantin désarticulé. Malgré le supplice qu’il subissait il se releva, grâce à la puissance de son orgueil, s’appuyant tant bien que mal contre la barrière énergétique. Sa haine, jusque la dirigé contre celle qui l’avait mise dans cette position, lui avait aveuglé les deux sbires derrière la dame blanche. Des parodies de Sith, en tenue noire, et aux tatouages rituels.

-Tu te crois forte désormais ? Tu à formé deux patins.. Bravo ! Mais ce sont des milliers de Jedis qui viendront te traquer ! Qui détruirons ce que J’AI CRÉÉ ! MOI SEUL PEUT ENCORE TE SAUVER !

La jeune femme, qui commençait à s’éloigner ne se retourna pas. Seul ses deux sbires restèrent. Pour Ingicius c'était là une preuve de son arrogance et une chance pour lui. Une chance de retourner ses sbires contre elle, de sortir de ce piège de douleur et réparer les dégâts de cette petite imbécile. Elle avait trahis leur règles ancestrale. jamais plus de deux ils ne devaient etre. Sa folie provoquerait sa chute !

-Libérez moi ! Et.. Et.. je vous apprendrez les secrets du Coté Obscurs.. les secrets les plus…

-Silence vieil homme ! Nous avons déja vos secrets. Vous n’avez rien à nous apprendre.
-Et notre fidélité va envers Dame Anathema et la Confédération. Vos paroles ne nous intéressent pas.

Ignicius sentait une détermination forte dans leur voix. Une assurance certaine aussi.Mais il n’etait pas parvenue aussi haut dans le jeu Républicain sans une dose certaine de ruse et de manipulation. Si son corps etait faible et son esprit torturé par cette magie Sith oublié, sa langue elle, restait affuté. Et il savait jouer sur les peurs et les attentes des misérables en face de lui. IL surjouais presque la faiblesse pour distiller le doute. Presque..

-Et..Et serez vous aussi fidèles quand.. Quand elle choisira l’un d’entre vous seulement comme.. Quand vous devrez tuer l’autre pour devenir son Apprenti.. Quand il ne devra en rester qu’un.. Quand votre maître.. vous. trahira comme elle l’a fait… pour .moi..

L’effort lui avait tant couté qu’il s'effondra sur le champs de Force. Il haïssait tellement son état et cette douleur intense qu’il n'avait plus la force de se tenir droit. L’un d’entre eux s'avança vers lui, touchant presque du bout de son nez le champs énergétique qui le retenait.

-Mais, vieil homme.. Cela n’arrivera pas… Dame Anathema n’est pas notre Maitre. Elle est notre Seigneur. Nous somme les maîtres. Grâce à la Confédération nous n’avons plus à nous cacher.
Moi Darth Vaellom est libre de me montrer au plein joeur et de former de nouveau Sith pour consolider la glorieuse Confédération. Tous comme Dath Audun est libre de mener ses recherche. Contrairement à vous je lui tourne le dos sans peur car nous ne somme plus seuls. Notre Dame fait renaître les Sith au lieu de vivoter. Notre Sithadelle formera l’élite de la Confédération et une génération nouvelle de Sith au dogme et à l’esprit pur.

Vous, vous n'être qu’un débris. le reliquat désuet d’une époque révolu.


Sur ces mots aussi secs que cruel il s’avança vers la sortie, bientôt suivie par son camarade qui ne lui accorda ni regard, ni parole. L’ancien chancelier supreme se retrouva seul dans sa cage d'énergie et lutta longtemps contre sa rage et sa douleur avant de perdre connaissance.


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Et les jours s'écoulèrent, exactement comme Anathema l’avait prédit.

Dans la douleur,la colère et la déchéance. Il n’avait ni accès à la lumière du jour, di assez à d’autre pièce. Le Seigneur Sith attendait la, dans son cube, que ses anciens pions ne décident de son destin. Il avait fini par comprendre la nature de sa prison et son fonctionnement. Sur les murs, les formes rougeoyante n'étaient rien d’autre que des glyphes de magie Sith, réagissant à sa propre colère, à sa haine et à sa passion. Plus ses sentiments étaient fort, plus sa douleur était grande. Plus il appelait à lui le côté obscur, plus ces symboles devenaient écarlate et dissipent son appel.

Il n’y avait qu’au moment ou il sombrait dans l’inconscience et quand il se réveillait qu’Antares Vallorum n'était pas déchiré torturé par cette magie.

Au bout d’un certain temps il comprit la solution à ce supplice. il lui suffisait d’accepter son destin. De repousser sa colère, sa haine. D’accepter de ne plus etre qu’un simple humain, soumis a la Force entière. S’il se soumettait, il ne souffrirais plus. Mais cette idée meme allait à l’encontre de sa nature et ne venait que renforcer ses ressentiments à l'égard de sa traitresse d’apprenti, de ses larbins de séparatistes et contre cette galaxie pathétique. Et puis, pendant les rares moments ou, sous une douleur extreme, il envisageait parfois de peut etre lacher prise et céder, des hologramme apparaissait. Des fragments d’actualités, visant à décupler sa colère.

Etait il vrai que sa guerre ralentissait ? Que Siverius Gallen, ce corniaux dirigeait ce qui aurait du etre SA republique ? Son futur Empire Galactique ? Anathema lui mentait peut etre. Elle lui mentait peut etre encore en lui montrant aussi les arrestations de ses espions, les jugements de ses pions, du coté républicain et séparatistes. Les promotions de minables qu’il avait écarté, comme Mettatron Deus chez les quarren ou Sieran Saveen dans la République.

Il enrageait, il souffrait et préparait sa revanche, jour après jours.

Il ne su pas réellement combien de temps il passa dans cette goele sans voir personne. Assez longtemps pour avoir le temps de récupérer de ses blessures. Assez longtemps pour que son physique passe de celui d’un vieil homme dans la force de l'âge à celui d’un prisonnier décharné, une parodie d’homme aux muscles si fin et sec qu’il ressemblait à une momie avec un visage déformé par la haine qui faisait ressortir ses dents en forme de crocs et ses yeux tels des charbons ardents. Il ressemblait presque totalement à la bête qu’il avait tenté de retenir durant ses longues années.


-Antares Valorum !

A l’énoncé du nom de son alias, Ignicius bondit tel un fauve dans la direction d'où venait la voix. Qui osait venir le déranger ? Qui OSAIT ?!

Rien d’autre que l’hologramme du haut Conseiller séparatiste en personne, Crion Zatoq, accompagné pour l’occasion des hologrammes des autres personnalités importante de la Confédération. A sa droite il y avait pas exemple Ban Carder, du clan bancaire et à sa droite, le Vice-Roi Sharvion, de la Confédération du Commerce. Que lui voulait il ? Après tant de temps ? Pour le maitre des ténèbres cela ne faisait aucun doute. Le libéré et implorer sa pitié. Leur pathétique confédération avait du éclater en plein vol ou subir la puissance de l’armée clone qu’il avait constitué. La vrai question etait plutôt de savoir si lui, le grand Ignicius, leur maître à tous allait accepter leur pathétique pardon et épargner leur vie. sans doute pas. Il se régalerais de leur supplice, de voir leur famille étranglé et..

-Antares Valorum, après délibération et vote du grand Conseil séparatiste, vous avez été déclaré à l’unanimité coupable de trahison envers le Confédération, tentative d'assassinat de ses dirigeants et ennemie du peuple. La peine pour chaque une de ses accusations est la peine capitale sans possibilité d’appel. La sentence sera exécutée immédiatement. Faites entrer les droids.

L’humain eu un bref mouvement de mains envers quelqu’un en dehors du champs et aussitot la cellule d’Ignicius se modifia. Les champs de forces qui lui assurait une cellule carré se rapprochèrent, formant un long couloir étroit en forme d’entonnoir, allant d’un bout à l’autre de la pièce, touchant même l’un des bords couvert de glyphes Siths. Ce même mur qui se déroba pour laisser la place à un peloton de cinq super droide de combat B2, leur main canon laser pointé vers le Sith. Ces pantins du Conseil séparatiste pensaient ils que cela serrait suffisamment pour venir a bout de lui ? Qu’un être aussi supérieur pouvait périr face à de vulgaires droides ? Autour d’Ignicius, les glyphes n’avaient jamais été aussi rouge. Mais la section de mur qui s'était rétracté pour laisser passer les machines de guerre rendait sa prison perméable a la Force, au côté Obscur. Pour la première fois depuis si longtemps le Seigneur Noir retrouvait sa connexion avec le flux universel.


-MON POUVOIR EST… SANS LIMITE !!

La bete du coté sombre leva ses mains décharnée et pointa ses doigt crochu vers les droids qui se mirent à tirer à ce moment précis. Les lasers d’un bleu turquoises se figèrent en l’air, comme figé dans le temps et l’espace. A des années lumières, les dirigeants séparatiste observèrent la scène avant autant de surprise que de terreur. des réactions qui nourrissaient Ignicius et son pouvoir.

-

JE SUIS.. SANS AUCUNE

..

LIMITE

!


Les machines ouvrirent le feu et ne s’arreterent pas cette fois. Cinq autres trait de plasma se figèrent à dix maître du vieil homme. Et cinq autre. Et cinq autre. Mais plus proche. Sept mètre tout au plus. Un nouveau tir se figea, a moins de cinq mètre.

Dans une pièce sombre, sur un monde a des centaines d’année lumières, ceux qui constituaient une cours secrète s’interjectaient devant ce spectacle inédit. “Regarde “Fou”, quel maitre!” “Oui Soleil et bientôt cela sera nous!”. Mais bien que stupéfait par le spectacle, il n’echappaient à aucun des spectateurs que l’ancien chancelier suprême faiblissait et que l’instant ou il craquerait arriverait bientot. Et cet instant fut celui du quarante et unième laser.

Épuisé par ses conditions de détention, ce ne fut pas son esprit qui trahis Ignicius, mais son corps qui, dévoré par l’energie requis par l’effort de retenir autant d'énergie prit celle de son coeur pendant le temps d’un battement. Un battement seulement qui suffit a rompre la concentration extrême du Sith et alors à rompre le charme. Un battement seulement ou, durant cette distraction les quarantes et un laser finirent leur course dans la carcasse desséché du sorcier.


-------

Crion Zatoq regarda sans passion la fin de cet etre. Il ne laissa rien paraître. Ni surprise quand le viel homme avait arreté les tirs par sa propre volonté, ni soulagement quand il avait cédé ni dégout quand l’un des superdroid de combat s’avança vers sa dépouille tout en continuant a tirer sur cette dernière et écrasa d’un coup de talon le crâne de l’ancien chancelier suprême, afin d’etre sur et certain qu’il ne duperais personne sur sa mort.
Cette besogne effectué il se leva et prit congé des autres membres du grand conseil séparatiste, pour une fois tous réunis ici, pour cet événement particulier sur Raxus.
En bon pragmatique, il lui fallait une autre confirmation.
Il s’isola dans son bureau et contacta un élément de confiance, la talentueuse et désormais diplômé de l’académie Sith Limbia Voïna . C’est la bas qu’elle se trouvait.


-Alors. Est il bien mort ?

De l’autre coté du globe, dans l’académie Sith de Raxus, l’agent séparatiste effectua un salut militaire aussi bref que précis avan de livrer un rapport succinct.

-Oui, nous l’avons tous ressenti ici dans la Sithadelle. Une vague de colère, de haine et puis… Plus rien. Antares Vallorum est mort.

-La Sithadelle ? Le nom surprit le dirigeant qui voyait la une entorse aux appellations officielle. une broutille dans la situation actuelle mais sa longue carrière lui avait apprit à se méfier de la plus petite déviation; Les choses commençaient par un nom, un esprit corporatiste et finissaient par une révolte, une révolution, une hégémonie. Il etait bien placé pour le savoir. Et Anathema. Comment à elle réagit ?

-C’est le surnom que tous donnent au bâtiment. Un jeu de mot stupide mais qui renforce l’esprit de groupe si vous voulez mon avis. La soldate cessa sa divagation pour revenir très vite au sujet principal. Zatoq dirigeait la Confédération, il n’avait pas à s’encombrer de toutes les futilités de celle-ci. Joyeuse. Rayonnante. Triomphale. Elle à tenue un discours juste après sa mort. Sur l’avenir glorieux qui nous attendait tous au sein de la Confédération. Je n’ai pas senti de mensonge ou de tromperie. Pareil chez les autres.
-Merci Lieutenant. Disposez.

Crion Zatoq coupa la communication et se leva pour regarder à travers la vitre de son bureau les légions de droides de combat en contre bas, pret à tout pour défendre le sénat confédéré et son palais.
En cette journée il avait définitivement réglé le problème Sith. Il avait balayé les anciennes croyances et venait de s’assurer l'obéissance et la fidélité de la nouvelle génération de Sith qu’il formait pour la Confédération. Pour éviter les reliques et toute autre forme de magie Sith, il avait donné ordre au destroyer Providence qui avait accueilli la prison du Seigneur Sith de quitter l’espace profond, entre deux système pour sauter et s'abîmer dans le soleil le plus proche. Une perte bien minime quand au risque de manipulation de l'énergie obscure dont Valorum avait du se décharger au moment de son trépas.
Il ne restait plus que le probleme de la République et des Jedis. Des broutilles. Bientot il s’en occuperait et les écarteraiant de l’histoire comme il l’avait fait avec ce sorcier de pacotille. Et bientôt .. alors.. La galaxie connaîtrait enfin la paix..


Fin du post de B'bar
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