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Soirée de gala
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B'Bar

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B'Bar
MJ RP | Politicien
Dim 20 Jan - 22:39

CoruOne premier sur l'info a écrit:

 -Ici votre reporter people Yva’n Nass, qui vous parle depuis la quatrième édition de la soirée de charité Mon Tholma en faveurs de l’effort de guerre républicain. Institué depuis l’éclatement armée entre nos loyales forces républicaines et les séparatistes militariste de la Bordure, cette soirée est l'événement de la semaine ! Comme vous le savez elle vise à collecter des fonds pour soutenir nos concitoyens du secteur Galaca engagés aux côtés de nos forces clones contre les infâmes forces séparatistes. Cette année l’evenement sera d’autant plus suivie car coïncide parfaitement avec le début de la campagne municipale du secteur. Nous avons déja pu voir arriver le maire Tower en smoking noir et blanc accompagné de sa charmaaaante femme dans une robe de créateur Gudini rose-pale et d’un boa blanc de toute beauté ainsi que la candidate du parti pacifique sans, semble il, de compagnon pour l’accompagner. D’après nos sources d’autres candidats déclaré comme la très jeune Viviane Dixall et son suppléant devrait faire une apparition dans la soirée. La soirée devrait donc voir se rencontrer avant les urnes les différents candidats. CoruOne et son service politique seront la pour vous en cas de déclarations des candidats.
Mais je vois s’approcher sur le tapis rouge, à l’entrée, au bras de Bibibili Vra, mais oui c’est Sebol Bo, le plote de Podracer de l’équipe CTC ! je vais m’approcher pour tenter d’obtenir une interview exclusive sur la saison de podracing et sa liaison avec Bibibili Vra ! Ne quittez pas cher spectateur je vous retrouve avec Sebol Bo après une courte pause de publicité!



La tablette se coupa et avec elle, le reportage en direct. B’Bar, la rangea dans la poche interne de son gilet. le déviant poussa un soupir teinté d’ennui. Il avait espérer être cité dans les journaux au même titre que Viviane, mais non. Après tout, la chose était normale, il n'était que le suppléant de cette dernière. Mais quand même.IL y a quatre ans, c’est quand même lui qui avait aidé, soutenue et financé en grande partie cet événement. Certe, plus pour l'intérêt de ses clients et le siens que par patriotisme, mais quand même. Enfin…

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-Allons B’bar, ne me dite pas que vous ete contrarié par la présence de Tower ? Vous avez pourtant si bien joué votre rôle tout à l’heure, je m’étonne de vous voir trembler maintenant.


A côté de lui, assise sur la meme banquette, Viviane Dixall, candidate du NADA à la mairie avec lui. Les deux apprenti politiciens avaient décidé de partager leur transport pour arriver ensemble à l'événement et ainsi, accentuer leur impact médiatique. Des candidats unis, présent l’un pour l’autre et capable de donner pas une, mais deux interviews sur leur programme, leur convictions et l’idéologie du NADA. L’idée était bonne mais pour le moment inconfortable. B’Bar, habitué à un certain standing avait été partant pour commander une limousine ou à défaut, une grande berline. Une intention louable mais que Viviane avait considéré comme plutôt risqué pour l’image de la campagne. Le NADA, en tant qu’organe citoyen et issu du peuple voulais, tant que faire se peut, éviter les représentations de classe trop voyante ou symbolique. La limousine ou le véhicule de luxe représentant plutot les dérives supposé d’une caste politique abusant de ses pouvoirs et des richesses du peuple, se devait donc d’etre éviter le plus souvent possible. L’idée étais peut etre louable, mais inconfortable pour B’Bar. Les gammes de grand véhicule offraient un certain confort à leur usage certe, mais aussi et surtout, l’occasion de pouvoir travailler jusque dans ces instants sinon perdu de transport et voyage.  Mais Viviane n’en avait cure.

Résultat ? L’humain et l’Ortolien géant partageais la banquette petite banquette arrière d’un taxi urbain (“...local ! il faut absolument que sa compagnie soit du secteur ! Nous défendons l’activité de nos concitoyens!”) ou l’un comme l’autre pouvait voir les activités de son voisin sans avoir à tourner la tête.
*Le comble du confort!*



-Non, je pensais plutôt à Mon Tholma. Son mari étais dans les forces militaire, commandant d’un vaisseau.. Je ne sais plus le type.. Un gros je crois.. Croiseur. Ou destroyer.. Je confond toujours les deux. Bref ! Il était là, avec nous, la première année. Il avait eu le droit à une permission spéciale et était venu haranguer les foules. “Engagez-vous” “Défendez votre planète et faite votre devoir!”  qu’il disait. Il louais l’efficacité du matériel de guerre, des clones. Puis il est reparti. Et six jours plus tard il trouvait la mort dans son bâtiment après un combat avec des forces séparatistes. L'enquête à démontré que ce ne sont pas les turbolaser et les impacts qui ont eu raison de son vaisseau et des cinquante ou soixantes autres homme de son bord (je ne compte pas les clones bien sur!)  mais un défaut d'entretien d’une conduite quelconque qui, trop sollicité dans un moment critique a fini par lâcher et transformer le réduire en boule de feu. Lui qui vantais l’efficacité du matériel républicain à trouvé la mort à cause de celui ci. Ironique n’est-ce pas ?

Quoi qu’il en soit la deuxième édition de la soirée le mit entièrement à l’honneur. il à été célébré comme un héros. Son portrait à même été projeté sur le 500 Républica et était visible depuis la soirée. L’année dernière son buste volais juste au dessus des marches de l’entrée. Et aujourd’hui, si vous regardez les caméras, rien. A croire que son souvenir à dors et déjà disparu. Je suis un peu triste. C'était un excellent danseur et un bon musicien.

Malgré la petitesse de la banquette Viviane trouva toutefois la place pour se retourner de trois quart et fixer le pachyderme dans les yeux.. Elle semblait, sans aucune malice, aussi impressionné que surprise.


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-J’ignorais que vous connaissiez la famille Tholma Prince ! Et leur mari ! C’est une formidable opportunité pour espérer un meilleur placement et une plus grande visibilité ! Pensez vous que Mon pourra faire quelque chose pour nous ? Vous semblez si bien la connaître !



A son tour B’Bar essaya de se tourner vers son interlocutrice, sans succès hélas (tout le monde n'avait pas la taille aussi fine que l’humaine et d’aussi petite oreilles.).


-Je l’ai juste aidé à organiser cet événement. La pauvre n’avait pas mon expertise. Elle a de grande part dans les industries Borstel et Athakam MedTech. C’etait bien plus une cliente régulière que j’ai accompagné qu’une ami ma chère. Et depuis la mort de son mari c’est une fervente militariste. Je crains qu’elle ne rejoigne pas notre cabale, notre ligne sur les séparatistes est  trop timorée pour elle. Rien ne lui plairait plus que réduire en poussière les mondes séparatiste.. Mais je garde l’idée en tête. Ah ! Nous arrivons.

Les faits donnaient raison au Déviant. Le petit speeder se détacha des longues voies de circulations volante de la capitale pour doucement planer vers un bâtiment aussi illuminé qu’un sapin de Noel ou, sur ce que l’on aurait pu croire être une place publique mais qui n'était qu’une réalité une imposante piste d'atterrissage. Et ils n'étaient pas les seuls à être attendu. Leur taxi s’engagea dans une nouvelle fille de véhicule patientant tous leur tour pour se poser à l’endroit le plus en vue des caméras de télévisions et aux objectifs des appareils, c’est à dire au pied de l’escalier principal.

Prenant son mal en patience les deux candidats utilisent ces dernieres minutes pour soigner les ultimes détails de leur toilettes. B’Bar dans le rétro central du taxi vérifiait la bonne tenue et apparence de son noeud de cravate tandis que Viviane, elle, depuis un petit miroir de poche sortie un instant auparavant de sa pochette, scrutait son reflet à la recherche d’une imperfection, ou d’en endroit nécessitant une retouche. Les deux être arrivèrent à la même conclusion. Ils étaient fin prêt à apparaître au monde pour leur première apparition publique depuis le lancement de la campagne.

Le chauffeur, un Drall au poil gris, leur fini sa course en se posant avec une grace et une douceur que les deux politiques n’avaient pas vu depuis longtemps sur Coruscant. *Une raison de plus de faire confiance aux entrepreneurs locaux!*

L’Ortolien déviant sortie en premier du véhicule. Cette entorse à la politesse ne lui plaisait guère mais Viviane avait prit le taxi en premier et, logiquement, quand elle était passé chercher son comparse, ce dernier n’avait pu monter qu’a droite. Quoi qu’il en soit le prince B’Bar mis à profit cette sortie pour regarder le public présent rapidement et tendre sa main géante à sa comparse, dans un parfait signe de galanterie. Une manière de se rattraper comme une autre.
En face d’eux, un large tapis rouge. Le choix de la couleur ne relevais pas, comme certain le pensait, d’un choix politique ou guerrier. Si les personnalités importantes marchait sur un tapis pourpre et non écru ou smaragdin c’est qu’il s’agissait tout simplement d’une couleur difficile a fabriquer dans les temps antiques. Prendre le temps et les ressource pour teindre autant de tissu de cette couleur et simplement marcher dessus et en finalité, l'abîmer relevais d’un luxe tel que seul les plus riches et les plus puissants pouvait se le permettre. Sur Orto, l’industrie et la chimie n'étant pas développés, cette réalité résonnait encore.. Pour le reste de la galaxie, les origines de la coutume c'étaient perdu mais voir une telle quantité de tapis rouge rappelais toujours la salle d’audience publique du palais de printemps de père.
Et pourtant ! Le tapis sous ses pieds aurait fait pâlir de jalousie le dirigeant d’Orto. Le fruit d’un peuple civilisé, évolué. Un tapis géant d’une quinzaine de mètre de largeur sur quoi.. Soixante, soixante-dix mètre de longueur ? Peut être plus. Mais d’un rouge carmin éclatant, d’une régularité de tissage au millimetre pres et pour un coût équivalent à celui de sa course en taxi. Les riches tentures de son paternel avec leur tissage à la main, sans machine et leur teinture archaïque n’aurait même pas été accepté comme invendu ici.
C’est ce genre de pensée, qui arrivaient parfois a l’improviste à B’Bar qui lui faisait d’autant plus apprécié la vie sur Coruscant et qui, paradoxalement, le détendais et lui rappelais à la vigilance. Contrairement à son oncle, s’il venait à tout perdre, il ne pourrait pas retourner dans ce trou infecte qui l’avait vu naître. Il se devait maintenant et à jamais d'exceller et réussir. IL affiche donc un sourire calme et se présenta avec Viviane Dixall aux journalistes et photographe présent de chaque côté du fameux tapis.
La jeune femme portait non pas une robe comme il en aurait été la coutume mais un tailleur élégant confectionné tout spécialement pour cet événement. Au couleur de son parti l’habit avait été taillé de manière a faire aussi élégant que possible, sans pour autant tomber dans l'excès ou le m’a-tu-vu. On aurait dit que Viviane portait une tenue comme une autre mais quelle tenue ! Toute sa grâce, son charme et ses formes semblaient etre mise en avant sans en faire trop. il en résultait que la candidate brillait sous le feu des projecteurs sans avoir à se mettre en avant ni sacrifier sa féminité au profit d’une femme politique là pour le travail. Nul doute qu’elle ferait parler d’elle demain autant pour ses idées que pour son port.

B’Bar lui, de son coté avait opté pour un choix simple mais tout aussi élégant. Finalement, cédant à l’hésitation et à la demi-remarque de Christelle, le pachyderme avait contacté en urgence son tailleur avant de lui rendre visite et l’enjoindre à terminer sa dernière création. il s’agissait à nouveau d’un costume trois pièce qu’il affectionnait. La particularité de ce dernier résidait dans le travail de l'artisan. Le tissu du gilet et de la cravate arborait un motif brocart tissé en fils de soie rouge et vert. Une lubie vestimentaire qui trouvait tout son sens dans le tissage des motifs. Quand B’Bar se tournais
comme ceci, le tissu semblait être rouge avec des reflets vert. Quand il se tenait face à vous, les deux couleurs se lient harmonieusement et avec élégance. Et quand il se tenait comme ça, seul le rouge ressortait, avec un fin reflet vert. Une pièce que seul un grand artisan pouvais réaliser. Heureusement pour ses petites mains, le Prince savait les dénicher et les rétribuer à leur juste valeurs.
Ainsi affublé les deux représentants du NADA commencèrent leur soirée. Nul doute qu’une meute de journaliste allait leur sauter dessus une fois le travail des photographes terminé. Et ce n’etais pas pour leurs déplaire….

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Jeu 7 Fév - 21:12
Alors que de nombreux micros se tendaient devant B'bar et Viviane, un son pétaradant incroyablement puissant vint couvrir le brouhaha du rassemblement de prestige. Trois motojets Faucon de Nuit 22-B venaient de débarquer sur le parking, toutes peintes en noir, et clairement modifiées pour être les plus voyantes et bruyantes possibles. Les phares rouges des véhicules s’éteignirent en même temps que leurs moteurs rugissants. Les trois pilotes enlevèrent ensuite leurs casques flaboyants et descendirent des engins de course dans une chorégraphie parfaitement synchronisée. L'un d'eux était un visage bien connu sur Coruscant, il s'agissait de Clayton Phils, un suprémaciste Humain militariste du district des Works.

Le nom de Phils ne se cantonnait pas seulement à quelques titres politiques. Clayton était un vétéran de guerre, il était d'ailleurs un brillant Colonel il y a encore quelques années. Au moment de prendre sa retraite, il s'était lancé dans une liste électorale du quartier industriel, défendant bec et ongle les droits des Humains, qu'il plaçait comme les fondateurs de Coruscant. Cette thèse était soutenue par plusieurs autres célébrités, dont des chercheurs sérieux. Bien qu'elle ne soit pas prouvée de A à Z, cela créait forcément un climat particulier, notamment entre les militants proches de Phils et les nombreux aliens qui peuplaient la capitale Républicaine.

Clayton était connu pour son franc-parler et sa férocité lors des débats. Son parti avait alors vite fait de le hisser dans ses têtes de liste, le plaçant d'office au poste d'Adjoint au Maire lorsqu'ils remportèrent les élections. A côté de ça, l'ancien militaire gérait un club de motojets, une autre de ses passions, où des férus de courses et de mécanique se réunissaient quotidiennement. Clayton avait fait de son fiacre un lieu idéal où diffuser ses idées. Ainsi, quasiment toute la communauté des riders le suivait, sans oublier un grand nombre de militaristes Humains. L'assise militante qui entourait Phils était très puissante, au final.

Accompagné de deux de ses amis motards, Clayton Phils fit ses premiers pas sur le tapis rouge du gala. Il avait enlevé sa combinaison de pilote pour faire apparaître son costume d'officier, pourvu de ses scintillantes médailles et galons, garants de ses actes héroïques passés. Le crâne et le visage du quadragénaire étaient parfaitement rasés, ne laissant que sa peau sous le feu des projecteurs. Ses yeux marrons foncés balayaient les dizaines de journalistes qui se ruaient dans sa direction. Comme souvent, Clayton ne souriait pas, se contentant de saluer celles et ceux qu'il connaissait d'un simple mouvement de tête. Puis, un Twi'lek au teint verdâtre vint à sa rencontre, sa carte de presse accrochée sur sa poitrine, lui demandant avec insistance :

"Monsieur Phils ! Qu'avez-vous à répondre aux progressistes qui pensent que chaque être intelligent devrait disposer des mêmes droits dans l'espace Républicain?"

Le grand gaillard en uniforme leva un sourcil et rétorqua brièvement, de sa voix rauque et posée :

Soirée de gala Avacla10
Clayton Phils

"Mon chien est intelligent, ça ne fait pas de lui un citoyen de la République pour autant."

Encore une phrase qui allait faire naître moult débats sur les plateaux télés. Clayton en avait bien conscience, il écarta doucement le micro du Twi'lek avant de reprendre sa marche sur la voie dédiée aux invités de prestige. C'est après plusieurs pas sereins, qu'il croisa un duo tout à fait singulier. Un Ortolien et une femme à la peau chocolatée se tenaient là, à quelques mètres. Les photographes qui les bombardaient de flashs jusque là s'empressaient de cibler le suprémaciste à présent. Clayton fronça les sourcils pour protéger ses yeux des nombreux éclats de lumière, puis ses deux collègues en blouson de cuir firent en sorte que les paparazzis se dispersent.

Les militants du Nada étaient à présent face à Clayton, sans parasite entre eux, le militaire les surplombait de toute sa stature, taillée durement par les longs entraînements physiques de l'armée. L'Humain ne craignait pas du tout le parti de Viviane Dixall, car les habitants des Works étaient largement acquis à sa cause. La misère des citoyens attisaient leur colère, et les Humains qui trimaient nuit et jour dans les usines en avaient clairement marre de voir leur travail aspiré par les immigrés de toute la galaxie. Bien sûr, la force politique de Clayton ne résidait pas uniquement en cela, mais c'était un peu la cerise sur le gâteau, tout de même.

"Et voilà les acteurs de la décadence de ce monde..."

Déclara ouvertement Clayton en s'approchant particulièrement de l'Ortolien rejeté par ses pairs. Les journalistes ne pouvaient pas rêver mieux, l'instant promettait d'être croustillant.

"Un opportuniste originaire d'un monde éloigné et sa maîtresse Humaine, persuadée de défendre le fameux progrès."

Les deux gorilles, revenus aux côtés de leur leader, sourirent à ces mots. Clayton, lui, gardait la mine ferme et austère.

"Plaisanterie mise à part, je suis content que quelqu'un se décide à envoyer Tower en maison de retraite. Il commence à rouiller dans ses beaux quartiers, loin de la réalité du petit peuple Coruscanti..."

L'ancien officier leva sa main pour serrer celle de Viviane, se présentant enfin, même s'il n'en avait pas réellement besoin :

"Clayton Phils, Adjoint du District des Works, enchanté."

Les Works étaient un des quartiers les plus difficiles. Déjà parce que l'atmosphère de cette partie de la ville était de moins en moins respirable, mais aussi parce que la pauvreté touchait très fortement les citoyens. Le prolétariat local avait vu en Clayton une voix capable de le défendre, malgré ses réserves sur l'utilité des non humains dans la société. En résultait un monstre politique, à la fois apprécié de l'élite (notamment militaire) et adulé par les pauvres gens. B'bar et Viviane avaient tout intérêt à serrer cette main tendue, au risque de se faire télescoper (politiquement, en tout cas) en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.

Auteur:

B'Bar

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B'Bar
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Dim 10 Fév - 14:21
La vie mondaine Coruscanti ! Toujours intéressé par les plus petits détail.
Pourquoi tel tissu ? Pourquoi avoir préféré cette couleur a celle-ci?Etais-ce par choix politique ? Une volonté expresse de l’artiste créateur ? Devait on-y-voir la un message direct envers une personne ? Une institution ? Ou l’expression d’un sentiment artistique ? Voir l’un et l’autre ? Mais dans ce cas, le double message ne devait il pas en signifier un seul ? Ou au contraire restaient ils distinct malgré leur expression simultané ?
Les discussions pouvaient durer la nuit entière, ou plus les plus chanceux, jusque au lendemain. Une méthode de faire parler de soit, de ses affaires et surtout, surtout, de démontrer à la fois son bon goût et sa puissance.
Qu’il etait donc amusant de voir que les journalistes politiques, envoyés pour couvrir la campagne et les candidats s’adonnaient au même vice que leur compère de la mode cherchant à analyser et interpréter la moindre petite piste. Silencieux, en retrait derrière Vivianne, l’Ortolien avait déjà entendu deux questions sur la tenue de sa camarades et si cette dernière était une métaphore du piétinement du conflit républico-séparatiste.
Bien évidament, Ni B’Bar ni Vivianne n’avait répondu à ses questions, préférant continuer de pavaner devant les objectifs des photographe, pour leur fournir largement de quoi illustrer leurs prochains articles. Après tout il n’y avait rien a gagner à parler devant d’aussi petits journalistes. Dans le cadre de la communication politique mieux valait prévoir ses sorties, ses interventions, en délimiter clairement les borgnes et se limiter a monter ce qu’il fallais, au moment ou il le fallait. Parler, débattre et tenter de convaincre face à ce public n'était pas des plus constructif, bien au contraire. Et puis, le temps de former un semblant de réponse, les adversaire du NADA auraient eux le temps de réfléchir, réagir et pondre quelque chose de mieux, de plus pertinent, de plus en phase avec l’électorat qu’il cherchaient à convaincre.

Mais voilà que les choses venaient, pour le plus grand déplaisir de B’Bar, tourner dans le mauvais sens avec l’arrivé tonitruante d’un personnage que l’Ortolien ne connaisait pour l’instant, que de réputation : le virulent Clayton Phils.

Le Déviant avait entendu parler de l’humain par différent biais. D’une part celui professionel. Le suprémaciste c’etait installé dans des quartier industriel est avait, par ses actions gêné les activités de plusieurs sociétaire qu’il connaissait personnellement. Par ses réseaux B’bar avait du, bien entendu, se renseigner sur le bonhomme et son parcours. Rien d’utile n’en était ressorti. Du moins officiellement.
Aux yeux de l’armée Clayton Phils etait un officier respectable, efficace et intelligent. L’homme avait, sans doute par chance pour lui, prit sa retraite officielle quelques mois avant l’éclatement du conflit séparatiste. Officieusement, l’humain ne faisait plus grand chose dans l’organigramme de l’armée de la république depuis quelques années déjà et il s’agissait la d’une des principale raison de son non rappel dans les forces actives. La GAR lui avait préféré des hommes plus jeunes, plus vifs et pres à faire leurs preuves. POur autant, d’après son dossier et les états de service auquel il avait pu accéder, le major Phils. Engagé volontaire a dix-sept ans, il aait commencé sa carriere en simple soldat, dans l’infanterie. Puis il avait grimpé les échelons, avait fait un tour dans le génie quelques temps et avait intégré les forces spéciale d’intervention. Peu d’information avait filtré de cette période mais c’est la qu’il semblait avoir fait le plus gros de sa carrière et décrochés la majorité de ses médailles.
Puis le “soldat” avait fini par être muté dans une série de poste de formation et de gestion dans différentes écoles militaires. Etait-ce l’age ou l’envie de prévoir de futurs contact qui avait poussé l’humain a quitter le terrain des opérations pour celui de la préparation ? Au moment de ses enquetes B’Bar ne s'était pas posé la question et avait vite fermé le dossier “Phils” devant le manque d'élément intéressant. L’ancien militaire opérait apres tout, dans un secteur bien difféernt du sien et dans d’autre milieu. L’Ortolien ne c’etait pas attendu à le retrouver sur son chemin et surtout dans de telles occasions. Car, en temps que non humain et en temps que nouveau dans l’arene politique, B’Bar avait dû écouter et apprendre a connaître Clayton Phils, l’animal politique.
En un sens, il n’avait pas grand chose à dire sur ceux ci. Clayton Phils n’etait qu’un populiste jouant sur la peur raciale, l’idée d’une “invasion” des races non-humain dans le Noyau et la peur de l’invasion séparatiste dans le meme temps. En dehors de ses sortie outrancières il n’y avait pas ou peu d’idée. Et encore moins de contenu applicable dans sur un monde industriel, devellopé et aussi dépendant des autres que Coruscant. Sur un monde aussi primitif et isolé qu’Orto, soit. Une partie de ses idées et de son “programme” aurait pu être applicable. Et encore, avec de lourdes conséquences sur son activité. Mais dans le Noyau….

Autant se tirer au blaster dans le pied et tenter de concourir pour un sprint au cents metres. Une stupidité complète impossible à réaliser. L’Ortolien n’avait pas eu besoin de plus se pencher sur le personnage pour l’écarter. Puis, malgrés le relatif succès des discours de Clayton Phils, il n’y avait rien pour intéresser ou effrayer l’Ortolien dans sa campagne actuelle. Car là où les gens qui écoutaient cet hurluberlu étaient loins de ceux du secteur Gallaca ou lui et Dixall menait leur campagne.
Pas seulement en terme géographique. Quoi que.. Alors que les secteurs industriels comme le Works se trouvaient la majorité du temps sous le fog des usines et des centre de recyclage, les habitant de Gallaca profitaient eu d’une majorité de temps clairs correctement programmé par le contrôle météo et, pour les plus chanceux d’entre eux, se trouvaient suffisamment haut pour entrevoir de temps en temp un coin de vrai ciel bleu non simulé. Cela jouait-il sur leur opinion politique ? Peut être.
Mais une chose de sûre, le revenue et la catégorie socio-professionnelle du secteur ou il s'était engagé jouait plus en sa faveur qu’en celle de l’humain. Car contrairement au secteur de Works, le secteur Gallaca comptait en son sein une majorité de personnes aisée, éduqué et dont l’activité économique dépendait des autres.
La banque, l’assurance ou les service à la personne du secteur tertiaire se moquaient bien de la race ou du genre de la personne achetant leurs service. Au contraire même. Un compte était un compte. Un speeder acheté, qu’il soit par un Rodien ou un Humain était toujours un speeder de vendu.L’idée de limiter la demande à un seul type de public aurait été une balle dans le pieds que les electeur du secteur Gallaca avaient bien compris. De plus, l’arrondissement de Coruscant avait, il fallait bien rendre cela a Tower et ses prédécesseur, toujours investit largement dans la culture quelque soit sa forme. Écoles, musées, cinémas, théâtres , bibliothèques, danses… Gallaca était un secteur de Coruscant bien plus progressiste de la moyenne.

Clayton Phils se posa en tous cas sans aucune discrétion, bien décidé a se faire voir et entendre par tous. L’Ortolien ne fut pas étonné de le voir parader en uniforme républicain complet, comme pour se détacher des autres invités. “Je ne suis pas comme vous autre, des politiques indolents, je suis un soldat mio!” semblait il vouloir crier. Savait il pourtant qu’il se comportait en hors la loi en arborant cet uniforme malgré sa retraite ? Ayant organisé les précédents événement B’Bar avait appris au détour d’une conversation qu’il était interdit pour un officier à la retraite de porter son ancien uniforme en dehors de quelques cérémonies officielles très codifié. Les événements privés (même public ou caritatifs) ne rentraient pas dans ce cadre précis et, relevaient donc de l’infraction. Mais etait-ce nécessaire de soulever le point ? Sans doute que non. Clayton Phils devait le savoir et s’en moquer. Et puis, pour la populace il était normal, voir logique qu’un ancien militaire décoré puisse arborer son habit de bataille quand il s’agissait de soutenir l’effort de guerre.

B’Bar s'apprêtait à se détourner, prêt a ignorer l’animal quand celui ci décida de se diriger droit sur Vivianne et lui, les haranguant et les associants à d’immonde parasites, profiteur du système. L’attaque ne tomba pas dans (la large) oreille dans sourd. Comment osait il ? Savait il que ? .. Non bien sur.. Le Prince B’Bar n’avait jamais connu ni la faim, ni la pauvreté. Le Déviant s'était assuré de nettoyer toutes ses traces. La haute société de Coruscant n’admettait ni les parvenus, ni les nouveaux riches. Il devait digérer l’insulte et la laisser couler sur son cuir. Mais devait il pour autant ne pas réagir ?


Le Déviant se trouvait là dans une situation conflictuelle. S’il ne réagissait pas il faisait le jeu du suprémaciste mais s’il lui répondait il allait d’une part, griller la politesse a Viviane Dixall et de l’autre s’attirer l’attention personnelle de cet odieux personnage et sans doute aussi, une couverture média incontrôlable. Vivianne et lui avaient déjà provoqué Tower dans la journée, était il nécessaire de s’attaquer frontalement à une autre partie ?

Sa colistière ne prit pas la peine de le consulter, pas même d’un regard, et saisie la main tendu par le candidat xénophobe. Aussitôt les flashs des appareils photos immortaliserent l’instant et les micros se tendirent encore un peu plus dans l’espoir de capter, avec le plus de détail et de clarté possible la réaction de la jeune femme politique à la précédente attaque .


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-La réalité c’est que nous sommes en guerre Monsieur Phils. Et que dans une guerre ceux qui appellent à la division, à agir les un contre les autre ne sont ni leader clairvoyants ni des défenseurs du peuples. Ce sont des agents de l’ennemi et des saboteurs. Maintenant si vous voulez bien me laisser, il faut que je soutienne nos soldat et ceux qui se battent pour notre démocratie.

Avec autant de sécheresse que sa petite réplique Vivianne Dixall arracha presque sa main de celle de Clayton Phils, afin d’accentuer plus encore s’il le fallait, son absence complète de sympathie avec le personnage.
L’Ortolien etait autant impressionné par la forme que le fond du message politique que la jeune femme venait, en quelques instant seulement, de faire passer auprès de Clayton Phils lui même et surtout des médias. La candidate ne s'était pas laissé enfermer (comme lui l’aurait sans doute fait) dans l’attaque personnelle et gratuite, mais avait dirigé son action, en quelques instant seulement, à la fois sur ses thèmes de campagnes et attaqué dans la même phrase ceux défendu par son adversaire politique. Pire encore. Sans le dire trop ouvertement la jeune femme s'était aussi attaqué a l’image même de Clayton Phils et de ce qu’il essayait de faire transparaître de lui même. L’homme de guerre, capable de combattre aussi bien les ennemis extérieure de l’Etat et du peuple que ceux intérieur, devenait dans la bouche de Vivianne, un agent de l’ennemi, envoyé presque sur ordre semer la mort et la destruction. Quelle insulte pour cet homme ! Quel plaisir pour les médias ! De la confrontation ! De la violence ! Du combat ! Et ceux en quelques instants. La répartie cinglante de la jeune femme venait de la faire passer de candidate intéressante à populaire à celle intéressante à suivre et capable de leur faire vendre plus de papier, de polémiste boosteuse d’audience. Sa couverture (et celle de B’Bar) allait augmenter si elle continuait de la sorte. Et cela la jeune femme l’avait bien comprit.
La voyant qui commençait à quitter Clayton Phils, B’bar resta interdit. Devait il lui aussi réfléchir à un bon mot et enfoncer le clou ou au contraire, rester silencieux et suivre sa colistière ?
Sa réflexion n’eu pas le temps de durer, Clayton Phils, le visage aussi fermé qu’auparavant croisa son regard le simple temps d’un instant. Le Déviant, concentrer sur l’image à donner de sa personne fut surpris de voir que le suprémaciste le regardait aussi directement, aussi frontalement. Il s'était attendu à ce que, par son idéologie et son discour, l’humain ne fasse semblant de le voir et le compte comme quantité négligeable. Voir comme un déchet et ne laisse transparaître sa médisance à son égard. Mais il n’en était rien. L’échange avec l’humain fut bref. une seconde, peut être moins. Mais B’Bar senti la, dans cet instant séparé du temps et de l’espace toute la dureté du personnage. Et toute la haine que lui inspirait les non humains. Il ne regardait pas B’Bar comme une chose répugnante mais réellement et sincèrement comme un ennemi à abattre, à détruire et défoncer. Le pachyderme comprit que s’il n’y avait pas eu la foule,les journalistes, la ville et ses activités, si lui et Phils c'étaient retrouvé autre part, sur un terrain vague ou un champ de bataille, l’humain n’auraient eu aucune hésitation, aucun remord, aucun retenu à l’attaquer, le frapper encore et encore jusqu'à lui ôter la vie.
Cette révélation fit frissonner de peur (oui, c'était bien la de la peur) en réalisant le type de personne qu’il avait en face de lui. Dans la longue vie B’Bar avait en effet connu des gens méprisant, médisant, des gens haineux, voir même sadique. Mais il n’avait jamais, jusque là, eux l’occasion de croiser et rencontrer des gens animé à la fois par la haine et autant de violence. Il s’agissait d’un type d’individu tout autre et qu’il ne savait pas encore comment approcher, manipuler ou tout simplement, comment interagir avec.
Troublé l’Ortolien entreprit toutefois de le saluer, a minima, sans prendre le risque de lui serrer directement la mains. Comme il était aussi de coutume sur Coruscant il entreprit plutôt de lui faire une vague révérence en penchant sa tete de façon a ce que son menton touche son cou avant de commencer à se retirer. Mais le xénophobe allait il le laisser partir comme ça ?

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Jeu 14 Fév - 15:43
Pendant que Vivianne Dixall tournait les talons, le rire tonitruant de Clayton Phils retentit sur le tapis rouge. Le prince B'Bar, lui, venait d'effectuer une cordiale révérence face au militaire retraité, espérant sans doute prendre congé de la sorte. Mais les premiers mots de l'Humain au crâne rasé furent en fait lancés à la femme qui venait de lancer les hostilités, sous les micros attentifs des médias Coruscantis :

"Et vous les soutenez du mieux que vous pouvez avec votre robe à paillettes et vos talons aiguilles, je suppose, Madame Dixall !?"

Le grand gaillard plein d'assurance posa ensuite ses yeux sombres sur l'alien en costume verdoyant posté devant lui, conservant un large sourire sur son visage, malgré l'ambiance de plus en plus tendue. Les bras croisés, Clayton sollicita cette fois-ci B'Bar, très clairement :

"Alors? Vous avez perdu votre langue Monsieur? Ou est-ce votre partenaire qui la tient dans sa poche?"

Le suprémaciste fit semblant d'attendre une réponse, l'espace d'une seconde, puis enchaîna soudainement :

"Vous pensez sûrement savoir dans quoi vous vous embarquez, comment gérer tout ça, et j'en passe... Mais je suis sûr que sous votre beau costume se cache quelqu'un qui, au fond, sait que tout ceci n'est qu'un jeu de chaises musicales. Les politiciens s'abaissent de plus en plus à de la vulgaire télé-réalité, alors qu'ils devraient être sur le terrain, à écouter les pauvres gens qui constituent le peuple, ainsi qu'à débattre sur le fond avec leurs détracteurs. La vraie vie, la misère, le quotidien des modestes citoyens, ça, ce n'est pas à Gallaca que vous le verrez, mon cher. D'ailleurs, pourquoi militez-vous pour le Nada, monsieur? Le progrès? La neutralité? Est-ce qu'il y a au moins une seule idée précise, une moindre mesure concrète, sur laquelle ce jeune parti opportuniste se fonde? J'ai hâte d'entendre votre réponse."

Ce coup-ci, Clayton laissait la voie libre à son interlocuteur, autant dans le débat que physiquement. Même si son regard était bien encré dans celui de l'Ortolien, l'adjoint au maire des Works avait adouci son ton. Il ne souhaitait agresser personne évidemment, pas ici du moins, car le champ de bataille de la politique était beaucoup plus approprié à cette soirée de gala qu'à une partie de pugilat. Ce qui dégoûtait profondément Clayton, à vrai dire, ce n'était pas seulement l'invasion non-Humaine que subissait Coruscant depuis des générations. Non, ce soir, c'était toute l'hypocrisie des divers invités qui l'irritait au plus haut point.

Vivianne Dixall, par exemple, était de ceux-là, de ces individus venus simplement pour se faire voir, échanger des numéros et étoffer son carnet d'influence. Alors que l'initiative première de ce rassemblement était la commémoration d'un grand soldat tombé au combat. La seconde était de réunir des fonds véritables, afin de permettre aux territoires Républicains les plus sensibles de repousser le danger séparatiste, matérialisé désormais par l'oligarchique CSI. Clayton en avait marre, chaque année, de se coltiner le défilé de mode qui avait pris place en ces lieux. C'était avant tout pour cela qu'il se présentait en uniforme de cérémonie, ses médailles à la poitrine et ses échelons cousus aux épaules.

La créature devant l'ex-Colonel Phils semblait elle aussi corrompue par l'esprit politicien du paraître. Difficile, bien sûr, de deviner le vécu de cet être simplement en le regardant, mais pas totalement impossible non plus. Clayton voyait en B'Bar un énième alien venu tenter de vivre le rêve Républicain sur Coruscant. Un monde fait d'opportunités, de mille options vers la réussite individuelle, entrepreneuriale. Or, la politique ce n'était pas la course aux intérêts personnels, et si elle le devenait alors le système était corrompu. C'était typiquement ce comportement qui avait fait naître la CSI depuis la rotonde du sénat, à quelques kilomètres seulement du théâtre de cette soirée faussement particulière.

Dans le fond, Clayton pensait vraiment que Galicius Tower devait sauter. Cependant, ceux qui se présentaient comme ses challengers commençaient déjà à le décevoir. Ils avaient tout d'abord refusé une main tendue, puis tenté de le piquer directement dans son honneur. Phils ne l'oublierait pas de si tôt. Vivianne Dixall débutait en tout cas sa campagne en se faisant des ennemis dangereux, à voir si elle pourrai continuer de jouer à ce jeu très risqué encore bien longtemps. Un jour ou l'autre, le retour de bâton finirai bien par tomber. Peut-être que B'Bar avait là une occasion pour apaiser le feu violent que sa partenaire venait d'allumer, ou l'inverse même...

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B'Bar
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Dim 17 Fév - 18:22
Non bien sur que non. Pourquoi laisser passer une occasion de se bagarrer, de bousculer, de provoquer et prouver sa supériorité quand l’occasion se présentait ? Bien sur que Clayton Phils n’allais pas laisser sa chance.
L’homme politique etait pret à saisir toute les occasions possibles pour mettre en avant ses idéaux et, ceci B’Bar le comprenais en un sens. L’homme basait son discours ur la détestation du politique politicien, contrôlant avant tout son image pour contrôler les esprits par la suite. Et pourtant, c'était bien à ce jeu qu’il jouait.
Vivianne venait de lui rétorquer une réponse violente mais polie, a laquelle il n’avait plus d’emprise pour répondre ou rebondir en vainqueur. Mais l’homme ne pouvait ni ne voulait sortir de cet échange en vaincu. Son intérêt ne pouvait donc tourner que vers B’Bar et tenter d’attaquer ce dernier.
Avait il senti le doute chez l’Ortolien ? Sans aucun doute. La pensée d’avoir en face de lui un adversaire faible, déjà dans ses retranchements devrait galvaniser le suprémaciste. Et puis… C’est vrai, B’Bar constituait une cible facile.
Le NADA l’avait choisi pour représenter le quota non-humain. Un faire-valoir intéressant et progressiste, capable d’ouvrir des portes cachée par son réseau professionnel et personnel. moins pour ses capacités d’orateur et de représentant. C'était là le rôle de Vivianne.
Mais heureusement pour lui, l’Ortolien ne se contentait pas de coller au rôle que le NADA avait voulu lui assigner.
Il savait parler, réfléchir et plus important encore, comment parler. Les pontes du parti comme Brand Void semblait croire que son activité consistait avant tout à organiser des fêtes, boire du champagne, avuer les personnalités les plus en vu et écouter leurs vantardises pour, plus tard les revendre sous le manteau comme un vulgaire marchand de narcotique.
Que nenni ! Etre un marchand d’information demandait certe ses capacités, mais plus encore, de la diplomatie et de la discussion. Cela demandait de savoir se taire, mais de parler aussi. De guider l’esprit et la conversation d’une cible vers les bons sujets. Sans la braquer, sans lui donner l’impression d'être manipulée ou contrainte.
L’exercice n'était pas facile mais le locuteur sachant ou aller et pourquoi disposait d’un avantage certain. En étant maitre du sujet il était facile d’éviter les pièges les embûches et arriver à son but. En cet instant, sur les marches de la soirée de gala, B’Bar se sentait pour une fois, de l’autre côté de la barrière. Clayton Phils attendait de lui qu’il s’exprime et dise un mot, une expression qu’il utiliserait ensuite pour continuer d'aiguiller la conversation dans un sens qui lui serait favorable.

Eveillé à ce cette tactique et à la volonté de interlocuteur, le Déviant savait donc comment agir. En aucun cas il se devait d’agir de manière faconde et offrir ce qu'attendait son adversaire. NOn. La manière la plus astucieuse était d'être avare. En mot comme en attitude. Conserver le silence, agir dans son propre temps et dans son propre rythme. Puis conserver cette attitude, cette réserve juste suffisamment de temps pour finir par renverser les notions d’attente, d’acteur et, finalement, la maîtrise de la conversation. La chose était bien sûr plus facile à dire (ironiquement) qu'à faire. Être taiseux trop longtemps vous faisait passer pour une personne beaucoups trop réfléchie, calculatrice voire même, parfois lente d’esprit et idiote. A contrario, parler trop tôt l'aidais pas dans la résolution de la situation et continuais de laisser l’initiative à la partie adverse.
Et quand bien même le timing serait bon. Il fallait aussi avoir le verbe juste. Trouver la bonne phrase, composé des bon mots. Éviter, ou multiplier, les mots polysémiques, pour exprimer son idée, pour déstabiliser l’autre et assurer sa dominance. Heureusement pour cette partie là, la phase précédente sur la réflexion et le silence devait normalement aider; Quitte à rester silencieux, autant réfléchir à quoi dire !

Et c’est ce à quoi s'occupait B’Bar. Vu que Clayton Phils voulais occuper la place de l’homme d’action, courant à gauche, à droite, agissant pour le peuple sans jamais s'arrêter, il convenait à l’Ortolien d’adopter l’attitude inverse, afin d’une part, d’éviter de se montrer ridicule (il n’avait pas un physique d'athlète et le savait) et de l’autre afin de polariser les regards et les attentes sur leurs confrontation. L’action se confrontent à la réflexion, l'instantanéité à la planification et l’homme au sang chaud à l’alien rationnel.
Et vu que Phils voulais aussi jouer dans le jeux des caméras et de la presse, l’Ortolien devait faire de même. Le suprémaciste adoptait une voix de miel ? Il n'avait qu’a faire un pas en avant, s’approcher de lui, faire semblant de n’avoir vu ni sa haine, ni sa violence et au contraire, jouer le jeu pacifique de l’échange cordial entre, pourquoi pas deux ami de longues date. Le dernier point serait le plus difficile pour B’Bar au vu des sentiments que l’humain lui inspirait mais il ne jouait là qu’un rôle dans la comédie que l’humain avait mit en place, au sein du grand théâtre de la politique Coruscanti.

Il s'avança donc, rompant avec le message d’adieu et de distance créée précédemment par Vivianne. il s'avança doucement , de manière presque pataude, de quelques pas seulement vers son ennemi politique. Il s‘avança en silence,regardant l’humain de bas en haut, avant de s'arrêter et continuer à observer les bottes militaire de l'humain. Il resta la, comme figé, sous le regard curieux des caméras de télévision. L’ortolien paraissait calme, trop peut etre. A la limite de l’apathie. Les micros captèrent un soupir de sa part. L’alien pouvait sembler las ou fatigué. IL laissa planer quelques instants de silence et s’exprima d’une voix assuré, ferme, a l’encontre de ce que son attitude et son maintien laissais penser. Son ton n'était pas dur et autoritaire comme Vivianne plus tôt mais ferme, factuel, froid sans être violent ou vindicatif. Les faits, rien que les faits.


-J’entend,je vois et j’observe Monsieur Phils. Comme vous j’entend nos concitoyens, leur envie, leur besoin de changement, de réforme, d’une vie meilleure. Je vois les manques de nos secteurs respectifs et des solutions pour les combler. C’est pour cela que je me suis engagé au sein du NADA. Pour qu’une nouvelle génération d’hommes et de femme politique puisse mettre à profit leur diversité de parcours et d'expérience pour le bien de l’ensemble de la société.
Sur ce qu’a dit ma collègue, si je me tais c’est que je n’ai rien à ajouter. Nous partageons tous deux le même point de vue. Comme nous partageons le même point de vue quand je dit qu’il est ironique qu’un homme qui se présente comme le chantre de la lutte contre la pauvreté et la misère se présente vienne se pavaner avec une motojet unique de collection et une paire de Doc Maul retaillé sur mesure à plusieurs centaine de crédits. Il faut être cohérent dans ses paroles et ses actes. Cela vous satisfait il ?


B’Bar espérait avoir bien joué. D’une répondant presque de manière aussi passive/agressive que Vivianne et de deux, en espérant créer un nouveau sujet de débat pour les journalistes et la presse. L’idée de confronter l’ancien militaire à ses propres contradiction pourrait permettre à B’Bar se s’esquiver discrètement et d’éviter que le thème de la richesse ne soit à nouveau abordé si Phils souhaitait poursuivre cet échange. Le Déviant espérait fondamentalement que non, car l’humain avait de la ressource en face, mais tentait ainsi de se dessiner une discrete porte de sortie tout à fait honorable. Les deux membres du NADA etaient là avant tout pour se faier bien voir, discuter avec des potentiels bailleurs de fonds et éviter autant que faire se peut les propos et attitudes clivantes et les associations dangereuse avant d’avoir récolté suffisamment de fonds pour leurs campagne. une fois les billets dans leurs poches et leur base assuré, oui, les petites attaques dans le genre du suprémaciste pourrait être lancé, mais pas avant.

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Lun 18 Fév - 16:17
Sur un ton quasiment neutre, bien plus posé que celui employé par Dixall en tout cas, l'alien s'évertua à répondre, lissant son propos le plus possible afin d'éviter clairement toute esclandre. Malheureusement pour lui, B'Bar s'était lancé dans une tirade bien vide en substance. Il avait pourtant commencé en expliquant qu'il était à l'écoute des gens. Les questions gênantes fusaient déjà dans l'esprit de Clayton : où? Quand? Comment? Ce monstre venu d'ailleurs se pavanait avec de grands phrases, mais il en oubliait tout le concret, le tangible. Puis, l'Ortolien lâcha soudain le fameux argument de tous les opportunistes politiciens de l'univers : changer les visages des "grands" gouvernants, dans l'espoir de satisfaire (au moins un temps) les "petits" gouvernés.

Dans le secteur Gallaca, le Maire Tower était bien encré depuis des années. Certes, selon l'ancien officier de la GAR, ceci était plutôt mauvais pour la démocratie, bien souvent, car beaucoup trop propice à la corruption, ainsi qu'au maintien du pouvoir entre les mains des fameuses "élites". Néanmoins, juste changer pour changer ne rimait à rien. Et le Nada constituait une option parfaitement vide dans ce cas précis, du point de vue de Clayton Phils et de ses pairs en tout cas. Le discours du Prince B'Bar ne risquait d'ailleurs pas de modifier sa position sur le sujet.

Enfin, une attaque personnelle ne tarda pas à débouler comme un cheveu sur la soupe, alors que le débat des idées venait d'être ouvert. La créature en habit vert pointa du doigt le fait que Clayton, lui-même, n'était pas vraiment un membre du petit peuple non plus, de par ses propres biens et ses apparats prestigieux. Cela insinuait, plus ou moins subtilement, que la légitimité du discours de l'adjoint des Works était fortement compromise. Comment ce monstre osait se rendre sur le terrain des apparences? Lui, qui misait clairement (en partie du moins) sur ses goûts vestimentaires pour épater la galerie ! Les sourcils de Phils se froncèrent après de telles offenses, l'homme était à la fois agacé mais aussi légèrement énervé par la tournure de cette discussion. Bien plus encore qu'après la pique de Dixall, à vrai dire.

"Non, je ne suis pas satisfait du tout, monsieur. Car, au lieu de répondre à mes questions, vous n'avez fait que de brasser du vent, agiter le drapeau du renouveau en guise d'ultime solution à tous les problèmes. Et au moment où vous auriez dû exposer le fond de vos idées, vous vous êtes rué sur mon apparence, sur la marque de mes chaussures et de ma motojet. Mais je n'en attendais pas moins, pour être honnête. Il suffit, de toutes façons, de feuilleter le programme de votre parti pour se rendre compte que le fond, la vie et les intérêts des représentés, en sont absents. Votre problème, monsieur, ce n'est pas votre probable bonne volonté, et encore ; permettez-moi d'en douter vue votre belle étiquette actuelle d'opportuniste. Non, votre vrai problème c'est que les citoyens ne croient plus aux messagers du vent nouveau. Ils ont déjà été bien trop bernés par les uns et les autres."

Le charismatique suprémaciste marqua une pause, laissant le temps à l'assemblée de paparrazzis, derrière les barrières de sécurité du tapis rouge, de s'étoffer encore un peu plus. Le regard quasiment noir du vétéran se durcit de nouveau en direction de l'alien en costume, prétendument prince, puis il termina sa longue réponse avec ferveur :

"Je n'ai aucun problème avec mon vécu, et tout particulièrement le fait que j'eusse bien gagné ma vie grâce à mon travail. Voyez-vous, j'ai défendu cette République tout au long de ma carrière, mais aujourd'hui je me rends compte que les vrais combattants ce sont celles et ceux qui se lèvent tous les matins. Ils sont littéralement forcés d'accomplir leur soi-disant devoir, esclaves d'une société capitaliste hyper-productive. Et vous savez pourquoi? Eh bien ! Simplement parce que s'ils ne le font pas, ils seront rendus à la rue, rabaissés au niveau de moins que rien. Ce peuple, dans sa grande majorité, souffre, c'est une évidence. Notre modèle socio-économique est empirique, constamment croissant. Pourtant, il n'y a jamais eu autant d'inégalités qu'actuellement. J'ai beau être patriote, voire nationaliste parfois, il est vrai, je sais toutefois que se confronter à la CSI ne sert à rien si notre modèle n'est pas meilleur. Les gens sont las de devoir choisir systématiquement entre le pire et le moins pire. Lorsque vous aurez compris ça, Galicius Tower pourra vraiment commencer à s'inquiéter. Mais je crois que, pour l'heure, il peut continuer à siroter tranquillement son thé dans sa jolie tour d'argent... Sur ce, monsieur, une bonne soirée à vous."

D'un geste nonchalant de la main, Clayton fit signe à ses deux compères nourris à la testostérone d'avancer. Encadré par ses amis, l'adjoint des Works poursuivit sa route sans prêter davantage d'attention à son interlocuteur. Ce dernier l'avait profondément déçu, voire dégoûté, et ce n'était pas seulement parce qu'il n'était pas Humain, pour le coup. De toutes manières, Clayton était là avant tout pour donner son traditionnel discours en souvenir de son défunt confrère, abattu sur le champ de bataille pour défendre un faux idéal Républicain. Après son passage au micro, les révérences et les sourires hypocrites reprendraient, comme chaque année, les plus bêtes se ruant sur le buffet afin de s'empiffrer de petits fours. Mais au moins, lui, l'ex-Colonel Phils, aura fait son devoir, une fois de plus, et c'était tout ce qui comptait vraiment ce soir.

Alors que B'Bar était enfin débarrassé des trois hommes qui le retenaient sur le tapis rouge, il put enfin progresser jusqu'à l'entrée qu'il cherchait à rejoindre. Viviane l'attendait en haut des marches, et à peine eut-il le temps de la retrouver qu'un Ithorien avec une carte de presse autour du cou vint se présenter devant le tandem du Nada. L'individu semblait d'un calme à toute épreuve. Il se présenta poliment, de sa voix gutturale et posée :

Soirée de gala Avasha10
Shakka Zim

"Bonsoir, madame et monsieur, je suis Shakka Zim, reporter pour l'hebdomadaire interplanétaire Republicall. J'ai observé d'ici votre altercation, si je puis dire, avec Clayton Phils. On peut dire que vous avez tiré le gros lot."

Le râle de l'apparent vieil alien, accompagnant sa dernière phrase, correspondait à son rire. Si les représentants du Nada avaient déjà croisé un Ithorien avant, cela ne les surprendrait guère. Mais dans le cas inverse, les politiciens en quête de voix électorales pourraient facilement croire que le journaliste devant eux était malade, son rire ressemblant en fait à une quinte de toux très grasse et profonde.

"Puis-je vous demander ce qui vous amène à ce gala? Il est évident que des outsiders tels que vous ne viennent pas ici simplement pour goûter le Champagne..."

Difficile de déterminer l'intention de Shakka Zim suite à cette déclaration, bien qu'il ne semblait pas du tout exprimer la moindre amertume dans ses paroles. Le ton parfaitement calme du reporter pouvait même devenir vraiment déconcertant, on en oublierait presque qu'il était là pour interviewer les divers invités. Le plus étrange était qu'il ne disposait d'aucun appareil d'enregistrement ou d'écriture dans ses mains. Les plus suspicieux penseraient probablement que Shakka cachaient un petit micro ou une caméra quelque part, tandis que les habitués du "style Zim" savaient pertinemment que la mémoire de cet Ithorien était purement et simplement exceptionnelle. En effet, cet homme expérimenté était capable de retenir n'importe quelle déclaration, à la virgule prête, rien qu'en l'entendant une seule fois. A voir ce que Viviane et B'Bar allaient faire face à un journaliste de ce niveau, s'ils savaient au moins à qui ils s'adressaient vraiment...

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Quel cadeau de rhétorique le candidat suprémaciste venait de faire à l’Ortoilen. Quel cadeau, quel cadeau !
B’Bar essaya de toute ses forces de ne pas motnrer sa voix quand à la réaction de son interlocuteur. Ne connaissait il pas la règle de base dans toute discussion argumenté ? N’etait il pas au courant des méthodes pour discréditer son adversaire.

*Bon sang ! Deux fois, tendu, deux fois sont ils tombé dedans. N’ont ils jamais entendu parler de la règle numéro huit ?*

En voyant l’attitude de l’humain non. Une partie de la psychée de B’bar se dit qu’après tout, cela était normal. L’individu en face de lui avait du passer sa vie à étudier l’art et la manière de prendre une installation, a trancher des gorges ou a tirer au fusil, pas forcément à étudier la philosophie ou l’art du discours. Mais quand bien même. Tower était lui aussi tombé dans le piège. Car l’Ortolien faisait référence à un livre ancien, vieux de cinq ou six siècles écrit par philosophe du noyau dénommé “L’art d’avoir toujours raison”.
L’ouvrage, rédigé sous forme de guide énumérés sous forme de chapitre, l’art, selon lui, d’avoir toujours raison au cours d’une discussion. Ce petit guide à l’usage des tribuns se voulait autant être un ouvrage didactique qu’une réflexion sur la forme de la discussion et la manière d’en diriger une. Le but de l’ouvrage n'était pas, comme certain aurait pu le croire, d’arriver a convaincre son interlocuteur ou le faire passer de son bord, non, mais, a minima de l'empêcher de gagner la conversation et au mieux, de rendre invalide son argumentaire à lui auprès d’un public tier.
C'était là la subtilité de l’ouvrage par rapport à d’autre essai sur le discour et l’art de convaincre. L’auteur avait, dans sa pensée, intégré qu’on ne parlait pas pour soi ou avec la personne en face mais bien pour les autres, les indécis, les soutient de l’un et de l’autre et qu’une victoire à la Pyrrus valait toujours mieux qu’une défaite honorable dans ce cadre précis.

L’ouvrage détaillais ainsi différents stratagèmes pour arriver à son but, du plus grossier et évident ou plus fin et biaisé. Et parmis ses stratagèmes, B’Bar venait pour la deuxième fois de sa courte carrière politique, d’utiliser avec succès le stratagème dit “numéro huit” : Pousser son interlocuteur à bout et le faire quitter de son propre chef le débat.


B’Bar aurait préféré combiner plutôt la stratégie numéro 6 combiné a la numéro 22 (soit respectivement déformer les paroles de son adversaire et de ce qu’il cherche à prouver puis mettre en doute tout ses propos) afin de valider ses propres propos plus tard mais finalement, le gambi numéro huit le satisfaisait tout autant. Car en agissant aussi aveuglément Clayton Phils n'était plus l’homme qui s'indignaient et venait défendre la veuve et l’orphelin mais devient plutôt un homme irascible, refusant d’écouter toute autre personne que soit même et pire encore, incapable de débattre car soumis à la tempête de ses passions. Il redevenait en quelque sorte un chien de guerre jappant et mordant toute main tendu, fut elle celle de l’apaisement.
Les photographes et la presse ne manquèrent pas de le remarquer. la fin de leur houleuse discussion fut noyé sous les flashs des photographes et les perches tendus pour capter chaque mot, souffle ou réaction de sa part. Mais l’Ortloien réussit avec force, à ne rien laisser transparaitre. Ni sa joie de voir son adversaire faire un mauvais mouvement ni, quelques secondes plus tard, son appréhension quand les deux armoires a glace servant de garde du corps s'avancèrent, entourant presque l’ortolien avant (heureusement) de se contenter d’escorter de très près leur tumultueux leader. L’oeil averti de B’bar remarqua quand même que les objectifs et les journalistes n’avaient pas prit la peine de tenter de rattraper le personnage, préférant rester pour avoir sa réponse et donc, le dernier mot.
L’ortolien hésita une seconde a donner à son public ce qu’il attendait avant de s’y refuser et entreprendre de rattrapper Vivianne, comme si de rien n’etait. Après tout, réagir, commenter sans interlocuteur ne serait que trop ressortir le fait que la discussion qu’il venait de tenir avec Clayton Phils relevait plus de la communication politique que de la communication tout court.

*Evitons de faire en sorte à ce que la presse se rende compte qu’on se joue d’elle autant qu’avec!*

Et puis, de toute façon les questions ne manqueraient pas d’arriver bien assez tot. Quelques marches plus haut pour être exact, sur le palier juste à l’entrée du gala. B’Bar pouvait déjà entendre l’orchestre jouer sa musique d’ambiance et sentir le buffet mais avant de pouvoir en profiter il allait devoir se débarrasser d’un des pires ennemi qu’il avait a affronter : UN journaliste sans micro apparent.
L’un des pires car B’Bar, connaissait très bien ce type de reporter. A l’opposé de leur confrère holonet ou de la radio, ce type de reporter sans micro ne cherchait pas l’immédiateté, la déclaration choc en cinq seconde mais avait la finesse d'entamer la discussion, parler et faire parler de tout de rien avant de poser LA question piège et mettre la réponse a cette question en relief à des déclarations vieilles de plusieurs semaine, mois voire pour les plus retors, année. Dans le secteur de la vente d’information B’Bar avait souvent affaire à ce genre de personnes. Autant pour acheter des histoires avant tout le monde que pour se faire harceler par eux dans des histoires industrielle aussi compliqué que juteuse. Il en résultait que L’Ortolien avait appris à soit ne pas les fréquenter (solution la plus facile) soit s’en tenir au babillage les plus inoffensifs quand il n’avait pas d’autre choix. Il n'existait pas à se déclarer incompétent (technique 31 si besoin) sur le sujet, soit à ne pas y répondre, préférant d’autres conversations.
Là le journaliste se montrait plutôt direct, à la surprise de B’Bar. Il tentais à la fois d’avoir la réaction primaire de B’Bar suite à sa victoire verbale contre Clayton Phils en tentant de faire croire que son intérêt primaire se portait sur la présence des candidats du NADA à cette soirée.
Que pensait il vraiment entendre ? Que les deux individus étaient venu ici pour se gaver d'huîtres de Naboo et de champagne fin ? Que l’effort de guerre m'éveillais en eux qu’un ennui certains sauf si les sondages pouvait en dire le contraire ? Car c'était la vérité pour une bonne partie de B’Bar. Cette vérité et le besoin d’argent extérieur pour leur campagne. pas question de risquer la banqueroute si cette aventure en politique se soldaient par un échec!! L’argent des autres était toujours plus intéressant à perdre que le sien ! L'Ithorien pouvait le pensait et au fond, le savoir, mais jamais dans cet univers ou un autre, un politique en campagne ne pouvait se permettre cette franchise. Il allait falloir se contenter des réponses classique teinté d’esprit stratégique.

-Doubidou WhatchWat Zim Shakka.

Gambit classique d’ouverture visant à acheter son interlocuteur. B’Bar avait souvent eu affaire à des Ithorien dans le milieu des affaires. Ecologistes de premier rangs et investisseurs dans le secteur médical, l’Ortolien avait bien vite déduits qu’il suffisait parfois de quelques salutations et usage de politesse dans la langue natale d’un interlocuteur pour rentrer dans ses bonnes graces et augmenter ses futures chances d’obtenir plus tard des “services” de sa part.En dehors de cette saluation classique dans la langue originelle du journaliste il ne connaissait que quelques phrase mais pouvait ainsi se faire aisément passer pour un ami de l'espèce et des causes qu’elle défendait en temps que groupe. C'était la aussi un moyen rapide et aisée de mettre en avant son multiculturalisme et son ouverture aux autres. Un moyen subtils de cultiver sa différence après s'être opposé a un chantre de l’entre-soit et du pro-humain.

-Je ne veux pas qu’on dise que j’ai touché le “gros lot”. Je suis toujours ouvert au débat et à la discussion, même avec quelqu’un comme Clayton Phils. Surtout avec des gens aussi opposé idéologiquement qu’avec Clayton Phils. C’est ce qui fait la force de notre système démocratique. Après si Monsieur Phils ne souhaite pas discuter, c’est son choix, je le respecte. Comme celui des millions de Coruscanti qui s’exprimerons à travers les urnes. Le peuple est souverain, libre de ses choix et de ses représentants. Nous ne somme pas le peuple, juste des représentants des courants qui le traverse.


B’Bar avait essayé de jouer le jeu de la discussion officieuse et privée en sachant très bien que l’alien en face de lui retranscrire chacune de ses paroles. Mais il avait là l’occasion de mettre un dernier mot à son échange avec Clayton Phils sans passer pour un connard arrogant. Avec cette attitude il n’’etait pas dans la déclaration politique (bien que cela en soit une) mais dans une relation d’individu à individu avec le journaliste. Ce dernier n'était pas dupe d'être utilisé pour clôturer les événements survenue quelques marches plus bas mais étais bien content d’avoir la primeur de la réponse.
Comprenant l’attitude de son compagnon exotique Vivanne décida de poursuivre la conversation sur le même ton, aussi détendu qu’ “informel”, en tentant même de donner des tonalités à sa voix capable de faire passer sa présente déclaration officielle pour du “off”, entre deux moment, pour renforcer sa sincérité et sa crédibilité auprès de l'électorat.

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Mar 26 Fév - 16:46
Les yeux fatigués de Shakka restaient posés sur B'Bar. Il l'écoutait vraiment très attentivement, levant son verre à sa fine bouche de temps à autre. L'allure clinquante de l'Ortolien ne plaisait pas beaucoup au reporter, lui qui se contentait d'apparats très simples à l'accoutumée. Et la tirade pondue en réponse à ses questions était bien lisse par rapport à ce qu'il attendait. Comme face à Phils, le Prince B'Bar avait lâché de grandes expressions à la tournure charmeuse, mais sans grand fond au final. L'Ithorien comprenait mieux pourquoi l'adjoint des Works, célèbre et éternel impatient, avait mis un terme à la conversation tout à l'heure : B'Bar suintait l'enfumisterie. Phils (et d'autres) était profondément allergique à ce langage politicien.

Donc non, le tandem du Nada n'était pas sorti gagnant de son altercation avec le suprématiste Humain, loin de là. Pourtant, les deux compères semblaient persuadés de leur réussite. Or, si Shakka n'était pas du tout un sympathisant de Phils, il savait lui reconnaître une certaine qualité dans ses interventions publiques. Bien souvent, le vétéran de la GAR se montrait généreusement informé sur les sujets évoqués, et les propositions qu'il émettait étaient par ailleurs crédibles ainsi que concrètes. Tout l'inverse de ce B'Bar en somme ! Pour l'heure, ce gars-là devait clairement faire ses preuves, sans quoi il se ferait écraser par Tower et sa régularité à toute épreuve dans les urnes.

A la fin de la longue et pompeuse réponse de l'Ortolien, le journaliste chevronné laissa le temps à Viviane Dixall d'intervenir. Cette femme au caractère bien trempé était la vraie tête de liste du duo, et ça se sentait tout de suite. La femme au teint halé biaisait moins, ses phrases demeuraient plus efficaces et tranchantes. Cependant, Shakka se méfiait aussi bien des opportunistes que des personnes trop sûres d'elles. Dixall était évidemment à la fois l'un et l'autre. Elle essaya même de s'immiscer dans le comportement de l'Ithorien, allant jusqu'à lui rappeler qu'il était important de soutenir l'effort de guerre. Malheureusement pour elle, Shakka Zim était un pacifiste de la première heure. C'était notamment un trait récurrent des membres de son espèce, en général. Le reporter se contenta alors de rire légèrement, sans se moquer bien entendu, puis de rétorquer directement :

"Ah ! Je ne savais pas que vous étiez dans l'organisation de cet événement ! Eh bien ! Sachez que je préfère investir auprès des victimes plutôt que d'offrir des cadeaux aux coupables, pour être honnête. Je m'explique, si vous le voulez bien : donner du meilleur matériel à des militaires, c'est aussi ouvrir la porte en grand aux dommages collatéraux, soit permettre plus de destruction à moindre frais. A mon avis, les gens, en général, en ont marre de cette guerre, sauf votre respect Madame Dixall. D'ailleurs, est-ce que ce conflit a encore lieu d'être après l'enfermement de Vallorum? Je ne crois pas. Les clones, les légions droïdes, les fanatiques de la Force... Nous sommes allés trop loin dans cette galaxie. Alors qu'au départ, si on y réfléchit, il suffisait au Sénat d'accepter le choix des indépendantistes... Navré Madame, mais je ne serai pas votre meilleur client ce soir, j'espère toutefois que vous ne m'en tiendrez pas rigueur."

Il valait mieux pour elle, en fait. Car Shakka était très écouté et lu à travers les territoires Républicains. Au moment où la crise séparatiste avait eu lieu, bon nombre de Sénateurs avaient ignoré ses mises en garde. L'Ithorien prévoyait notamment le déclin de la République Galactique en bout de chaîne, que ce soit par la défaite militaire pure ou par l'avènement des lois martiales autoritaires. Certes, le système politique au cœur Coruscanti n'était pas parfait, mais il était en bien meilleure santé avant le conflit contre la CSI. Cette guerre était devenue effectivement un bourbier sans nom. Aujourd'hui, même l'institution pseudo-éternelle de l'Ordre Jedi était chamboulée. Les suprématistes de tous bords gagnaient des voix, la confiance entre les représentés et les représentants était quasiment nulle, à quelques exceptions prêtes, et enfin la vampirisation des richesses produites par une minorité de grands patrons rendait les inégalités sociales de plus en plus insupportables.

Pour Shakka, l'idéal de la République était déjà mort, à vrai dire. Mais le point de non retour n'était pas encore atteint, encore fallait-il trouver les figures (non corrompues, si possible) capables de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière. Le Nada essayait de faire croire qu'il proposait des candidats parfaits pour ces rôles. Le reporter de Republicall demandait à voir, quant à lui, plutôt sceptique jusqu'ici.

"Enfin, mes positions ne constituent plus vraiment des scoops pour qui que ce soit."

Reprit-il d'ailleurs, soupirant exagérément, comme s'il n'avait pas franchement envie de se mettre au travail. En vérité, il était surtout las de voir ses collègues journalistes se ruer sur la moindre robe à paillette, se détournant totalement de leur rôle de faiseur d'opinion, simplement pour le profit.

"Les vôtres, par contre, sont encore inconnues du grand public, c'est un fait... Le Nada est un jeune parti, ses principales propositions sont ainsi méconnues. Mais tenons-nous-en à Gallaca, le district pour lequel vous êtes en lice : que comptez-vous faire une fois en place dans un quartier aussi riche et élitiste? N'y a-t-il pas d'autres chantiers bien plus intéressants dans cette capitale? Après tout, Galicius Tower n'est pas parfait, mais on ne peut lui reprocher, non plus, de ne pas avoir fait son job durant toutes ces années."

L'Ithorien se tourna subitement vers B'Bar, ce qui avait pu le surprendre d'ailleurs, tant le geste était inattendu.

"Et vous, Monsieur, mis à part organiser des événements et faire preuve d'éloquence, ce qui est déjà pas mal en soi, quelles sont les compétences que vous pensez pouvoir mettre au service de Gallaca?"

Le journaliste expérimenté ramena son verre à ses lèvres quasiment indissociables de sa peau, se délectant de quelques nouvelles gorgées. Malgré les apparences, le vieux briscard avait hâte d'entendre les réponses de ses deux interlocuteurs. C'était une chance inouïe pour ceux-là de porter leur voix au niveau planétaire, si ce n'était plus. Il valait mieux pour eux qu'ils pèsent leurs mots, tout en en lâchant assez afin de ne plus apparaître comme de simples porte-paroles d'un parti sans idée claire. Ce qui était sûr, en tout cas, c'était que Shakka Zim n'en raterait pas une miette !

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B'Bar

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B'Bar
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Mar 5 Mar - 13:02
Nia nia nia, “la guerre c’est mal” , “soldats assassins” “non à l’industrie de la guerre”. Mais en réalité, qu’est ce que B’Bar pouvait bien avoir a faire des convictions personnel de ce journaliste ? Son travail n'était pas d'étaler ses convictions personnelles mais de rapporter celle des autres afin de leur permettre de faire un choix. Et puis.. Et puis.. L’ithorien avait beau dire cela cela devrait plus tenir à la nature de sa race à éviter le conflit et se placer comme un lieu de tourisme qu’autre chose. Qu’aurait il fait en vérité faces aux hordes mécaniques des séparatistes ? Se serait il avancé un collier de fleur à la main pour leur chanter “Kumbaya” ? Ou se serait il tourner vers les soldats, les clones et leur attitude de “coupables” ?
Ce genre de discour avait par nature, tendance à agacer l’Ortolien qui, par contre, avait l’éducation de ne rien laisser transparaître sur son attitude. Combien de fois avait il dû écouter des inepties de ce genres puis passer de la crème sur l’idiot utile les défendant pour arriver à ses fins ? Il n’avait jamais tenu le compte et cela vallait mieu pour lui et sa santé mentale.
Personne de sain d’esprit ne pouvait souhaiter la guerre. La guerre provoquait le chaos, la destruction et le désordre. A l'échelle d’une société c'était aussi un gachi de matériel, de potentiel et de ressources. La guerre n’etait, ou plutot, ne pouvait être utile, qu’en temps que sorte de crise à l’individu seul. Elle permettait de le confronter à une situation exceptionnelle à même de faire ressortir sa nature profonde et le pousser à se dépasser, mais somme toute, comme n’importe quel crise. La guerre avait cependant cette seule spécificité de durer. Plus longue qu’un braquage, plus longue qu’un incendie ou un accident, elle durait le temps nécessaire pour éprouver l’intégralité d’un système et de ses acteurs. C'était cette spécificité, crée par la somme des révélations individuelles dans et sur un système donné qui rendais B’Bar assez peu sensible aux discours pseudo-pacifistes comme celui du journaliste.
Personne ne souhaitait individuellement la guerre. Chaque acteur, qu’il soit proche ou loins du conflit ne pouvait souhaiter que la fin de cette crise et l’épreuve qu’elle leur imposait. Mais une fois initié elle ne pouvait être abandonné. Elle ne laissait le choix qu’entre la victoire et la défaite. Autant pour les individus que le système.
Pour l’Ortolien, la chute de la République à l'avantage d’une Confédération signifierait la fin du modèle culturel universaliste incarné par le régime. Et donc, foncièrement, la promotion d’une multitude d’individualité planétaire qui finiraient par fragmenter la culture les arts et les sciences en une infinité d’ilot isolé l'un des autres, donnant, au final, une galaxie peuplé d’etat individualiste, indépendant et isolationnistes. En bref, une galaxie peuplé de planètes de merde, refusant le contact avec les autres et se gaussant de leur propre existence : Des millions d’Orto rétrogrades.
Hors de question.
Mieux valait un état centralisé fort,broyant de grès ou de forces les cultures primitives et rétrogrades comme celle dont il était venue pour proposer un modèle efficace, unique et commun à tous. Dans la galaxialisation des peuples les traits utiles à tous ne pouvaient que se répandre et améliorer l’ensemble. Les autres se devaient de disparaître.
Mais cela bien sur n'était ni la question, ni une réponse approprié a donner à ce lâche journaliste. Non. Ce dernier avait prit l'initiative d’interroger Vivianne sur des actions concrète en relation avec la ligne politique du NADA qu’elle comptait mettre en oeuvre dans le district si, les électeurs la faisait parvenir jusqu'au siège de maire.
Dans leur agenda politique, cette question ne devait pas etre abordé avant plusieurs jours, le parti préférant attendre que les autres candidats aient commencé à abattre leur cartes pour se placer ensuite en opposant réformateurs et avoir ainsi l’opportunité de dénoncer les travers des projets des autres pour promouvoirs les siens. Mais la encore, ce n'était ni la réponse à donner, ni à laisser transparaître auprès de la presse.


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- On ne peut pas reprocher a Gallicius Tower de s'être investi pendant ses mandats. Ou plutôt d’avoir investis dans ses mandats. Projet de construction pharaonique, établissement culturel pour sa propre promotion et festivals clientélistes. C’est l’image d’un certain Gallaca que c’est efforcé de vendre Tower pendant toute ses annéeS. Mais a quel prix ? Les comptes de la mairie n’ont jamais été aussi bas, le taux d’imposition augmente et, suite à cette politique, l’activité économique globale du secteur a diminué de plusieurs points depuis sa prise de fonction.
Le NADA se base sur l’idée d’un renouveau, aussi bien politique, que citoyen et économique. IL est temps d'arrêter d’investir dans des grands projets magnifiques mais sans aucune utilité pour la population sur le long terme, et au contraire, ré-investir dans les besoin utile d’aujourd’hui pour demain. Vous me demandez ce que je compte faire pour Gallaca ? Rediriger les comptes pour augmenter la création d’entreprise innovantes et l’investissement de capital dans notre économie locale. C’est inutile de construire de grande bibliothèque si personne n’y va et que personne ne peut payer cette culture. Moi je souhaite faire venir les gens, les capitaux et ensuite, une fois qu’ils sont là, construire ce dont ils ont besoin.
C’est comme dans ce conflit qui nous oppose aux Séparatistes. Il nous faut des fonds, des hommes, des fusils et des vaisseaux .Les un entrainent les autres. Et s’ils vous en manquent l’un d’entre eux vous avez perdu. Je ne compte pas laisser le secteur Gallaca perdre la guerre de demain.


La réponse avait du contenter l’alien du cinquième pouvoir car à peine la déclaration de Vivianne terminé, se tourna il vers l’Ortolien dans le but de lui arracher à lui aussi une déclaration intéressante pour sa gazette. Ce dernier passa outre la mention fort peu flatteuse voire presque insultante sur son rôle dans la soirée et sa manière d'être pour se rappeler du rôle qu’il avait à jouer et des conseils dans ce dernier. il ne devrait pas s’adresser au journaliste en face de lui mais directement à son public. Le journaliste n'était rien de plus qu’un relais, au même titre qu’un comlink pour atteindre le cerveau des indécis et des ses partisans.
Le comité central avait jugé qu’au vu de la segmentation de la population du secteur Gallaca et des appropriée de ces derniers sur les espèces aliens il valait mieux jouer sur les stéréotypes positifs associé aux espèces aliens ayant réussi socialement que sur le parcours “réel” des archives de B’Bar. Derrière la formule glissé uniquement de manière verbale (le NADA ne devait pas être accusé de racisme, en aucun cas) il s’agissait de faire appel à l’idée commune que l’alien riche était un alien gestionnaire, sachant y faire avec l’argent et capable de le faire fructifier grâce à leurs “don naturel” avec ces choses là. Et donc quand Vivianne attaquait sur la mauvaise gestion, B’Bar lui devait confirmer la chose et se placer dans une posture de banquier ou d’administrateur de bien. Son titre de “Prince Vovoide” et sa couronne en or jaune lui avait permis, dans ses jours maigres d’imposer ce message à la jet-set et, sachant l’importance des symboles B’Bar ne s'était pas offusqué face à la demande. Au contraire. L’image d’un bon gestionnaire ne pouvait qu'être utile, aujourd’hui avec le NADA et pourquoi pas, demain sas eux.


-Il s’agit de remettre de l’ordre dans les comptes et assainir la situation désastreuses ou ils sont aujourd’hui. On en peut pas promettre à tout bout de champs sans jamais présenter la facture. Il est temps d'arrêter de mentir et de cacher la vérité aux citoyens. Il va falloir agir et je suis la pour aider Vivianne Dixall ainsi que tous nos concitoyens à y arriver et permettre au secteur Gallaca d’avoir la place qu’il mérite dans l’agglomération Coruscanti.
il va falloir agir pour nouer une relation de partenariat durables avec le secteur économique et de l’innovation et c’est l’un des tâches principales à laquelle je compte m'atteler pendant la campagne et, si les Gallactiens nous font confiance, tout au long de notre mandat.


Il s’agissait de ne pas en dire trop pour éviter justement, plus tard, de se retrouver sous le feu des critiques des autres candidats. Cette déclaration en tout cas, visait à effectuer un geste d’ouverture auprès de la population aisée du secteur. Critiquer les impôts, l’endettement et se placer comme les candidats pro-buisness, pro entreprise voir même libéral, des causes cher à l’opinion locale. Ce positionnement allait bien sur être critiqué par certain et copié par d’autre mais en annonçant dès le départ, le NADA et leur candidature n’allais pas pouvoir être par la suite vu comme arriviste ou aguicheuse. Elle se fondait dans la ligne annoncé par le nom du partie ( Nouvel Axiome conte la Défiance Anticitoyenne) en jouant sur l’action de ces dernier sur leur futurs et leur action locale. Un positionnement plus proche d’eux ou de Gallicius Tower jouant lui sur l’idée d’une “Grande Coruscant” par des élites, pour des élites. Car si en situation d'opulence les gens aimaient etre considéré comme les piliers du monde de demain, en jouant sur la peur et le doute, il était plus rentable d’opposer le “nous” face à un “eux” multiforme, pluriel et inconstant. Et comme l’aurait dit le patriarche Bali’Al’Bar, père de B’Bar en dénigrant son fils “Nous somme le pouvoir, nous agissons pour nous.”.

Xander Ikarion

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Xander Ikarion
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Ven 8 Mar - 0:50
Shakka Zim, le journaliste ithorien, hocha la « tête » à intervalles quasi-réguliers quand Viviane Dixall et son acolyte déroulaient leurs argumentaires. Inutile de dire qu’il ne s’attendait pas vraiment à ce genre de réponses : assez libérales comparées à ce qu’on pouvait attendre d’un parti que la presse galactique qualifiait de « disrupter » le système actuel. Finalement, le projet économique que les deux candidats du petit NADA défendaient devant Zim ressemblait assez à celui des Loyalistes, en majorité relative sans détenir la majorité absolue actuellement aux mains d’une coalition un peu étrange entre la faction du Noyau et les Militaristes. Et là était l’étrange paradoxe : le NADA, qui ne disposait que d’un seul secteur (celui d’Ixtlar, minuscule région coincée entre le secteur Corusca et celui de Broest) s’était affilié dans le groupe politique du Noyau au Sénat Galactique. C’était en réalité très compréhensible : les non-affiliés ne disposaient quasiment d’aucun temps de parole, il était donc très stratégique de rejoindre un des quatre principaux groupes politiques afin d’avoir des moyens financiers, une équipe opérationnelle, et surtout une tribune.  Par ailleurs, les Loyalistes étaient en phase de décroissance à mesure que la guerre s’enlisait : les gens souhaitaient en finir et la haine de l’adversaire l’emportait plus que jamais sur la raison et la diplomatie. Stratégiquement, rejoindre le Noyau était rentable, d’autant plus qu’il était au pouvoir. Le NADA pouvait surfer sur le poids de la majorité tout en faisant en sorte au moment venu de s’en dissocier, cela afin d’entrer brusquement en concurrence avec lui pour la conquête du pouvoir tout en profitant de ses ressources en personnel politique, en capitaux militant et symbolique que lui offraient l’institution parlementaire de la République.

L’ithorien n’avait peut être pas poussé sa réflexion jusque là. Et il avait malgré tout en tête que dans ces élections, les caractéristiques de la circonscription dans laquelle Phils, Tower, Dixall et compagnie se présentaient allaient beaucoup influer sur le résultat final. La particularité du secteur Gallaca : son électorat très bourgeois. Mais pour cerner réellement les candidats qu’il avait en face de lui, ainsi que leur chance de succès aux prochaines échéances électorales, il manquait une inconnue dans l’équation de Zim : leur position sur la guerre. Viviane Dixall avait bien répliqué à cette saleté de Phils quelques réponses sur la forme, assez évidentes. Mais sur le fond il y avait… nada (un ancien terme isp’hano-fon qui signifiait « rien »). Bon, il est vrai qu’au sein de la classe politique, rares étaient ceux défendant une paix dans laquelle la Confédération acquérait l’indépendance pour laquelle elle se battait depuis plus de 4 ans. La finalité n’était pas tant le sujet, il s’agissait plutôt des moyens d’arriver à la victoire et de leurs impacts sur les politiques intérieures républicaines notamment en matières fiscale, économique, sociale, policière, et surtout institutionnelle.

Le journaliste se grattait un peu le « menton ». Il ne s’attendait sans doute pas ce que ses interlocuteurs professent un discours à la limite de la cure d’austérité (Shakka avait bien compris ce qui se cachait derrière le mot « assainir »). Pourtant, il n’allait pas réellement rebondir là dessus. Ce qui l’intéressait, c’était clairement ce qui faisait de l’audience sur les sujets brûlants et non pas la bonne gestion des deniers publics qui faisait consensus la plupart du temps, sauf chez quelques groupes politiques énervés qui n’en avaient cure du pragmatisme économique et financier. Cependant, un peu avant d’aborder le sujet sensible de la guerre, l’ithorien allait en profiter pour parler « clientélisme ».


«  Si j’ai bien compris, vous affirmez clairement qu’aujourd’hui, le favori dans les intentions de vote use de méthodes clientélaires pour asseoir sa domination sur Gallaca ? J’ose penser que vous avez quelques preuves en votre possesion, et si tel est le cas, je serai ravi que vous me les transmettiez au plus vite. Ce genre d’accusations se diffusent… assez rapidement comme vous le savez. Vous n’êtes pas à l’abri d’une assignation en justice pour diffamation, comme c’est assez courant dans le monde politique… »

Un léger sourire déforma la tête du journaliste. Il s’empara d’une des nombreuses coupes de champagne qu’un drall transportait sur un plateau d’argent à travers la dense foule du Gala. Il en but quelques gorgées avant de changer de sujet du tout au tout. Il fixait Dixall, visiblement plus intéressé par la candidate officielle et son potentiel médiatique que sur le second couteau quand bien même il fut une tête couronné. En réalité, le prince B’Bar avait un statut qui le mettait en difficulté : s’il faisait une déclaration déroutante, on allait surfer sur son titre pour enfler la polémique, et cela bien qu’il ne fut que le colistier de Dixall. Enfin bref, Shakka Zim s’adressait principalement à Viviane.


« Ah et juste avant de vous laisser profiter de votre soirée, reprit-il en tenant fermement son verre, nous n’avons encore que trop peu d’informations sur votre positionnement relatif à la guerre actuelle. J’ai bien saisi une légère allusion lors de votre réponse à monsieur Phils, pourtant vous n’avez pas réellement creusé le sujet ».

Et c’est là que le stratagème commença.


« A vrai dire, il prit un air plus sérieux et commença à utiliser un langage corporel qui l’était tout autant, je suis en train d’écrire un article sur les candidats émergents. Il est possible que nous en fassions un sujet de quelques minutes lors du prochain 20h30 politique dédié aux futures échéances électorales. J’ai bien cherché quelques éléments dans le programme du NADA ou même dans quelques professions de foi, mais je ne trouve pas grand-chose… Oh je ne voudrais pas vous gêner en abordant le sujet, mais peut-être pourriez vous m’éclairer à compléter mon papier ? ».

Zim posa lentement son verre en anticipant un peu les réponses à sa question.

« Pardonnez-moi mais juste avant de me répondre, j’imagine que votre position pour ou contre, je la connais déjà – il adressa finalement à Viviane Dixall un sourire entendu. Ce qui m’intéresse, c’est plutôt la mise en œuvre des politiques militaires, les impacts internes, et peut être les efforts que peut faire le secteur Gallaca en la matière. Il y a sans doute de nombreuses personnalités puissantes qui aident à l’effort de guerre. La population locale est en demande de ces questions, certes d’échelle galactique. Mais après tout, le mandat local n’est-il pas aussi parfois l’opportunité pour le citoyen de s’adresser plus ou moins directement à son élu en espérant que celui-ci transmette son retour de terrain à un échelon plus globalisant ? ».

B'Bar

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B'Bar
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Dim 10 Mar - 14:51
Les deux candidats à la maire avaient ennoncé leurs réponses tout en marchant, entrant petit à petit dans le coeur de la soirée. Ils avaient enfin quitté les marches pour pénétrer en bon et dû forme, dans le vestibule, un peu plus à l’abri de l’oeil dès caméra, mais toujours entourée par les travailleurs de la presse. Il s’agissait après tout du dernier endroit librement ouvert à eux dans cette soirée avant d’en être exclu et laisser les participants, accéder à la salle de réception et de repas.
Pendant la déclaration de Vivianne, B’Bar s’interrogea sur la meilleur manière de se débarrasser de ce journaliste un poil collant. Collant mais malin. Ayant passé des années a s’incruster dans des soirées ou il n’avait ni amis ni invitation l’Ortloien connaissait bien sur pas mal de “trucs” pour passer les ouvreurs et autres majordomes. S'incruster au sein d’un groupe, discuter, marcher et ainsi, l’air de rien, passer les contrôles avec eux était l’un des tours les plus classique mais aussi, fallait il le dire, l’un des plus efficace. Et pour manoeuvrer dans le secrets des affaires le Déviant savait très bien que rien ne pouvait se dire avant d’avoir franchi cet étape de contrôle des billets. L’entre soi n'était pas qu’un moyen de reproduction sociale mais une protection. Les secrets ne pouvait se dire qu’entre amis, dans un endroit “sûr” et non au milieux ou à proximité d’oreilles de journaliste.
B’Bar soupçonnais ainsi l’Ithorien de vouloir se servir d’eux pour pénétrer dans le saint des saint et ainsi, se faire échos des rumeurs, des déclarations les plus éclatantes en se jouant d’eux. Quelle mauvaise publicités cela pourrait être pour les deux candidats du NADA si l’on apprenait plus tard que de tels indiscrétions avaient eut lieu à cause de leur inexpérience. Pour Vivianne, encore, la ruse passerait pour un mauvais tours que le journaliste lui aurait joué. Mais pour lui, B’Bar ! De l’incompétence pure et simple ! Et plus que de la maladresse, de la bêtise crasse au dernier degré. Cela mettrait à mal son image naissante en politique et porterait un coup fatal à celle de coursier de l’information.
L’alien se retrouva donc dans la délicate situation de devoir réfléchir a deux chose à la fois. La première, comment se débarrasser de cette tique de la presse et dans le même temps, de lui répondre de manière approprié et sans lui donner l’illusion de l’envoyer balader. Un délicat jeu d'équilibriste dont il devait mettre chaque instant à sa disposition.


« Si j’ai bien compris, vous affirmez clairement qu’aujourd’hui, le favori dans les intentions de vote use de méthodes clientélaires pour asseoir sa domination sur Gallaca ? J’ose penser que vous avez quelques preuves en votre possesion, et si tel est le cas, je serai ravi que vous me les transmettiez au plus vite. Ce genre d’accusations se diffusent… assez rapidement comme vous le savez. Vous n’êtes pas à l’abri d’une assignation en justice pour diffamation, comme c’est assez courant dans le monde politique… »

Heureusement ( ou alors non et il n’avait pas été assez attentif ?!) l’Ithorien n’avait pas de caméra volante autour de lui et l’Ortolien pouvait faire semblant de prendre part aux activité de la fête avant de lui répondre. Voyant que le journaliste saisissait une coupe de champagne et ne faisait qu’y tremper les lèvres, B’Bar se saisit lui d’une coupe de jus de fruit, qu’il bu a moitié dès la première traite. Il s’agissait là de préparer une sortie et aussi, d’éviter le piège facile aussi du politique consommateur d’alcool et/ou de l’austère. Qui voudrait voter soit pour un alcoolique patent ou pour un pince-sans-rire ? Il s’agissait au contraire d’etre un personnage “humain” capable comme tout le monde de manger, boire, s’amuser, mais aussi et surtout, d'être maître de la situation et de ses pulsions en tout temps.
De plus, en partageant un verre avec le journaliste, le Déviant, espérait bien donner le change sur la sortie prochaine. Une façon de dir “regardez, nous avons partagé une boisson ensemble, nous avons passé suffisamment de temps ensemble, mais il est temps de nous dire adieu”.


-C’est vous qui dites ceci monsieur Zim. Pas moi.


B’Bar bottait en touche simplement. Certes, ces paroles pouvaient être interprété comme cela( et c’est bien ce qu’il souhaitais) il ne pouvait pas confirmer ouvertement ces propos. L’idée était plutôt de la laisser se distiller dans les esprits et ensuite, en cas de réponse judiciaire les nier, puisque après tout, il ne les avait jamais prononcé. Dans tous les cas la rumeurs se répandront que Tower achetait des voix mais les grandes mains du prince resterait propre.
L’Orloien fini son verre rapidement et commença à faire mine de s’éloigner pour aller le poser quand l’Ithorien contre-attaqua en posant un sujet sensible sur la table : celui de la guerre, encore la guerre toujours la guerre.
Mais la, la réponse des représentants du NADA etait prete et, a vrai dire, les deux novices n'attendait que cela, qu’elle tombe.
Tous les candidats de cette élection locale s'était déja exprimé pour ou contre la guerre, avait demandé une action galactique et, en somme, avaient parlé d conflit au niveau global.


Soirée de gala Candid10
- Nous ne sommes pas la pour faire de la politique politicienne Monsieur Zim, nous sommes la pour apporter des réponses aux problèmes quotidiens des habitants de Gallaca. Notre action sur cette guerre au niveau local dans lequel nous investissons doit se recentrer au niveau où nous pouvons agir : le local. En soutenant tous les jours l’actions de nos soldats, de nos forces et en leur apportant économiquement et socialement notre soutien. Les grands discours ne nous feront pas gagner la guerre. Notre engagement et l'engagement de notre mairie, des citoyens de Coruscant oui. “Ne vous demandez pas que ce que la république peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour votre république.”

Vivanne jouait sur le coté “humanistes” et “horizontal” pronné par le mouvement pour mettre en avant le coté pro-actif du NADA dans l’effort de guerre et plus largement, celui des soutient dans l’action du partie. car officiellement, le NADA promouvoir l’engagement citoyen de manière décentralisée et libre pour faire avancer les idées dans des instances “auto-géré” dans le mouvement. Un mouvement sur le papier bien plus démocratique que les instances classiques mais en vérité (et c’est ce qui avait suscité l'intérêt de b’Bar pour ce mouvement particulier) déjà sclérosé et manipulé par une poignée de personne aux postes clés de l'organigramme. Mais cela était loins des yeux des militants novices qui croyaient encore avoir affaire a un mouvement révolutionnaire dans sa forme et sa façon d’aborder le jeu politique.
Cela devait meme etre une véritable force d’action dans ce quartier bourgeois biberonné depuis des décennies aux mythes des “Self-Made-Personn” et actions désilotés des anciennes manières.

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Soirée de gala Shakka10
Shakka Zim, journaliste


Shakka Zim se gratta la tête de son stylet, dévisageant de ses yeux fatigués la femelle Humaine et son acolyte princier. Si l’assurance de Dixall avait de quoi désarçonner, l’Ithorien en avait vu d’autres. Après tout, il était l’envoyé spécial de l’Holo-news, chargé de couvrir ce genre d’évènement.

Et il en avait vu passer des politiciens, des stars, des piques-assiettes et des grands pontes. Des gens fuyant tantôt dès qu’il approchait, d’autres se jettant presque littéralement dans ses bras, espérant avoir son attention et bénéficier de quelques secondes de gloire dans la partie “fait-divers” de son journal. Et malgré son air endormis, Shakka était bon dans son métier, sachant poser les bonnes questions et surtout déceler quand il y avait quelques choses à creuser. Et puis, dans ces moments d’effervescence pré-électoral, les journalistes comme lui, présents sur des événements considérés comme insignifiants le reste du temps, avaient un vrai pouvoir. Sans renier sa neutralité, primordiale ici, les dires des uns et des autres dans son micro pouvaient transformer leur campagne en état de grâce ou en calvaire profond.

Mais là, il tournait un peu en rond avec les représentants du NADA, n’arrivant pas à leur soutirer la moindre information concrète, non formatée par leur langage de politicien. Il fut un peu obligé de revoir son jugement sur un point : si le NADA était un parti jeune et apparemment sans relation, il était bien encadré, et ses représentants bien formés à la tenu d’un discours à la fois vide et plein.

Discours qui, malheureusement, ne répondait pas aux questions du journalistes. Et il était par conséquent difficile pour lui de poser les bases de son article sur les “nouvelles têtes des élections”. Il avait besoin de choses plus concrètes, d’idées et d’actes qui puissent être comparées à d’autres. Alors certes, entre deux petit-fours, cela n’était pas le meilleur moment pour connaitre les détails de l’intégralité de leur programme, mais il espérait au moins pouvoir exposer quelques une des actions directes envisagées par le NADA.

Voyant néanmoins que Dixall et B’bar prenaient doucement la tangente, il se rapprocha d’eux par petit pas vif, se mettant quasiment sur leur passage afin qu’ils ne puissent entrer pour de bon dans la grande salle.


Héhéhé, bien bien bien…* il regarda à nouveau Dixall*. Donc, vous souhaitez apporter des réponses aux problèmes quotidiens des habitants de Gallaca… mais, lesquels? Avez-vous une idée de ce dont peuvent avoir besoin les personnes de ce système? D’ailleurs ont-ils tous les mêmes besoins, Gallaca est grande vous savez…


Ici, l’Ithorien sous entendait légèrement qu’ils étaient un peu des nouvelles têtes du monde politique et qu’il ne les avait jamais vu en balade dans le système, à recueillir les doléances des habitants les moins bien lotis, à organiser des débats ou autres. Après Tower ne le faisait pas non plus, et il était facile d’attaquer chacun des candidats à la Mairie sur ce point. Mais la campagne ne venait que de commencer, peut être réserverait-elle des surprises? De plus, il y avait toujours le risque que seul les habitants des zones les plus dynamiques soient écoutés au dépend de ceux des zones plus reculées, leur promotion d'une politique locale allait devoir tenir le choc.

D’ailleurs, en parlant des autres candidats, Shakka décida de gratta un peu plus sur ce sujet. Il afficha donc un léger sourire aux interlocuteurs du NADA et poursuivit sans s’écarter de leur chemin.


J’ai noté que le “local” était un aspect important de votre programme, vous me l’avez d’ailleurs déjà suffisamment répété. Mais saviez-vous qu’il l’est aussi pour pas mal de vos adversaires?

Le journaliste guetta les réactions de Dixall, espérant déterminer si ce duo hétéroclite n’était qu’une façade ou s’ils avaient réellement étudié les programmes des autres étoiles montantes (et vieillissante) de la politique. Puis il revint une nouvelle fois à la charge :

Vous savez, en tant que journaliste, certains des candidats ce sont déjà pressés de me présenter quelques lignes de leur programme, et je dois dire qu’en vous écoutant, je me demande vraiment comment vous allez réussir à vous différencier les uns des autres. Vous souhaitez tous gagner la guerre, vous voulez tous vous recentrer sur du local! *il but une gorgée de champagne*. Mais qu’est ce que cela signifie? N’y voyez aucunes questions pièges Mme Dixall, j’essaie simplement de comprendre le programme du NADA, et de savoir ce qui se cache derrière vos belles phrases, "concrètement" parlant.


Il avait volontairement appuyé sur les dernier mots de sa phrase, essayant de pousser Dixall dans ces retranchements, tournant l’un de ses yeux vers l’Ortholien de temps en temps pour guetter ses réactions.

- Prenons le cas de votre soutien envers les militaires par exemple, si on cherche du concret dans votre soutien : est ce que cela signifie-t-il juste  que nous allons vous voir organiser une succession de soirée de charité? Ou votre projet est-il plus vaste? Vous dites que votre soutien aura une facette économique, mais avec quels fonds?  Comptez vous signez des alliances pour renforcer ce “soutien”, car je suppose que le NADA n’est pas un parti milliardaire pouvant dépenser à outrance son budget?

L’Ithorien souriait toujours. Stratégiquement, les bombarder de questions étaient une bonne manière d’évaluer la robustesse d’un programme et surtout de ses représentants. Et il était clair que si les candidats tentaient encore une fuite au moyen d’une rhétorique creuse, ils pourraient faire une croix sur l’interview pour passer au JT, ils devraient le supplier un peu et il les ferait passer en tout derniers.
Se sentant un instant en position dominante, le journaliste au long cou poursuivit donc sur sa lancée, pressant l’éponge avant que les représentants du NADA ne disparaissent dans la foule qui emplissait lentement le grand hall.


Et de la même façon, par socialement, qu’entendez-vous? Allez-vous former des gens? Créer des écoles? Vous comptez envoyer des humoristes sur les zones de fronts pour détendre nos soldats? Ne riez pas, cette proposition se trouve dans l’un des programmes que j’ai pu lire…

Il finit sa coupe de champagne et la posa sur un plateau non loin avant de revenir vers eux, ayant décidé de finir son interrogatoire par une ultime bravade destiné à montrer qu’il n’était pas dupe.

Les grands discours ne vous feront pas gagner la guerre, et ils ne vous ferons pas non plus gagner les élections, sans direction en tout cas.


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B'Bar

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B'Bar
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Mar 9 Avr - 20:15
La gestion de la presse… Un exercice avec lequel il allait devoir s’habituer de plus en plus. Pour le moment, le poli Prince B’Bar commençais a ressentir un certain agacement face au comportement de l’insistant jounaliste. Non content de lui avoir donner de la biscotte pour sa feuille de choux, l’Ithorien se permettait d’insister de manière indélicate en les bloquants dans leurs progressions et en posant question sur question sur question. Qu’attendait il donc ? Que Vivanne et lui même passé la journée sur son bras, à tout dire, tout raconter, tout détailler, à le flatter, lui faire de fausses confidence et lui donner l’impression d'entrer au coeur même du bureau politique ? Il y avait les réseaux sociaux et les gestionnaires de communauté pour ça ! Pas eux !
L’espace d’un instant l’Ortolien se mit à penser aux destins des compagnies de sécurité et de sécurisation qu’il avait prit pour habitude d’engager pour ses propres événements privés.  Le service était devenu au fils du temps une habitude discrète, invisible dont il ne prenait même pas la peine de se préoccuper et, en cet instant, il se rendait compte de l’incroyable et efficace travail que ses hommes et femmes avaient dû effectuer pour lui sans qu’il ne s’en rende compte. Combien d’importuns de ce genre avaient ils évacué en toute discretion dans ses soirée sans que lui ou les autres convives ne s‘en rende compte ? Combien n’avait même pas pu poser le pied sur le perron grâce à eux ?
Un sourire échappa au contrôle de l’Ortolien en imaginant la une des tabloïde si, d’un mouvement de tête il demandait l’évacuation de journaliste importun par l’un des vigiles de la soirée qu’il voyait attentif pres de la porte que lui et Vivianne essayait d’atteindre.
Ah, il aurait la une couverture d’homme de poigne plus grande et plus forte que tout ce que Clayton Phils. Et aussi de fasciste. Et d’intolérant. Pas certain non plus que l’action soit très utile pour la suite de sa campagne ni pour marquer des points dans l’opinion publique.  Shakka Zim, ne pouvant (heureusement !) lire ses pensée prit la mimique de l’Ortolien pour un début de réponse et polarisa son attention sur le suppléant du NADA.
Enfer ! Qui, que quoi, par ou prendre le taureau ? Par les cornes ou la queux ? Etait il plus rusé de saluer la foule, secouer la muleta sur un autre sujet ou prendre le risque de se faire encorner en répondant tant ben que mal.


-Heum, Humhum !
En plus il n’avait qu’un verre vide à la main, donc plus de vrais diversion à jouer face à l’Ithorien. Un droide de service, le voyant agiter ses mains avec le verre vide s’approcha alors de lui, bouteille à la main, l’invitant à le resservir.
*Que la Force bénisse les machines!*

-Non merci mon brave, vous pouvez le reprendre.

Avec une lenteur délibéré, l’Ortolien fit mine de boire les dernières goutte présente au fin de sa flute avant de faire un demi-pas pour la poser sur le plateau mécanique du droide. Un moyen comme un autre de continuer a gratter du temps pour sa reflexion. Elle fut hélas bien trop courte et une fois la manoeuvre terminé, l’Ortolien se retrouva a nouveau, sans réelle idée de quoi faier ou quoi dire face au représentant du cinquième pouvoir.

-Je ne ris pas, toutes les idées, même les plus saugrenue doivent, dans un système en bonne santé, avoir la possibilité d'être exprimée et jugé pour ce qu’elle sont . Si certain pense que le rire et la comédie peuvent mettre fin à cette tragédie qu’est la guerre contre les séparatiste, pourquoi pas, c’est aux Coruscanti et plus particulièrement aux Galaccien de faire leur choix et soutenir les idées qu’ils trouvent pertinente. . .

B’Bar venait de formuler la un début de réponse facile, évidente et non clivante qui n’avait pas demandé de une grande reflexion mais dégagé de manière inconscient des axes de réflexions pour la suite.

-Je, enfin, nous, le NADA et notre mouvement, saluons particulièrement le courage et le sacrifice social de nos soldat engagés dans le conflit et, c’est pour ca que dans les mesures concrètes que nous allons défendre tout au long de notre campagne ici, à Gallaca, défendrons par exemple l'instauration de séance de citoyenneté et de rencontre avec nos soldats revenu du front dans les écoles du district  pour leur permettre de mieux comprendre leur devoir citoyen et l’importance de la défenses des valeurs républicaines. Car qui de mieux que ceux qui ce sont engagé volontairement pour défendre cette cause pour transmettre aux générations de demain l’importance de ses valeurs qu’ils portent au quotidien ? Je pense que si des mesure comme celle ci, simple, créatrice de lien social et d’échange avait pu avoir lieu dans le secteur Gattaca (et ailleurs) nous aurions pu diminuer le nombre de fauteur de trouble ou de terroristes qui sont parti grossir les rangs des combattants séparatistes voir même éviter cette terrible tragédie.

Les mots étaient sortis à la meme vitesse que les pensée de l’Ortolien. La proposition n'était donc pas encore dans le programme et allait plus peut etre ressembler à une mesurette ou un effet d’annonce (qu’elle était au final) qu’à une réponse construite et profonde aux questions du journaliste mais serait au moins aussi facile à défendre qu’à abandonner pour le NADA si jamais elle devait porter préjudice au reste de la campagne. Quoi qu’il en soit l’Ithorien semblait être satisfait d’avoir obtenu enfin un élément concret sur les actions du NADA car il inclina enfin sa grande tete et se dégagea pour leur laisser le passage. Les deux candidats lui rendirent son salut d’un air affable avant de presser le pas pour rentrer enfin dans la partie privée de la soirée.

Soirée de gala Candid10
-Je peux savoir ce qui vous a prit de dire ça B’Bar ? Des vétérans dans les écoles ? Et après ? On va nous taxer d’ultra-militariste voulant former une génération d’enfants soldat à tous les coups !

-Je sais bien Vivianne mais j’ai..

Soirée de gala Candid10
-Paniqué ?

-Improvisé plutôt. Nous voulons défendre un ligne militaire ? Ca n'entraînera pas de grande dépense au moins de faire venir un artilleur ou ancien pilote dire à des marmots que s’ils ne fotn pas leur devoir ils se feront manger par un Géonosien ! Et puis avec un peu de chance on dira que le financement sera fait par le ministère de l’armée ! Bonjour Madame de Sonne, magnifique parure. Madame Fierre, mes hommages, je reviendrai vers vous tout à l’heure si vous le permettez, je dois aller saluer l’organisatrice de ce magnifique événement avant. Votre mari est là ? Excellent.

Vivianne Dixall eu le temps de lancer une moue septique à l’Ortolien avant que celui-ci ne se glisse dans son role de people connaisseur du gratin Coruscanti. Car maintenant qu’ils avaient accédé a l'événement en lui même et échappé (temporairement) aux journalistes, B’Bar pouvait se livrer à ce qu’il savait faire de mieux, se montrer, mettre en valeurs ses interlocuteur et se fixer dans leur mémoire. Il venait la par exemple de  se dépêcher de saluer deux femmes quarrens dont les décapodes de maris avaient siégeaient au conseil d’administration d’Armek, société spécialisé dans les armes ioniques et donc bien impliqué dans le marché contre les légions de droïde B1 séparatistes. Les impliquer dans le financement du NADA serait une belle prise pour cette soirée.
Mais avant de nouer des relations avec les invités, la politesse et le tact dictais au prince autoproclamé de saluer leur hôte de ce soir, la fameuse veuve Mon Tholma.
Dans la foule épaisse de la soirée, elle restait facilement repérable, toujours entourée par un nuage d’invité venu, eux aussi la saluer et tenter de l’influencer. Jouant quelque peu des coudes et grâce à sa stature l’Ortolien parviens assez rapidement a se frayer un passage avec Vivianne sur ses talons.
La femme, une humaine (comme beaucoups de personnalité issu du Noyau), portait toujours son deuil malgrès les années et, avec le prolongement de la guerre, avait durci ses positions sur cette dernière, les non humains et la place que devait avoir le noyau par rapports a ce qu’elle appelait “la racaille de la bordure”. Cela se traduuisait par le fin voila de patricienne qu’elle portait sur sa longue chevelure et les couleurs vertes et marron de sa tenu (Un rappel aux tradition séculaire de Coruscant aux arbres planté sur les sépultures des défunts).



Soirée de gala Vitalii-smyk-shot-07
La veuve Mon Tholma


C’est aussi cette “radicalisation” dans les idées qui avait poussé B’Bar a se reculer dans ses relations de travail avec la veuve pour promouvoir des interimaire efficace, humain, capable de gagner sa confiance sans que ses préjugés ne viennent empoisonner les discussions. B’Bar avait préféré que d’autre essuient les plâtres et garder cet image de “Bon xéno” auprès d’elle. Ce soir, il allait tout faire pour mettre cette image a profit et faire “adouber” son mouvement par la maîtresse des lieux.

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Soirée de gala Shakka11
Shakka Zim, journaliste

Shakka Zim plissa ses yeux, autant qu’il lui était possible en tout cas, désormais tourné vers l’Ortholien comparse de Dixall, mais qui s’était fait discret et évasif jusqu’à maintenant. Sa tête lui disait quelque chose, et l’Ithorien était sûre que le représentant du NADA n’était pas issu du monde de la politique.
Ce qui, quelque part, en faisait une proie facile face à des orateurs plus expérimentes, ou à des journalistes chevronnés, habitués aux pirouettes rhétoriques des bureaucrates en herbes. Si Dixall était le porte drapeau de leur duo, Zim se demanda alors si son colistier allait enfin sortir une carte de son jeu autre que le simple faire-valoir physique de la jeune femme.

D’ailleurs, Vivianne Dixall s’était bien gardée jusqu’à maintenant de répondre de façon claire à ses questions. En serait-il de même pour le dénommé Prince B’Bar?
Pour le moment oui, et Shakka Zim soupira, jusqu’à ce que la situation prenne une tournure inattendue, où le représentant du NADA s’élança dans un discours de présentation d’actions simples mais concrètes de ce que pourrait faire son parti. Des idées qui n’avaient jamais transparus pour le moment dans leur discours


Le moral du journaliste s’améliora alors quelques peu. Même si ces informations restaient basiques, comme des effets d’annonces sans risques, elles étaient néanmoins originales! Et en effet, concernant l’épineux sujet du militaire, personne n’avait encore osé sortir hors du cadre imposé par la guerre, et qui était d’ailleurs la raisons de la présence de la plus part des politiques ici : le soutien, la victoire, l’armement.
Shakka Zim accueillit donc avec un sourire assez fin la déclaration de l’Ortholien, prenant des notes sur les valeurs que proposait ici le NADA. Le journaliste rangea alors enfin son stylet ainsi que son datapad, sauvegardant les précieuses données :

- Je dois dire que...votre discours a piqué mon interêt. Ces mesures sont assez particulières et je dois dire que je serais assez curieux d’en apprendre plus sur les “actions directes” du NADA. Peut être lors d’un interview...diffusé sur l’holonet? Si vous me permettez de vous recontacter bien entendu.

Shakka Zim s’inclina alors, mettant fin à son long questionnement. Il en avait assez. Enfin, assez pour débuter son articl. Peut être pas pour statuer de façon définitive sur la viabilité du NADA. Mais ça, les analystes économiques et politiques s’en chargeraient. Lui, il était aussi là pour créer un peu de tumulte dans la campagne, pour lui donner un intérêt, pour que les gens se précipitent aux urnes et parfois pour donner un peu le sens du vent. L’Ithorien sortit alors à nouveau son stylet, ayant repéré une “nouvelle tête” pour son prochain interview, laissant Viviane Dixall et le plus loquace B’bar profiter de leur soirée.

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Soirée de gala Mon_th10
Mon Tholma

La veuve Mon Tholma, arborant sa tenue de deuil comme une seconde peau, était le centre de pas mal d’attention. Toujours entourées d’un flot d’invités, venant tous la saluer un à un, la femme respectable s’était finalement assise sur un fauteuil confortable, les serviteurs s’occupant de faire circuler quelques plateaux autour d’elle pour subvenir à ses besoins et ceux de ses convives.

Car ce soir, elle avait une mission : celle de récolter assez de fond auprès de la nouvelle richesse de Coruscant pour soutenir l’effort militaire contre ces parasites qui phagocytaient sa république, celle pour laquelle son Mari s’était battu et était mort.

Et si elle avait toujours détesté, du moins en partie, tout ces politiciens incapables de protéger leurs soldats, elle devait reconnaitre qu’elle avait besoin d’eux ce soir, afin de partager ses idées, de faire évoluer la politique dans son sens. Et il était assez intéressant de voir comment les gens se pressaient autour d’elle actuellement. Des politiciens, des industriels, des nouveaux riches, quelques artistes aussi. Tous venant avec des propositions ou des projets.

Elle tourna la tête vers M. Pauler, Eritz Pauler, qui venait de se lancer dans une grande discussion sur le développement de leur capacité de productions d’armes, étant lui-même le PDG de la société SaroBlast Tech. Il était d’ailleurs connu pour être un proche de Clayton Phils, et elle s’étonna de ne pas voir ce dernier venir à sa rencontre, et échanger leurs expériences sur la guerre.

Quoi qu’il en soit, il lui exposa des idées autour de l’implantation de nouvelles usines ou de “stations de maintenance” au plus proche du front, lui parlant de création d’emplois pour les populations locales mais aussi de renforcement de leurs équipes en OPEX. L’idée était d’ailleurs séduisante sur certains aspects, mais il y avait encore quelques zones de flous et d’autres qui l’irritaient un peu.

Son regard s’éclaira alors quelques secondes lorsqu’elle vit une personnalité connue finir de fendre la foule pour s’approcher d’elle. Mon Tholma se redressa sous l’apparition de B’bar, l’un des rares aliens dont elle tolérait la présence, malgré ses nombreuses piques à son égard. Mais au moins, il n’était pas gluant, ne puait pas, savait parler leur langue correctement et était d’une élégance suffisante, même son allure pataude cassait un peu l’ensemble. Dommage qu’il ne soit pas un humain.
Elle éleva alors légèrement la voix :


- Prince B’bar, je suis agréablement surprise de vous voir ici. Cette fête est-elle à votre goût?


En réalité, Mon Tholma n’avait pas vraiment organisé cette fête. L’ortholien l’y avait grandement aidé. Mais il était évident que personne ici ne le savait et ne devait le savoir. Alors la veuve posait ici sa première carte, la suivante serait conditionnée par l’attitude de l’alien à son égard.

Elle posa alors ses yeux sur la jeune femme à ses côtés. Elle semblait beaucoup trop …humaine, enfin bien, pour lui pour être sa “compagne”. Il y avait donc autre chose. Mon Tholma regarda donc la jeune femme à la peau mate.

- Qui est cette personne qui vous accompagne?

Mon Tholma n’eut pas le temps d’entendre la réponse que M. Pauler vint se placer à ses côtés, jetant un regard noir sur les deux représentants du NADA, contrarié d’avoir été coupé dans sa discussion.

Soirée de gala 3ec4ca10
Eritz Pauler


- Excusez-moi mais …

Mon Tholma lui posa la main sur l’épaule, ayant compris la réaction quasi épidermique du PDG face à l’alien massif et grisâtre.


- Eritz Pauler, laissez- moi vous présenter Prince B’bar, et … * elle tourna sa tête vers la jeune femme derrière lui pour qu’elle se présente à nouveau* . B’bar n’est pas comme ces autres, ces racailles qui vérolent notre civilisation, qui tuent nos maris à la guerre….Enfin… que me vaut votre visite Prince? J’ai entendu des rumeurs vous associant à un nouveau parti politique émergeant, est- ce vrai? Je serais curieuse d’entendre ce que vous avez à me dire à ce sujet...

Autour de B’bar et de Viviane, un cercle se forma, bouclant sur un petit groupe de personnes ayant eux aussi envie d’en connaitre plus sur les intentions de ce tandem atypique.

Il y avait Mon Tholma, Eritz Pauler bien sûre, ainsi que la sublime Calla’ra Dalla’ra, du conseil d’administration de la société Pharmaceutique OnGen’s. Quelques rumeurs donnaient d'ailleurs la société en grande difficulté financière suite à des pertes nombreuses sur leurs transporteurs, mais la demoiselle à l'allure sévère ne semblait pas s'épancher encore sur ce problème si cela était vrai

Soirée de gala Efe10710
Calla'ra Dalla'ra


Le trio était complété par le très sceptique Léomer Bin, jeune directeur d’une société récente mais florissante dans l’industrie de la fonderie et de la métallurgie de haute technologie (Bin Metal). Le jeune homme était d’ailleurs connus comme très insistant et suspicieux envers les politiciens, qu’il considérait un peu comme des feignants.

Soirée de gala Bf12c710
Léomer Bin


Et c’est donc sous cette attention particulière que tous attendirent que B’bar et Viviane se présentent, ainsi que la raison de leur présence ici.
HRP:

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Mar 16 Avr - 22:51
Dans un repas, félicitez toujours l'hôte, jamais le cuisiner Si l’on peut changer de chef, on ne dispose que d’un seul maître de maison.*
Conseil et règle de politesse par Basilus Hermaan - 3ème édition.

Les conseils du vieil ouvrage poussiéreux qu’avait un jour lu l’Ortolien dans sa prime jeunesse lui revenait toujours en mémoire dans les cas comme celui-ci, ou il avait mit la mains a la patte, suée de son front mais qu’en aucun cas il ne pouvait tirer directement partie de la réussite d’un événement. Le bon Basilus avait eux d’autre conseils comme sur l’art de dresser une table, de recevoir après une partie de chasse au gundark ou encore sur ce qu’il jugeait être de saine occupations pour les dames de Coruscant. Au moment de l’arrivé de son ouvrage dans la bibliothèque familiale, une bonne partie de ses usages n’avait plus court dans les mondes du Noyau et quand le jeune B’Bar avait découvert l’ouvrage, il n’en restait en réalité plus qu’une poignée réellement en usage. Cependant hormis la sagesse et la politesse comme en ce cas présent l’Ortolien avait remarqué que remettre au goût du jour certaine pratiques désuète conforter son image de Prince de sang distingué et cultivé.
-Encore une fois Madame, vous vous surpassez. Pour nos soldat et ce soir, pour notre plaisir et nos sens. Je n’ai pas encore eu le temps de goûter votre buffet mais cette salle ! Cette musique !

B’bar embrassait de ses larges bras l’ensemble de la salle, regardant presque avec envie la décoration et l’assistance autour de lui. La veuve Tholma, dans la plus pure tradition des familles dorées de la République n’avait pas fait de cet événement qu’un levée de fonds mais aussi une mise en scène de sa richesse et de son prestige. Dans la salle, la musique était jouée par un détachement de l’orchestre planétaire de Coruscant. Les chanteurs venait de l’opéra galactique et des plus grandes scènes musicale de la république. Coté décoration en plus du faste et des dorure habituelles à ce genre de cérémonie on ne pouvait pas passer à côté des deux drapeau géant républicains englobant le mur de scène et celui au dessus de l’entrée. Chacun d’entre eux devait faire dans les quatre-vingt mètres de largeur pour une cinquantaine de haut. En plus des étendards, la décoration de la salle était ponctué , sur chaque table, d’hologramme géant montrant les différents théâtre d’opérations des forces de la république et des engagés de Coruscant. Les champs de bataille marin, terrestre, aérien, aérospatiaux laissaient place à des instantanée de vie militaire, des visages (principalement humain) et des illustrations des dévastations causé par les séparatiste. Le petit personnel était lui habillé de manière discrète, en pourpre républicaine, mais doté au niveau du coeur d’une fine broche luminescente représentant cette dernière. Une multitude de petit détails de la sorte constituaient le cadre de la soirée et la démonstration de l’expertise et du goût de la veuve dans ce domaine.

-Je me permet de vous présenter Vivianne Dixall. Nous nous somme en effet associé pour la candidature à la mairie de Gattaca. Vivianne est la figure de proue du mouvement que je représente ce soir, le Nada.


Profitant de la tribune ouverte par la veuve Tholmas, B’Bar poussa son avantage en poussant littéralement Vivianne au centre de leur petit groupe, pour que tous puisse la découvrir, elle, l’humaine du Noyau et non lui l’alien xéno.

-Vivianne, voici Calla'ra Dalla'ra, des sociétés pharmaceutique OnGen’s; l’étoile montante du duracier Léomer Bin, à la tête de Bin Métal et à coté de notre charmante hôtesse, le très respectable monsieur Eritz Pauler,PDG de SaroBlast Tech.

Soirée de gala Eritz_10
-Mon, si nous pouvions..

-C’est, je dois l’avouer, un peu grâce à vous Dame Tholmas, que Vivianne a su me convaincre si efficacement à la rejoindre. Sans votre passion et l'énergie que vous mettez à défendre vos cause comme ce soir, je pense que je n’en serais pas venue à réfléchir à comment, à mon petit niveau, aider et agir pour la république.

B’Bar avait poursuivis son intervention en notant le discret geste de la main de Tholmas sur le bras de Pauler. Une application discrète, sans force qui l’avait fait à la fois taire et fait comprendre à tous qu’elle souhait voir l’Ortolien s’exprimer devant eux.. Pour le moment B’Bar avait donc pour tâche non exprimé de pousser ses auditeurs à “adopter” Vivianne dans leur rang et ceci passait par l’obligation de leur passer à tous, plus ou moins de crème en titillant leurs intérêts respectifs.
Soirée de gala Candid10


-Mesdames, Monsieur, je suis honoré de vous connaitre. L’engagement du Prince B’Bar dans notre mouvement est une illustration effective des principes transversaux prôné par.

-Notre but est de nous engager. Pas par les armes, j’en serais moi même bien incapable, mais auprès des populations de Coruscant pour commencer. Nous avons laissé trop longtemps des politiques attentiste et indolentes en place. Résultat, nous somme désormais en pleine guerre civile, la piraterie atteint des niveaux records et c’est le sang de nos braves qui coule dans la Bordure.Ce n’est simplement pas acceptable. Nous y perdons tous et il faut y remedier.

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-Et vous ete forcement la solution c’est cela ? Lacha l’humain d’un air quelque peu narquois au nez de l’Ortolien. B’Bar, qui avait sauvagement coupé la parole a Vivianne voyant qu’elle ne matrisait pas encore les codes de communications avec ces individus spécifique se dépêche de répondre pour ne pas lui laisser la récupérer. Une attitude cavalière, voire paternaliste mais qui allait, il l'espérer, lui éviter de se griller auprès de se groupe d’investisseur potentiel en agissant comme une politique cherchant a pacifier une discussion et non comme une entrepreneuse agressive à la recherche de l'intérêt de ses financiers.

-En vrai ? Non. Nous nous présentons pour Gallaca, un secteur parmis les six-cents que compte Coruscant. On ne peut pas gagner une guerre avec un pagne et un couteau, meme de la taille de Gallaca.. Monsieur Pauler le sait bien; il faut des armes, de nombreuse armes qu’il faut forger ici, là bas, ailleur. Il faut des soldats, ou à la limite, des mercenaires quand il le faut et quand on le peut.

Soirée de gala Calla_10
-Ah! Vous m’amusez. Vous, vous ete le forgeron ou le mercenaire Prince B’Bar ?

Jouant le faux modeste B’Bar fit mine de se retirer d’un demi-pas, les bras ouvert en soumission, tout en saisissant au passage une coupe de champagne par avec sa trompe (l’un des avantage d'être un xéno), se mettant habillement ainsi un peu plus en avant auprès de son assemblé et détournant les regards et l’attention de Vivanne, qui ne devait sûrement pas goûter la plaisanterie mais n’en laissait rien filtrer.

-A vous de voir Mademoiselle Daala’ra. Vous le savez bien, un mercenaire ne se bat que pour appat du gain mais être au service de la République en est déjà un en soi. Je préfère donc, si vous le permettez, prendre le rôle du forgeron, au moins pour ce soir. Frapper des mots, fabriquer des lances est un bien beau métier, même s’il faut toujours faire attention aux feux que l’on manie et à l’approvisionnement de sa forge…

Soirée de gala Lzoome10
-Vous parlez comme un vrai métallurgiste Prince B’Bar, je croirais visiter mes installations en vous entendant parler.

Soirée de gala Eritz_12
-En parlant d’installations, Monsieur Bin, j’ai un projet de développement de nos installations dont j’aimerais vous parler avec la participation de Dame Tholma, à l’écart des oreilles indiscrètes et ceux…

Soirée de gala Lzoome10
-Oui, concernant..

-Vos usines près du front ? Vous voulez les perdres sous les attaques de pirates ? Les déboires de Mademoiselle Dallar’ra devrait vous servir de leçons Pauler. Un conseil, n’investissez pas Sieur Bin.

Fini le langage polisé et diplomatique. Voyant que la conversation et l'intention était en train de lui échapper après un instant de politesse obligé, B’bar avait décidé de sauter les pieds dans le plats dans les intérêts de chacun en dévoilant sa personnalité de vendeur d’information. Souvent au courant de tout, des déboires de chacun et des projets des autre, l’apprenti politique voulais leur prouver à tous qu’il était dangereux de faire de lui une partie négligeable et qu’il savait faire preuve de combativité en touchant les endroits douloureux. Une personne capable de faire aussi mal en aussi peu de mots pouvait tout aussi bien leur rapporter gros si se rangeaient tous de son côté. C’est du moins le message qu'espérait faire passer le pachyderme. Restait à voir comme la chose allait être interprété par la petite assemblée.

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Mer 17 Avr - 17:22
Mon Tholma adressa un sourire étrange à B’Bar, son menton se levant légèrement dans une attitude hautaine mais élégante. Quoi que Clayton Phils en dise, ce pachyderme avait l’art et la manière de parler, et surtout, il savait où était sa place : dans le camp des courtisans et des charmeurs.

Ses yeux noirs et légèrement cernés se posèrent alors sur la jeune femme que l’Ortolien venait de pousser juste devant elle, au centre du petit cercle intime qu’ils venaient de former tout autour.
Mon Tholma accordait beaucoup d’importance aux apparences. C’est grâce à cela qu’elle passait encore pour une femme dévastée par la perte de son mari (ce qu’elle restait un peu) au yeux du plus grands nombres, alors qu’elle étendait doucement sa sphère d’influence sur ceux qui n’arrivaient pas à voir au delà de son image de veuve vieillissante.

Cette Viviane présentait bien, enfin pas trop mal, affichant l’assurance rafraichissante des débutants, mais avec aussi ces quelques impaires comme son choix de chaussures, et le fait qu’elle piétine un peu avec, probablement mal à l’aise. Elle semblait tellement novice dans cet environnement, et la veuve vit du coin de l’œil un sourire rapide sur le visage de Calla’ra. Cela devait lui rappeler ses débuts, bien que la représentante Pharmaceutique est plus de “chien”, comme on disait dans le milieu, que la future politicienne.


Par contre, elle sentit clairement l’exaspération de Pauler face à l’épanchement de l’alien, qui envahissait l’espace à lui tout seul, limitant les réactions de ses interlocuteurs, en déclamant, s’agitant, et effectuant quelques acrobaties avec sa trompe. Il occultait de ce fait leur présence mais aussi celle de Dixall, qui se retrouvait un peu comme une potiche au milieu de leur groupe. La veuve crut d’ailleurs voir une tentative discrète de la jeune femme de se réintégrer dans la masse, mais les membres de ce cercle désormais fermé ne bougèrent pas, la laissant dans une position un peu isolée.

Et subitement la discussion pris une autre tournure. Le faux pas n’était vraiment pas loin.


-Vos usines près du front ? Vous voulez les perdre sous les attaques de pirates ? Les déboires de Mademoiselle Dallar’ra devraient vous servir de leçons Pauler. Un conseil, n’investissez pas Sieur Bin.


Elle était sûre d’avoir entendu la représentante du conseil d’administration de OnGen’s siffler entre ses dents,  elle dévisagea B’bar très méchamment et réagit au quart de tour.


Soirée de gala Calla_10
- Pardon? Je crains que vos informations ne soient erronées “Prince”... A moins que vous ne décidiez d’éclairer ma lanterne sur mes “fameux déboires”…

Mon Tholma savait que Calla’ra Della’ra était une personne à ne pas affronter de façon trop directe. La jeune directrice lui avait vaguement parlé, à demi-mots,  de quelques pertes de vaisseau, dont le nombre et les informations sur leur contenus variaient en fonction des rumeurs sur l’état de santé de sa société. Et il était évident que cette dernière ne communiquait pas sûr ce sujet qui pourrait faire les choux gras d’un canard local et faire fuir des investisseurs ou des clients.  Il était donc claire que la jeune femme n’avait pas apprécié d’être balancée comme ça, en pâture à d’autres PDG, dans une discussion qui faisait paraitre sa société comme vulnérable et incapable d’assurer sa protection.

Et la riche veuve se dit que l’Ortolien B’bar avait mal joué sur ce coup, qu’il ait des preuves ou non de ce qu’il avançait. L’attitude de Bin, qui malgré les efforts métaphoriques flatteurs de l’apprenti politicien, semblait en plein questionnement, lui confirma ce point aussi. Mais ce fut Eritz qui intervint, affichant  un visage légèrement amusé, celui qu’il adoptait lorsqu’il était sûre d’avoir l’avantage. Son projet n’était encore qu’une idée, et bien qu’il soit impressionnant de voir que celui-ci était déjà remontée aux oreilles de certains, il en était encore à ses balbutiements. Il n’y avait rien de concret. Par contre, le fait que cet alien gras se permettent de donner des conseils, ou simplement son avis sur un sujet dont il ne connaissait apparemment pas tout, lui déplut très fortement.

Soirée de gala Eritz_12
- J’ai l’impression que vous mettez les Bantha avant les charrettes Monsieur B’bar. Il n’y a aucune usine près du front, enfin aucune des miennes. Mais l’expertise de M. Bin est bien évidemment requise, tout le temps, en temps de guerre. *il marqua une courte pause, et pris une gorgée de son champagne*. Et qui êtes vous pour déconseiller M. Bin d’investir où bon lui semble? Votre partie, le NADA là, se pose-t-il comme expert géopolitique ou industriel? A-t-il un quelconque conseil à donner à quelqu’un d’aussi compétent que Léomer?

Alors qu’il lâcha un léger rire, Bin intervint dans le discussion, plissant les yeux légèrement. Il n’était pas forcement dans une posture agressive, mais plus de suspicion légère. Mon Tholma ne put s’empêcher de sourire légèrement. Léomer était un garçon étonnant dans ses compétences, parfois impétueux, mais surtout très soupçonneux. Et avec une bonne intuition. C’était d’ailleurs sans doute pour cela que Phils Clayton et lui ne s’entendaient que moyennement voir pas, sur le plan personnel en tout cas, leurs idéaux étant opposés et Clayton ne lui ayant pas montré de pattes suffisamment blanches. D’ailleurs, elle n’avait jamais vu Bin traiter directement avec Phils, mais l’intérêt que lui témoignait Eritz pourrait être une première pierre sur le chemin d’ une entente qui était pour le moment inexistante.

Le jeune homme claqua des doigts, comme pour se donner l’impulsion pour se lancer.
Soirée de gala Lzoome10

- Monsieur B’Bar, une question m’interpelle d’ailleurs. Vous semblez connaitre pas mal de chose, mais je ne vous connais pas, ni le NADA.  Ce qui me fait dire que vous êtes sans doute nouveau dans le domaine, à moins que vous ne vous cachiez parce que vos affaires… manquent de transparences?  Dites m’en plus sur vous prince B’bar, d’où venez vous? Je veux dire, avant le NADA?

- Et que connaissez-vous à la guerre? Je vous vois mal accompagner nos soldats avec une démarche pareille. renchérit Pauler.

Della’ra leva les yeux aux ciels :

- La guerre. Encore et toujours la guerre!  Des armes, des armes, et des armes. Vous vous imaginez tous comme de grands forgerons! Mais vos visions sont toujours si étriquées. Vous mettez à l’arrêt l’ensemble des autres industries, des autres besoins des citoyens, simplement pour faire du bruit en tapant sur une enclume avec votre gros marteau * son regard quitta ses homologues masculins pour glisser sur B’bar et Viviane* … Vous ne parlez vous même que de la guerre, Monsieur B’bar et Mme… Dixall? Est ce votre unique objectif?

Mon Tholma leva délicatement la main afin de prendre la parole au milieu du groupe qui commençait à s’échauffer.

- Si vous me permettez, commençons par le début. Le NADA. Qu’est ce? Pourquoi ce parti existe-t-il, quels sont vos idéaux? Vous nous avez parlé de guerre civile, de piraterie, que je désapprouve fortement, mais n’êtes vous qu’un groupe de mercenaire comme le dit Calla’ra?

La vieille femme croisa les jambes et toisa les deux représentants du NADA.

Vous n’ignorez pas qu’avec l’approche des élections, nombre de nouveaux candidats viennent se presser à ma porte, pour diverses raisons. Et je m’acquitterais de mon devoir de citoyenne, mais pour cela, il me faut des explications, un programme, des valeurs. B’bar, Viviane, pensez-vous pouvoir m’apporter ses réponses?

En recentrant la conversation sur les élections, Mon Tholma espérait faire un peu tomber la pression. Elle n’aimait pas quand ses interlocuteurs se mettaient à crier les uns sur les autres, cela la fatiguait grandement.
Mais elle restait néanmoins très impatiente de voir comment B’bar et son “invisible” collègue allaient réagir face aux très nombreuses questions des industriels présents.


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Mer 24 Avr - 0:05
Mal. Globalement mal.


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- J’ai l’impression que vous mettez les Bantha avant les charrettes Monsieur B’bar. Il n’y a aucune usine près du front, enfin aucune des miennes. Mais l’expertise de M. Bin est bien évidemment requise, tout le temps, en temps de guerre.
Et qui est vous pour déconseiller M. Bin d’investir où bon lui semble? Votre partie, le NADA là, se pose-t-il comme expert géopolitique ou industriel ? A-t-il un quelconque conseil à donner à quelqu’un d’aussi compétent que Léomer?

Le pachyderme avait tenté la stratégie du pied dans la porte pour attirer l’attention de ses auditeurs, mais cette dernière tournait au pied au cul et il sentait maintenant l'intimité de ceux qu’il allait devoir convaincre par la suite.
Il n’y avait là que deux choix. Jouer l'idiot et l’excuse, et ainsi perdre en crédibilité ou alors… Continuer à jouer à ce jeu, accentuer le trait, et leur faire comprendre sa supériorité dans les domaines économiques et industriels. B’Bar était certes discret, mais efficace. Une fois admit ses compétences, celle du Nada apparaîtraient elles aussi, dans le prolongement naturel de sa personne..


-Je ne donne aucun conseil Monsieur Pauler, je distille simplement quelques réflexions de bon sens et, habituellement, des pistes pour accompagner leur permettre de s’épanouir. Le commandant Pylenor, par exemple. C’est un ancien soldat lui aussi, reconverti dans le maintien de l’ordre dans des régions litigieuses.



Mais l’Ortloien n’eu pas le temps de finir sa phrase que le jeune entrepreneur le coupa à son tour, attirant son attention par un désagréable claquement de doigts presque dans son oreille.
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-   Monsieur B’Bar, une question m’interpelle d’ailleurs. Vous semblez connaitre pas mal de chose, mais je ne vous connais pas, ni le NADA.  Ce qui me fait dire que vous êtes sans doute nouveau dans le domaine, à moins que vous ne vous cachiez parce que vos affaires… manquent de transparences?  Dites m’en plus sur vous prince B’bar, d’où venez vous? Je veux dire, avant le NADA?



-Je suis du Noyau et, avant cela de nature discrète,  

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- Et que connaissez-vous à la guerre? Je vous vois mal accompagner nos soldats avec une démarche pareille.

Et encore, et encore ! Il n’avait décidément pas le temps de répondre ! Il commençais même à lui échauffer les oreilles ce Pauler avec ces manières ! Sans se rendre compte qu’il commençait à agiter ses dernières, trahissant son agacement auprès des rares personnes comprenant le langage corporel des Ortolien le Prince se retrouvais débordé dans le fils des conversations l’ordre des réponses et la priorité dans l’ordre de ses réponses.
Sa bouée de sauvetage vient de Vivianne.
On parlait. On parlait de programme. On demandait des idées, mais plus important pour elle, on agissait en foule. Une foule à captiver, à guider, à manipuler.
L’humaine avait compris, dans un sens, l’intention de son colistier. Pour elle B’Bar avait sciemment choisi d’attirer dès le départ l’animosité sur lui et son physique de xéno pour ensuite qu’elle arrive, et les retourne dans son sens. la stratégie éculée du mauvais flic/ bon flic en somme. Une réflexion fausse mais plausible.





Soirée de gala Candid10
- La guerre est hélas, bien présente et fait parti de notre programme mais non. L’objectif premier du NADA est de remettre au cœur du système les citoyens. Du noyau civilisé pour commencer et ensuite, avec le retour de l’ordre, des provinces périphériques…
Nous avons commencé sur Ixltar, à remettre les gens aux travails, à ré-investir l’espace que les parasites séparatistes avaient fagocité.C’est notre essence même, d'où notre nom : Nouvel Axiome conte la Défiance Anticitoyenne.
En commençant par redonner l’exemple et la valeur du travail. Brand Void, la nouvelle représentant de secteur en question peut être localisé quasi en temps réel (si on prend en compte les perturbations hyper-spatiales) en publiant son emploi du temps jour par jour, ainsi que ses relevés de comptes et l’ensemble des dépenses de fonctionnement.
Les comptes de notre parti sont consultables aussi en ligne, ainsi que les historiques de chacun. Le Prince B’Bar est dans la vie, courtier en information. Moi, avocate en droit du travail.


L’humaine venait de regagner l’attention de tous et comptait porter le sujet, non plus sur leur personne, mais sur le fond. Ou plutôt les fonds.

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-C’est grâce à cette transparence que le NADA fait campagne aujourd’hui. Nous dégageons nos fonds de campagne de nos sympathisants et de nous meme, candidats, militants ou simple curieux. Mais d’aucune personne morale, car, comme je vous l’ai dit, c’est dans le citoyen que nous voulons investir. Les fonds d’une Fédération ou de quelques Clan Bancaires  peuvent parfois ne pas réellement sentir mais charrient avec eux charognes et souffre.

B’Bar était, à dire vrai, soufflé par l’intervention. En quelques phrases, en quelques mots, Vivanne avait su habilement détourner l’attention vers elle et mettre en avant à la fois son parcours et son parti. Au vu de ce qu’il commençait à connaître d’elle, l’humaine n’allait pas s'arrêter en si bonne marche. Mais à trop monopoliser la parole, la réponse de Vivianne allait finir par devenir un discours, un monologue fastidieux à même de lasser ses interlocuteurs. Devait il prendre le risque de la couper ? D’attirer peut être l’attention à lui au risque de gâcher les efforts entrepris ? Oui. Mais fini l’opposition, la supériorité. Le déviant savait sentir le sens d’une discussion et devait désormais abonder dans la direction de la candidate.

-C’est ce volontarisme qui m'a séduit. Comme tant d’autre avec des profils aussi divers que variés. Comptables, équipementiers, manutentionnaires, douaniers et d’autres rejoignent aujourd’hui le NADA, ce qui nous permet d’utiliser les expertises de chacun pour le bien commun.


L’éléphant tentait la de donner une piste (erroné mais plausibles) quant à l'origine des rumeurs qu’il avait pu entendre sur l’état financier d’OnGen’s et aux investissements de Bin Métal. Il espérait aussi de manière moins discrète, faire comprendre à ses interlocuteurs qu’il valait mieux travailler avec eux, pour profiter des avantages et informations que “le bien commun” pouvait leur apporter individuellement s’ils avaient deux sous de vision stratégique.


-Car qui de mieux que ceux sur le terrain pour remonter les vrais problèmes rencontrés par nos autres concitoyens ci ce n'est eux? Regardez la situation actuelle. Madame
Daala’ra soulève un point important. On parle toujours de guerre, du conflit, mais nos concitoyens eux, s’inquiètent aussi de répercussions plus proche d'eux. POur ceux déporté par la guerre justement, et ils sont de plus enplus nombreux, la survie est au centre de leur préocupation. Comment justifier de ses croyances envers la République pour trouver un emploi. Comment se faier payer , Est il légal ou non de transmettre des fonds ou des biens de première nécessité aux membres de sa famille sur le front ou dans des secteurs contesté par les deux parties ? Et pour ceux, comme nous natif du Noyau, vous devez etre confronté chaque jours à nos problemes. Comment gerer ses afflux de migrants, y a il des traitres ou de simples réfugiés dans ses navires qui débarquent chez nous. Vont ils destabiliser le noyau avec leur coutumes et voler les emplois des honnetes Coruscanti. Les vrais question nécessitent de vrais réponses.

B'Bar tentais de faire dévier son attitude houleuses sur des sujets polémiques mais aussi cher aux traditionnalistes. Parler ouvertement de la menaces terroristes, de la vie des petites gens ne manquerais pas de provoquer des réactions forte chez son auditoire. En fonction de celles-ci le pachyderme comptait bien leur dire ce qu'ils voulaient entendre....

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Jeu 25 Avr - 20:36
Mon Tholma regarda avec un certain amusement l’Ortolien se faire bombarder de question, notamment par ce cher Eritz, qui ne cachait plus sa légère agressivité envers l’alien aux grandes oreilles.

Ainsi la veuve laissa B’Bar s’agiter, dans une panique qu’il avait d’ailleurs provoqué lui-même. Et oui, les industriels et chefs d’entreprises ne sont pas des politiciens ou des journalistes : ils veulent du concret, du réel, pas des idées vagues et des phrases creuses. Les conseils d’administrations se basent sur des chiffres, des compétences, des produits, par sur de l’air, à moins qu’ils n’en vendent bien entendu.
Et B’Bar venait sans doute d’oublier que, au-delà des alliances et des apparences, ce terrains était celui des arrangements, des rumeurs, de l’espionnage et surtout de l’égo. On ne tenait pas à la tête d’une société sans une assise plus que solide et cela passait généralement par une détermination sans faille, l’arrogance qui allait avec et bien sûre une susceptibilité très fragile, qu’il fallait impérativement ménager.


Et que son agilité éléphantesque avait légèrement piétiné dans les dernières minutes. Du coin de l’oeil, elle voyait que Della’ra avait toujours les bras croisés les sourcils froncés, que Eritz se retenait de lancer un de ses rires glaçants entre deux “attaques” verbales et que Léomer en attendait plus de ses réponses trop courtes et imprécises pour quelqu’un d’aussi “technique” que lui.

Mon Tholma avait connu B’bar plus prudent avant qu’il ne tente cette parenthèse politique un peu étrange. Ne pouvait-il pas se contenter de continuer sur sa voix de courtisan?
Elle fut alors sortit de ses pensées par l’intervention de Viviane, qui sortait enfin de son rôle de potiche pour venir à la rescousse de son “collègue”. En tout cas, de l’extérieur, c’était l’effet que cela donnait.


Mais B’bar ayant monopolisé pas mal l’attention à ce moment, le discours de la représentante du NADA allait devoir être solide pour obtenir un peu de crédibilité de leur part.

Si la première partie du discours sonna creux dans ses oreilles, et peut être dans ceux de ses amis, qui encadraient toujours le duo de politicien en herbe, elle vit le regard de Léomer Bin s’éclairer légèrement à la mention de Brand Void.


Elle le vit même noter ce nom, donnant alors une attention nouvelle aux interlocuteurs du NADA, opinant de la tête légèrement à la mention des “Clans bancaires”, si utiles aux yeux de la veuve, mais que les jeunes générations semblaient soit adorer à l’extrême soit haïr profondément (et Léomer était plutôt dans la seconde catégorie).
D’ailleurs, il prit ensuite la parole :


Soirée de gala Lzoome10

- Avocate en droit du travail? Intéressant. Je perçois votre intérêt dans ce nouveau parti. Vos compétences doivent servir assez intelligemment les “idéaux” que vous nous exposez. Mais pour vous, M. B’bar, je saisit moins. Courtier en information est pour moi à l’inverse de l’image d’un politique. Si certes, vous partagez les mêmes informations, l’un s’occupe de les émettre, et l’autre de les capter, si vous me permettez cette métaphore un peu technique…


Léomer fixa B’bar l’air plutôt intéressé que méfiant, mais laissant sa suspicion naturelle affleurer doucement dans une légère crispation de ses lèvres.

- Je serais curieux d’avoir votre vision du métier de courtier en information Prince! DE cette expertise que vous prônez! Comment cela peut servir le programme de votre parti.


Dela’ra ne décroisa pas les bras lorsqu’elle prit doucement la parole :

Soirée de gala Calla_10

- Je ne parlais pas de ces problématiques là. Bien sure qu’elles sont préoccupantes, mais c’est à la république de prendre ces décisions. Ce n’est pas inquiétant de voir des gens arriver, si on maitrise cela, mais par contre … d’en voir partir… c’est une autre histoire. Et vous n’imaginez pas l’impact de la guerre sur le morale des jeunes diplômés qui choisissent finalement de fuir loin de ces systèmes en guerre, et parfois pire, qui passe de l’autre côté. Mais ça personne n’en parle hein, surtout pas vos amis douaniers, comptables ou équipementiers...


La voix de la brune avait sifflé sur sa dernière phrase, signe d’un mécontentement assez profond. Léomer inclina alors légèrement la tête sur le côté, pensif, puis retournant son regard vers elle, il lui répondit très calmement:

- Effectivement très cher Calla’ra, c’est un problème qu’on ne mentionne pas assez. Mais que voulez-vous, cette guerre est tellement mal gérée… et si vous voulez mon avis, il y’a peut être dans ces départs autres choses qu’une problématique de morale. Qu’en pensez-vous?


Le jeune patron tourna son regard vers les deux représentants du NADA, demandant ouvertement leur avis sur cette question un peu mystérieuse et à connotation un peu sombre. Mais Léomer Bin était comme ça, parfois sous-entendant des choses qu’il ressentait, sans vraie preuve concrète (mais parfois aussi avec).
Mon Tholma vit alors son camarade Pauler fixer l’alien avec un regard étrange, mais il prit la parole avant qu’elle n’ait pu creuser le sujet, reprenant l’attention de l’assemblée.


Soirée de gala Eritz_12

- Pour ma part, je suis plus intéressé sur comment vous comptez répondre aux problématiques de l’immigration que vous citez ici. Qu’elle est la position du NADA sur ce sujet? Ou mieux, quelles sont vos positions à vous Mme Dixall et Prince B’bar? Je connais des gens qui se battent sur ses questions depuis bien avant que vous n’ayez eut l’idée de vous lancer en politique. Et il n’y a pour le moment aucune solution de convenable. Risques de délinquances, sensations d’abandons, problèmes d’éthiques., de cultures, de travail.. que pensez-vous qu’il faille faire? Comment comptez-vous obtenir ce “retour de l’ordre” dans les provinces périphériques?

Il reprit bien évidemment son sourire carnassier à la fin de sa question. La question était bonne. Sur le spectre de l’immigration, où se positionnait le NADA? La guerre provoquait déjà des déplacements de populations dans toutes la galaxie, des problématiques de ressources et de mains d’œuvres. Et peut être même des soucis de répartition des richesses, ce que Mon Tholma voyait comme un affaiblissement de leur civilisation.


Mais elle avait aussi un cœur, et comprenait que des gens souhaitent échapper à la misère de la guerre et à la mort en rejoignant l’espace républicain “centrale”, propice à l’espoir et à la “belle vie”. B’bar et Pauler soulevaient des questions importantes sur la gestion de ce flux de personnes dont allégeances et les intérêts n’étaient pas déterminés. Et surtout qui déséquilibrait les masses travailleuses dans la Galaxie.

Elle posa donc un regard assez intense sur B’bar et sur Dixall, attendant avec patience leur réponse.






B'Bar

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B'Bar
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Lun 13 Mai - 23:15
Et forcément il était tombé sur un groupe aux idées aussi variés que diverse. La veuve Tholma n’avait rien dit, mais le pachyderme savait qu’elle n’en pensait pas moins. C'était des xéno séparatistes que son mari avait affronté. Et sa culture Coruscanti ne faisait pas d’elle la plus grande ami de la diversité raciale. Le point de vue de Pauler lui, se lisait sur son visage. Regard noir envers B’Bar, réponse courte, une agitation certaine. L’humain avait beau jouer le candide curieux sur le sujet, il abordait par ses questions des problématiques habituellement défendu par les milieux les plus autoritaristes en la matière. S’il n’y avait eu que ses deux la, la réponse aurait été réglé. Mais il y avait aussi la défenseuse du petit peuple et des pauvres victime de guerre : Dela’ra. Forcément que la guerre entraîne le chaos, des mouvements de populations et des risques divers. Mais par chance Léomer Bin semblait être de ceux à qui le sort direct des populations laissait ni chaud ni froid, les voyants comme des problématiques plus que des personnes.Le pachyderme allait tenter de répondre aux deux en même temps

-Je suis courtier en information. C est mon métier d'écouter, d apprendre des gens et, de faire parvenir ce que j ai apprit aux personnes qui sauront faire bon usage de ces informations. Est-ce vraiment utile pour quelqu’un voulant  évoluer dans l’univers politique et se mettre aux service de nos concitoyens ? Je pense que oui, sans doute.
Tenez, par exemple, voilà quelque chose que j’ai appris aux fils de ses années et qui rejoint justement le sujet dont nous parlons. L’immigration. Comment faire la différence entre la bonne et la mauvaise ? En écoutant les gens, leur projet. En ont ils ? Viennent ils ici car ils pensent que la vie est plus facile et que les rares nuages font pleuvoir du miel ? Ou viennent ils avec une idée, un projet d’avenir ? Veulent ils monter leurs société, travailler, recruter ou juste échapper à la médiocrité de leur monde ?
J'ai apprit qu'à l’entrepreneur il faut dire “Bienvenue, tentez votre chance, Coruscant est la ville de tous les possibles”; à l’autre plutôt que d’autre mondes de la Bordure sont tout aussi agréable et cherchent des gens comme lui. Pour travailler, pourquoi pas,  dans les champs de coton de Corsin, au bon air frais ou alors qu’il trouvera son bonheur dans les manufactures de céramique de Diamal en temps que presque-artisan dans l'équivalent d'une belle petite ville confortable ou il pourra aquérir un pavillon. Pourquoi ? Car ceux qui veulent peuvent. Et réussisent. Il nous faut des elements qui avancent sur Coruscant !
D’un point de vue global la galaxie gagne a trier de cette manière, les zones périphérique se développeront à nouveau avec l’envoie de population plus “docile” pour compenser les traîtres  parti rejoindre les rangs séparatistes.


Voyant B’Bar partir vers des lignes peut être trop affirmé Vivianne tenta de reprendre la mains sur le débat et les positions “officielles” que se mettait à défendre son colistier en reprenant subtilement la parole, profitant d'une respiration de ce dernier pour poser son discours. La manoeuvre fut parfaitement exécuté donnant l'impression de continuer le discour de l'alien plutot que de l'interrompre et une sorte de concorde entre eux.
Soirée de gala Candid10

-Sans compter qu’un choix plus “adéquat” des populations à accueillir sur Coruscant permettra à terme de créer de nouveaux marchés et une plus grande uniformisation culturelle avec une prédominance du Noyau sur les autres secteurs. Le départ, volontaire de quelques frange de la population éduqué et au bagage culturel fort contribuera ipso facto à renforcer ce phénomène. Ce n'est donc pas forcement "utile" de lutter contre.
Mais de manière plus prosaïque, à l’échelle d’un secteur planétaire ou galactique seul, le NADA est partisan d’une plus grande vérification hors sol des conditions et raison d’immigration en établissant, au pire des cas, des contrôles dans des stations spatiales dédiés uniquement à cette tache, pour prévenir l’immigration clandestine et la dispersion dans les foules aux sol d’agents terroristes séparatiste et, au mieux pour les régions républicaines en proie à une forte immigration, à un contrôle et une vérification extra-territoriale au départ de ses planète.  “Choisir” l’immigration à venir permettra de la rediriger vers des mondes plus adapté au besoin. Ces conditions sont déjà valable sous condition pour le droit du travail concernant les travailleurs de races spécifiques ou en provenance de l’espace Hutt. L’élargir à tous serait, d’une part, faire preuve de plus d’égalité entre les citoyens républicains, et de l’autre une mesure de facilitation et d’adaptations aux conditions actuelles.


Vivianne Dixall avais espéré par ce recadrage éviter les éclats et avis trop tranchés peuvent être mal interprété.Il s'agissait certe plus de reformulation que de réorientation mais d'une reformulation diplomatique. Adieu l'idée du xéno feignant contre le xéno travailleur mais plus d'une égalité des genres et des citoyens quelque soit leur races, leur rpojet d'avenir et l'intégration de tous dans un projet galactique commun. De déclaration plus à meme de passer aux holonews qu'un moment de vérité mais qui se voulait EN MEME TEMPS rassurant et EN MEME TEMPS ferme et décidé. Mais pour B’Bar (qui avait compris cette volonté), il manquait un petit quelque chose pour convaincre ses auditeurs de la justesse de leur mesure. Un hamecon qu’ils se plairaient à mordre ou a regarder avec attention. A savoir leur intérêt personnel en temps qu’industriel soucieux de se développer et d’assurer toujours une production croissante de bien et service.

-Sans oublier l'intérêt économique pour les entreprises partenaires de l’action gouvernementale et vitales aux intérêts de la République. Une immigration choisie sur les compétences et les besoins veux aussi dire une répartition plus efficace des ouvriers sur les chantier de développement les plus prometteurs pour tous à moindre cout…


L’Ortolien avait lâché l'appât l’air de rien, en même temps qu’il attrapait une brochette de fruit frais sur le plateau d’un serveur qui passait par là. Car plus important que la guerre, les profits occupaient toujours l’esprit des patrons de grande entreprises. Et avec les profits, indéniablement les pertes et les charges. Le coût du travail, étonnamment toujours présent à un degré ou un autre avec la profusion de machine habille constituait depuis la nuit des temps une part importante du prix des productions. Se placer en tant que parti anti-charge et favorable à un allégement du coût du travail ne pouvait que leur faire gagner des points sans pour autant leur promettre des chiffres concrets. Il esperait d’autant plus faire changer d’avis la  pacifiste Dela’ra qui, a n’en pas douter, avait du se remonter face à ces précèdent argument. Le poids de l'intérêt privé allait il être moins fort que l'intérêt général et ses position proche de la sympathie séparatiste ?

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Mar 14 Mai - 16:00
Callar’a Dallar’a fixa avec un regard légèrement noir les deux représentants du NADA. Depuis le début, ils esquivaient ses questions. Il faut dire que Pauler et son homologue plus jeune monopolisaient assez facilement la discussion. Mais là où elle tentait d’élever le débat sur des sujets plus complexes, eux avaient tous choisit de se vautrer et de plonger dans les eaux boueuses du débats sur l’immigration.
Et personne ne se préoccupait de ceux qui partaient, des transfuges, des connaissances perdues aux mains de leurs ennemis, des équipages capturés dans les bordures ou de la nature des cargaisons saisies. Ou mêmes des investissements et fonds propres réduits à néants, et pas seulement dans des actes de piraterie. Elle secoua la tête légèrement, et replaça une mèche de cheveux derrière son oreille, les lèvres légèrement pincées.


Soirée de gala Calla_10

- L’immigration… Quand vous aurez aussi pris conscience de l’importance de ceux qui partent, vous aurez franchit un sacré cap.

Dellar’a se recoiffa à nouveau et après s’être inclinée devant la veuve, elle se tourna doucement vers eux.

- Mesdames, messieurs, Si vous voulez bien m’excuser, le devoir m’appelle…

Mon Tholma inclina la tête à l’attention de la jeune femme, la libérant par ce geste de la discussion. A l’air qu’elle affichait, il était clair qu’elle n’avait pas eu de réponses à ses problèmes mais d’autres personnes dans cette vaste soirée pouvaient peut être encore y répondre. Aussi, autant la laisser finir de “faire son tour”. En dehors de l’éventement en lui-même, il était certain que de nombreux liens se nouaient et se dénouaient dans ces soirées.

Pauler et Bin, après avoir salué la représentante pharmaceutique, tournèrent de nouveau leur attention sur l’alien aux grandes oreilles et sa camarade humaine. Ce fut Bin qui reprit la parole  le premier, après un léger rire :

Soirée de gala Lzoome10

- Choisir l’immigration hein? Vous pensez être les seuls à avoir cette idée? On en entend parler depuis le début de la guerre, et même d’avant et toujours rien! Toujours aucune décision du gouvernement! Bien sûre, comme vous l’avez mentionné, il existe des endroits où ce tris est réalisés, mais...cela coûte de l’argent! La guerre coûte de l’argent? Comment mettre en place pareil système? On nous raconte des cracs depuis des années sur ce sujet, difficile de croire quiconque dessus...

Pauler, lui, leur adressa un regard avec un air un peu hautain et difficile à lire

Soirée de gala Eritz_12

- Si je comprend bien ce que vous nous dites M. B’bar, vous parlez d’une espèce de décentralisation “relocalisée”? Je veux dire, au travers du contrôle l’immigration et de la main d’œuvre à moindres coût?  Vous n’inventez rien une nouvelle fois et je rejoins les interrogations de M. Bin sur le comment.

Il porta son verre à ses lèvres, avant de prendre un sourire un peu carnassier :

- Néanmoins, si vos idées de ne sont pas si neuves, peut être arriverez vous à appliquer des choses là où tout vos prédécesseurs ont échoués. Il est d’ailleurs curieux que vous ne vous entendiez pas avec Phils. Vos idées sont parfois si proches… Je me permet de vous laissez ma carte.

Pauler sortit une petite plaque d’aluminium aux fines gravures et la tendit à Viviane.

De son côté Blin avait levé les yeux au ciel face au petit numéro de son alter-ego.


- Eritz, c’est un talent chez vous de toujours promouvoir la forme répressive de chaque solution. Alors que nous pourrions arriver à un fonctionnement meilleur des industries et à une qualité de vie adéquate pour chacun des employés, vous ne pensez qu’à contrôler.

- Léomer, vous rirez moins que vous industries seront infectées d’agent de la CSI.

La CSI a mieux a faire que venir m’infiltrer.

-La CSI est capable de tout pour restabiliser la république. Vous n’êtes peut être qu’un petit caillou pour le moment, mais il suffit d’un pour contaminer les autres…. et je vais devoir vous laisser.

En effet, Phils se trouvait en retrait derrière eux et avait fait un léger signe de main à Pauler, l’invitant à le rejoindre. Ce dernier hocha la tête et débuta donc ses “au-revoir” auprès des membres de ce cercle restreins, disparaissant en vitesse pour retrouver son allier.

Il ne resta plus que Mon Tholma et Leomer Bin face au couple du NADA. Ce dernier les dévisagea d’un air un peu amusé :


- J’avoue que je ne sais pas trop quoi penser de votre ligne électorale. j’ai l’impression que vous avez bien saisi l’importance de la dynamisation des industries, de la promotion des compétences. Et d’autres part, vous restez sur des problématiques tellement communes et simplistes, des sujets un peu “populaire” dans le mauvais sens du terme. Du coup, je comprend mal votre positionnement…

Il posa son verre sur le plateau d’un serveur qui passait par là, s’apprêtant sans doute aussi à les quitter, mais il rajouta à la fin, levant un doigt comme s’il venait de se rappeler de quelque chose d’important :


- Prince B’bar, j’ignore encore qu’elles sont vos secteurs de prédilection en tant que courtier d’information, mais … vous pourriez avoir mon intérêt.  Je vous laisse aussi ma carte, avant de vous abandonner.

Mon Tholma se prit à rire doucement. Derrière sa tendre jeunesse, Leomer Bin était un petit poisson doté de sacrées dents. Nul doute qu’il demandait ici, à mots un peu voilés, des informations sur les potentiels de la concurrence. Et qu’il attendait donc que le “Prince” reprenne contact avec lui pour discuter “affaire”. La vieille femme se tourna alors vers B’bar et sa jeune colistière :


- Une chose est sûre mon cher, qu’il y ait des contrôles aux frontières ou non, il est certains que vous seriez arrivé ici dans tout les cas… Je vais devoir vous abandonner aussi, je dois aller m’assurer que tout est prêt pour mon discours de clôture qui aura lieu vers la demie j’espère. Un plaisir de vous revoir en tout cas, et de vous rencontrez Mme Dixall.

La veuve se leva doucement de son fauteuil, et d’un pas lent, mesuré, et assez théâtrale, elle s’avança vers les coulisses de la scène qui dominait la soirée. Les gens s’écartaient sur son passage non sans avoir échangé quelques mots, ralentissant sa progression.

Derrière le duo du NADA, un autre groupe se trouvait, déjà en grand débat entre eux avant même qu’ils ne franchissent les portes de la salle. D’autres représentants de partis émergeant, voir assez installés, tous envoyés ici pour se faire les dents sur des mondanités parfois complexes à gérer.


Ils avaient observé B’bar et ses liens avec la veuve, et cela avait attiré leur intérêt, sans parler du duo particulier que l'Ortholien formait avec l'humaine. Ils avaient d’ailleurs saisit que lui et la jeune femme qui l’accompagnait représentait le NADA. Un nouveau parti dont les inclinaisons n’étaient pas bien connus.
Les novices en politiques se fixèrent un instant, ils s’étaient embarqués dans une petite joute idéologique autour de la place de l’industrie dans la guerre, la guerre elle-même, ses ravages et les besoins humanitaires face à l’infiltration de la CSI. Ils n’étaient pas tous d’accord sur ces sujets, et chacun gardait bien pour soit les solutions qu’ils comptaient mettre en œuvre pour ne pas la voir se faire voler.

Mais aussi, quand ils virent ce couple isolé, ils tombèrent tous d’accord sur un point. Il fallait en savoir plus sur ce parti pour savoir s’il s’agissait d’une menace ou non. Aussi le jeune J’as se permit de s’approcher de Viviane Dixall, prenant un air charmeur afin de la saluer, passant un peu devant B’Bar sans le saluer vraiment. Peut être était-ce fait sciemment d'ailleurs.


Soirée de gala J_as_h10

- Excusez-moi, Madame, mais je ne crois pas que j’ai eu l’honneur d’être presenté à une aussi charmante personne… Je suis J’as Hosh. J’ai cru entendre que vous faisiez partit du NADA je me trompe? Je suis assez curieux d’en apprendre à son sujet, et au votre.


Derrière, les deux femmes des partis adverses avec qui il discutait précédemment restaient soigneusement en retrait mais l’oreille tendue.

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B'Bar

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B'Bar
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Jeu 23 Mai - 18:45
Finalement la discussion se termina rapidement. La curiosité de chacun ayant été satisfaite, les différents participants décidèrent de vaquer à d’autre occupations, rencontrer d’autres participants et, tout aussi important, aller vers d’autre pour se faire voir en bonne compagnie par d’autre, encore plus intéressant pour la suite. Un billard à trois bande dont B’Bar s’estimait ne pas s’en être trop mal sortie. Certe, la jeune humaine avait montré un franc désintérêt pour la campagne du NADA mais plus important pour les deux politiques, ils avaient su capter une partie de l’attention des participants et éviter les clash houleux prompt à desservir leur campagne. Plus intéressant encore, la promesse d’un interet particulier de certain sur des plans de leur politique globale ouvrant la porte à des entretient privés ou préparé. C’est ce point particulier qui plaisait a B’Bar, plus qu'à Vivianne, d’après sa mine fermé.

-Ne vous en faite pas, c’était le meilleur mouvement à faire. Et souriez s’il vous plaît. On va croire qu’il c’est passé quelque chose de grave. Glissa le pachyderme a sa compagne du soir qui lui assena un regard froid avant de donner le change pour les convives présent à côté d’elle. Un sourire chaleureux se dessina sur son visage, ses pommettes remontèrent vers ses yeux et la politicienne relâcha son contrôle sur ses épaules. D’une personne frustré, la voilà devenue par quelques détails souriant, presque rieuse.

-Callar’a Dallar’a nous envoie bouler, vous faite passer le NADA pour un parti extrémiste mais oui tout va bien B’Bar. Pourquoi vous a ont placé dans ma campagne déjà ?

Ce ton, et cette manière de faire, le Prince ne l’aimais que trop peu. Il n’avait pas été des plus prudent, certe, mais il avait fait ce qu’il fallait faire dans ce type de milieu. Que pensait elle cette effronté ? Qu’on traitait les gens de ce milieu comme la plèbe ? Non. il fallait démontrer sa force, ses opinions et plus important, tracer des lignes claires pour une situation donné. Quitte à les faire changer ensuite.

-Parce que Bina les dents longues et qu’il ne pourra pas longtemps faire comme si la guerre n’existait pas. il lui faudra adopter une politique agressive pour rattraper son “laxisme” concernant les affaires d’espionnage industriel.En trouvant un tutorat gratuit et attentionné avec les éléments les plus progressistes du NADA il redressera son image et trouvera en nous des alliés fiable. Des alliés qu’il pourra soutenir avec ses sociétés. Pauler lui est dans l'extrême inverse. Mais il est pret pour le moment a financer ceux qui apporteront une réponse immédiate au problème séparatiste. Un moyen de récolter quelques fonds assez rapidement pour la campagne en travaillant le sujet avec les partisans de la ligne dure du parti. Nous n’avons rien promis, nous ne promettons rien mais ils auront ce qu’ils voudront et nous soutiendrons pour ça.Je leur ai vendu une expertise et un parti capable d’assumer ses choix. C’est le plus important et le plus gratifiant pour nous a moyen terme. C’est la raison de ma présence Vivianne. Vous convient elle ?


Le ton sec et la voix basse de l’Ortolien avait claqué comme un fouet mais seulement pour les oreilles de Vivianne. Il ne tenait pas à être entendu et, son expérience lui avait appris a chuchoter avec une grande efficacité et une grande discrétion. A nouveau, les traits de Vivianne se durcirent un instant avant qu’un détail n’attire son attention au dessus de l’épaule gauche de B’Bar.

-J’ai bien comprit et m’excuse. Maintenant taisez vous et laissez moi parler cette fois-ci, ce ne sont pas .. Monsieur Hosh ! Quel charmeur mais quel plaisir de vous voir ce soir ! Toute l’équipe militariste est la ? Ah, non visiblement pas sinon que ferait Madame Von parmis elle. Et vous ete ?

- Kartia El-tui Madame Dixall.

-Militariste aussi ? Et appellez moi Vivianne, je vous en prie.

-Non, auditeur libre si on peut dire, je ne suis ni affilié a un groupe ou a un parti.

-Libre penseuse alors. C’est rafraîchissant.


En arriere plan BBar notait les noms, les attitudes, et la réponse de Vivianne. Le jeune humain lui était vaguement connu. Son visage ne lui disait rien mais son nom.. Ne l’avait il pas lu quelque part ? Il se concentra quelques instant avant d’obtenir son epiphanie. J’as Hosh, liste militariste. pas très haut mais pas non plus en bas de la liste. Cinquieme ou sixieme position. Soit assez haut pour apparaître sur quelques affiches de campagne et incarner la “jeunesse “ et la “détermination” d’un mouvement mais assez loin pour ne pas réellement occuper de fonction stratégique ou de poids interne. L’éléphant était toutefois impressionné par la jeunesse de l’humain, ce qui démontrais clairement un engagement fort dans son partie et une compétence certaine dans ses tâches ainsi que la mémoire de sa colistière. Si lui aurait du feindre de le reconnaître et discuter de longues minutes avant de mettre un visage et une place sur ce visage, Vivanne avait elle prit les devants instantanément et l’initiative dans leur rencontre. C’etait là une leçon discrète et bien plus efficace que la remontrance de tout à l’heure pour B’Bar. S’il voulait se poster plus haut dans l'échiquier il devait travailler plus et ne négliger aucun détail, aucun participant, même le plus discret et insignifiant. il se méfiait néanmoins de la dernière personne, cette humaine à la peau mat et aux allégeance inconnu. Elle ne se serait pas mise dans cette discussion ou dans la leurs si elle n’y trouvait pas son intérêt. Il décida de la garder à l’oeil tandis que Vivianne parlait pour eux deux.

-Allons monsieur Hosh, je suis marié, ne prenez pas la peine de m’aborder d’une telle façon ! se permis de plaisanter Vivianne en souriant de plus belle. Plus spécifiquement, de quoi voulez vous parler, la politique du NADA est vaste et adaptative. Le programme que je défend au niveau local est forcément différent de l'échelle globale, compétence oblige. Pareillement sur la guerre, l’économie ou la redistribution du rôle du citoyens, je sors a peine d’un long et pénible débat sur le sujet.

Vivianne ne tenait pas à ouvrir les hostilités et espérait, toujours avec ses plaisanteries, couper l’herbe sous le pieds de l’humain et éviter à nouveau les sujets fâcheux pour se concentrer sur d’autres ou une synthèse et une concordre pourrait se dégager. L’idéal etait de se faire de ces nouveaux venue dans le jeux politique, au mieux des alliés, au pire des soutient pour le deuxième tour de la campagne. Car oui, la représentante du NADA voyait déja aussi loin..

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Ven 24 Mai - 17:23
J’as Hosh sourit de plus belle face aux tentatives échappatoires de la belle et jeune Viviane Dixall. Sa réputation de séducteur l’avait précédé, de même que son allégeance au parti Militariste. Mais il ne cherchait pas non plus à le cacher. Après tout, n’aspirait il pas à se faire connaitre, à progresser au sein de son propre parti, à faire connaitre ses idées et à apporter une touche de jeunesse dans la politique vieillissante de Galaca?
Néanmoins, même si la jeune représentante venait de botter en touche sur le déclenchement d’un nouveau débat houleux autour de la politique intérieur et de la guerre, principaux sujets phrases de cette soirée, elle n’avait pas complétement fermé la porte non plus.
Peut être une approche plus douce serait préférable. Il ne perdit donc pas son sourire charmeur et ne laissa pas la conversation s’éteindre encore, même si la soirée entamait sa dernière phase. C’était l’heure où certaines langues se déliaient, fatiguées d’avoir dû répondre à de trops multiples sollicitations. Voyons si celle de Dixall et de son étrange acolyte étaient encore vives.

Soirée de gala J_as_h10

- Cela ne doit pas être facile pour un jeune parti d’être confronté aux mastodontes de la vieille république!



Comme pour illustrer son discours, il indiqua d’un léger geste du menton d’autres personnes présentes, aux cheveux grisonnants, mais qui semblaient capter l’attention de nombreuses personnalités présentes, notamment de quelques journalistes.


- Il faut savoir se démarquer, sans pourtant être trop disruptif pour ménager les pouvoirs, savoir s’imposer sans se faire exclure! C’est un exercice difficile n’est ce pas?

Neyla Von poussa un léger soupire juste derrière lui :


Soirée de gala Neyla_10
- En même temps, pour ceux qui ont besoins de fond, ce sont les seuls en mesure de nous en fournir, même si j’avoue que certaines personnes sont plus une épine dans le pied que d’autre. Mais qui se soucie des problématiques humaines et des dégâts de la guerre de nos jours…

J’as secoua la tête doucement, joignant ses mains devant lui dans une position un peu solenelle. Et sans se départir de son sourire, il lui répondit avec une certaine assurance :

- Vous êtes si sévère Neyla. Tout le monde s’en soucie… mais il y’a des priorités.

Ce fut au tour de Kartia El-tui de prendre la parole, la faisant sortir légèrement de son retrait. Son visage affichait un air un peu amère :


Soirée de gala Kartia10
- C’est sûre, la vente d’arme est en passe de devenir la seule ligne de conduite acceptable ici…

Cette réplique plomba un peu l’ambiance légère, faisant secouer négativement la tête de Hosh. Le trio sortait lui aussi d’un débat houleux sur ce sujet, et l’ambitieux jeune homme n’était pas encore parvenu à faire accepter les lignes directrices du programmes du parti militariste. Et Kartia était aussi quelqu’un de difficile à convaincre. C’était une fouineuse, qui ne posait jamais de question innocente. Von et Hosh en avaient d’ailleurs fait les frais juste avant.

Mme El-tui reporta alors son attention sur B’bar, le dévisageant de haut en bas, fronçant légèrement les sourcils. Le silence de cet étrange personnage venait de titiller sa fibre enquêtrice.

- C’est rare de croiser un ... Cracmoloïde ici non?. Vous formez un duo assez atypique ici d’ailleurs… Vous faites parti du NADA vous aussi?

La question était rhétorique bien évidemment, et elle savait parfaitement qui il était, même si elle le masquait légèrement. Elle avait fait quelque recherche, mais ses fichiers restaient désespérément blancs. Et cela était généralement révélateur d’une personnalité double. Elle se doutait qu’il avait quelque chose à cacher, et elle profita donc de l’ouverture de J’as pour finir de s’incruster définitivement dans la conversation.

- Le NADA, j’ai entendu parlé de votre parti, notamment à cause de votre sulfureux leader. Mais je dois avouer que je peine un peu à comprendre vos objectifs. Si vous deviez les résumer, sans langue de bois et sans s’embarquer dans un “nouveau débat pénible”, comment pour présenteriez-vous? Et est ce que vous m’autorisez à vous citer?

Par réflexe, elle sortit un datapad, ne cachant pas qu’elle souhaitait prendre des notes sur leur petite discussion.

Von ne put réprimer un léger rire.

- Vous ne perdez pas le nord Kartia.

J’as la regarda avec un petit air goguenard

- L’art d’être incisif ma chère, cela devrait vous inspirer pour obtenir vos fonds…
- Nous évitons de nous acoquiner avec des personnes trop peu fréquentables Hosh… Mais revenons au sujet de la discussion, qu’est ce que le NADA?

Une fois encore, le duo de jeune politicien se retrouvait au centre des attentions.


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B'Bar
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Sam 1 Juin - 20:39
*Mais sortez les par la peau du cou et faites les pendres !*

Une journaliste ! Encore une ! Pour quelle feuille de choux cette fois ? Qui était son directeur de publication, son rédacteur ? Plus important : Pourquoi la sécurité l’avait elle fait passer ? Ah, l-humaine aux cheveux roux avait été plus fine que son collègue Ithorien mais B’Bar n’aimait pas être prit par surprise. Et là, vu qu’il était resté en retrait pendant toute la conversation il n’allait pas être possible de s’en sortir par une pirouette ou un bon mot. Encore que… A ses cotés Vivianne faisait celle joyeuse, ouverte, prête a accepter la citation et la réponse de B’Bar par avance. Mais le pensait elle vraiment ? Après leur “discussion” avec la relève entrepreneuriale de Coruscant, rien n'était moins sûr. elle pourrait rectifier certe par la suite mais dans quelle mesure ? Il fallait répondre, à nouveau en disant sans rien dévoiler. Ou plutôt reformuler les discours préparé pour donner l’impression d’offrir quelque chose de neuf sans en changer l’essence.
Un jeux dans lequel, heureusement pour lui, il était passé maître au fil de toutes ses années à extorquer des secrets a la jet-set de la capitale.
L’Ortolien commença par répondre la question relative à sa race de la manière habituelle. En ne donnant aucune réponse et laisser son interlocuteur dans ces propres certitudes et hypothèses. De plus, en évitant d’aborder le sujet, B’Bar savait très bien qu’il évitait de la sorte de futur parjures et flagrant délit de mensonge. Ne pas répondre était différent à ne pas dire la vérité. Ou de tordre cette réalité.


-Vous me mettez face à un dilemme Madame El-Tui. Si vous me citez, nous sortons du cadre d’une discussion amicale et impromptu pour passer dans celui de l’interview et du débat d’idée. Il faudra ensuite questionner Madame Von et Monsieur Hosh pour respecter la pluralité politique et de nouvelle questions demande de précision viendront s’ajouter à la première. De l’autre si je ne vous répond pas, je vous prive vous, en tant que citoyenne du droit à l’information et en plus je passe pour un je-ne-sais-quoi arrogant et imbuvable. Vous ete maligne et rusé ! C’est un compliment ne le prenez pas mal ! B’Bar se fendit d’un rire bref et d’un sourire large avant de reprendre.
Alors soit ! S’il vous faut une citation et quelques précision sur le NADA vous pouvez dire ceci : Le NADA n’est pas un parti au sens traditionnel du terme. Nous somme un mouvement fondé par les citoyens, pour les citoyens. Nous somme un mouvement prônant le retour du citoyen au centre du système en l'appliquant profondément dans ce dernier. Nous ne voulons plus d’un système ou une poignée d’individu dirigent la galaxie. nous voulons que la voix de chacun compte, soit audible et pèse sur l’action collective. C’est pour cela que nous ne sommes pas un parti traditionnel. Nous ne somme pas dans le clivage militariste/pacifiste ou libéral/loyaliste. Nous somme une association de citoyen discutant des problèmes, ensemble pour trouver des solutions sans barrière ni a priorie Si une idée “militariste” est une bonne idée et répond à un problème que nous rencontrons, nous la mettons en place. Si le dialogue est une solution qui marche, faisons ca ! Ne soyons pas obtu et prenons le meilleur de chacun. En bref, c’est cela le NADA.


B’bar se tus pour laisser le temps à la journaliste de finir de gratter sur son support papier. la chose était désuète, mais pour une personne venant d’un monde extérieur de la ordure, il comprenait l’attachement de certain à des supports de données physique plutôt que numérique ainsi que la capacité de ces dernier a stocker de l’information sous la forme d’abréviation personnelle, de trait particulier et aussi, parfois, de fautes d’orthographe oue de rayures.

-Après, si j’en dit plus je vais fatiguer tout le monde. Finissons cette “citation” et retournons a une discussion plus privée et, si vous nous le promettez, en “off” de toute publication. D’ailleurs, quel est votre journal, je n’ai pas souvenir d’avoir vu votre plume dans le “Coruscanti Courrier” ou “Le Cri du Noyau” ?

B’bar faisait la référence à deux “poids lourds” de la presse du Noyau, des titres réputé et prestigieux dont l'accès était réservé à la fine fleur journalistique et aux individu de grande réputation. On pouvait voir dans la remarque de B’Bar une petite pique lancé a son encontre,en la traitant d’invisible, mais aussi, un compliment, en la plaçant au même niveau que ses “stars” du journalisme.


Soirée de gala Candid10
-Quand à la différence de taille.. Un ami m’a récemment rappelé un vieux conte, “Le Bantha et les puces”. Une histoire tragique pour le mastodonte qui n’a su prêter une oreille attentive aux autre animaux et un succès pour les puces qui ont su travailler ensemble de manière fort intelligente.


‘Un ami”. La chose fit sourire intérieurement B’Bar. Vivianne, à défaut de Tower, semblait avoir apprécié l’histoire. Mais le pachyderme trouvait la référence un peu trop.. Dangereuse à côté d’un représentant de la presse. Les puces se comportaient comme de vrai teignes une fois installé, il ne fallait pas que les participants à cette conversations ai cette image d’eux pour la suite de leurs relations. Mais l’humaine semblait plus vouloir attirer les faveurs du militariste et de son acolyte aux cheveux roses que se placer en futur reine de Coruscant.

Soirée de gala Candid10
-Votre parti se repose uniquement sur les financement privés de gros donateur madame Von ? Vous refusez les cotisations et financement interne ?


Une belle maniere de rebondir sur un sujet autre que le NADA, leur manque de visibilités et les problèmes en découlant. Vivianne tentait de rebondir sur les propos de la jeune femme pour l'amener à parler d’elle et de son action et de ses propres problèmes. Dans le jeu politique B’Bar n’avait qu’une connaissance faible du role de Neyla Von, mais si Vivianne poussait dans ce sens, lui aussi allait mettre la mains a la pate pour en tirer quelque chose...

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Dim 2 Juin - 13:06
Kartia El-Tui resta quelques secondes avec son stylet suspendu au dessus de son carnet. Cet alien à la grande trompe pouvait se montrer surprenant et surtout assez taquin. Elle avait entendu parlé de ce personnage haut en couleur et en palabre, et elle se dit que tout les bruits qui couraient à son sujet étaient probablement vrai. Il parvenait à chauffer un peu de froid suivi d’un peu de chaud, évitant ainsi de trop contrarié ses interlocuteurs en finissant sur une note plus positive. Et si ce genre de stratagème avait tendance à faire plisser des yeux la représentante, il était évident que, sous ses allures de novices, il était un habitué des fréquentations de la haute.

Elle prit quelques notes sur ce NADA. Intéressée pour le coup. Jusqu’à maintenant personne n’avait été capable de lui expliquer clairement de quoi il en retournait. Il restait un parti mystérieux, et si ces représentants étaient pour la plupart de grand débutant, ils semblaient appliqués à la lettre des consignes précises : celles de ne pas en dire trop, de tâter le terrain et surtout de se faire voir.

En cela, le duo atypique B’Bar - Dixall fonctionnait bien. Très bien même. Une complémentarité aussi physique que sociale, les deux ayant une approche très différente auprès de leurs interlocuteurs. Néanmoins, la moue un peu contrariée et peut être même inquiète qu’affichait parfois Dixall lorsque son acolyte parlait laissait présager qu’il y avait peut être quelques tensions.


Sans en parler, Kartia se dit qu’elle creuserait le sujet, mais en les prenants à part. A deux, il était apparemment impossible de leur tirer les vers du nez.



Soirée de gala Kartia10

- Le meilleur de chacun? Cela ressemble vraiment à une politique opportuniste. Mais je ne vous apprend rien en vous disant que vous ne pourrez pas rester au milieu tout le temps. Un jour vous devrez prendre position.

Elle arrêta sa phrase, sous-entendant un “et je vous observerai attentivement”. Que le représentant aux immenses oreilles avait sans doute déceler, vu qu’il contre-attaqua d’une légère pique qui fit sourire légèrement toutes les personnes présentes.

- Je travaille pour un journal indépendant. Vous savez, de ceux qui ne sont pas manipulé par le pouvoir en place et qu’on ne fait pas céder par quelques pot- de vin.

Hosh réagit en levant les yeux au ciel.
Soirée de gala J_as_h10

- Encore et toujours cette rengaine. Quel dommage de vous entendre a chaque fois dénigrer vos collègues…
- Je ne les dénigre pas, et, grâce à eux, je sais pas mal de chose que votre naïveté vous empêche de voir J’as.

Cette discussion était récurrente entre les deux, et avant qu’ils ne s’élancent à nouveau dans l’exposition de leur points de vue respectives, Viviane Dixall se réinséra dans la discussion, d’une façon plutôt habile :

Neyla Von, comme ses autres collègues, inclina la tête en signe d’interrogation.


Soirée de gala Neyla_10

- Le Bantha et les puces? Je ne la connais pas celle-là.

Néanmoins le choix du mot “Mastodonte” ne parut pas anodin dans l’oreille de Kartia El-tui. Il y avait probablement une tension assez vive entre les deux représentants du NADA. Mais comme elle ne connaissait pas cette fable, impossible de savoir de quoi il en retournait.

Dixall reprit de nouveau l’attention, s’interrogea maintenant sur les précédentes paroles de Neyla, qui grimaça quelques secondes sous la question.


- Nous ne refusons aucun fond Mme Dixall. Si nous pouvions nous auto-suffire par des cotisations ou des dons, nous en serions très heureux. Mais comme tout le rappel ici, nous sommes en guerre. Entre les épidémies, les famines, les morts, les populations déplacées, il y’a beaucoup de travail. Et si, fort heureusement, la population se sent concernée par le sort de leur semblable, les dons se dispersent. Et si toutes les personnes présentes ici pouvaient donner autant pour l'entraide que pour l’armement, nous pourrions faire tant de chose. Mais comme je le disais, ici, la priorité est la guerre. Je ne dénigre pas le soutien au soldat, mais ce ne sont pas les seuls qui souffrent. Mais la plupart des représentants présents ici veulent juste se faire bien voir ou faire la peau à la CSI…. Et puis, ….je ne suis pas Mon Tholma.

- Vous devriez peut être vous marier et attendre que votre mari meurt sur le front sans doute non?

- J’as, quelle blague de mauvais goût! Mais si vous insistez, j’attends que vous fassiez votre demande alors.

J’as fit un léger sourire en coin, avant de finir son verre. A ce moment, les lumières se tamisèrent brièvement.

-  Je crois que nous approchons de la clôture de la soirée….

Et effectivement, sur l’estrade centrale, la silhouette de Mon Tholma apparue, retransmise sur l’écran derrière elle. Elle avança d’un pas solennelle jusqu’au micro, se fondant dans son rôle de veuve dont le chagrin était devenu moteur dans sa détermination.

Elle garda quelques secondes de silence, en attendant que les quelques applaudissement que son apparition avait provoqué se turent.


Soirée de gala Mon_th10

- Mesdames, Messieurs, représentants industriels, personnalités politiques, journalistes. Si vous avez tous été invité ici ce soir, c’était pour prouver votre soutien à nos soldats, aux acteurs de la guerre qui essaient coûte que coûte de préserver la paix, les populations, la vie face à un ennemi aussi dangereux que mauvais. Et en cela je vous remercie tous.
   Mais je vous en pris, chasser donc votre tristesse, vos inquiétudes, la pitié que vous pouvez parfois ressentir envers quelqu’un dont la mort à entaché la famille. Car nous n’avons pas besoin de cela.

Mon Mari était un battant. Quelqu’un de droit et inébranlable dans ses idéaux, capable de tout pour atteindre ses objectifs. Et je sais que si il avait été parmi nous ce soir, c’est ce qu’il aurait aimé voir dans vos yeux.

La république traverse une passe difficile, et c’est en restant soudé derrière nos soldats que nous résisterons. Ne laissons pas la peur prendre le pas sur nos vies.

La charité, la bienveillance, le progrès, tout cela doit se poursuivre jusqu’à ce que nous ayons triomphé. Et si votre soutien, notre soutien, reste sans faille, ce jour arrivera bientôt.

Grâce au fond obtenu lors de cette soirée, nous allons être capable de renforcer les moyens de défenses sur les fronts actifs, de soutenir le morale des troupes dans les zones de guérilla, de gagner tant par la force des armes que par la grandeur d’âme de nos soldats. C’est inestimable. Et j’espère que vous avez tous conscience que votre acte d’aujourd’hui aura des conséquences demains. Et que vous pouvez en être fier.


Une première série d’applaudissement déferla, rapidement calmée par un geste de la main de la veuve.

- Je vous voudrais finir en vous encourageant à vos mobiliser plus que dans ces soirées pour la république, pour nos soldats. Il s’agit d’un effort de tous les jours, et les compétences de chacun peuvent faire la différence, à tout moment.

Merci de votre attention.


Un nouveau tonnerre d’applaudissement déferla tandis que Mon Tholma s’inclina respectueusement devant ses invités du haut de son estrade. Les lumières se rallumèrent progressivement, alors que le brouhaha reprenait doucement.

-Et bien, quel discours!

Kartia avait posé cette question en regarda B’bar et Dixall, cherchant probablement à connaître leur avis sur la question.


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B'Bar

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B'Bar
MJ RP | Politicien
Jeu 6 Juin - 13:34
La théorie du complot ! Voilà un moyen de décrédibiliser la “journaliste” aux yeux de B’Bar. La république, après tout (ou plutôt malgré tout) restait un état de droit libre ou la liberté de la presse n’avait jamais été réellement bâillonné. Crier au complot et à la cabale des que chaque nouvelle ne trouvait pas l’écho voulu était une technique assez triste pour justifier son manque d'intérêt et sa plume défaillante. Une bonne info etait une info intéressante, une information dont on ne pouvait se passer ni la laisser de côté, quelque soit ses compétences ! B’Bar était d’ailleur bien placé pour le savoir au vu de son ancienne activité mais se mordit les lèvres pour ne pas énoncer tout haut ce qu’il pensait tout bas a cette gratte-papier. Qui plus est elle se permettait de faire des réflexion sur la ligne du partie et le coté opportuniste de ce dernier. Elle n’avait certes, pas réellement tort mais après cette sortie, son avis comptait autant pour le pachyderme que le taux moyen d’ensoleillement sur Tatooine.
Par chance Hosh, le jeune militariste, réagit à la place de l’Ortolien en exprimant bien haut le même agacement que B’Bar. Il n’y avait donc pas que des incompétents et des idiots au parti militariste ! Merci et loué soit la Force ! Le jeune humain gagnait en crédibilité et en intelligence à ces yeux en agissant de la sorte mais ne pu hélas plus briller car Neyla Von et ses cheveux roses répondit à ce moment là à la remarque de Vivianne sur la question du financement de son mouvement.
il y avait, dans sa réponse, une bonne dose de mauvaise foi. Elle, dans sa coûteuse tenue à la mode militariste, dans cette soirée luxueuse, défendait l’égarement des dons et leur étirements ans des causes aussi diverses à ses yeux que la guerre et son financement.


*Tissons ses cheveux en large tresses, donnons lui un tambourin et nous aurons bientôt là une ancienne étudiante en art appliqué de Theed*

Le sourire de B’Bar à cette pensée fut cachée par la baise rapide mais douce des lumière dans la salle. Avec quelque surprise l’Ortolien posa son verre et regarda sa montre. Il était d”ja l’heure annoncé du discours d’ouverture de Mon Tholma et donc ensuite, du repas. Diantre ! Que le temps passait vite ce soir ! Il allait avoir beaucoup de travail après pour rencontrer d’autres investisseurs et les convaincres de donner à sa cause ! Il n’aurais pas le temps de le faire avec Vivianne à ses bottes vu le temps qu’elle traînait auprès de chaque convive. Et puis… Même si l’humaine avait impressionné  le courtier en information avec quelques pirouettes et astuces issu de son expérience politique, lui continuait de trouver que dans l’ensemble, elle n’avait ni le tact ni l’art de susciter la curiosité de son public. Pire encore, en agissant par paire, le petit groupe dévoilait ses cartes trop vite. Tels des religieux faisant du porte à porte pour prêcher leur croyance, si elle et lui s’approchait d’un groupe, il devenait évident qu’il ne venait que pour les fonds. En agissant séparément, ils doublaient le nombre de contacts possible et rendait la démarche plus douce et insidieuse. Lui ne doutait pas que cette stratégie serait pour la fin de leur soirée , la meilleur.

Mais pour l’heure : le discours.
Tenant à son rôle de veuve éplorée Mon Tholma fit preuve de son habituelle retenue en évitant d’encourager ses invités à aller eux même égorger les dirigeants séparatistes et se repaitre de leur entrailles mais plutôt de donner pour envoyer des hommes suffisamment entraîné pour cela à leur place. Par sa bouche et ses mots l’idée d’un combat urbain ou l’ennemi peut être partout, l’action terroriste en territoire ennemis et les destructions engendré avaient presque l’air positive, nécessaire et finalement, pas si terrible que cela.
En somme un bon discour pour une soirée basé sur la guerre et la nécessité de celle ci ! De plus, contrairement à d’autre, la veuve Tholma eu la gentillesse et la politesse ne pas le faire durer, restant concise et synthétiques : *Tuons nos ennemis et donnons nous les moyens de le faire” aurait pu suffir aussi.
Profitant d’avoir (pour une fois) les mains libres B’Bar applaudit avec force la fin de la déclaration de leur hôte, comme toute les autres personnes présente dans la pièce. Du coin de l’oeil l’Ortolien en remarqua quelques un moins volontaires que les autres et nota leur noms. Savoir qui était en réalité un “ partisan pacifique de la collaboration avec les séparatiste” pouvait après tout, être une information juteuse pour lui ou d’autres.


Soirée de gala Kartia10
Et bien, quel discours! Lança la journaliste paranoiaque à B’B’ar et Vivianne. Que voulait elle ? Une réaction ? Une position ? Mieux valait ne pas insister et glisser dans le consensus.
-Mon Tholma à toujours eut une âme de tribum. Les années passent et rien ne semble le contredire. Ce n’est pas madame Von qui va la contredire, j'espère sur l’importance de rester solidaire et de donner pour ce noble but. A ce propos, si vous voulez bien m’excuser, je pense aller faire le mien avant qu’il n’y ai foule.

Sans laisser le temps à son auditoire de lui poser de nouvelle question sur son don ou sur le don du NADA, l’Ortolien s’inclina face à eux avant de faire un pas en arrière et sortir de leur petit cercle de conversation. Le don en question allait, bien entendu etre sur ses fonds propre. Il n’avait pas encore toute la confiance du NADA pour avoir acces aux compte de campagne. La chose se ferait plus tard naturellement mais entre les complexités administratives et son arrivé récente dans le mouvement, il avait été décidé en amont de laisser les caisses entre les mains de comptables du partie et de plusieurs commissaire aux comptes. Pas question pour le mouvement naissant de se voir ronger par des affaires de fonds secrets ou de disparition de ces derniers.
A vrai dire, dans l’instant présent, la chose arrangeait presque B’Bar.  En donnant en propre il défiscalisait dors et déjà ce dernier. Un petit profit sur une petite perte. Mais plus important, au niveau de son image il s’engageait personnellement. Quel intérêt qu’une structure sans visage donne 10.000 ou 100.000 crédit ? Pour les gens, la presse et les organisateurs, les don d’une structure vallait autant mais l’impression n'était pas la meme. Quelque chose sans visage pouvait se passer d’une telle somme. ALors qu’une personne connu, reconnu.. Et bien, pour la plupart, la chose n'était pas la même. Il s’agissait réellement d’un “sacrifice/don” de valeur. Et c’est cela qui arrangeait B’Bar. Il sortit son chéquier électronique et charga une puce de crédit de la valeur souhaité. Il y avait désormais sur le petit bout de plastique qu’il tenait plusieurs mois de salaire d’un ouvrier peu qualifié. Un don à la fois assez conséquent pour le placer dans les “généreux donateurs à chouchouter” mais pas non plus trop élévé pour passer pour une tentative de corruption ou d’achat des voix évidente.
Cette bonne action citoyenne effectué B’Bar décida qu’il etait temps d’aller profiter du buffet, boire un jus de fruits et bien sur, récupérer quelques crédits. Les deux quarren de tout à l’heure avait retrouvé leur mari (et donc les intérêts d’Armek Armement). Quel bon moment pour leur demander leur avis sur le discours d’ouverture , la soirée allait etre longue !


HRPG : Cloture de ce rp, j'ouvrirais un free rp plus tard. Je vais poster dans récompense, pour sur !

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