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Confédération des Systèmes Indépendants - Présentation
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Mer 1 Aoû - 11:57


• Confédération des Systèmes Indépendants •


Présentation






“La République est un fruit pourri.
Compagnons, il est de notre devoir d’écraser cette entité dégénérée et corrompue et d’instaurer un ordre nouveau.
Faisons table rase des erreurs passées, et apportons à la galaxie un nouvel âge d’or, une nouvelle ère de paix et de prospérité ! ”

- Intervention du sénateur Sidias Dooku devant le Parlement Confédéré -


Confédération des Systèmes Indépendants - Présentation Csi10


I • Histoire de la CSI


• Les racines de la CSI


La Confédération des Systèmes Indépendants est de loin la plus jeune des deux superpuissances régnant sur la galaxie, et de ce fait, elle ne dispose pas d’une histoire aussi riche que celle de sa rivale républicaine. Néanmoins, une étude attentive des événements des siècles passés permet d’identifier plusieurs grandes dates marquantes pour le mouvement séparatiste à venir, et il est relativement aisé de comprendre les raisons d’être de cette entité chaotique, mais dotée d’une puissance hors du commun.

La naissance de la Confédération est la conséquence logique de plusieurs états de faits.
Tout d’abord, on peut citer la montée en puissance des organisations corporatistes au sein de la République, créant des centres de pouvoirs alternatifs à la chancellerie et rivalisant avec celle-ci afin de défendre des intérêts financiers. Cette opposition se manifesta notamment lors de l’incident du sommet d’Eriadu en 967, mais aussi au cours de la tentative de blocus sur Naboo par la Fédération du Commerce l’année suivante, dont découlera une résolution du Sénat portant sur la taxation des voies marchandes.

Un autre problème ayant conduit à la scission des confédérés est la pauvreté des mondes périphériques de la République, délaissés par le pouvoir central de Coruscant, particulièrement dans la bordure extérieure. C’est ainsi l’alliance de deux sphères d’intérêts, que tout semblait opposer, qui a conduit à la fondation de la CSI. Une entité chaotique fédérée par une opposition forte aux politiciens de Coruscant. Cette détestation commune du pouvoir républicain se cristallisa en 976, lors du discours de Crion Zatoq, fustigeant la République et marquant le début de la Crise Séparatiste.


•L'essor des séparatistes


C’est en 978 que les grandes corporations et un ensemble de systèmes contestataires proclamèrent officiellement la Confédération des Systèmes Indépendants. Crion Zatoq, porte-parole du mouvement séparatiste qui secouait déjà la République depuis deux ans, fut placé à la tête de l’Etat nouveau. En réaction, le chancelier Valorum, doté des pouvoirs d’urgence, décida de créer la Grande Armée de la République en prévision du conflit imminent à l’aide des cloneurs de Kamino.
Ainsi, commença la Guerre des Clones.

Il parut très vite évident que l’issue cette guerre opposant le pouvoir central de Coruscant à ses opposants séparatistes était incertaine. La Confédération bénéficiait en effet de ressources prodigieuses, lui permettant en théorie de dominer la toute jeune Grande Armée de la République. Néanmoins, le désordre causé par les conflits entre corporations bénéficia plus d’une fois à la République, créant ainsi un équilibre entre les deux puissances.

Le Conseil Séparatiste conservait cependant l’espoir de déstabiliser le régime républicain pour l’écraser une bonne fois pour toutes. Pour cela, il s’allia dans le plus grand secret avec Darth Anathema, une Sith qui se présenta aux leaders séparatistes comme l’apprentie du Seigneur Noir Darth Ignicius, qui se trouvait être l’identité secrète du chancelier Valorum. Le marché passé entre les confédérés et l’arkanienne devait aboutir à la création d’un Culte Sith au sein de la Confédération des Systèmes Indépendants, mais surtout à la chute d’Antares Valorum, qui devait ainsi apparaître aux yeux de la galaxie toute entière comme le véritable artisan tyrannique du conflit. Cet événement devait entraîner un chaos politique tel que la CSI reprendrait l’ascendant dans le conflit et pourrait écraser sans difficulté la République.

Lorsqu’en 979, Anathema et ses disciples affrontèrent le Seigneur Noir, puis le livrèrent aux autorités séparatistes et révélèrent sa véritable nature aux yeux du monde, les prévisions des séparatistes se réalisèrent. Du moins pour un temps. Si la CSI put profiter de la confusion pour avancer sur plusieurs fronts comme celui de Mon Calamari, la crise politique finit par gagner également la Confédération elle-même, les membres commençant à s’interroger sur la légitimité d’une entité créée du fait des conspirations du Seigneur Noir. Ainsi, après quelques semaines avantageuses pour la CSI, un statu quoi s’installa entre les grandes puissances et les combats se firent beaucoup moins intenses. Le Conseil Séparatiste ordonna l’exécution de l’ancien Seigneur Sith, et chaque camp prit le temps de panser ses plaies en prévision d’une future remontée des tensions. Anathema se révéla ainsi être la grande gagnante de l’affaire Valorum, obtenant le titre de Dame Noire des Sith et ainsi qu’une académie pour son culte nouveau, ouverte sur Raxus en 981.
Voilà désormais trois ans que le statu quo est maintenu, mais les partisans de la paix ne se font aucun faux espoir : le conflit finira par reprendre et les flammes de la guerre embraseront à nouveau la galaxie. Et dans l’ombre, le Culte Sith exhibant une allégeance ostentatoire à la Confédération oeuvre toujours pour donner vie à l’Empire dont il rêve en secret...


II • Organisation politique


Du fait de sa récente création et du chaos engendré par la Guerre des Clones, il n’est pas aisé d’identifier clairement le mode de fonctionnement de la Confédération des Systèmes Indépendants. Officiellement, elle est basée sur un modèle confédéral dirigé par les deux organes politiques distincts que sont le Parlement Confédéré et le Conseil Séparatiste, tous deux établis sur Raxus Secundus, la capitale. Néanmoins, la doctrine corporatiste que la CSI tend à prendre en compte les intérêts des grandes corporations, qui jouent un rôle de premier plan au sein du mouvement séparatiste depuis ses débuts. De fait, la Confédération est une hydre chaotique, qui doit constamment gérer les divergences d’intérêts entre les différentes autorités capricieuses qui la dirigent.

• Le Parlement Confédéré

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Lieu de réunion du Sénat séparatiste sur Raxus


Contrairement au Sénat républicain, le Parlement Confédéré, ou Sénat séparatiste, n’est pas une émanation du pouvoir législatif opposé à une chancellerie exécutive. En effet, le Parlement a vocation à traiter les affaires civiles, et la diplomatie de la Confédération sous le contrôle du Conseil Séparatiste, qui est ainsi le véritable organe souverain au sein de la CSI. Néanmoins, on ne pourrait affirmer que le Sénat de Raxus n’est qu’un vulgaire pantin sans pouvoir, celui-ci offrant une visibilité et une plateforme politique d’une extrême importance au sein de la Confédération. La composition du Parlement représente d’ailleurs la tendance politique dominante au sein des systèmes confédérés, contraignant généralement le Conseil dans sa prise de décision.

Le Sénat de Raxus est, lui, composé des représentants de l’ensemble des systèmes formant la CSI, ceux-ci étant désignés selon des modalités variables. Il est cependant à noter que l’élection est rarement utilisée par ces systèmes, et que la plupart des Sénateurs confédérés le sont sur décision d’un leader planétaire ou d’oligarques locaux. En plus des représentants des systèmes, un quart du Parlement est occupé par les leaders corporatistes, qui siègent de manière permanente, par l’intermédiaire de leurs représentants, afin d’influer la prise de décision du Parlement dans le sens des intérêts des entreprises. Ce groupe corporatiste joue ainsi un rôle de contrepoids entre les deux grandes factions s’opposant au sein du Parlement, soutenant tantôt l’une, tantôt l’autre selon ses intérêts.

Cette assemblée est présidée par le haut-conseiller du Conseil séparatiste, qui anime le débat parlementaire.


  • La Faction du Nord :
    La Faction du Nord est parfois perçue comme la ligne modérée de la politique confédérée du fait de son attitude moins conflictuelle vis-à-vis de la République et de sa volonté d’autonomisation des systèmes séparatistes. La réalité est néanmoins un peu plus complexe. S’il est vrai que la faction du Nord est celle des modérés, elle est également celle des oligarques souhaitant faire de la Confédération un marché dérégulé et juteux. Cette faction prône ainsi une politique économique ultralibérale. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle n’est néanmoins pas celle attirant les soutiens des leaders corporatistes, celles-ci ayant également un attrait pour la ligne autoritaire du Sud qui pourrait faire d’elles de véritables souveraines pour l’Etat nouveau.

  • La Faction du Sud :
    La doctrine du Sud est de loin la plus populaire dans les systèmes les plus délaissés par la République, qui souhaitent l’extermination de cet ennemi honni qui les a laissés dans la misère, même si certains systèmes prospères penchent également en faveur de cette faction. De plus, la Faction du Sud envisage l’économie confédérée de manière plus interventionniste que sa rivale du Nord, ce qui profiterait aux plus démunis. Cette ligne économique lui vaut quelques réserves de la part des corporations, qui trouvent néanmoins alléchant son discours autoritaire. En effet, la principale caractéristique doctrinale de la Faction du Sud réside dans sa ligne confédéraliste et sa recherche d’un ordre galactique garanti par un pouvoir central fort.


• Le Conseil Séparatiste (voir PNJ CSI)


Le Conseil est l’assemblée fondatrice de la Confédération des Systèmes Indépendants, composée des anciens leaders du mouvement séparatiste ayant agité le Sénat républicain. Les commentaires portant sur l’organisation institutionnelle de la CSI qualifient bien souvent le Conseil Séparatiste de “reflet déformé de la Chancellerie républicaine”. Cette observation n’est cependant pas tout à fait pertinente. A bien des égards, l’organe exécutif séparatiste se distingue en effet du Chancelier, d’une part, en raison de la pluralité de ses membres, et, d’autre part, par leur mode d’accession au pouvoir.

La Confédération des Systèmes Indépendants est, à l’heure actuelle, une organisation oligarchique basée sur une idéologie corporatiste. Les leaders de l’Etat embryonnaire confédéré sont donc issus majoritairement de structures privées et ne bénéficient de ce fait d’aucune légitimité démocratique. Pour autant, les corporations étant les poumons économiques et financiers de la CSI, mais aussi ses principaux fournisseurs de matériel militaire, nul n’ose remettre en question l’autorité des corporatistes.

De plus, il est important de préciser que si le Conseil se présente comme organe exécutif, il dispose également du véritable pouvoir législatif au sein de la CSI, de telle sorte qu’il n’est comparable au Chancelier de la République que lorsque ce dernier se voit conférer les pouvoirs d’urgence. Cela s’explique sans doute à la fois par le contexte de guerre dans lequel est né la CSI, mais également par l’avidité et l’ambition des corporations qui la dirigent.

La pluralité des membres du Conseil séparatiste est sans doute son plus grand point faible. En effet, l’instance dirigeante de la CSI souffre de trop grandes divergences d’intérêts entre les acteurs privés siégeant en son sein, et il n’est pas rare d’assister à des disputes grotesques entre les leaders corporatistes. Ainsi, le rôle du haut-conseiller Crion Zatoq n’est pas seulement de présider le Conseil séparatiste, mais aussi et surtout de créer des conciliations entre les corporations. Sa tâche, ardue, est donc d’arbitrer les conflits permanents entre les différentes têtes de l’hydre confédéré dans l’espoir d’obtenir une ligne politique cohérente et une action coordonnée.

Si Zatoq venait un jour à quitter son poste, les lois constitutionnelles de la jeune Confédération prévoient que son successeur devrait être désigné collégialement par les conseillers, le Sénat disposant du droit de rejeter le candidat du Conseil si les deux tiers de l'assemblée expriment leur opposition.

En plus du haut-conseiller et des leaders corporatistes, le Conseil comprend également deux sénateurs, à savoir les leaders des Factions du Nord et du Sud, ainsi que le généralissime PHOBOS, commandeur des armées séparatistes.


•Les Corporations


Largement représentées au Parlement et au Conseil, l’influence qu’exercent les toutes puissantes corporations confédérées dépasse cependant largement le cadre des institutions politiques officielles. Les corporations sont en effet le moteur économique de la CSI ainsi que les principaux fournisseurs de l’armée confédérée. Elles sont des poumons indispensables à la survie de la Confédération et le pilier sur lequel repose le mouvement séparatiste depuis ses débuts.


Confédération des Systèmes Indépendants - Présentation 1560171083-cis


  • La fédération du commerce :
    Peut-être l’organisation commerciale la plus emblématique du mouvement séparatiste, la Fédération du Commerce est une rivale de longue date du pouvoir central de Coruscant. Dirigée d’une main de fer par les Neimoidiens depuis l’an 945, sa direction s’est imprégnée de leur mentalité lâche et opportuniste, mais aussi de leur revanchisme forcené. Ainsi, le Vice-Roi et ses sous-fifres n’ont toujours pas oublié l’humiliation subie par leur corporation suite au blocus raté sur Naboo, et la Fédération du Commerce est sans aucun doute l’organisation commerciale militant le plus ouvertement pour l’extermination totale de la République.

  • Le Clan Bancaire :
    Plus discrets que les Neimoidiens de la Fédération du Commerce, les Muuns du Clan Bancaire Intergalactique n’en sont pas pour autant moins influents au sein de la Confédération. En effet, leurs prodigieuses ressources financières et leur sens de la gestion rendent leur soutien absolument indispensable au bien-être du Trésor confédéré. L’attitude du Clan Bancaire est par ailleurs particulièrement opportuniste et ambigüe, et les Muuns n’ont pas le moindre scrupule à jouer sur plusieurs tableaux à la fois s’ils ont quelque chose à y gagner, le statu quo actuel les mettant ainsi en position particulièrement avantageuse.

  • Le Techno Syndicat :
    Spécialisé dans les technologies de pointe, notamment en matière de droïdes de combat, le Techno-Syndicat n’est pas officiellement une corporation, mais un conglomérat d’entreprises théoriquement indépendantes les unes des autres et étant officieusement dirigées par le Contremaître et ses acolytes Skakoans. Ainsi, le Techno-Syndicat dispose de la structure d’une corporation, mais son statut ambigu lui permet de diriger bon nombre d’entreprises confédérées, mais aussi républicaines. Cela fait du Techno-Syndicat un des groupes les plus étranges que comporte le Conseil. Il est à la fois suspecté de soutenir en secret les deux belligérants pour servir ses intérêts, et apprécié pour sa capacité à infiltrer l’économie républicaine, devenant ainsi une source de renseignements précieux. Les entreprises du Techno-Syndicat sont réputées pour concevoir et produire la majeure part des droïdes utilisés par les armées séparatistes.

  • La Guilde du commerce :
    Spécialisée depuis sa fondation dans le commerce de matières premières, la Guilde du Commerce est l’un des principaux fournisseurs des usines des autres corporations et joue ainsi un rôle capital dans l’économie et la production militaire de la Confédération. Son leader est un Gossam tyrannique et avide, qui ne cache pas sa volonté de faire disparaître toute concurrence dans son secteur d’activités. Ainsi, il est fermement opposé à toute politique de régulation du marché, ce qui explique son attachement à la cause séparatiste.

  • L'Alliance des Corporations :
    Organisation commerciale puissante, mais rivale de la Fédération du Commerce, elle défend une ligne ultra-corporatiste et libérale tout en suivant une ligne moins ambigüe que le Clan Bancaire ou le Techno-Syndicat. Initialement créé suite à un accord entre la République et le Secteur Corporatiste afin de créer une sorte de corps diplomatique tranchant les litiges entre conglomérats, elle s’est depuis affranchie de ce rôle pour devenir une corporation à part entière et s’est dotée d’une force armée propre. Néanmoins, le leader de l’Alliance conserve de cette époque le statut de Magistrat. C’est dans son optique d’autonomisation et en raison de son opposition aux régulations commerciales républicaines que l’Alliance des Corporations soutient avec ferveur le mouvement séparatiste depuis ses débuts.

  • Le Cartel des Hyper-communications :
    Le Cartel des Hyper-Communications est une organisation dont la création est très récente. Il s’agit d’un groupe créé suite à un partenariat entre le Clan Bancaire Intergalactique et le Techno-Syndicat afin de fournir à la jeune Confédération une alternative au système de communication HoloNet. Son dirigeant actuel a été désigné conjointement par les leaders du Techno-Syndicat et du Clan Bancaire, et il suit donc une ligne politique relativement proche de ces deux groupes.

  • La Ligue d'Isolation Quarren :
    La Ligue d’isolation Quarren n’est pas à proprement parler une corporation, même si elle comprend en son sein les redoutables bâtisseurs de vaisseaux de guerre du Corps des Ingénieurs Volontaires Libres de Dac. Fermement opposé à la République, ce mouvement cristallise toute la haine du peuple Quarren à l’égard de leurs voisins Mon Cal. Il est ainsi l’aboutissement de siècles de tensions entre les deux races habitant la planète Mon Calamari, que les Quarrens appellent Dac, et ces derniers souhaitent l’extermination du peuple Mon Cal sur celle-ci ainsi que le contrôle totale sur les fameux chantiers navals de la planète par leurs ingénieurs.

  • La ruche Stalgasin :
    La présence de la ruche Stalgasin au sein du Conseil est pour de nombreux observateurs une anomalie. En effet, il ne s’agit nullement d’une corporation, mais d’une entité politique basée sur Géonosis et dont l’industrie est placée sous l’autorité du Techno-Syndicat. Pour autant, l’archiduc de la ruche est une figure connue et respectée de tous au sein de la CSI, et même s’il devrait théoriquement s’aligner sur le discours des Skakoans, sa ligne politique diffère de celle du Contremaître du fait de son hostilité ostentatoire à l’égard de la République, qui semble le rapprocher des Neimoidiens de la Fédération du Commerce. Il est à noter que les usines de droïdes administrées par la ruche Stalgasin sur Géonosis sont parmi les plus importantes du Techno-Syndicat.


III • Organisation militaire


• L’armée droïde de la Confédération


Economique, standardisée et efficace.

Tels ont été les maîtres mots des firmes et créateurs de la confédération à la création d’une des plus grandes armées de l’histoire de la galaxie. Sur le papier, l’armée droïde séparatiste est produite en masse de manière coordonnée par les corporations, mais leur utilisation est gracieusement laissée par ses derniers au généralissime et au Conseil rendant compte au Parlement Confédéré sur l’avancée des conflits.

Hélas, comme l’armée droïde séparatiste est produite par différentes firmes, d’ailleurs initialement concurrentes sur le marché galactique, elle se retrouve bien moins efficace et nombreuse qu’elle n’aurait dû l'être.

Si certains modèles de droïdes sont produits par tous, en masse (comme les B1 ou les chasseurs Vautours), de nombreux types d’unités sont le produit exclusif d’une seule firme, qui limite par conséquent leur nombre (comme les terribles Droidekas de la Fédération du Commerce, ou encore les Octuptarras du Techno-Syndicat).

La révélation du plan du Seigneur Sith Ignicius a bien évidemment envenimé la situation, poussant les séparatistes à ne plus mettre la totalité de sa puissance dans une seule main, ralentissant de ce fait le déploiement d’unités innovantes.

Le Conseil doit donc actuellement progresser avec une armée beaucoup moins centralisée et, ironiquement, plus proche d’une armée fédérale, composée d’une multitude de plus petites armées plus ou moins obéissantes. Ces troupes nécessitant, pour chaque déploiement d’envergure, des négociations et des tractations préalables afin de justifier leur utilisation. Le but ici est évidemment de ne léser personne, dans l’absolu, et de ne jamais se reposer uniquement sur un seul généreux contribuable non plus.

Cette armée divisée et ralentie n’en reste pas moins une formidable force de frappe et un opposant dangereux à ne pas négliger, même pour la République.


Confédération des Systèmes Indépendants - Présentation 1560174508-droidarmy


• Les forces organiques de l’armée confédérée


► L’infanterie organique :

La Confédération des Systèmes Indépendants se présente avant tout comme un mouvement légitime des corporations, ainsi que des habitants de la galaxie délaissés par le système oppressif et souvent lourd de la République.

Bien que les troupes organiques se révèlent bien plus chères sur le long terme (recrutement, formation, infrastructures), la Confédération n’a pu qu’accepter d’intégrer dans son armée les hordes de volontaires. Ceux-là sont de toutes origines, et souhaitent, soutenir l’effort de guerre contre la corrompue République. Cette force militaire plurielle est d’ailleurs répartie par localisation géographique. Il est ainsi possible de trouver des régiments de Géonosiens de Géonosis, d’Humains de Dxun, tout comme de Telosiens de Telos.

Dans la même optique, les forces organiques de la Confédération ne sont pas toutes équipées de manière uniforme. Si elles ont en commun leurs armes (des fusils E-9 standards), et leur matériel de communication, ces unités disposent d’une multitude d’uniformes colorés (dont la protection relative est d’ailleurs très variable) dépendant de leurs mondes d’origines.

Le niveau des unités organiques est donc divers, elles servent en fait, surtout, de force d’appui et d’instrument de propagande., comme dans le cadre des opérations de “libération” des mondes opprimés, par la République comme par d’autres régimes jugés “inappropriés”.

Les troupes dépareillées, éparpillées en diverses armées au sein de la galaxie, que l’on nomme (par raccourci) “l’armée organique de la Confédération”, ou encore “l’infanterie organique”, sont l’émanation militaire des motivations des peuples désireux de se libérer de la République et des conglomérats d’intérêts internes. République, qui, d’ailleurs, semble les avoir totalement oubliés.


► L’Office de Sécurité Confédéré :

Véritable service secret de la Confédération, l’Office de Sécurité à pour objectif d'empêcher les révoltes, les manipulations, l’espionnage et la subversion au sein du territoire séparatiste et de les propager dans l’espace républicain.

Une tâche naturellement difficile, notamment quand il s’agit de travailler avec des corporations de tailles et organisations différentes souhaitant aussi espionner leur voisin pour leur propre profit. Comment distinguer alors l'espionnage industriel au sein de la Confédération de l’espionnage tout court par la République ? Comment savoir si les actes de telles corporations sont de la trahison ou l’activité économique normale d’un membre de la Confédération ? C’est le domaine d’expertise des membres de l’Office de sécurité Confédéré.

Son fonctionnement, ses effectifs et son budget restent volontairement opaques afin d’éviter les risques de manipulation par l’une ou l’autre des organisation constituant la Confédération. On sait simplement que l’Office de Sécurité recrute dans tous les secteurs où elle découvre des talents (corporation, indépendants, masses ouvrière) mais surtout dans les corps de l’infanterie organique et chez les officiers de carrière. Leur pouvoir judiciaire est énorme et souvent ses décisions sont rapides, brutales et sans appel, que la cible soit militaire ou civile.

Dans l’espace séparatiste, mieux vaut se tenir loin d’un possible officier de la Sécurité et obéir sans discuter sous peine de “disparaître” à jamais....


• Les milices révolutionnaires séparatistes


Si les milices révolutionnaires ne font pas officiellement parti de l’armée confédérée, leur loyauté envers les autorités séparatistes demeure néanmoins indéfectible. Actifs sur des mondes officiellement soumis aux autorités républicaines, ces groupuscules armés sont parmi les forces les plus actives en cette période de statu quo marquant un temps mort dans la Guerre des Clones. Qualifiés de terroristes par la République, ils sont en revanche très appréciés au sein de la Confédération, et le Conseil n’hésite pas à leur apporter un soutien logistique et financier officieux à défaut d’encourager officiellement leur combat.


• La chevalerie du Culte Sith


Depuis la fondation de l’Académie de Raxus en 981, la volonté de la CSI a toujours été de faire du Culte Sith un ordre de chevaliers dévoués à la cause séparatiste et capable de détruire les Jedi républicains. Le Culte est ainsi à la fois une arme et un outil de propagande pour les autorités séparatistes. Cependant, le Conseil garde en mémoire la fourberie d’Ignicius et suspecte fortement la Dame Noire Anathema d’être toute aussi ambitieuse que son défunt maître. Ainsi, tout en glorifiant le nouveau Culte dans leur discours, les autorités confédérées se méfient des adeptes du côté obscur et restent attentives à toute tentative de conspiration provenant des disciples d’Anathema.

C’est pour cette raison que le Conseil a instauré,dès l’ouverture de l’Académie, un organe connu sous le nom de Rectorat. La mission des recteurs est double. Ils doivent d’une part, accompagner le recrutement des futurs chevaliers, et d’autre part, assurer leur loyauté envers la Confédération via un système d’endoctrinement d’une extrême violence. En parallèle, ils exercent une mission de surveillance des chevaliers de l’Ordre visant à assurer leur fiabilité sur le long terme. La volonté du Rectorat est en effet de canaliser la haine des chevaliers et leur patriotisme forcené afin de mettre le côté obscur au service des intérêts confédérés, mais ils savent que le côté obscur mènent à l’ambition individuelle, notamment chez les Sith les plus puissants. Il n’est ainsi pas si rare qu’un chevalier trop individualiste soit contraint de repasser le processus d’endoctrinement, voire qu’il soit liquidé s’il devient trop incontrôlable







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