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Maître du Jeu
Mer 18 Nov - 19:35
Nour n’eut le temps que de faire quelque pas de plus en direction de la petite chambre de passage qui lui avait été attribué avant que la silhouette de son Maitre, Avem Pullum ne se dessine dans le couloir. Il n’y avait pas de surprise à la trouver ici, l’heure du départ apprchait et elle détestait ces espèces d’adieux un peu lourd, ou personne ne sait quoi dire, mis a part, “Bonne chance, que la Force soit avec toi”. Et la chevalière sentait qu’elle allait avoir besoin de l’une et de l’autre pour que cette mission spéciale ce passe bien. Enfin, le mieux possible.
La jeune femme nourissait de léger doute depuis peu. En fait depuis l’apparition de Tseh. Faire équipe, elle avait déjà donné. Et l’idée de recommencer avec une recrue des plus atypiques ne l’enchantait pas au plus haut point. Mais encore une fois, le hasard, le destin et la Force réunit en avait décidé autrement.
Avem Pullum étira légèrement son cou plumeux en inclinant la tête sur le côté.
- Tu sembles préoccupée.
Nour lui fit un léger sourire. Inutile de lui cacher les raisons, elle les connaissait. Et oui, elle l’était.
- Cette mission est différente.
Avem Pullum hocha la tête doucement, comprenant plusieurs des causes de son trouble.
- Je suis sûre que Tseh sera un bon compagnon de route, de mission en tout cas. Il connait les lieux et puis, il a bien progressé depuis.
Nour soupira doucement. Mais oui, elle devait lui laisser sa chance. Avoir un jedi ronger par les remords et la culpabilité au sein de l’ordre, c’était comme se balader en pleine forêt de Dxun déguisé en steak. A un moment, le pire finissait par arriver, de nul part, et quand on s’y attendait le moins.
Mais autre chose venait troubler l’esprit de la jeune femme, et le regard légèrement triste de Maitre Pullum lui renvoya des images de son passé. Et Nour se décida à crever l’abcès :
- il se peut que cela soit ma dernière mission. Sa Maitre secoua la tête, comme si ce simple geste pouvait chasser les paroles funestes de celle qui fut jadis son apprentie.
- Le futur fluctue toujours Nour. Il peut avoir changé depuis le temps. Nous même ne pouvons le voir avec précision.
Un rictus un peu aigre marqua un pli sur le foulard transparent qui masquait le bas de son visage. Pour aucune de ses missions précédentes, parfois très risquée, elle n’avait ressentit ce poids, cette vibrolame au dessus de sa tête.
- Trop d’éléments concordent Maitre. A commencer par Tseh.
Avem Pullum serra son bec et reprit alors d’une voix forte, tentant de persuader l’espionne du mieux qu’elle le pouvait. - Le futur change Nour. Persuade-t-en…. et….et ne te mets pas en danger inutilement. Tu n’as plus eu de vision depuis longtemps. Et puis, tu as progressé toi aussi. Ta maitrise de la Force est tellement plus grande qu’avant. Tu reviens des enfers systématiquement. Cette remarque eut le mérite de faire rire légèrement la chevalière. Oui, elle était revenu de beaucoup de chose, et son allégeance ne s’en était d’ailleurs jamais retrouvée altérée. Malgré Valorum, malgré la guerre, malgré les siths, dont certains avaient rejoins la Force de ses propres mains. Retrouvant sa détermination, elle plongea son regard dans les yeux de sa Maitre.
- Je vous ramènerai Tseh en un seul morceau.
Et elle lui répondit sereinement.
- Vous rentrerez sains et saufs tout les deux. Tu as une idée de ton trajet pour rejoindre Waty?
Nour hôcha la tête.
- J’ai le début du trajet, et des options selon comment la situations dans les zones frontalières évolues. Nous passerons par Corellia puis Bothawui. Je cherche à récupérer des trucs pouvant servir de monnaie d’échange pour les passages de frontières.
- Graisser la patte est effectivement une bonne technique quand la loi n’est plus vraiment reconnue. Et ensuite, tu comptes tenter une traversée des territoires séparatistes?
- Plusieurs options comme j’ai dit. Arkanis et Molavar sont des chemins courts, mais il faudra se la jouer un peu fine et discrète. Sinon, la solution la plus longue sera de franchir les zones indépendantes via Circumtoreen , Malagarr ou Targon. Je dois vous dire que actuellement, les deux options sont aussi laides l’une que l’autre.
Avem Pullum ouvrit grand ses yeux, s’imaginant probablement le trajet. Et à la grimace qu’elle fit, elle aussi trouvait que les deux solutions restaient risquées. Surtout avec les informations que Nour leur avait rapporté. Le silence retomba. Les deux femmes n’étaient pas faites pour les longs adieux.
- Merci Nour. Je vais te laisser te reposer. Que la Force soit avec toi, à jamais.
- Merci Maitre, que la Force soit avec vous. A jamais.
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Le repos de Nour avait été bon. C’était souvent ainsi quand elle dormait au Temple, rare lieux où elle pouvait éteindre toutes ses vigilances pour sombrer dans le plus profond des sommeils.
Elle mit à profit les petites heures avant le départ pour charger de la nourriture, des kits de survie, médicament, et de quoi se préparer pour faire des bivouacs en extérieur. Le ravitaillement du “Blue Scavanger” avait été fait, sa révision aussi. Il en avait bien besoin d’ailleurs. Puis elle fit la liste de ce qui lui manquait. La question des monnaies d’échanges un peu atypiques serait abordé durant le voyage avec Tseh. Correlia et Bothawi, leurs premières escales leur permettrait de s’approvisionner pour quelques crédits de substances exotiques ou autres matériaux, légaux dans un premier temps, puis un peu moins quand ils quitteraient le territoires républicain. Après, cela serait un peu l’incertitude sur ce qu’ils allaient trouver à chaque point de ravitaillement. Ils abrégeraient autant que possible les escales.
La jeune femme finit alors de nettoyer son tableau de bord, de vider l’historique puis d’installer ses affaires. Elle prépara aussi son boitier de formatage, utile pour changer le nom et le code du vaisseau en cas de soucis. Elle espérait aussi qu’elle n’aurait pas à le repeindre en cour de route.
Et puis Tseh apparut enfin. Sans son chien. Un soulagement. Et afin d’éviter une future scène larmoyante, elle l’invita à entrer pour le départ.
- Je te laisse t’installer. ta chambre est au fond, en face de la mienne. Pas le grand luxe, mais suffisante. Je vais programmer le décollage.
Elle failli partir mais se rendit compte qu’elle avait oublié quelques détails. L’habitude des missions solitaires.
- Ah oui, la première escale c’est Corellia. Je te ferais un briefing complet quand on sera la bas, d’ici quelques heures. Vide toi bien la tête, parce qu’il va y avoir pas mal d’informations à bien assimiler. Elle insista bien sur ce dernier point. Tseh étant novice, il y avait des petites choses à préciser pour éviter d’attirer les curieux dès le début. Et enfin, elle le laissa seul prendre ses quartiers au sein du vaisseau pour lancer le décollage. Et comme toujours, elle n’eut aucun regard en arrière lorsque le vaisseau s'ébranla.
Tseh
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Padawan Jedi
Jeu 19 Nov - 17:41
Tseh monta dans le vaisseau et fut accueilli par Nour. Le couloir était assez étroit, mais c’était le minimum syndical. Enfin, le Padawan était pas vraiment un difficile adepte du luxe. Mais il était clair que c'était l'opposé d'un immense Venator.
- Je te laisse t’installer. ta chambre est au fond, en face de la mienne. Pas le grand luxe, mais suffisante. Je vais programmer le décollage.
La petite taille de la Chambre ne choquait pas spécialement Tseh. Il avait l'habitude de petits espaces. Avant de partir, elle indiqua où ils allaient faire leur premier arrêt.
- Ah oui, la première escale c’est Corellia. Je te ferais un briefing complet quand on sera la bas, d’ici quelques heures. Vide toi bien la tête, parce qu’il va y avoir pas mal d’informations à bien assimiler.
Tseh hocha la tête, mais elle était déjà partie à l'avant de l'appareil et préparait le décollage. Il prit tout de même le temps de l'informer de son mal des transports et qu'il était sous médicament pour ça. Mais que ça avait un effet sédatif. Puis il se dirigea vers sa chambre, il n'y avait qu'un lit une place encastré dans le mur sous forme d'alvéole. Tseh jeta son sac dans un coin. Il ressenti les vibrations du vaisseau qui décollait. Il quitta sa chambre et regarda à travers le cockpit le Temple se réduire jusqu'à ce que tout disparaisse à travers les nuages. On pouvait voir d'autres vaisseaux aller-venir dans l'atmosphère de la ville-monde. Le ciel s'assombrit et les étoiles apparurent. C'était la première fois qu'il en voyait autant depuis longtemps. La pollution lumineuse du ciel cachait ce spectacle qui apportait de bons souvenirs à Tseh. Le ciel Watien n'étant pas pollué, on voyait énormément de choses, y compris la Galaxie en entier. Les étoiles étaient regroupées en constellations et sources de légendes, de contes, mais aussi un formidable outil de navigation. Coruscant se trouvait dans les mondes du Noyau de la Galaxie. Ce que sur Waty, on appelait le coeur de Nout, la déesse du ciel sur ce monde qui prenait la forme d'une vache nerf au corps étoilé. Ça y est, il était dans l'espace. Coruscant apparaissait dans toute sa splendeur, sa face noctune revélait des cecles de lumière artificielle montrant une ville qui ne dormait jamais. Puis les points lumineux devinrent des lignes de fuites quand le vaisseau passa en hyperespace. Ils en auraient pour quelques heures de route.
Il entra dans sa chambre et s'écroula sur sa couchette. L'effet sédatif le rendait mou et il n'était pas contre de dormir. Mais au moins, il économisait des sacs à vomi et évitait de déranger Nour par des bruits gênants. Il pensait déjà à ceux qu'il avait laissé sur Coruscant, mais au moins, il les savait en sûreté. Geb était entre de bonnes mains avec son maître. Maintenant, il ne pouvait plus retourner en arrière. Mais il devait affronter son passé pour pouvoir avancer.
Il finit par s'endormir. Il se retrouva dans une grande steppe ressemblant à celles de Waty. Il regarda le ciel et reconnu la géante gazeuse à anneaux dont Waty était la lune. Il était seul, il constata qu'il n'avait aucune arme sur lui, il ne senti pas son sabre-laser. Pire, il ne pouvait même pas tenir debout, et rien saisir. Il regarda ses membres avant pour découvrir qu'il avait des sabots. Il s'approcha d'un plan d'eau et vit avec effroi qu'il était un oryx. Depuis quand la Force était capable de métamorphoser un être sans son consentement?! De ce qu'il savait, ce genre de pouvoir était rare et maîtrisé que par de rares sensitifs, plutôt du côté Obscur et volontaire de leur part. Là, il était une antilope contre son gré.
*C'est quoi ce cirque?! Je fais quoi?! *
Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que cette bestiole était une proie, une créature destinée à servir de repas à divers prédateurs. Tseh décida de bouger, mais il n'avait aucune idée d'où aller. Et comment accomplir sa mission sous une forme si vulnérable. En avançant, il était aux aguets du moindre bruit suspect, mais pour le moment, il ne croisa que quelques bubales, des nerfs des steppes à la carrure imposante et un berger nomade accompagné de son troupeau. on croisait assez peu de monde dans les steppes. Bien que riches en vie, ces territoires paraissaient assez calmes avec des formes de vie assez timides. Il fit halte près d'un point d'eau où se trouvaient quelques gazelles Dorcas. Deux mâles se battaient pour conquérir des femelles. Il s'abreuva tout en restant prudent, bien que cette mare soit trop petite pour abriter un requin-crocodile. Soudain, les bruits des cornes s'entrechoquant se turent. Tseh leva la tête comme les Dorcas. Ils entendaient les aboiements d'Anoobas, des cris humains et les hennissements de chevaux. Le doute n'était pas permis, des chasseurs rodaient dans le coin. Les gazelles fuyaient déjà et Tseh jugea que c'était la chose la plus rationnelle à faire dans une telle situation.
Pendant sa course, Tseh réalisa qu'un oryx était moins rapide que les Dorcas et il se faisait distancer peu à peu par les gazelles. Au contraire, les anoobas et les chars s'approchaient de lui. Des chars, il n'en avait jamais vu sur Waty. Ils étaient rapides et permettaient à des archers d'avoir une plateforme très mobile pour poursuivre des animaux rapides. Les chevaux attelés étaient plus grands et élancés que ceux des nomades qu'il avait vu. Il se mit alors à zigzaguer se disant que les chars n'étaient pas aussi mobiles que lui. Puis ça rendrait la tâche des archers plus ardue. Certaines flèches tombaient à côté de lui de part et d'autre. Il entendait des hommes jurer après avoir loupé leur cible. Il constatait une fois de plus qu'il était seul, livré à lui-même.
Au fur et à mesure de sa course, il sentait la fatigue l'envahir et les Anoobas le rattraper. Au point qu'ils finirent par l'encercler et l'acculer contre la parroi d'une falaise bien trop abrupte pour qu'il puisse grimper. Il n'était un pas bouquetin ou un mouflon bien mieux armés pour la grimpette. Les chars s'arrêtèrent et furent rejoints par des serviteurs à pied équipés de filets, bâtons de jet, bolas et lassos. Tous observaient la scène qui se déroulait sous leurs yeux. L'animal haletait nerveusement, ses membres tremblaient. Sur un des chars, Tseh reconnut des tatouages Iat sur un homme au crâne rasé bien bâti. Il avait l'impression de vaguement le reconnaître. Il pensait au fils du chef, A-ha. Mais il avait beaucoup changé avec le poids des années. En tout cas, il semblait toujours aimer chasser. L'individu donna l'ordre aux Anoobas de l'attaquer. Sous forme d'oryx, impossible de se servir de la Force. Un des Anoobas mordit la cuisse de l'antilope qui décocha instinctivement une ruade et projeta la créature en se débattant. Mais le reste de la meute attaqua et Tseh fût vite débordé, malgré les coups de corne et de sabots. Seul, même en se défendant, il ne pouvait rien faire seul. Mais les prédateur stoppèrent soudainement leur attaque et reculèrent. Tseh regarda ses mains, il était redevenu humain, mais il n'avait rien sur lui, il était nu sans aucune arme. Mais il pouvait de nouveau se servir de la Force.
Des lames rouges transpercèrent les hommes sur les chars et le reste, les serviteurs, chevaux et Anoobas prirent la fuite pour laisser place à des individus encapuchonnés, vêtus comme des Jedi mais avec des vêtements aux couleurs sombres variant entre le noir et le gris, certains équipés d'armures et portaient des masques métallique les déshumanisnant et leur donnait un aspect froid. Tous équipés de sabre-laser aux lames rouges. Tseh reconnut aisément des Sith. Même s'il n'en avait jamais vu en vrai, il avait pas mal eu d'histoires chez les Jedi parlant des serviteurs du côté Obscur. Et ce qui était le plus remarquable était les sabre à l'âme rouge. Tseh s'était renseigné sur les couleurs des cristaux et leur signification et avait appris que le rouge ne pouvait pas s'obtenir dans la nature mais c'était synthétique. C'était à l'image des individus qui n'étaient pas forcément mauvais par nature, mais cela venait avec l'éducation ou les expériences vécues. Il était seul, nu, sans arme contre plusieurs disciples du côté Obscur. Même sous forme humaine, il était comme une antilope acculée, impuissant.
- Tu ne pourras fuir éternellement... - Les faibles comme toi n'ont pas de place dans ce monde... - Si tu n'es pas capable de d'affronter ton passé, comment tu pourras faire face à ton avenir?!
Ces paroles lui rappelaient ce qu'on disait de lui chez les Iat. Mais le dernier discours était loin d'être celui des Iat. Un des Sith s'approcha, sa proie regardait dans toutes les direction cherchant en vain un échappatoire, et il leva son sabre sur le malheureux. C'est à ce moment que Tseh se réveilla. Il se trouvait dans sa chambre dans un vaisseau encore en hyperespace. Malgré le fait qu'il soit encore sous l'effet sédatif du médicament, il voulu méditer. Il se demandait pourquoi ce rêve étrange. Mais il réalisait qu'il était toujours vulnérables même avec la Force. Seul, il ne valait rien. Pourtant il craignait la quête du pouvoir. Il savait que c'était un puit sans fond et une voie royale pour le côté Obscur. Pourtant, il devait se protéger et arrêter de subir. Or maintenant, il n'était plus seul, il avait des amis sur qui compter. Cependant, actuellement, il n'était qu'avec Nour. Une personne habituée à travailler en solitaire. Il sentait qu'il avait encore des questions à lui poser. Devant lui, il trouva l'oiseau blanc. Il était content de le voir après ce cauchemar.
*J'ai peur de chercher à devenir plus puissant, que le pouvoir me monte à la tête... Mais je suis incapable de me battre seul.* *Tu es avec la personne qui saura le mieux répondre à tes questions.* *Entendu, je garde ça dans ma tête, et je lui en parlerai.*
Seul, il savait pas quoi faire, il sentait qu'il ne pouvait que survivre. Il avait besoin des autres pour s'en sortir. Il quitta sa cabine pour rejoindre Nour dans le cockpit. L'appareil était encore en hyperespace et les ondes bleutées autour faisaient penser qu'il était sous l'eau. Il manquait quelques poissons. Il devait reconnaître que malgré l'effet tranquillisant, ça faisait du bien de ne pas avoir en permanence la nausée grâce au médicament. Le fait de voir le décors de l'hyperespace défiler avait également un effet apaisant. Il s'installa sur le siège passager et continua de regarder l'exterieur. Cela combiné au sédatif l'avait fait oublier un moment toutes ses préoccupations. Il était resté silencieux. Il ne voulait pas déranger Nour. Déjà c'était pas trop dans son habitude d'avoir à travailler en équipe. C'était pas non plus la spécialité de Tseh. Enfin, travailler sous les ordres d'un maître avec des consignes claires, ce n'était pas un souci. Il supposait qu'il n'aurait qu'à écouter les consignes de Nour et bien la suivre.
Leur prochaine escale était Corellia. Tseh connaissait pas grand-chose de ce monde, mis à part qu'on y trouvait à une certaine époque des figurines du barbare en slip dans des paquets de pain de mie. Et que depuis, elles coûtaient beaucoup de crédits. Dire que Tseh avait trouvé cette figurine dans un débarras avec une jambe en moins. Et il avait fait un heureux en s'en débarrassant pour un crédit. Et aussi, il y avait une station balnéaire connue ainsi que des constructeurs de vaisseaux réputés dans des stations en orbite autour de l'astre afin d'éviter un paradis de l'artificiel comme Coruscant. En dehors de ça, Tseh connaissait pas des masses le coin. Pour le moment, quand il pensait à Corellia, il pensait au pain de mie et au Barbare en slip.
Il se disait qu'il poserait ses questions quand le vaisseau serait posé et lors d'une pause. Dans cette situation, il préférait se vider la tête et se détendre connaissant ses soucis de voyage. Il finit par s'endormir sur le siège passager. Et Tseh ne s'était jamais posé la question de s'il ronflait ou non. Puis Geb n'était pas bien placé pour lui dire si c'était le cas où non. Et cette fois ci, pas de rêve avec des Sith ou des Anoobas hostiles. Fallait croire que le combo médicament contre le mal des transports et vision de l'hyperespace avait c'était efficace pour se vider la tête.
La Force
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Maître du Jeu
Sam 21 Nov - 13:40
La chevalière avait légèrement tiqué lorsque Tseh lui avait parlé de son mal des transport, mais le pauvre padawan n’était pas à blâmer. Il y’a des choses contre lesquelles on ne pouvait pas lutter. Elle espérait simplement qu’elle n’ait pas à jouer les infirmières tout le long. Le silence qui suivit leur départ chassa néanmoins cette contrariété. Apparemment, le natif de Waty, bien conscient de son problème, essayait aussi de le gérer du mieux qu’il pouvait. Elle espérait cependant que cela soit pareil pour le reste.
Sur Corellia, leur première escale, elle serait en terrain connu. La planète brassait suffisamment de gens pour que, même quelqu’un comme Tseh, n’attire pas l’attention. Et les prix de carburant étaient relativement compétitif par rapport à d’autres systèmes. Plus important encore, le marché noir y était florissant, bien que étroitement surveillé. Le gouvernement local avait vite compris qu’il ne servirait à rien de réprimer ce genre d’activité. Et donc plutôt que d’en faire une énième interdiction, elle avait opté pour quelques contrôles de quantité, d’attestation et bien sur de la gueule du client. Le pouvoir retirait de cela des sommes assez colossales de ce qu’elle avait entendu dire. Et si ceux qui dérogeaient avaient du le payer sévèrement de leur poche, il était difficile de contester les règles souples et un peu vague qui s’y appliquaient. C’était le jeu.
Nour avait encore quelques contacts en bas, et un autre nom sur place. Et cela lui fit penser qu’il fallait qu’elle explique quelques trucs à Tseh histoire de conserver ses ententes plus ou moins cordiales avec les “marchands”.
Lorsqu’ils furent enfin en approche du système, elle décida que c’était le bon moment pour réveiller le padawan de sa sieste sous assistance médicamentée. Elle décèlera donc lentement pour se mettre en orbite le temps de se livrer à quelques explications.
Nour tapota donc l’épaule de Tseh pour le sortir de sa léthargie :
- Hey, petit dormeur, on est arrivé.
Elle lui laissa cependant quelques minutes pour émerger, le temps pour elle d’envoyer ses codes d’identification pour accéder au spatioport. Cela fait, le numéro d’un dock libre lui fut envoyé, et elle activa la phase de descente après avoir verrouiller sa destination.
Elle se retourna vers son passager et le fixa avec un air sérieux.
- Bon, Tseh. Nous allons atterrir sur Corellia, et je ne suis pas sûre que tu connaisses grand chose de cette planète. Pour faire court, il n’y a pas de danger mineur mis a part celui de te faire fouiller à outrance par la police ou pour des voleurs. Un soupçon de vigilance donc. Nous allons ravitailler le vaisseau.Durant ce temps, il va falloir se rendre sur le marché noir.
Elle se coupa quelques instants pour appuyer sur un bouton après le retentissement léger d’une alarme indiquant qu’ils approchaient du dock, afin de lancer les rétro-propulseurs.
- Je disais… Le marché noir. Et elle se rendit compte qu’il n’était pas simple d’expliquer l’origine de cette visite.
- Euh...faut qu’on récupère des bricoles la bas, en marchandant un peu. De la monnaie d’échange pour plus tard, lorsqu’on sera au plus proches des frontières afin de les passer sans trop de casse. C’est...un peu la règle dans l’espace en fait. Donc l’idée c’est de trouver soit, des médicaments, des drogues, de l’armement léger, ou quelques plantes ou animaux exotiques qui pourraient éviter de futur problème. Elle laissa quelques secondes pour Tseh assimiler ces informations, avant de passer au plus important selon elle.
- Ici, je ne m’appelle Nour. Ce nom ne doit jamais franchir tes lèvres, ni chevalier, ni Jedi, ni rien. Je suis connue de certains marchands sous le nom de Zofia l’itinérante. Si jamais ça te sors de l’esprit opte pour un madame, mademoiselle, ou un truc du genre capitaine qui feront l’affaire. Je viens seule généralement, donc, il va falloir te trouver une histoire crédible à raconter pour expliquer qui tu es. Et pour que tu sois à l’aise avec ce que tu dois dire, c’est mieux que tu me la donnes toi.
Elle saisit ensuite une petite carte, tirée d’un caisson de stockage en dessous du tableau de bord et la lui tendit.
- Y’a 75 Crédits dessus. Pour nous faire gagner du temps, tu va aller au marché noir pendant que je me charge des trucs administratifs d’ici, je te rejoindrais après. Essaie de ne pas paraitre trop… jedi. Ou de ne rien faire de trop étrange. Le marché noir est toléré, mais y’a des restrictions qui circulent, et tu peux aussi te faire arnaquer facilement… Si tu as des questions, c’est maintenant, sinon dans cinq secondes, après m'avoir donné ton histoire, tu pourras mettre tes deux pieds sur un vrai sol.
Tseh
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Padawan Jedi
Dim 22 Nov - 9:31
Tseh dormait profondément, l'hyperespace et les sédatifs étaient un cocktail diablement efficace, mais cela était bien trop beau pour durer. Il fût tiré de son sommeil par des tapotements sur l'épaule suivis d'une voix famillière.
- Hey, petit dormeur, on est arrivé.
Le jeune homme émergea de son sommeil. Il mit un peu de temps vu qu'il était encore un peu sous l'emprise du médicament. Il voyait clairement que Nour le prenait encore pour un gamin. Il allait devoir faire preuve de plus de maturité sans doutes s'il voulait passer pour un adulte. Peut-être aussi que ça illustrait le fait qu'elle n'ait pas beaucoup l'habitude d'avoir un Padawan. Pourtant, Tseh était en âge dans la tranche d'âge où beaucoup devenaient Chevalier. Enfin, il en tenu pas plus rigueur que ça. Il ne voulait pas d'embrouilles et il comprenait que pour Nour, c'était déjà pas facile. Bien qu'étant encore dans les vaps, il remarqua que le décors avait changé depuis le cockpit. Ils n'étaient plus en hyperespace. Devant eux, se dévoilait Corellia. Vue de l'espace, elle était bien différente de Coruscant car elle possédait encore beaucoup d'espaces naturels préservés bien qu'elle soit très peuplée. Plusieurs stations orbitaient autour de l'astre. Quelques instants plus tard, Nour revint et le Padawan comprit qu'il allait avoir les consignes de son prochain objectif.
- Bon, Tseh. Nous allons atterrir sur Corellia, et je ne suis pas sûre que tu connaisses grand chose de cette planète. Pour faire court, il n’y a pas de danger mineur mis a part celui de te faire fouiller à outrance par la police ou pour des voleurs. Un soupçon de vigilance donc. Nous allons ravitailler le vaisseau.Durant ce temps, il va falloir se rendre sur le marché noir.
Tseh écoutait avec attention les paroles de la Chevalière. Il hocha la tête pour confirmer son ignorance sur ce monde. Les dangers semblaient mineurs, mais son expérience dans les quartiers de chics de Coruscant avait prouvé que même les endroits réputés les plus sûrs n'étaient pas à l'abri des risques. Puis son expérience dans les souterrains avait également aidé à ne pas prendre les dangers à la légère. Cependant, il se disait que jouer les paranoïaques l'aiderait pas à être crédible. Le tout allait-être de trouver un équilibre entre la prudence et l'inconscience. La fouille des affaires posait également un souci avec le sabre-laser. Cet objet était indissociable des Jedi et garantissait l'appartenance du propriétaire à l'Ordre. Donc, il savait d'emblée qu'il allait devoir s'en passer. Même chose pour la Force, d'autant plus que jusqu'à récemment, tant que la République coopérait avec les Jedi, les sensitifs étaient répertoriés et la plupart rejoignaient l'Ordre. Mais depuis, ce n'était plus aussi facile et bientôt, l'espace Républicain allait pulluler de sensitifs sauvages qui ne seraient plus suivis. Enfin, sans doutes que la majorité allaient vivre leur vie comme si de rien était. Pendant plusieurs années avant les soucis avec sa tribu, Tseh avait su vivre normalement malgré ses pouvoirs.
Nour parlait du ravitaillement du vaisseau, ce qui était normal. Mais aussi d'un passage au marché noir. Tseh se demandait ce qu'ils devaient y acheter et pourquoi. Enfin, sa partenaire de mission n'avait pas terminé de donner les consignes. Le temps qu'elle mit à maneouvrer le vaisseau pour le poser, Tseh digéreait les premières informations qu'elle lui avait donné.
- Je disais… Le marché noir.
Elle eut un moment d'hésitation qui fit hausser un sourcil à son interlocuteur qui constatait une fois de plus qu'il n'y avait pas que lui qui devait apprendre à s'adapter à une nouvelle situation.
- Euh...faut qu’on récupère des bricoles la bas, en marchandant un peu. De la monnaie d’échange pour plus tard, lorsqu’on sera au plus proches des frontières afin de les passer sans trop de casse. C’est...un peu la règle dans l’espace en fait. Donc l’idée c’est de trouver soit, des médicaments, des drogues, de l’armement léger, ou quelques plantes ou animaux exotiques qui pourraient éviter de futur problème.
Donc, il allait devoir jouer les trafiquants. Enfin, sur le principe, tant que c'était pas des esclaves, ça ne le dérangeait pas. Toutes manières ce genre de trafic était prohibé en territoire républicain. Ce qui n'empêchait pas l'esclavage qui alors s'adaptant avec des formes plus subtiles comme avec des contrats de travail douteux. Donc il avait le choix entre des médicaments, de la drogue, des armes et des êtres vivants exotiques, plantes et animaux. Tseh se demandait si les pieces de vaisseau ou droide comptaient. Enfin, c'était sûrement très cher. La question allait-être comment savoir que c'était des produits authentiques, pas des arnaques. Car les drogues c'était pas son rayon du tout. Autant pour les animaux, Tseh connaissait quelques espèces rares, notamment en parlant avec des gens de la ménagerie et les vétérinaires venant pour les bilan santé des pensionnaires. Puisque bien souvent une espèce pouvait être banale dans certains secteurs de la Galaxie et une rareté dans d'autres.
- Ici, je ne m’appelle Nour. Ce nom ne doit jamais franchir tes lèvres, ni chevalier, ni Jedi, ni rien. Je suis connue de certains marchands sous le nom de Zofia l’itinérante. Si jamais ça te sors de l’esprit opte pour un madame, mademoiselle, ou un truc du genre capitaine qui feront l’affaire. Je viens seule généralement, donc, il va falloir te trouver une histoire crédible à raconter pour expliquer qui tu es. Et pour que tu sois à l’aise avec ce que tu dois dire, c’est mieux que tu me la donnes toi. Dans les bas-fonds, Tseh avait été contraint de passer pour quelqu'un d'autre. Et ici, ça serait la même chose. Mais au moins, Nour lui laissait le temps de réfléchir à quelque chose de crédible pour qu'il n'ait pas à improviser sur le tas. C'était un luxe qu'il allait exploiter au maximum. Il répéta en boucle dans sa tête le prénom de Zofia. Mais il devait aussi se trouver un nouveau rôle. Comme Nour était Zofia l'itinérante, une trafiquante, Tseh devait ne plus être le Padawan du Maître Jedi Asheldo Cadalo. Dans le passé, il avait été quelqu'un d'autre, Tseh, le fils du potier Rayu. Mais la poterie n'était pas très populaire sur les monde développés. Il pouvait cependant bricoler à partir de cette ancienne identité pour en faire une de crédible dans laquelle il serait à l'aise.
Celle qui se faisait passer pour Zofia l'itinérante lui tendit une datacarte de crédits.
- Y’a 75 Crédits dessus. Pour nous faire gagner du temps, tu va aller au marché noir pendant que je me charge des trucs administratifs d’ici, je te rejoindrais après. Essaie de ne pas paraitre trop… jedi. Ou de ne rien faire de trop étrange. Le marché noir est toléré, mais y’a des restrictions qui circulent, et tu peux aussi te faire arnaquer facilement… Si tu as des questions, c’est maintenant, sinon dans cinq secondes, après m'avoir donné ton histoire, tu pourras mettre tes deux pieds sur un vrai sol.
Donc, il allait devoir composer avec 75 crédits. Ne pas paraître trop Jedi, il voyait l'idée. Déjà, pour ne pas paraître trop Jedi, éviter d'avoir l'air d'un coincé, ils étaient réputés pour ça. Puis éviter un langage trop soutenu, ça pas mal de gens au Temple reprochait à Tseh son langage plus familier par rapport à d'autres membres de l'Ordre. Mais certains maîtres y voyaient un moyen de mieux se faire accepter par le commun des mortels. Et ça aidait aussi à paraître plus naturel. À condition de ne pas en faire des caisses. Mais des questions, Tseh en avait pas mal. Autant faire en sorte d'avoir le plus d'informations afin que ça se passe le mieux possible. La première étant par où commencer?
- Oui j'ai un certain nombre de questions à commencer par comment reconnaître les produits dignes d'intérêt et les arnaques pour ce qui est des drogues et des médicaments? Les pièces de vaisseau et droide ça compte? Je suppose que dans ce domaine, ça doit aussi intéresser du monde. Histoire de savoir quoi chercher. Les drogues et les médicaments c'est pas trop mon domaine. Remarque, les armes aussi. J'en ai déjà fabriqué, mais c'était plutôt des massues ou arcs. Mais c'est pas trop le genre du coin. Les animaux, j'ai quelques espèces en tête comme le cochon-globe pour les minerais et le Voorpak, mais d'autres suggestions sont les bienvenues.
Autant avoir une idée de quoi chercher précisément. Les consignes trop vagues et Tseh n'avaient jamais fait bon ménage.
- Aussi, quelles sont les règles du marché noir sur Corellia, histoire d'éviter les soucis?
C'était pas inintéressant de savoir tout ça pour que ça se passe le mieux possible. Le but était bien d'éviter les embrouilles. Car Nour avait bien parlé de règles autour du marché noir Corellien. D'ailleurs au sujet des fouilles, Tseh aborda la question du sabre-laser.
- Je peux déguiser mon sabre en poignard, mais j'ai peur de l'emmener avec moi s'il y à des fouilles, le vaisseau est sûr pour lui?! Car je tiens énormément à mon sabre, surtout à son cristal.
D'autant plus que le cristal venait de Waty et s'il pouvait les aider sur place, autant le garder s'il était un moyen potentiel de retrouver les autres. Tseh tenait beaucoup à cet artefact qui était avant tout une promesse faite à son père il y a des années. Le perdre serait une catastrophe pour lui. Il se disait que c'était le bon moment d'aborder ce qu'il avait vu en rêve, du moins ces craintes sont l'oiseau disait que Nour serait la mieux placée pour lui répondre. Enfin, il réfléchit et décida de lui parler de tout ça plus tard, il sentait qu'ils n'avaient pas toute la journée. Il se risqua tout de même une rapide question découlant de ses réflexions.
- En cas de soucis, je fais comment pour me défendre sans sabre et sans Force? Si le conflit est inévitable, mais ça m'arrangerait d'éviter ça. La baston c'est pas mon truc.
Avec son physique frêle, c'était pas compliqué de le remarquer. Maintenant, il devait se trouver une identité crédible. Sa partenaire de mission lui avait dit qu'elle était déjà connue ici sous le nom d'une certaine Zofia. Et qu'elle avait pour habitude de travailler en solitaire. Donc le fait qu'elle soit avec une autre personne allait pousser les gens à se poser des questions. D'emblée, Tseh excluait le couple. Ils n'avaient pas du tout le même âge et il était pas doué du tout dans ce domaine. Donc en terme de crédibilité, c'était autant que le scénario d'un holo-nanar. Il se rappela d'une fois où lui et son père étaient partis pour un autre village pour vendre des objets, mais ils avaient eu des soucis avec le bateau de transport et avaient dû prendre le bateau d'un autre marchand pour le retour. Pourquoi pas dire qu'il avait perdu son vaisseau et qu'il avait réussi à convaincre Zofia de le prendre pour rentrer chez lui et que c'était normal de l'aider à faire ses provisions.
- Euh... Pour le pourquoi je suis là, je peux dire que j'ai eu perdu mon vaisseau et que j'ai réussi à te convaincre de me ramener chez moi vu que c'est sur le chemin. Et c'est normal d'aider à faire les courses. En gros, je suis un auto-stoppeur de l'espace.
Avoir une histoire c'était bien, mais trouver un nom, c'était autre chose. Et pour ça, Tseh avait pas du tout d'idées. Il avait bien réussi à nommer un chien, mais on ne nommait pas un chien comme on nommait un humain.
- Par contre, faudrait peut-être que je trouve un nom, mais hormis pour nommer un chien, je suis un peu nul pour ça... Enfin, mis à part sur Waty, Geb, ça sonne pas trop chien j'imagine...
Tseh voulait vraiment pas se prendre la tête et se décida à prendre le nom du chien pour sa fausse identité. Déjà qu'il devait composer avec une quantité non négligeable d'informations.
- Donc en gros, je suis Geb, j'ai eu des soucis avec mon vaisseau et du coup j'ai réussi à te convaincre de m'aider à rentrer chez moi dans la Bordure Extérieure. En payant bien sûr.
Il espérait que son mensonge passe. Enfin dans les bas-fonds, il était bien parvenu à se faire passer pour une racaille du coin qui accompagnait un parieur pour les combats d'animaux afin de mieux le détrousser. Puis se faire passer pour un associé pour une personne habituée à être seule ça pourrait paraître bizarre pour les autres marchands. Maintenant, il n'avait plus qu'à attendre la réponse de Nour à toutes ces questions et donc encore plus d'informations à retenir. Il devait mettre toutes les chances de son côté.
La Force
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Maître du Jeu
Mer 25 Nov - 20:22
Bien évidemment, Tseh avait des questions. Mais comment aurait-il pu en être autrement. Elle savait qu’il ne connaissait rien, mais lui parlait comme si tout était une évidence. Pour le coup, ses dernières années solitaires avaient rogné sur sa capacité d’explication. Sans doute pour cela qu’aucun apprenti ne lui avait jamais été confié.
Ensuite, elle sentait aussi que, malgré le fait ait insisté sur le fait qu’il ait déjà fait ce type de mission, certaines choses lui échappaient. Comme par exemple, utiliser la Force. Ou parfois l’holonet aussi. Les réponses qu’elle allait lui fournir risquait de ne pas être...claire. Notamment parce qu’elle ne voulait pas non plus encourager une méthode qu’elle même considérait comme borderline, alors qu’elle même baignait dans son usage. Le Paradoxe du Jedi en gros.
- Ah… oui…*elle secoua légèrement la tête et chercha pas où commencer* Les pièces de vaisseau, ça attire plus d’emmerde qu’autres choses ici. Donc evite, sauf si il y’a pas de numéro de série et que tu peux le porter facilement. Pour le reste, en ce qui concerne la drogue, les plantes ou les cristaux, faut regarder leur provenance… Le cochon globe peut être une idée, après ils peuvent ne pas être vivants, genre de la fourrure de wombat ou de Maalras. Regarde aussi du côté des mollusques. Notamment ceux qui brillent. De mémoire, j’ai jamais pu les garder quand je passais les frontières. Leur pêche est ultra réglementée. Et en plus, ils génèrent du courant, ce qui présente pas mal d’avantage. Pour les médicaments, je te dirais tout. Tu n’as pas idée de la chance qu’on a dans le noyau d’avoir cet approvisionnement. Et pour les armes, penses pièces détachées. Pas arme intégrale. Ou plus simple, aux munitions.
Elle évita de répondre à la question du “comment évitez les arnaques” ou vérifier la provenance des objets. Le sujet n’était pas simple à aborder ni à comprendre. Elle le gardait donc pour la fin.
- Les règles du marché noir sont simples : on négocie tout, tout le temps. Et après, on masque la cargaison, et bien évidemment, attentions aux quantités. Pas plus de sachets pour tout ce qui touche à des poudres, une grande fiole pour les liquides, sauf pour les venins, ou c’est 3 ampoules. N’essaie pas d’esquiver les contrôle si tu vois une patrouille. Si tu montres que tu fuis, tu te feras dénoncé, et tu as aussi une chance sur deux pour qu’il te laisse passer sans te regarder. 100% des chances dans son cas à elle. Mais là, cela demandait un peu de pratique.
- Le vaisseau n’est effectivement pas sûre. Le garder sur toi est risqué, mais pas à cause des milices. Tout le monde est armé ici, il faut juste ne pas trop le montrer et surveiller très très régulièrement tes poches et ta ceinture.
Puis enfin, elle sentit qu’il fallait qu’elle aborde le sujet.
- Et en cas de conflit. Tu évites le conflit en fait… écoute, en gros, ici, tu vas devoir utiliser la Force. Mais pas dans le sens...conventionnel du terme…. La Force, si tu te concentres, te permet de savoir quand les gens mentent. Je ne connais pas ta maitrise, mais on va être dans un autre registre d’usage…elle peut aussi t'aider à... calmer un peu les gens sans que tu ais à sortir ton arme... Et puis finalement, elle clôtura d’une voix un peu hésitante.
- Bon, j’oublie que c’est ta première vraie sortie en dehors du système. Et que tu es dans une position pas forcément facile, donc, si jamais tu sens que quelque chose va mal tourner. Ne dis rien, envoie moi juste un message rapide. Et essaie de temporiser… Normalement, je devais te rejoindre assez rapidement, si les ravitailleurs sont de bonnes humeurs. Mais… bref, ne te met pas dans des situations que tu ne peux pas maitriser.
Intérieurement, Nour s’applaudit devant l’opacité dont elle avait fait preuve devant le jeune Tseh. Clairement, avant leurs prochaines escales, il fallait qu’elle passe un peu de temps à évaluer ses capacités. Histoire de ne pas avoir de surprise pour les prochaines fois. Elle décida cependant de quitter son air préoccupé pour un plus bienveillant :
- Et va pour Geb. Personne ne vient de Waty ici. Et puis, niveau look, ça correspondant mieux que Vladimir ou Ben.
Un choc les prévint de atterrissage, puis les lumières changèrent légèrement de couleur, le vaisseau basculant doucement dans son mode veille. Et c’est d’une main très peu sereine qu’elle appuya sur l’ouverture de la soute.
- Bon, Geb. Baptême du feu…. Que la Force soit avec toi. Et c’est pas une métaphore. Le marché noir se trouve à trois bonnes intersections sur la droite, si tu sort par la sortie principale de l’astroport. Il se reconnait par ses lanternes bleue et rouge aux entrées. Et puis, il brasse pas mal de passage. Tu devrais trouver assez facilement. Essaie cependant d’en sortir en un seul morceau.
Elle espérait sincèrement que l’apprentissage qu’il avait suivi lui permettrait d’exacerber ses sens pour esquiver les entourloupes. Si les fantômes de Force pouvaient éviter de le déconcentrer trop, cela serait parfait. Elle se frotta le visage et retira le voile qui lui barrait le bas du visage. Elle attrapa ensuite un grand voile noir, ainsi qu’un demi casque en métal rouillé, posé sur une étagère près d’elle, qu’elle posa sur le haut de sa tête. Pas vraiment un déguisement, mais ça lui permettait de mieux se mettre dans son rôle. Et enfin, elle se leva, prête à négocier durement le prix du baril avec les tenanciers du coin.
Tremble Corellia, Zofia et Geb sont dans la place!
Tseh
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Padawan Jedi
Jeu 26 Nov - 11:20
- Ah… oui…
À la tête que tirait Nour, Tseh sentait qu'il avait un peu trop posé de questions et qu'elle semblait ne pas savoir par où commencer.
- Les pièces de vaisseau, ça attire plus d’emmerde qu’autres choses ici. Donc évite, sauf si il y’a pas de numéro de série et que tu peux le porter facilement. Pour le reste, en ce qui concerne la drogue, les plantes ou les cristaux, faut regarder leur provenance… Le cochon globe peut être une idée, après ils peuvent ne pas être vivants, genre de la fourrure de wombat ou de Maalras. Regarde aussi du côté des mollusques. Notamment ceux qui brillent. De mémoire, j’ai jamais pu les garder quand je passais les frontières. Leur pêche est ultra réglementée. Et en plus, ils génèrent du courant, ce qui présente pas mal d’avantage. Pour les médicaments, je te dirais tout. Tu n’as pas idée de la chance qu’on a dans le noyau d’avoir cet approvisionnement. Et pour les armes, penses pièces détachées. Pas arme intégrale. Ou plus simple, aux munitions.
Bien que restant vague, le discours de Nour permit tout de même à Tseh d'y voir un peu plus clair. Déjà, les pièces de vaisseau, il devait donc oublier. Pour le cochon globe, Nour approuva, mais elle cita également les produits issus des animaux comme les fourrures et les coquilles de mollusques qui avaient du succès. Cela ne surprenait pas Tseh qui notait que sur Waty, ce genre de marchandise marchait aussi très bien. Et c'était surtout les médicaments qui étaient la chose la plus intéressante. Tseh pouvait confirmer la chance qu'ils avaient de pouvoir s'en procurer facilement. Sur son monde d'origine, mis à part des plantes, on guérissait majoritairement à coup d'amulettes et autres prières à diverses divinités. Et les armes, c'était donc, pas des modèles complets, mais des composants divers isolés, ainsi que les munitions. Il notait cette première salve d'informations dans sa tête.
- Les règles du marché noir sont simples : on négocie tout, tout le temps. Et après, on masque la cargaison, et bien évidemment, attentions aux quantités. Pas plus de sachets pour tout ce qui touche à des poudres, une grande fiole pour les liquides, sauf pour les venins, ou c’est 3 ampoules. N’essaie pas d’esquiver les contrôle si tu vois une patrouille. Si tu montres que tu fuis, tu te feras dénoncé, et tu as aussi une chance sur deux pour qu’il te laisse passer sans te regarder.
La négoce, il avait appris quelques bases quand il était potier. Mais c'était pas sa spécialité. Pour les quantités, il se disait donc qu'il privilégierait des petits objets discrets. Donc il abandonnait des gros animaux comme le cochon globe. Donc ça serait des médicaments et des petits articles issus d'animaux, ainsi que des composants d'armes taille réduite.
Puis se posait le souci des contrôles. Ne pas esquiver les patrouilles était logique, surtout si Corellia lâchait du leste sur le marché noir. Donc il allait devoir se mêler à la foule sans trop se démarquer.
- Le vaisseau n’est effectivement pas sûre. Le garder sur toi est risqué, mais pas à cause des milices. Tout le monde est armé ici, il faut juste ne pas trop le montrer et surveiller très très régulièrement tes poches et ta ceinture.
Un peu comme sur Coruscant au final. Il s'était déjà fait voler son sabre là-bas en allant à la supérette. Donc il allait devoir surveiller ses affaires pendant sa sortie.
- Et en cas de conflit. Tu évites le conflit en fait… écoute, en gros, ici, tu vas devoir utiliser la Force. Mais pas dans le sens...conventionnel du terme…. La Force, si tu te concentres, te permet de savoir quand les gens mentent. Je ne connais pas ta maitrise, mais on va être dans un autre registre d’usage…elle peut aussi t'aider à... calmer un peu les gens sans que tu ais à sortir ton arme...
Là, il était d'accord, il voulait pas d'embrouilles. Et connaître la vérité grâce à la Force, il savait que c'était possible. Enfin, certains étaient assez doués pour cacher leurs mensonges à cette même Force. Mais on parlait de cas exceptionnels à l'image de l'ancien chancelier Valorum. Sinon, le commun des mortels pouvait pas vraiment cacher leurs mensonges. En tout cas, ça faisait du bien de ne pas être avec des fous de la gâchette en guise de partenaire de mission. Nour pouvait s'estimer heureuse d'être avec un padawan qui n'était pas du genre à dégainer le sabre pour tout et n'importe quoi. Et une fois de plus, elle montrait dans son ton hésitant le fait que c'était pas son habitude d'être en équipe avec une personne ne sachant pas tout de son boulot. Tseh réalisait combien la capacité d'enseigner et transmettre ses connaissances était difficile et la raison pour laquelle beaucoup de Jedi refusaient de prendre des apprentis.
- Bon, j’oublie que c’est ta première vraie sortie en dehors du système. Et que tu es dans une position pas forcément facile, donc, si jamais tu sens que quelque chose va mal tourner. Ne dis rien, envoie moi juste un message rapide. Et essaie de temporiser… Normalement, je devais te rejoindre assez rapidement, si les ravitailleurs sont de bonnes humeurs. Mais… bref, ne te met pas dans des situations que tu ne peux pas maitriser.
Tseh avait déjà quitté le système. Il avait passé une grande partie de son enfance sur un autre monde, mais il se disait qu'il n'allait pas compter sa mission avortée sur Malastare. Un coup de télépathie vite-fait ou de comlink allait faire l'affaire. Tseh avait pris l'habitude de se servir de cette capacité de la Force et avait bien vite pris la main avec. Il le devait à un maître expert en télépathie. Sinon, oui, tenter de faire baisser la tension était une bonne idée. Tseh voulait que cette escale Corellienne se passe le plus rapidement possible sans accroc. Et Nour était sans doute du même avis.
Cette dernière aborda le sujet de la fausse identité et visiblement, ça faisait le café selon elle.
- Et va pour Geb. Personne ne vient de Waty ici. Et puis, niveau look, ça correspondant mieux que Vladimir ou Ben.
Bingo, le nom de chien ça passait. Tseh n'avait pas envie de s'embêter à devoir en chercher un. Au même moment, il senti les secousses, signes que le vaisseau venait de se poser. Ça tombait bien, le médicament commençait à ne plus faire effet et le jeune homme sentait déjà les premiers symptômes de son mal des transports. Il ne put s'empêcher de soupirer de soulagement.
- Bon, Geb. Baptême du feu…. Que la Force soit avec toi. Et c’est pas une métaphore. Le marché noir se trouve à trois bonnes intersections sur la droite, si tu sort par la sortie principale de l’astroport. Il se reconnait par ses lanternes bleue et rouge aux entrées. Et puis, il brasse pas mal de passage. Tu devrais trouver assez facilement. Essaie cependant d’en sortir en un seul morceau.
Il hocha la tête. Oui ça allait-être le moment de vérité. Il inspira profondément comme pour se détendre. Ça ne serait sans doute pas pire que ce qu'il avait vécu que Waty ou Malastare. Il vit Nour prendre un casque et en profita pour prendre son sac avec son sabre déguisé en poignard, ainsi que la carte contenant les crédits et un comlink. Il allait devoir le surveiller.
La porte du vaisseau s'ouvrit sur l'astroport de Corellia. Tseh descendit et quitta Nour pour prendre la direction du marché noir. Il remarqua l'oiseau en haut de l'appareil.
*Cette fois, je te demanderais de me laisser. Cette mission est importante pour moi. *
Il devait trouver l'entrée principale. Il consulta un plan affiché dans un des couloirs. En traversant le hall pour rejoindre le marché noir, il croisa des voyageurs pressés courant avec leurs valises afin de rejoindre la navette, tandis que d'autres paraissaient sur des bancs. Heureusement pour lui, l'entrée principale était facile à trouver. Il quitta enfin l'astroport devant lequel patientaient des droides chauffeurs de taxi dans leurs speeders.
Il n'eut pas trop de difficultés à rejoindre le marché noir grâce aux conseils de Nour. Il repéra les lanternes bleues et rouges d'une des entrées sus-nommées. Il se retourna pour repérer l'astroport. Heureusement, des panneaux indiquaient où il se trouvait. Ça l'arrangeait pour le coup. Il aurait pas à se prendre la tête pour le retour.
Le marché noir de Corellia grouillait de monde. Au vu de la souplesse des lois à son encontre, les trafiquants n'étaient pas aussi discrets qu'on pourrait l'imaginer. Et ça semblait être une véritable institution sur place. Ainsi, on pouvait aussi bien croiser des chasseurs de primes et autres contrebandiers que des adolescents tête brûlé et des retraités faisant leurs courses aux heures de pointe malgré le fait qu'ils aient toute la journée pour ça. Tseh remarquait déjà une queue devant un stand composé d'adolecents, d'un Zabrak bien bâti, blasters à la ceinture et tenant une caisse sous le bras, en train de soupirer alors qu'il faisait la queue derrière un humain âgé racontant sa vie au vendeur. Les rues pleines de vie de ce monde n'avaient rien à envier à celles de Coruscant. Il y avait tout de même une différence majeure, qui se remarquait avec ce grand ciel bleu traversé par quelques rares vaisseaux. Corellia était beaucoup moins polluée. Alors que sur Coruscant, on avait régulièrement des alertes de brouillard de pollution quand il devenait trop intense. À ce moments là, il était recommandé de rester chez soi.
Tseh se frayait un chemin parmi cette foule très hétéroclite. Il prenait la peine de retenir les enseignes les plus remarquables et des stands afin d'avoir des reconnaissances visuelles pour se repérer sur le retour. Il manqua de se faire marcher sur les pieds par un Hutt faisant glisser lentement son imposant corps de limace visqueux et malodorant. Enfin, Tseh avait connu une odeur bien plus nauséabonde que celle de cet être. Il s'agissait de choux de Bothawui moisis de quatre mois d'âge que le fan du Barbare avait oublié dans son frigo. Et il paraissait que même quand c'était encore bon, ça sentait déjà très mauvais. En parlant d'odeurs discutables, il passa devant le stand d'un vendeur de fromages qui se faisait contrôler par une patrouille. Au moins, elle ne serait pas intéressée par des passants comme lui. Certains fromages Alderaniens étaient aussi réputés pour leur odeur assez forte. Notamment un qui était infesté de larves et dangereux à consommer à cause de ça. Au point que sa consommation était illicite et qu'il fallait aller au marché noir pour s'en procurer. En tout cas, Tseh allait se passer de prendre du fromage qui pue. Il n'osait même pas imaginer l'enfer confiné dans le vaisseau avec ce genre de nuisance olfactive.
Outre les aliments interdits pour raisons de santé, on y trouvait des pesticides interdits par le Sénat galactique car dangereux pour la santé et l'environnement. Il entendait une femme âgée dire que les lois l'agacaient au point qu'elle soit obligée d'aller au marché noir pour se procurer le désherbant qu'elle avait toujours utilisé. Elle insultait copieusement le vendeur de prix trop élevés et qu'il s'enrichissent sur le dos des pauvres personnes âgées. Tseh se demandait si la technique de négoce, je fais mes caprices d'enfants et j'ennuie les autres clients avait une chance de marcher. En tout cas, il avait pas envie d'essayer. Le marché noir était aussi le paradis de contrefaçons de jouets ou de vêtements. Là, beaucoup d'arnaques étaient tellement évidentes que même un non-connaisseur pouvait les remarquer à des années lumière.
Mais Tseh ne cherchait pas des denrées alimentaires ou des désherbants. Il devait trouver des médicaments ou des composants d'armes, bref des objets qui prenaient peu de place et qui ne sentaient pas mauvais. Et qui avaient des chances et pouvoir être échangés durant le voyage. Il prit un air songeur.
*Bon par où commencer...*
Dans la foule, il n'était visiblement pas le seul à être un peu déconcerté par tout ce qu'il y avait. Alors qu'il marchait, quelque chose se brillant attira son oeil. Son regard se porta sur le stand d'un Toydarien qui présentait divers mollusques de toutes tailles. Peut-être tenter de voir chez lui. Le propriétaire de la boutique était déjà en train de négocier avec un couple de Rodiens. Tseh sentait que le vendeur serait pas facile à la négoce en observant la scène. Il se rappelait de mots de son père sur des vendeurs du genre. Il décida donc de passer son chemin. Tant pis, il trouverait d'autres boutiques.
Il entendit alors la conversation de deux personnes qui sortaient d’une boutique. L’une était en train de charger son blaster avec de la poudre fraîchement achetée. Pas très discret. Mais arrangeait Tseh. Visiblement, la boutique d’où les deux individus vendait de la poudre. Il inspecta l’enseigne qui était celle d’un bazar tout à un crédit. Mais sans doutes que ça vendait en arrière-boutique des articles plus intéressants. Il décida de tenter de coup ici.
La Force
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Maître du Jeu
Sam 28 Nov - 18:25
Rhody le Rhodien. C’était le nom qu’on lui avait donné aussi. Par des esprits simples, enfin c’est ce qu’il se disait. Retenir le nom d’une personne n’était pas si sorcier et en conséquence, il trouvait la plus part des races humanoïdes stupides, vu qu’elles n’étaient pas capable de différencier un Rhodien d’un autre Rhodien. Aussi, il avait choisi de mettre à profit cette stupidité au service de son commerce. “Tout à 1 Crédit” avait de quoi brasser du monde et en général, personne en ressortait avec des tickets inférieurs à 35 Cr. Une babiole par-ci, par là, et le “regardez le traditionnel Singe Lézard Kowakien, lorsqu’il crache de la fumée, l’heure est projetée sur le nuage! Et il s’active par commande vocal!”. Cela marchait à chaque fois.
Parfois, il n’avait pas besoin de mettre sa casquette de bonimenteur, le seul neurone dont semblaient pourvu les espèces trainant dans le coin s’occupant tout seul d’entasser leur babiole dans le panier volant à côté d’eux. Il leur offrait bien évidement le petit “bonbon à l’épice” avec son clin d’oeil singulier, et voilà des clients à vie.
Et puis, parfois, il y’en avait d’autres. Pas les idiots standards en recherche d’un cadeau de dernière minute pour un anniversaire oublié, mais ceux qui venaient pour des vrais affaires, celles qui augmentaient sa marche d’un bon 80%. L’abondance de chasseurs de prime et autre loubard près à en découdre avait rapidement créer le marché fort rentable de la vente d’arme. Hélas, le nombre de corps résultants de chaque vente avait conduit les autorités à les réglementés elles aussi, et un peu plus sévèrement que dans le reste de la République depuis le début de la Guerre. La crainte d’un attentat, ou d’autres choses sans doute. Aussi, si la fréquentation se faisait un peu plus rare, les prix avaient augmentés. Enfin, il les avait augmenté selon les lois du marché.
Ces clients là, il les repérait de loin, survolant son étale, venant sur le conseil d’un “ami d’un ami d’un grand oncle”. Et bien évidemment, ce genre de tractation ne se déroulait pas dans la boutique, cela ferait fuir les clients ou pire, il subirait une bonne dénonciation des familles et une fermeture de deux semaines capable de mettre à mal son chiffre d’affaire pour quelques mois. Et il n’aimait pas ça.
Aussi, pour les clients spéciaux, il évaluait, jaugeait, jugeait même. Il ne fallait pas non plus que la personne ne le cri sur tout les toits, ni qu’il fasse l’objet d’un scandale juste derrière. La discussion se menait donc assez rudement vers la fin, mais débutait souvent par le fameux, “je cherche quelque chose de spéciale.” Souvent suivi du non moins fameux “C’est pas pour moi, c’est pour un pote!” rarement vrai.
Rhody fit son plus grand sourire à la petite twi'lek qui avait réussi à faire embarquer à sa mère un tas de babioles clignotantes et bruyantes. Les enfants faisaient des miracles quand il s’agissait d’alourdir la note. Elle méritait donc bien un sourire à peu près bienveillant, ce genre de démonstration chez les Rhodiens prenant vite un aspect inquiétant voir “horrifiant”.
Il restait encore deux personnes dans la boutique. Un flic, cherchant apparemment un truc pour sa copine vu que cela faisait de longues minutes qu’il était en train d’examiner chacun des bijoux plus ou moins faux de sa vitrine. Et un Trandoshan à l’air fatigué et aux écailles délavées. Un ouvrier probablement. Ou l’un de ces fameux types qui viennent pour “affaires”.
Il entendit la porte s’ouvrir, et quand elle dévoila un jeune humain chevelu à la démarche un peu errante, il dégaina son petit discours de bienvenu:
- Bienvenu jeune Homme! Vous avez bien choisi votre moment! En ce moment, pour trois bouteilles de Vin de Saar achetées, la quatrième est offerte! Profitez en! Et n’hésitez pas si vous avez des questions! Le Vin de Saar était distillé à partir des sucs digestifs des Sarlaacs. Bien évidemment, les Hutts étaient les principaux fournisseurs, et l’exotisme qui se dégageait de la bouteille et la jolie couleur sable de la boisson en faisait une bonne vente. Le goût était cependant fort, métallique, aussi pas mal de sucre était rajouté. Il se doutait bien évidemment que la digestion lente d’organismes vivants ne devait pas donner quelque chose de facile à boire!
Le trandoshan lui jeta alors de nombreuses œillades, à lui, au flic et au jeune humain, probablement gêné de cette arrivée. Rhody le fixa, comprenant le message. Un client avec un grand C, bien que les raisons qui le pousse à se procurer une arme ne soient pas considérées comme une bonne raison par la justice, mais ce n’était que des suppositions.
S’il voulait conclure, il allait falloir que le flic se décide vite, et que le petit nouveau trouve son bonheur tout aussi efficacement. Il décida de lui laisser quelques minutes néanmoins, puis après il irait lui demander qu’est ce qu’il recherchait. La petite plante carnivore dans son peau de terre attendait un propriétaire, et le jeune homme avait un peu la gueule de l’emploi.
Tseh
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Padawan Jedi
Lun 30 Nov - 18:35
La première tentative de Tseh débuta avec un magasin d'articles pas cher comme on trouvait sur Coruscant. Et où on y allait surtout pour chercher des colis. Mais là, c'était pour des armes. Enfin on pouvait toujours envoyer des composants d'armes par colis. Il priait pour que la chance soit avec lui. Un son de clochette s'activa quand Tseh pénétra dans la boutique. Deux clients étaient déjà présents dans le magasin, un flic et un Trandoshan. La créature reptilienne impressionnait le jeune homme par sa carrure imposante bien qu'il ait l'air fatigué. Mais celui qui l'inquiétait le plus était sans doutes le policier qui était là sans doutes pour des achats. Autant dire que pour demander des armes, c'était compliqué avec ce genre de client dans les parages. Il devait espérer qu'il parte assez vite.
Le Padawan fût accueilli par un Rhodien qu'il identifia sans peine comme le gérant. La créature aux yeux de mouche était installée derrière son comptoir.
- Bienvenu jeune Homme! Vous avez bien choisi votre moment! En ce moment, pour trois bouteilles de Vin de Saar achetées, la quatrième est offerte! Profitez en! Et n’hésitez pas si vous avez des questions!
Tseh répondit par un mouvement de tête en guise de salutations. Il espérait que le policier, puis le Trandoshan partent avant lui. En attendant, il faisait le tour de la boutique. C'était pas grand, mais encombré de babioles en tout genre. Il connaissait un magasin du même style sur Coruscant proche du Temple Jedi. Il servait surtout de relais pour les colis. Pour les articles, on avait de tout. Tout en observant les rayons, Tseh surveillait de temps en temps les autres clients. Devant lui se trouvaient divers gadgets plus inutiles les uns que les autres. Comme des figurines qui bougeaient à l'énergie solaire, que ça soit des Lothcats agitant leur patte, des Hutt se dandinant ou des droides. Ou encore ce singe lézard qui affichait l'heure. Puis tout pleins de statuettes de plus ou moins bon goût et à l'esthétique souvent discutable. Beaucoup d'attrapes-touriste avec des souvenirs de Corellia bas-prix. Le genre de machin qui irait bien sur le rebord de fenêtre de la Chambre de Tseh, mais avec le chien, fallait oublier. Il se souvenait encore de la fois où cet idiot de cabot avait renversé un mug faisant office de pot pour une plante morte et ça avait mit plein de terre partout. Puis de toutes façons, il n'était pas là pour ce genre de babiole. À moins de passer par un monde primitif comme Waty, ça ne vaudrait pas un clou ailleurs. Et même, c'était même pas sûr que ça ait beaucoup d'intérêt sur cette lune. En repensant à Geb, ce chien manquait déjà à Tseh. Mais pas le temps de penser à ça, il avait une mission à accomplir.
Corellia étant aussi réputée pour ses stations balnéaires, on trouvait pas mal d'articles de plage, comme une magnifique bouée Tauntaun. Mais aussi des ballons Rappelant à Tseh la fois où il s'en était pris un dans la face à l'une des piscines municipales de Coruscant.
Sinon, il y avait des vêtements. C'était du format humain et espèces ayant la même corpulence. Donc ça pouvait très bien convenir à un Rodien ou un Gran. C'était surtout des t-shirts et vestes pas cher, notamment des souvenirs de Corellia, mais aussi de l'humour graveleux. Le genre de chose dont on se demandait qui achetait ça. Et surtout encore moins discret que n'importe quelle bure Jedi. Enfin, cette catégorie de personne serait clairement la dernière qu'on soupconnerait de porter de telles choses. En tout cas, Tseh avait même pas eu à réfléchir pour exclure ce genre d'objet, ça valait pas un crédit en plus de piquer les yeux. Ça pourrait être une bonne idée se tenue pour les Sith, eux qui aiment être malaisants. Enfin, ils seraient surtout ridicules et même eux ne méritaient pas de porter ce genre de chose.
Tseh avait aussi bien vite exclu les jouets. Pareil, c'était assez peu recherché. S'il existait des jouets de collection pouvant valoir une fortune, ça restait un domaine de niche réservé à des connaisseurs. Et là, c'était clairement pas le cas. Au contraire, on était dans le bas de gamme et même la contrefaçon. Comme avec une figurine du Barbare de l'espace, un humain, mais il avait été repeint en vert et les peintures des yeux et des vêtements étaient décalées, ce qui donnait un côté malaisant. Il imaginait déjà la tête du fan de cette licence face à ce massacre de son personnage préféré. Au moins, on était dans de l'original. Ou encore une poupée Wookie à coiffer. Enfin, ça semblait rencontrer son succès vu que Tseh avait vu avant d'entrer en magasin une Twi'lek repartie avec plusieurs jouets pour son enfant. On trouvait aussi des classiques comme des maquettes de vaisseaux divers et des jouets blasters, mais dont l'aspect cheap trahissait le fait que ça soit des armes factices. Et pourtant, il existait de faux blasters pouvant aisément tromper les retards peu avertis. Dans une situation tendue, les gens n'avaient pas toujours le loisir d'identifier un faux blaster. Mais Tseh cherchait ni de fausses armes, ni des armes entières. De la poudre ou des composants suffisaient amplement et se montraient plus discrets.
Il jeta un oeil aux autres clients, ils étaient toujours tous là. Et il sentait que Trandoshan attendait quelque chose comme lui. Les nombreux regards qu'il jetaient à Tseh et au policier trahissait le fait qu'il veuille être seul avec le vendeur à l'abri des regards. Sans doutes qu'il était ici pour les mêmes raisons. Pour le policier, c'était une autre histoire, il semblait juste vouloir un truc de dernière minute au vu de sa concentration sur les rayons, donc ça serait la personne qui partirait le plus rapidement. Mais il restait un souci de taille, le Trandoshan, sans doutes que même s'ils voulaient la même chose, il ne voudrait pas que le jeune homme soit au courant qu'il veuille la marchandise en question. Et pour la bonne raison que comme le lui avait expliqué Nour, on pouvait toujours tomber sur des gens qui avaient du mal à tenir leur langue. Mais le Trandoshan n'était pas le seul à vouloir se débarrasser des clients de trop. Le Rhodien également. Mais pour le moment, il s'occupait du policier en lui proposant divers articles. Il proposa notamment des cosmétiques.
C'était un rayon vite oublié par Tseh était celui des produits de beauté. Même si la propreté exigée chez les Jedi avait déteint sur lui, il gardait un aspect négligé lié à son passé de potier qui était une activité très salissante. Puis au Temple, entre le chien et la ménagerie, ça sentait pas la rose. Il avait horreur des parfums floraux et fruités artificiels et quand il prenait du savon, il prenait ceux qui sentaient le moins. Plus jeune, il avait déjà mangé du savon parce que ça sentait bon les fruits. Et ça avait valu à son maître des questions assez étranges comme pourquoi vouloir sentir la même odeur que de la nourriture. Puis, en dehors des rencontres diplomatiques, il voyait l'obsession de la propreté et de l'apparence comme assez hypocrite pour des gens qui devaient faire veux de modestie. Pas étonnant que les Jedi aient perdu en crédibilité chez les plus pauvres qu'ils étaient censés défendre. Cela n'empêchait pas d'entretenir ses affaires.
Tseh passa devant le coin où se trouvaient des denrées alimentaires à longue conservation. Ainsi, on trouvait des conserves, des aliments séchés ou lyophilisés. Des produits parfaits pour les longs trajets dans l'espace. Mais ça restait pas cher, et de toutes façons, Nour avait tout prévu concernant la nourriture. Elle pouvait s'estimer heureuse que son coéquipier de mission soit pas un grand difficile sur cette qustion. Tout cela, côtoyait des confiseries et de l'alcool. Le jeune homme fixa un instant des barres de chocolat au lait aldéranien. C'était des maxi format, pour un prix mini d'une marque connue comme on pouvait en trouver dans des magasin duty-free dans les spatioports.
- Je vois que vous avez l'oeil. Ces tablettes de chocolat sont à un prix défiant toute concurrence et c'est une grande marque!
Tseh aurait bien dit oui, mais les crédits qu'il possédait n'étaient pas à lui et le fait de repenser au vaisseau le détourna des chocolats. Il entendit un soupir de la part du vendeur qu'il comprit comme un signe d'échec de la part de celui-ci pour se débarrasser d'un gêneur.
*Pense à la mission et pense à ce vaisseau qui va gâcher le plaisir des chocolats. *
Oui, inutile de dire que c'était pas rendre honneur aux chocolats une telle situation. C'était donc à contrecoeur qu'il dit adieu aux chocolats à un prix défiant toute concurrence.
Une chose sauta aux yeux de Tseh, c'était les prix des bouteilles. L'alcool était un peu plus cher. Ça tombait bien, le vendeur lui avait parlé d'alcool. Du vin de Sarr. Voilà une denrée potentiellement intéressante. Les prix pouvaient vite grimper. Les vignobles les plus prestigieux comme ceux de Naboo offraient des bouteilles pouvant valoir une fortune. Le tout était de savoir la valeur de toutes ces marchandises et leur authenticité. En plus c'était du liquide facile à transporter dans des sacs et si elles étaient mises en valeur dans les rayons alors que les policiers pouvaient les visiter, ça ne craignait pas. Enfin, il devait demander conseil à Nour. Il pouvait toujours user de télépathie. Avec de l'entrainement et un maître expert en cette discipline, Tseh avait acquis avec le temps une bonne maîtrise de cet art. C'était un bon moyen de transmettre un message rapidement, en toute discrétion sans déranger les autres. Il se souvenait encore de la scène chez le vétérinaire où il avait contacté son maître par télépathie à côté d'une personne hurlant à son holocommunicateur, gênant ainsi les autres usagers et leurs animaux. Le tout était de se mettre dans un coin tranquille.
Mais avant, le vendeur revint à la charge. Il proposa à Tseh une plante carnivore au cache-pot à la forme originale. Nour avait bien dit que les plantes pouvaient se vendre assez bien. Enfin, tout dépendait de la plante en question et surtout, si elles pouvaient servir de drogues, médicaments ou poison. S'il connaissait l'identité de cette plante et ses caractéristiques, ça pourrait l'aider. Enfin, si le vendeur insistait pour lui refiler cette plante, c'était qu'elle ne devait pas valoir grand chose. Surtout qu'il voulait se débarrasser de lui et du flic.
En parlant de policier, ce fut le premier des trois clients à trouver son bonheur avec un parfum au prix de ce qu'on pouvait avoir dans un duty-free. Tandis que le flic passait à la caisse, Tseh dit mine d'inspecter les rayons alcool. Il tournait le dos au autres clients. Il en profita pour envoyer un message télépathique à Nour.
*Bon ça commence bien, première boutique, je suis dans un magasin pour prendre des composants de blasters, mais un Trandoshan veut la même chose que moi. Et il veut pas se faire griller. J'ai pensé à une porte de sortie avec de l'alcool. Du vin de Sarr, ça peut fonctionner? *
La persuasion de Force, il avait vite mit ça de côté. Il ne la maîtrisait pas assez pour ça et voulait pas prendre de risques. C'était le meilleur moyen de se faire griller. Et il refusait une telle option. Quoiqu'il en soit, il devait s'extirper de cette situation. Il eut l'idée de prendre la plante moins chère histoire de pas partir les mains vides et paraître suspect si Nour ne lui répondait pas avant. D'autant plus qu'il sentait que le Trandoshan perdait patience. En effet, le reptilien tapotait nerveusement sur le comptoir avec ses doigts griffus. Et il ne voulait pas de conflit avec l'écailleux.
Il s'approcha du comptoir.
- Euh, je vais peut-être prendre la plante? Mais je pourrais avoir plus d'infos sur cette espèce ? Parce que si c'était juste de la déco, c'était pas la peine. Dommage que Tseh n'avait pas son datapad. Peut-être que la Force pourrait l'aider à savoir si le vendeur mentait ou non.
La Force
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Maître du Jeu
Mer 2 Déc - 15:37
Rhody le Rhodien se retint de transformer son sourire “avenant” en celui du carnassier ayant enfin trouvé une proie avec qui jouer. Il l’avait sentit, que ce gamin avait la tête de l’emploi concernant les plantes, même s’il s’étonnait de son refus devant le rayon des sucreries. Il soupçonnait le jeune homme à la chevelure opulente d’être d’une famille d'agriculteurs ou un truc du genre. Le genre de personne n’ayant pas eut forcément accès à de la bouffe facile étant jeune, et encore moins depuis le début de la guerre, et qui naturellement se retrouvait tenté devant ces barres de chocolats d’une qualité discutable mais bourrées de suffisament de sucre pour vous faire viser le paquet en moins de deux.
Ses yeux lachèrent le garçon pour vérifier que le policier quittait bien les lieux après son achat de parfum, et ainsi soulager le Trandoshan de sa présence, mais dont l'impatience grandissait néanmoins. D’ailleurs, en parlant de parfum, il pouvait peut être en proposer au gamin. Cela ne lui ferait sans doute pas de mal, à lui, ou à sa famille. Mais son client avait apparemment d'autres choses en tête et qui concernaient la plante. A la bonne heure, les négociations allaient commencer. Le Rhodien fit mine de réfléchir, rassemblant quelques souvenirs sur l’histoire de cette plante.
- Ah, monsieur à l’œil! Il s’agit d’une belle petite représentante des Piege-à-touke , de Naboo bien évidemment. Elle a été trouvée dans une cargaison clandestine qui a été saisit et au final, son précédent Maitre me l’a apporté, étant dans l’incapacité de s’en occuper.
il ne mentionna pas que la plante avait pour habitude de sécréter des hormones un peu odorantes, effluves qui n’étaient pas spécialement puantes mais qui avaient tendance à embaumer rapidement une pièce lorsque la petite plante était affamée. Il ne mentionna pas non plus que, jadis, la plante faisait au moins cinq fois la taille de ce qu’elle affichait dans son petit pot. Apparemment, la croissance du Piège à Touke avait été trop fulgurante, cette dernière ayant eut tendance à fusionner avec le meuble et les murs autour d’elle, et l’ancien propriétaire, en essayant de récupérer son appartement, avait perdu un bras dans la bataille. Gobé par la plante évidemment. En conséquence la plante avait été taillée sec et il ne restait plus maintenant qu’une seule petite mâchoire dentée et violacée.
- C'est une belle petite plante carnivore qui pourra vous permettre de réduire à néant de potentiels soucis de nuisibles. Elles vous enchantera de petites fleurs au printemps d’ailleurs et n’a pas besoin d’être changée de pot trop souvent, ni d'être trop arrosée! Assez facile d’entretien donc, mais néanmoins, nous n’en avons pas beaucoup par ici, je ne dirais pas que c’est mon unique exemplaire, mais c’est la dernière qu’il me reste sur un lot de trois! Il marqua un arrêt, guettant un peu les réactions du jeune homme, mais décida cependant de faire avancer un peu la conversation. Si l’affaire avec le Trandoshan attendait, il n’avait pas non plus envie de grever son chiffre d’affaire et de se priver d’une vente ou deux!
- Mais comme vous allez l’air de vous y connaitre avec les plantes, je peux vous faire un bon prix! 50 Cr, qu’en dites vous? Honnêtement, vu le prix auquel elle allait être revendu, de ce que m’en a dit la police, c’est presque donné! Et en parlant de donner, la fête des mères approche! Avez-vous pensez à un petit truc, comme un parfum? ou un petit bijoux?
Joignant le geste à la parole, il entraina le jeune client devant son étal de parfum, permettant ainsi au Trandoshan de se mettre un peu à couvert d’ici que le jeune gars quitte la boutique avec ses achats. Avec les policiers à l’extérieur, il fallait se faire discret. Ils n’étaient pas à l’abri que le précédent client revienne en ayant changé d’avis sur son cadeau. Puis il revint sur son client, décidé cette fois-ci à lui soutirer quelques informations pour orienter ses ventes.
- Je ne connais pas les goûts de votre famille, plutôt floral? Plutôt épicé? ce modèle ci, à la pomegranate à eux beaucoup de succès cette année!
Et d'un geste rapide, il aspergea Tseh du parfum.
- Sentez-moi ça, un vrai régal! Un atout de séduction n'est ce pas? Elle pourrait d'ailleurs convenir à vos sœurs, ou à votre copine!
Tseh
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Padawan Jedi
Ven 4 Déc - 18:47
- Ah, monsieur à l’œil! Il s’agit d’une belle petite représentante des Piege-à-touke , de Naboo bien évidemment. Elle a été trouvée dans une cargaison clandestine qui a été saisit et au final, son précédent Maitre me l’a apporté, étant dans l’incapacité de s’en occuper. Son histoire avait l'air assez étrange et pas tout à fait claire. Mais le vendeur n'avait pas terminé son histoire. Puis si trafiquer ce genre de machin était illégal, pourquoi le flic n'avait rien dit et que cet objet trônait fièrement dans la boutique. Enfin, ça devait varier selon les secteurs de la galaxie. La législation variant selon les systèmes. Mais dans l'espace Républicain, en tout cas, il y avait tout de même un socle commun de base. Comme l'interdiction de l'esclavage. Ce qui ne le supprimait pas totalement, il prenait juste des formes et des noms différents pour contourner la loi.
- C'est une belle petite plante carnivore qui pourra vous permettre de réduire à néant de potentiels soucis de nuisibles. Elles vous enchantera de petites fleurs au printemps d’ailleurs et n’a pas besoin d’être changée de pot trop souvent, ni d'être trop arrosée! Assez facile d’entretien donc, mais néanmoins, nous n’en avons pas beaucoup par ici, je ne dirais pas que c’est mon unique exemplaire, mais c’est la dernière qu’il me reste sur un lot de trois!
Tseh remarquait la grande bouche de la plante. Elle pouvait au moins avaler un être de la taille d'un chat ou dévorer un bras. Il voyait mal le fait de laisser sans surveillance Geb avec cette chose. Puis si ça attaquait des gens avec qui ils faisaient affaire, ça allait mal tourner. Et c'était encombrant à transporter cette chose. Le vendeur était en train de commencer à perdre les faveurs d'un client sceptique pour sa plante. Et ça n'allait pas s'arranger.
- Mais comme vous allez l’air de vous y connaitre avec les plantes, je peux vous faire un bon prix! 50 Cr, qu’en dites vous? Honnêtement, vu le prix auquel elle allait être revendu, de ce que m’en a dit la police, c’est presque donné! Et en parlant de donner, la fête des mères approche! Avez-vous pensez à un petit truc, comme un parfum? ou un petit bijoux?
À l'annonce du prix, la plante avait définitivement perdu son acheteur potentiel. Tseh imaginait déjà la tête de Nour en train de l'incendier si cette plante ne valait pas grand-chose. Sachant qu'en déboursant cinquante crédits pour un truc dont il n'était pas sûr que ça ait de la valeur, il pourrait plus acheter grand-chose. Autant qu'il garde ses crédits pour une valeur sûre. Mais le vendeur ne laissa pas plus de temps à Tseh pour réfléchir qu'il l’entraîna au rayon parfums et cosmétiques que le jeune homme avait soigneusement évité tant il détestait ces genre de produits. L'avantage, c'était qu'il n'était pas visible du Trandoshan qui s'étaient terré. Sans doutes qu'il avait peur qu'on le grille.
- Je ne connais pas les goûts de votre famille, plutôt floral? Plutôt épicé? ce modèle ci, à la pomegranate à eux beaucoup de succès cette année!
Tseh était tenté de répondre par odeur de chien, de bétail et de transpiration d'humain mâle. Au moins c'était naturel. Puis l'odeur de bétail ça rappelait son enfance sur Waty mais aussi la ménagerie du Temple. Mais ça la ferait mal. Puis hors de question de mentionner les Jedi et tout ce qui tournait autour. Le vendeur posait pleins de questions sur un sujet qui ne bottait pas du tout Tseh. Lui qui prenait les savons premier prix qui sentait rien justement parce qu'il n'avaient pas une odeur agressive. Mais il ne mettait jamais de déodorant en dehors des grandes occasions, car il n'en avait trouvé aucun qui ne lui convenait vraiment en terme d'odeurs. Cela lui valait des critiques. Mais c'était atténué par le fait que ces critères étaient arbitraires et que certaines espèces avaient naturellement des odeurs plus fortes malgré une bonne hygiène. Tseh jugeait que le but premier d'un Jedi n'était pas d'être beau et sentir bon. Et ces critères étaient variables selon les espèces.
Il avait tout de même ses limites en terme d'odeurs dites nauséabondes pour la plupart des espèces intelligentes. Il pensait surtout à la pire odeur qu'il n'ait jamais senti. Il s'agissait de choux de Bothawui périmés de quatre mois traînant dans le frigo du fan du Barbare. Il avait sollicité l'aide de Jedi pour jeter les choux à distance grâce à la télékinésie tant l'odeur était atroce. Déjà que frais, ça sentait pas la rose, mais là on parlait de choux en conserve avec leur jus et passés. Une vraie torture pour les narines. Il se demandait comment on pouvait manger un truc pareil. Il avait goûté une fois au réfectoire du Temple, il avait trouvé ça infect. Même s'il les avait quand-même mangé, mais il s'était fait violence pour. Mais ils avaient pas eu un franc succès et pas mal de ces choux avaient terminé en compost ou à nourrir les animaux de la ménagerie. Et pourtant c'était très rare le gaspillage chez les Jedi. C'est dire l'aspect repoussant de ces choses.
Au vu des couleurs des flacons devant lui, peu de chances que ça sente la transpiration ou le kybuck. Principalement des nuances de rose, violet, rouge. Et avec des noms à coucher dehors.
Mais Tseh n'eut pas plus le temps de dire plus sur les parfums que le Rhodien l'aspergea d'une de ses fragrances. Le jeune homme éternua. Il détestait le parfum et voilà qu'il était infecté de cette nuisance olfactive. Un triste rappel à la fois où des adolescentes l'avaient aspergé de leur déodorant parfum "Inisa de Ceréa". Et à cause de ça, il avait renversé du café tiède sur un pull à paillettes à huit cent crédits.
- Sentez-moi ça, un vrai régal! Un atout de séduction n'est ce pas? Elle pourrait d'ailleurs convenir à vos sœurs, ou à votre copine!
Tseh devait faire des efforts surhumains pour cacher son dégoût du parfum. Puis même en jouant un rôle, il était nul en terme de relations amoureuses, Jedi ou pas. Ça lui rappelait tristement le jour de l'amour sur Coruscant, un enfer pour les célibataires de tout poil. Un jour où il valait mieux rester au Temple où au moins, cette avalanche de niaiserie était largement atténuée, à part sur les holonews.
- Je suis marié au célibat et j'ai pas de soeurs.
Autant rester dans ce rôle de célibataire endurci qui n'était pas uniquement l'apanage des Jedi. Il l'avait vu avec le fan du Barbare qui lui aussi était un célibataire endurci. Même s'il avait l'air de chercher un peu une âme soeur. Enfin, ça se voyait qu'il était plus intéressé par les garçons. En tant que non-Jedi, il faisait ce qu'il voulait. Tseh avait du mal à comprendre ceux qui condamnaient l'orientation sexuelle des gens. Même si c'était pas une préoccupation importante chez les Jedi, et que l'abstinence de l'Ordre ne concernait que ses membres qui savaient à quoi s'attendre, les autres faisaient ce qu'ils voulaient tant que c'était dans le consentement. Les Jedi n'avaient jamais cherché à imposer quoique ce soit sur ce domaine pour les non-Jedi.
Mais Tseh réalisa que le Trandoshan ne les voyait pas. C'était le bon moment pour demander la fameuse marchandise. Cependant, il n'eut pas le temps de passer à l'action que la cloche tinta de nouveau signalant l'arrivée d'un nouveau client que le Rhodien alla accueillir. Par chance, c'était pas le policier. Juste un humain âgé venu faire des achats. Le Rhodien lâcha sa première proie pour se concentrer sur la nouvelle. Les personnes âgées étaient réputées pour être parfois naïves. Mais ce ne fut pas le cas. Au contraire, une scène surréaliste se déroula devant Tseh, le Rhodien bon manipulateur qui commençait à être tourné en bourrique par une proie qu'il semblait sous-estimer. Le petit vieux qui était indécis et et posait des tonnes de questions et semblait bien parti pour rendre le Rhodien complètement chèvre. Comme savoir si tel produit est aux normes, comment ça marchait, si c'était solide. Et ça prenait des heures. Cela n'allait pas arranger les affaires du Trandoshan qui soupirant d'agacement. L'humain maigrichon n'était pas parti et pire un vieux était arrivé dont l'espoir de le voir disparaître rapidement s'était bien vite évaporé.
Maintenant, c'était à celui qui tenait le plus longtemps à attendre que le retraité trouve son bonheur. Tseh et le Trandoshan se surveillaient l'un l'autre guettant le moindre signe de craquage. Le Padawan prit une inspiration pour se détendre. L'humanoide reptilien l'imita. Ils constataient que le vendeur faisait des efforts importants pour garder son sang-froid craignant que ce client ne lui fasse perdre un acheteur pour sa marchandise d'arrière-boutique. Le vieux lui faisait déballer pleins de choses. Il savait vraiment pas quoi prendre. Tseh se retenait de se mettre en méditation. C'était direct associé aux Jedi, même s'il arrivait que des gens extérieurs à l'Ordre, notamment des groupes mystiques un peu sectaires et des adeptes de doctrines de bien-être. Mais c'était surtout l'apanage de certains bourgeois de Coruscant. Enfin, quand on pensait méditation, on avait les Jedi qui arrivaient en tête et de loin.
Tseh devait aussi lutter contre l'odeur du parfum qui était toujours aussi insupportable. Il avait hâte de retourner au vaisseau et de prendre un bonne douche et laver ses vêtements de cette fragrance agressant ses narines. Heureusement, il avait prévu un change autre que le pagne. Mais juste un caleçon et un T-shirt publicitaire pour une marque de bière. Donc sortir avec ça c'était pas envisageable. Encore le T-shirt, en espace républicain, ça pouvait passer. Même en espace séparatiste à la limite ça pouvait passer pour un contrebandier obligé de voyager à travers l'espace et un espion serait plus discret. Mais fallait pas prendre de risques.
Enfin, il avait déjà eu à supporter les personnes âgées un peu trop lentes à la caisse sur Coruscant. Seulement, il était en concurrence avec un Trandoshan et subissait l'odeur insupportable de ce parfum. Il n'aurait jamais pensé que son épreuve de ne pas se laisser submerger par les émotions se ferait dans de telles conditions. Face à eux, le Rhodien peinait de plus en plus à garder son masque de vendeur sympathique. Et au milleu de cette ambiance aussi tendue, le retraité continuait son manège en toute insouciance. Il se plaignait que tel objet était pas assez solide, qu'il y avait trop de produits chimiques dans ce parfum. Le vendeur avait fait le même coup au vieux en disant que ça plairait à sa femme. Mais ce dernier lui répondit qu'il était seul et que le vendeur ne lui ferait pas croire qu'il puait. Pour le coup, Tseh ne put s'empêcher de sourire intérieurement devant cette scène. Un peu de plaisir dans la souffrance. Finalement, le Trandoshan jeta l'éponge et quitta la boutique agacé avant de commettre un éventuel massacre. Une autre bonne nouvelle pour le Padawan, mais c'était pas fini. Le Rhodien ne put pas s'empêcher d'avoir une mine déconfite. Mais Tseh n'était pas au bout de ses peines. Le vieux n'avait toujours pas terminé. Ce cirque continua pendant plusieurs minutes supplémentaires qui parurent être des heures pour Tseh. Et tout ça pour qu'au final il s'en aille en achetant rien et laissant le vendeur épuisé et déçu d'avoir perdu un gros client potentiel.
- Rahhh... Ce genre de client on s'y fait jamais!
Tseh devait reconnaître, qu'un final, il n'avait plus de concurrence et allait donc pouvoir accéder à la marchandise illicite. Pour le vendeur, ça allait être l'occasion de compenser le départ du Trandoshan.
- Ah, j'ai entendu dire que vous aviez une marchandise particulière qui pourrait intéresser Zofia l'itinérante. Je parle pas de la plante, mais de ce que vous avez en arrière-boutique. Je l'ai payé pour qu'elle me conduise sur mon monde d'origine en Bordure Extérieure et elle m'a envoyé faire quelques courses... Il sorti son holocommunicateur portable pour appeler Nour s'il devait prouver qu'il était bien avec elle. En tout cas, ça avait intérêt à valoir le coup vu tout en temps d'attente nécessaire avec une odeur insupportable en prime pour parvenir à ce résultat. Tseh avait vraiment envie que ça se termine le plus vite possible.
La Force
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Maître du Jeu
Lun 7 Déc - 11:40
Le Rhodien soupira plusieurs fois. Déjà parce qu’il se trouvait face à un client qui n’était apparemment là que pour faire du lèche vitrine, et lui faire perdre son temps. Ensuite, parce que la plante attendait avec impatience un nouveau maitre. Et enfin, parce que l’éternel petit vieux casse pied, venu uniquement pour combler un besoin d'interaction à base de “de mon temps, c’était mieux avant” ou autre “vous êtes tous des escrocs à vouloir soutirer le peu d’argent des anciens” avait prit pour cible sa petite échoppe. Et sa fibre “d’honnête commerçant” vibra assez fort qu’il failli perdre patience avec le vieillard.
Mais une fois cette affaire close, il revint vers le jeune homme. Cette fois-ci avec des questions. Après tout, s’il n’était pas intéressé, il pouvait toujours partir. A moins qu’il ne cherche quelque chose de précis.
- Marié au célibat? Mais vous devez bien avoir une mère non? A moins que vous ne fassiez partit d’un groupe religieux un peu occulte. Peut-être une déesse à honorer ?
Il fixa son interlocuteur en ouvrant grand ses yeux noirs.
- Une déesse de la fertilité peut-être… vous êtes vraiment sûre pour la plante? Elle semble avoir envie de vous accompagner et j’ai la certitude que vous êtes le genre de personne à avoir la main verte… nous pouvons négocier si vous le voulez. Il y’a peut être autre chose qui vous plairait dans mon échoppe, et qui soit en accord avec vos principes… d’ailleurs, mis a part la privation d’une histoire romantique et passionnée, est ce qu’il y’a d’autres choses de prohibés? Je suis très curieux d’en connaitre plus sur les traditions que vous défendez. Il en existait des sectes ou autres regroupements de fanatiques qui prônaient la pureté de l’âme et autres conneries et qui, selon lui, empêchaient les êtres vivants de penser, de vivre libre et d’évoluer. Mais bon, chacun sa croyance. Même ceux adeptes de l’extrême pauvreté craquaient parfois devant un petit cadeau, cédant sous l’envie. Il suffisait parfois de les asticoter un peu. Et en savoir plus sur ce point pourrait permettre à Rhody de bien finir cette journée, avant de passer aux choses sérieuses avec le Trandoshan, qui observait pour la 50 eme fois au moins l’étagère des figurines de films.
Le jeune garçon essaya de prendre les devants dans la discussion. Et parla de Zofia. Il en connaissait des Zofia, mais une seule sous le sobriquet de “l’itinérante”. Le genre de femme assez étrange, dont on se souvient bien, et puis pas à la fois. Il avait traité quelques fois avec elle. Elle était généralement bonne cliente, enfin dans ses souvenirs. Mais par contre, elle voyageait seule. Travaillait seule même. Rhody fut donc emplit de doute devant ce jeune garçon. Dans sa tête, Zofia était plus raffinée que cela. Elle ne s’enticherait pas d’un type comme lui. Et il ne semblait pas non plus avoir grand chose à proposer comme compétence. Il essaya de masquer le doute apparu sur son visage. Zofia l’itinérante était un nom qui avait pu lui être donné par d’autres moyens. Et il se demanda un moment s’il n’y avait pas un lien entre la présence du policier et de ce jeune homme dans la boutique. Genre s’il ne s’agissait pas d’une opération déguisée visant à mettre à mal son petit commerce alternatif. Le doute était bien présent en tout cas. La coïncidence était étrange.
- Faire quelques courses pour Zofia. Et vous venez d’un monde par delà la bordure…
La belle histoire que celle du type sans famille qui venait de trop loin pour être connu, et sans famille.Cela sonnait peu crédible. Le vendeur croisa les bras.
- Où vous a-t-elle récupéré? Il est étrange que vous ayez atterri si loin de chez vous… et de mémoire Zofia, si nous parlons bien de la même, n’est pas du genre à se mettre dans des coups foireux. Vous n’êtes pas un esclave? Je la vois mal se la jouer combattante de la liberté… A moins que vous ne soyez de la police...
Du coin de l’oeil, il avait vu le Trandoshan réagir à la discussion à faible voix. Pas sûre qu’il ait tout entendu, mais si la nervosité de ce client augmentait encore, ou qu’il arrivait aussi à la conclusion que le jeune garçon soit en fait un indic de la police, les choses n’allaient pas être simple à régler. Pour essayer de calmer le jeu, Rhody reprit à voix haute :
- Comme je l’ai dit, concernant les tarifs, il y’a des choses qui se négocient, même pour cette plante rare! Après, comme pour le reste de ce que j’ai à vendre… tout est une question de prix… et de combien vous voulez y mettre.
HRP:
[HRP : attention à ne pas prendre trop de liberté avec les actions du vendeur et du Trandoshan…. Dans la suite, il va falloir convaincre le vendeur, trouver une façon de répondre à ses questions suspicieuses et d’exprimer ce que tu cherches, négociez les tarifs, en sachant que le trandoshan est très nerveux.]
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