Sur Nar Shaddaa, en orbite du satellite lunaire, le Nightfall sorti de l'hyper-espace. Darell observait la planète depuis le cockpit. Ce dernier, était décoré par les soins de notre pilote : il y avait quelques accessoires apparents un peu partout, mais au niveau des commandes, une photo de lui, avec ses parents était visible. Darell regarda la photo quelques secondes.


Soudain, Darell sentit alors une secousse, le déconcentrant alors de la photo et observa les radars et dehors, pour voir ce qui l'avait percuté. Il se rendit compte qu'un vaisseau lui tira dessus. C'était un vaisseau pirate. Prit de surprise, Darell prépara alors son vaisseau pour échapper au pirate. Il bidouilla quelques touches sur le poste de commandes, légèrement paniqué mais reprenant ses esprits. Puis, il dirigea l'énergie des armes dans les moteurs et mit la gomme, fonçant à toute allure, voulant échapper de peu aux pirates.

Le vaisseau ennemi le poursuivit, tirant quelques salves d'armes laser. Darell, fonçant alors vers Nar Shaddaa, réussi à esquiver la plupart des tirs. Tandis que ceux qui n'ont pas pu être esquivé, ont été touché à l'arrière, au niveau des moteurs et un peu au milieu du vaisseau.

Cependant, Darell réussit à franchir l'atmosphère de la planète. Il lance alors une signature d'aide et reçu alors un contact venant de la Tour de Contrôle.


Un tir de laser touche alors l'arrière du Nightfall. Darell lâche alors un juron, sentant alors le coup.


Quelques secondes plus tard, une escadrilles de 5 vaisseaux arrivent dans la direction du Nightfall et des pirates. Ces derniers, voyant alors l'escadrille, s'enfuit alors, tandis que 3 vaisseaux de l'escadrille les poursuivit. Les deux autres accompagnent Darell au secteur coréllien. L'un des deux vaisseaux contacte Darell :


Le vaisseau arriva au hangar, accompagné des deux petits vaisseaux de l'escadrille. les personnes qui étaient dans le hangar furent surpris de voir un tel vaisseau toujours debout, malgré le fait qu'il ait pris quelques coups. Au moment où le Nightfall atterrit, les moteurs se coupèrent soudainement. Après ça, le reste des systèmes du vaisseau se coupèrent aussi. Darell, voyant ça, tenta de vérifier s'il pouvait le redémarrer.


Voyant qu'il ne pouvait plus rien faire, il prit alors la photo de famille, quelques affaires, des vêtements de rechanges et sortit du cockpit. en allant vers le sas du vaisseau, il remarqua qu'il y avait pas mal de fils électriques qui étaient sortit des murs, quelques morceaux de parois qui manquait. Une fois que le jeune pilote arriva au sas du vaisseau, il tenta d'ouvrir avec le système électrique… Rien ne se passa. Voyant ce tous ne fonctionnaient plus, il tenta d'ouvrir le sas, via le système de secours : une manivelle, relié directement aux circuits hydrauliques des portes du sas. Darell mit toutes ses forces pour tourner la manivelle, qui n'était pas graissé depuis très longtemps, et le sas s'ouvrit au bout de quelques minutes.

Une fois le sas ouvert, Darell sortit et remarqua alors deux pilotes, aux habits majoritairement blanc, l'un deux s'approcha de lui


L'autre pilote s'éloigna, et sortit alors un holodisque.


Le pilote quitta Darell pour voir l'autre pilote. Ils parlaient avec quelqu'un. Au bout de plusieurs longues minutes, les deux pilotes se retournèrent vers le jeune pilote, s'approchèrent et l'un des deux lui dit alors :


Les deux pilotes réfléchissaient quelques secondes, avant que l'autre pilote se lance alors


Darell salua les deux pilotes, tandis que ces derniers se dirigèrent vers leurs vaisseaux, afin de reprendre leur route.


En sortant du hangar, un sac remplie de ses affaires sur lui, Darell remarqua, dès le premier coup d'œil, qu'il y avait beaucoup de monde qui se déplaçaient, allant dans toutes les directions. Il se dirigea, tout en évitant le plus possible de bousculer les gens. Il se faufilla, observant alors les panneaux et demandant alors de l'aide à le guider jusqu'au vaisseau. Par hasard, au bout d'une bonne heure à zigzaguer dans les avenues et ruelles, il arriva devant l'entrée du Batteur Bourré. L'entrée était assez miteux, montrant qu'il s'agissait d'un bar assez prisé pour ceux qui travaillait en tant que contrebandier ou autre. Le jeune pilote s'avança vers l'entrée, mais un grand wookie, aux poils brun grisés, un bras mécanique, bloquait la route. Ce dernier observa Darell d'un regard froid et menaçant. Le jeune pilote comprenait alors qu'il s'agissait du videur du bar. Le wookie fouilla tous ce que possédait Darell, il remarqua le pistolet blaster, et voyant qu'il était bridée, avait l'air de se moquer de lui, avant de le prendre et de lui montrer une affiche, disant alors : "Pas d'armes dans le bar." Darell comprit alors que, malgré que son arme soit bridé, il devra dans se cas là se débrouiller sans. Le grand malabar le laissa passer une fois qu'il a été entièrement fouillé.

En entrant, Darell remarqua qu'il y avait beaucoup de monde : des tables rondes étaient placés sur les côtés de la pièce. A son centre, le bar, avec beaucoup de personnes de différentes races, discutant de tout et de rien, tandis que quelques barmans servaient les clients comme il le peuvent. Darell s'approcha alors du bar. Un des barmans, un Ovoni, s'approcha de Darell.


En se dirigeant vers le fond, il remarqua que la table du fond était plus élevé et surveillé par deux gros malabars. Au fond d'un des canapés, une Twi'lek, à la peau blanche-grisâtre, habillé proprement d'une belle robe blanche de soirée, avec des accessoires majoritairement blancs qui la décore. Lorsque Darell s'approcha, deux malabars, placé devant l'entrée VIP, stoppèrent l'avancée du pilote :


Après ce qu'à dit le jeune pilote, le malabar de gauche se dirigea vers Abja et lui chuchotta à l'oreille.

La twi'lek, observa de ses yeux bleu azuré Darell, le jugeant sur son physique, réfléchissant alors.

Adja Belfoje dégusta son verre, comme pour cacher le petit rire qui lui montait à la gorge. Le jeune homme n’avait au moins pas froid aux yeux. Il avait l’audace de venir chez elle, sans même la connaître, sans même qu’elle l’invite pour lui demander un poste nécessitant confiance, expertise et malice. Et puis.. Quel âge avait il ? Il ne semblait pas etre sortie de l'adolescence depuis bien longtemps. Et malgrés ça il avait déjà cinq ans d’expérience dans le pilotage ? Adja se demandais s’il entendait par la “connaitres les notions de base” en ayant volé en ligne droite aux côté de papa-maman ou si le jeune homme avait une réelle expérience de ce qu’elle attendait d’un “pilote”. Après tout, sur Nar Shadda il y avait des vauriens avec une solide carrière criminelle depuis leurs dix ans. ALors un pilote aussi jeune.. Dans le doute la twilek décida de lui accorder un peu de crédit, acceptant ce point là de son histoire. De toute façon, elle aurait bien vite fait, en appelant Klaus d’en savoir plus sur les circonstances de sa rencontre avec le jeune humain. Et s’il s'était bien fait attaquer par des pirates en arrivant.
Ce dernier point pourrait être problématique et la gênait plus que les autres. Sur Nar Shadda (et dans l’espace Hutt en général), la piraterie sauvage était à vrai dire, bien plus base que dans d’autre secteur. Les pirates devaient toujours à un moment ou un autre traiter avec les Hutt pour recruter du personnel, acheter du matériel spécifique ou, dans le meilleurs des cas, revendre leurs acquisitions. Et les Hutts n’aimaient que moyennement acheter à des gagnes petits ce qui leur appartenait déjà. Leurs millénaires de longévité avait fini par faire de cette race protéiforme des artistes dans l’art de la punition. Souvent longues et cruelles elles n’incitaient par à suivre l’exemple de ceux la recevant. Si l’humain avait véritablement été attaqué par des pirates cela signifiait qu’il transportait des choses qui ne plaisait pas vraiment a Adja et que le jeune homme cherchait à échapper aux familles Hutt, soit qu’il avait été extrêmement malchanceux de tomber sur des pirates particulièrement casse-cou.
Que faire ? Valait il la peine de lui faire confiance et risquer ses affaires ? L’ancienne esclave, toujours silencieuse, hésitais en finissant son verre.

-Suis-moi. Fini elle par dire.

Ouvrant la voie, la twilek se leva et passa derrière le bar.Le jeune homme resta lui de l’autre côté du comptoir. De sous le zinc la jeune femme posa une caissette qui n’avait rien d’officiel. Comme tous les bar de la galaxie (et plus encore sur la lune des contrebandier), le Batteur Bourré faisait une partie de son chiffre sans le déclarer, au “noir”. La caissette devait contenir une partie de la recette de la soirée. La femme d’affaire préleva les billets et la remit à sa place sous le bar. Elle s’agita encore quelques instant, remplissant un contenant que “Darell Wyke” ne pouvait pas voir avant de poser devant lui un attaché-case semblable à des millions d’autre dans la galaxie. Noir, avec une poignée en acier et deux petits cadenas sur les côtés.

-Tu va prendre cette valise. Dans deux jours tu l’apportera à un ami. Favro. Il est dans le secteur correlien mais pas au bout de la rue. A toi de le trouver. Mais si tu ouvre la valise, s’il n’y a pas l’exact compte que j’ai mis dedans ou si tu ne lui donne pas dans 48h très précisément, par loin, très loin du secteur Hutt petit homme. Car tu seras traqué, trouvé et châtié. Allez, va !

D’un singe de la main elle lui fit signe de s’en aller. Les deux malabar qui gardait son carré VIP s'approchèrent pour éloigner Darell et la mallette de leur patronne. Lui avait sa mission et elle, d’autre affaire à gérer.

HRPG : La transaction c’etant faite aux yeux de tous tu as attirer l’attention des gens louches qui vont commencer à te suivre dès la sortie du bar. IL te faudra à un moment ou un autre protéger ton bien mais pas question de faire ca en un post si tu cherche l’affrontement, je doit pouvoir intervenir dans l'affrontement.
A toi de garder ton bien et de mener l'enquête pour trouver ou est ce fameux “Favro”. N’oublie pas non plus les conditions strictes de ta patronne. BOn jeu !

La nuit passa sur Nar Shadda. Et le jours viens pointer son nez en même temps que les services du spatio-port. Si, grâce à une chance insolente et quelques contact un des pilotes rencontré par Darell avait pu lui dégoter un endroit ou se garer sans coût, le service avait une condition. Entamer et réparer le vaisseau posé sur place. Quel ne fut pas la “surprise” des agents du spatio-port de constater que le jeune humain semblait plus prendre leur hangars pour une aire de stationnement qu’une aire de réparation. Les caméras du hangar ne monterent aucune volonté au cours des dernières 24 heures de s’attaquer à la maintenance du vieil appareil. Son pilote, une fois posé n’était revenue que le soir et s'était enfermé à l’intérieur sans même se donner la peine de sortir une turbo-clé ou ouvrir le capot de son appareil. N’aimant pas qu’on se paie leur tête le service de jour décida donc de lui envoyer un message (par droïde), aussi clair que de l’eau de roche. S’il n’entamais pas ses réparations d’ici 72 heures, le hangars serait condamnée et la facture compté comme un service de parking (avec les frais cachés habituels).
C’est sans doute les coups répété de l'être de métal sur le sas qui réveilla le jeune humain mais le droide n’en sus rien. Au bout de quelques minutes d’effort il abandonna sa tâche, imprima un avis officiel et le colla en évidence sur la carlingue avant d’y aller.
Avec 35 heure pour trouver quelqu'un dont il ignorait tout et 72 pour donner le change, le jeune homme n’avait pas beaucoups de temps à perdre.

HRPG : Je te laisse le champ libre pour commencer à rechercher Favro. En fonction de ce que tu avance et de comment tu t’y prend j’interviendrais pour te guider plus spécifiquement ou te mettre des bâtons dans les roues.
N’oublie pas que tu es sur Nar Shadda, un monde dirigé par les Hutts. Donc meme en secteur correlien, il y a peu de force de l’ordre et beaucoups de roublards qui pourront tenter de t’arnarquer/t’envoyer paître ou se jouer de toi.

Le jeune Wyke se balada dans le secteur correlien avec la discrétion d’un bantha beurrée, posant des questions à gauche, à droite pour le compte de son “frère”. Une attitude bien naive sur une lune aussi dangereuse qui commença à son tour à poser des questions. Dans chaque bar ou presque, après son passage, des interrogations pointaient Qui était il ? Pourquoi venait il chez eux leur poser la question ? Prenait il les gens du coin pour des truffes ? Ou pires, des balances ? Forcément, avec une telle attitude et la méfiance inée des nar shaddien, le jeune humain resta sur sa fin, sans réponse valable même de ceux qui savait. Jusqu'à… Sa visite au bar “Le bleu”, établissement plutot propre pour les normes locales bien que situé au fond d’une ruelle étroite, salle et mal éclairé. L’établissement, repère d’habitué et terrain neutre pour deux gagns de swoop avait l’aspect attendu de ce genre d’endroit. un large bar en duracier ou un droide vous servait sans se soucier de l’heure ou de votre attitude, deux billards à chaque coin opposé du bar, des tables de jeux et , presque dissimulé ici et là, de petites alcôves pour discuter sans se faire voir ou mener ses petites affaires.
A l’heure ou Wyke entra, la fréquentation n’etait pas à son comble. Un petit groupe de motard près du billard et une poignée d’individu venu pour apprécier un verre loin de leur femme/maitresse/patron en cette fin d'après midi. Le jeune homme, s’empressa, comme dans les autres endroits de poser des questions aux personnes sur le meilleur endroit ou trouver Favro. Deux motard, habillés de la même couleur que ceux jouant au billard rentrèrent et se posèrent près du bar au même moment où l’humain venait interroger le droide, sans succès. Un proche humain à la peau verte et aux habits clinquant en profita alors pour se placer entre l’humain et les motards et commander rapidement un petit verre d’une obscure liqueur.

- Hey, l’humain, j’ai entendu que tu cherchais mon viel ami Favro non ? Une histoire avec ton frère ? Prend donc quelque chose et viens me rejoindre à ma table au fond, je suis sur que je pourrais t’aider !

Joignant le geste à la parole l’alien saisi son verre et s’en alla au fond du bar, dans une alcove discrète que l’humain n’aurait sans doute pas remarqué s’il n’avait pas vu le sympatique étranger s’y enfoncer.

-Si j'étais toi j’irais pas gamin. Lança la voix grave et profonde d’un des deux motard accoudé au comptoir.  Y connaît aussi bien Favro que j’connais tes fesses. Il lâcha un rot sonore avant de poursuivre. Mig’ (c'est son nom),y sait reconnaître un pigeon quand il en voit un. J’le connais moi Favro. Tu m’donne quoi pour en s’voir plus ?


Le motard pris une grande gorgée de bière tandis que son camarade, lui finissais cul-sec sa pinte et semblais s’amuser du physique du frêle jeune homme. Entre deux options potentiellement discutable, le natif de Polis Massa allait devoir faire son choix.

Le motard écouta l’offre du jeune humain avec attention. Une course gratuite avec son vaisseau cargo ? Rien que ça ? Sans précision de distance ou de cargaison ? L’affaire était belle. Très belle. Le mastard se retourna donc pour regarder le jeune homme le plus possible dans les yeux. Le pilote semblait à la fois sur son offre mais tendu, comme si la promesse de quelques informations sur Favro semblaient être capitale pour lui. Capitale au point de payer un tel prix ?
Le motard, endurci par des années de vol sans casque ni visière, de longues journées de garde à vue et une vie en eaux grises sur Nar Shadda gardait un visage de marbre tout en se frottant intérieurement les mains. Il avait en face de lui un jeune coq innocent de ce qu’un vieux briscard comme lui pouvait exiger. Une navette Nar Shadda-Coruscant-Nar Shadda valait son prix. Pouvoir garnir la soute en plus à l’aller et au retour pouvait être assez fructueux. La mariée était presque trop belle pour signer immédiatement.
Aussi, après quelques instant à scruter son interlocuteur, le motard s’éloigna du bar pour aller discuter avec les autres membre de son gang près du billards, laissant seul son comparse avec “la mariée”. L’échange, autour du tapis vert ne fut pas bien long, une poignée de minute tout au plus , durant lesquels le autres membres du gang écoutèrent, regardèrent et donnerent leur avis à voix basse. Un consensus sembla se dessiner chez les loubards et le premier motard reviens auprès du zinc accompagné par trois de ses amis. Il y eu de petits rires sec en voyant le “pilote” boire ce qui semblait être un verre d’eau de Nar Shadda, forçant presque trop le trait du “jeune homme naïf”.

-Quand on me propose un truc du genre, j’prefere toujours savoir ce qu’il en est réellement, surtout quand ça implique du biz’ derrière. Donc écoute, c’quon va faire c’est que tu va nous montrer ton vaisseau. On va voir s’il peut faire affaire pour nous et ta “course gratuite”. Si c’est bon on t'amènera même voir Favro. Monte derrière Paedro. En route.

Sans laisser le temps à l’humain de négocier à nouveau le biker et ses amis sortirent de leur poches clée et gants de conduites. Pas question pour eux d’y aller à pied mais bel et bien en swoop. Et le jeune homme allais leur servir tant bien que mal de guide jusque là bas.

HRPG : Pour t’aider à faire un post plus long je vais te donner quelques consignes (que tu peux aussi ne pas suivre si ca ne t’inspire pas). Fait moi une petite discussion sur tout et rien entre le biker rester au bar pendant que l’autre est partie discuter avec son gang. Ensuite tente de décrire la ville géante qu’est nar shadda depuis le swoop et la conduite du gang de motard. Enfin, une fois au hangars comment les motards regardent et inspectent ton vaisseau ? En surface ? Veulent ils voir l’intérieur ? Le moteur ? Font ils juste un tour rapide ? Certains font ils des remarques sur l’appareil ? L’endroit ? etc...D’ailleur a quoi ressemblent le reste des motards plus précisement ? De quelle espèce sont ils ? Quel est leur attitude ?
Bref, je te laisse plein de piste pour ton prochain post !

Le vaisseau en question tenait autant du tas de boue que de l’antiquité. Et pas forcément de ses modèles “vintages” valant leur paquet de crédit après un bon passage dans l’atelier d’un passionné. Non plutôt le style “ Aurait dû finir à la casse depuis des siècles à cause de ses multiples défauts et l’impossibilité de trouver des pièces”. Mais non. Meme le moins aguerri des motards savait reconnaitre la le génie des corelliens dans la conception modulaire de leurs vaisseaux. Les pièces d’un modèle pouvant aisément servir de remplacement au suivant, basé sur la meme architecture rendant alors possible la possibilité de le cannibaliser sur la prochaine génération et ceux pendant des siècles. Voir des millénaires quand à ce modèle là. Certe, au final la machine se gripait parfois et voir une telle antiquité en panne générale ne relevait pas de la franche surprise. Mais bien peu de marque avaient la chance de pouvoir faire voler encore aujourd’hui des véhicules dont les chaînes de montages c'étaient arrêtés au moment des réformes de Rusaan
Le Drall du groupe, faisant de son comportement un cliché digne de sa race, se moqua de l’apparence du vaisseau pour se diriger vers le moteur. Pas les réacteurs, immenses bouches de métal jaillant de la poupe du vaisseau, mais le moteur, au coeur de la superstructure, à l’intérieur de celui-ci. Une requête que le jeune pilote humain concéda sans sourciller, laissant le reste des motards dans le hangars..

-Il est pas fameux hein ?

-Le tas de boue ou le gamin ?

D’un simple haussement d’épaule, le motard qui avait abordé Darell donna sa réponse. Le premier plan qui lui était venue en tête en mentant au jeune homme dans leur tanière avait été de simplement lui voler son vaisseau et ses biens une fois sur place avant de lui trancher la gorge. Mais qu’y avait il vraiment à voler dans une épave comme celle-ci ? A peine pas plus que ce qui leur avait coûté en carburant pour arriver jusqu'ici. L’appareil n’avait même pas de cargo attaché à sa carlingue, empêchant de se rabattre dessus. Une perte sèche pour ses petites crapules à moins de justement, remplir leur contrat. Et après tout, pourquoi pas ? Le vaisseau était justement garré dans le secteur correlien. S’il arrivait a trouver du boulot et des pièces rapidement, il n’y avait aucune raison que le tas de boue ne vole pas. Et aucune raison alors de commettre la rapine à ce moment là ! Voir même, s’il était réglo, trouver un moyen de l’embobiner dans une série de travail “gratuit” pour le gang.
Satisfait de son idée, mais prudent quand aux risque de voir disparaître le gamin et son épave sitôt réparé, le motard s'intéressa au vaisseau et aux caméras de surveillance de ce dernier. Il y avait peu de chance qu’en même temps qu’il discutait avec le Drell il n’ai l’oeil sur les caméra de surveillance mais mais lui même avait été pirate un temps et savait très bien jouer l’idiot quand il fallait faire tomber des gogos dans un piège évident. Si le jeune humain avait réussi par des dons d’acteurs fou à les berner, il ne tenait pas à se voir prendre la main dans le sac par une bête caméra. Il y en avait peu sur ce vaisseau, et comme pour tous les vaisseau de la corporation correlienne, se concentrait sur les points d'accès direct au vaisseau : Les soutes, les valves de carburants et de liquide et enfin une en balayage limité sous le vaisseau, pour vérifier les alentours. Le motard s’approcha de celle ci en faisant mine d’inspecter la coque et une fois sous elle, en plein dans son angle mort, lança au pied de cette dernière une de ses petites balise de repérage utilisé aussi bien par les Jedis en mission que les voleurs de véhicule de luxe. Une activité qu’il pratiquait parfois pour le compte des Hutts et justifiant la présence de ce genre de petit appareil dans ses poches.

Ni vu ni connu et assurer de ne pas se faire pigeonner le motard alla retrouver son collègue Drall à l’intérieur du vaisseau. Lui aussi avait fini son tour et, après le moteur, avait jeté un oeil à l’hyper-drive et à d’autre navi-composants.

-Alors, il peut voler ?

-Pas dans l’état c’est sur. Y a du boulot. Mais rien d’impossible. Et la soute est assez grande. Ca pourrait faire l’affaire.

Le motard vit mine de réfléchir au deal. En bon marchand de tapis il laissa transpirer une grande hésitation. Il frotta sa barbe, tapota l’acier du vaisseau, comme pour en tester le son et semblait hésiter à déambuler plus en profondeur dans le vaisseau ou se diriger tout de suite vers la sortie. Puis après quelques minute de ce jeu silencieux il se retourna vers le propriétaire légitime de l’appareil.

-M’ouais..M’ouais mouais mouais...J’ai comme l’impression qu’en vrai, on va s’assoir dessus sur cette course. M’enfin bon. On verra bien p’tit gars si t’arrive à faire des miracles. Mais j’vais être d’humeur généreuse. Favro est au niveau 16. Allée 45-B-A au 567, à l’étage de son pressing 24H/24. Par contre tu m’en veux pas mais on m’avait promis un vaisseau qui vole, alors pour le retour, tu va aussi le faire à pied, pas sur ma bécane. Et quand tu l’auras réparer, viens nous faire signe au bar. On saura si tu part sans nous payer notre service. Allez les gars, on s’en va.

Faisant signe au Drell et aux autre, le motard descendit du vaisseau sans rien rajouter de plus et s’en alla de la meme manière. Il aimait bien sa menace, assez lourde de sens pour éviter un départ impromptu et assez vague pour que le jeune homme ne sache pas par quel moyen.. L’adresse qui lui avait donné ne devait pas être très exotique pour Darell. Il s’agissait ni plus ni moins que le niveau et la rue ou était situé le bar d’Adja Belfoje, plus précisément quelques numéros plus bas dans la rue. La twilek avait un sens de l’humour particulier qui s’exprimait parfois de cette manière là. Maintenant qu’il avait l’adresse, le jeune pilote n’avait plus qu’a s’assurer de la véracité de l’information.

HRPG : Quelques information pour ton/tes prochains post (en fonction de comment tu veux le jouer et ton rythme). Favro est une personne qui blanchit de l’argent et récolte des dettes. Il est effectivement dans la meme rue que le bar ou tu as été. Libre à toi de voir si tu veux que ce soit vraiment à cette adresse ou dans un autre bâtiment. Dans tous les cas il faudra montrer patte blanche et passer différent gardes pour arriver jusqu'à lui. Parmis ses garde il y a quelques un des types louches que tu à croisé plus tôt. Je te laisse voir s’il sont juste méfiant, hostile ou si une fois que tu donne le nom de Favro ils se fichent de toi et de ta malette. Bon jeu !

Le “pressing” de Favo faisait partie de cette caste d'établissement bien particulier. Payant peu de mine, généralement avec peu voir pas de client régulier. Souvent meme sans client occasionel. On y voyais par contre souvent des gens peu avenant trainer à l’interieur, attendant quelque chose sans jamais savoir quoi ou passant leur temps sur leur datapad. Pourtant ce genre de petit commerce ne connaissait pas la crise sur ses livres comptables et se trouvait meme plutot dans la plus parfaite moyenne par rapport à d’autre échoppe du même genre. Sur d’autres monde en dehors de l’espace Hutt, ce genre de petite boutique aurait été le lieu régulier de descente de police venant “discuter” avec les patrons ou demander quelques tuyaux. Mais ici, non, chacun sachant bien que l’affaire blanchissait chemise et monnaie Hutt, pas besoin de chercher plus loin. Favro lui avait pris l’initiative risquée, mais lucrative de blanchir aussi l’argent de petits indépendants. Les cartels laissaient son affaire ouverte pour maintenir un certain “esprit d’initiative” et aussi s’en servir à leur propre compte parfois. De petits escrocs prometteurs pouvaient etre remarqué grace à ce genre de buisness et recruté pour leur propre compte. Une affaire “gagnant-gagnant”. Mais jusque à quand ? Les Hutts pouvaient avoir tendance à se lasser parfois de certaines collaborations. D’ou de petites mesure de prudence et de menue précaution pour éviter qu’un “braquage” ou qu’un “incident” ne soit pris par les ombrageux maitre de Nar Shadda pour fermer son affaire définitivement et “liquider les autres actifs”, à savoir lui même et sa famille.. Les multiples fouilles en était une parmis d’autres. Les gardes armées aussi. Ainsi que l’entrée sur recommandation. Le fusil à pompe PCA pointé vers la porte et accroché sous le bureau n'était lui que du bon sens.
Favro accueilli le jeune homme qui venait le voir en faisant un peu de place sur son bureau pour poser la malette et attrapper son fusil en cas d’embrouille.
Avec son physique qu’il reconnaissait lui même etre “de gros tas”, les gens avaient tendance à sous estimer sa méfiance et ses réflexes. Une erreur qui lui avait sauvé la vie plusieurs fois. il soupçonnait la jeune Twilek du Batteur Bourré d’etre le meme type de personne qui lui. Une entrepreneuse avide que les gens avaient tendance à prendre pour une cruche en la jugeant uniquement sur son physique sans se demander une seule seconde comment une cruche à forte poitrine avait pu se hisser à cette place ?
Cette similitude et ses paiements réguliers faisait d’elle une personne que Favro appréciait, meme en cas d’imprévu comme ici. Il n’attendait pas son prochain paiement avant la semaine prochaine.

-Hm.


Il n’avait ni l’envie ni raison d’en dire plus au jeune homme. Ce n'était qu’un garçon de course parmis tant d’autre. Sa main grassouillette chercha dans sa veste la clé pour ce type de mallette qu’il finit par trouver et déverrouilla l’objet.

-Ah !

L’homme d’affaire avait ouvert la malette de façon à ce que le coursier ne puisse pas voir le contenu de cette dernière. La vue d’une trop grande quantité de liquide avait parfois tendance à pousser certain de ces garçons à des gestes idiots.

-Est-ce que tu me prendrais pas pour con con p’tit gars ?
D’un geste Favro pivota la malette de sa main gauche et se saisie de son arme de la droite. En un instant le coursier se trouva avec un canon dans la narine et une mallette pleine de revue pornographique trandoshan sous le nez.

-T’as intérêt à m’expliquer vite fait ou il est le grisbi ! Sinon tu va finir facon peintre moderne ! 1 ! 2 !

Le doigt sur la gâchette, l'escroc n’avait pas l’air de plaisanter.

HRPG : Plot twist ! Je te laisse tenter de le convaincre !

Darell observa alors Favro longuement, ses mains le long du corps, attendant patiemment que l’homme d’affaire confirmait le contenu de la mallette. Le jeune pilote réfléchissait malgré le silence pesant dans la pièce. Il réfléchissait alors à sa mésaventure, depuis son retour sur Nar Shadda, l’attaque des pirate, la panne générale, le début de son aventure depuis le Batteur Bourré, la course-poursuite et sa longue recherche d’information qui l’a mené jusqu’ici. Pour lui, c’était comme si c’était il y a quelques heures. Mais il pensa plutôt à l’argent qu’il recevra une fois qu’il aura confirmé à Adja qu’il a réussi sa course.

Soudain, il écouta Favro, comprenant alors qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Le jeune pilote haussa d’un sourcil d’incompréhension, puis il comprit parfaitement ce qui se passait : il avait maintenant un canon d’arme sous sa narine et remarqua le contenu de la valise. Ses yeux s’écarquillaient au point même qu’ils faillirent sortir de leurs orbites : des revues pornos trandoshans. Le jeune pilote était déboussolé de voir qu’il à fait tout ça, pas pour de l’argent, mais pour de simples revues cochons. Quand l’arme était sortie, Darell leva ses mains, assez étonné de voir le contenu, laissant sur son visage un air étonné de découvrir le contenu de la valise.

En voyant ça, il remarqua ce que disait Favro. Le jeune pilote se remémorait toute sa vie avant de choisir ce qu’il allait dire : l’ex-hangar familial, ses parents, le Nightfall… Tatooïne et ses premières affaires… La mort de ses parents et la trahison de son meilleur ami. Il se rappela que depuis ce jour, le jeune pilote n’allait plus être le même, et qu’il fallait maintenant se salir les mains pour pouvoir vivre… Quitte à tuer pour protéger son vaisseau ou sa cargaison.

Darell n’avait plus trop de choix. Il fallait… Non. Il devait le convaincre et le mieux, c’est de lui dire la vérité sur la mission qu’il a dû faire durant les deux derniers jours, voire lui donner le plus de détail possible. Il tenta de rester calme sous la menace et lui lâcha le morceau, voulant calmer l’énorme tension environnante qui s’est faite :

Attendez, j’ignorais le contenu de la mallette jusqu’à maintenant.Dit-il avec toute la sincérité du monde, tout en gardant la tête froide et le calme qu’il a.

Adja m’a simplement dit de vous apportez cette mallette dans les 48 heures et que si je l’ouvrais ou qu’on la volait, je serai un homme mort. Si vous ne me croyez pas, on peut aller voir Adja, au Batteur Bourré. Après tout, c’est à quelques numéro de votre pressing. Aussi, deux de vos employés : celui qui tient la caisse et le grand costaud qui repasse au fond de votre pressing m’ont poursuivi depuis le bar pendant un bon moment. Mais bon, si j’étais vraiment là pour vous arnaquez, je ne serai pas venu vous apportez une mallette remplie de ça… Montrant de sa main droite, les deux toujours en l’air, le contenu.

Et puis… Il n’y a vraiment rien d’autres dans la mallette ? Dit-il, voulant toujours garder son calme et son sang-froid sous la menace.

Favro n’alla pas jusque à trois. L’humain, remarquablement maitre de lui meme pour une telle situation se mit à parler avant, tentant de justifier une simple livraison qui le dépassait et dont il ignorait tout. L’innocence meme. Mais pas sur Nar Shadda. Pas pour Favro qui lui enfonca encore un peu plus le canon de son imposante arme dans la narine.

-Ben oui p’tit ! T’as raison p’tit ! J’vais sortir tranquillement dans la rue avec ta p’tite caboche histoire de laisser à tes potes qui t’attendent dans leur speeder une occasion de m’faire la peau depuis la banquette arrière hein ! Ou alors t’espere que ton collègue soit aussi fort que ça avec une lunette et son fusil clinquant ! Avoue !


Le comptable hurlais désormais ses menaces et les différents scénario possible, positionnant allègrement sur le jeune homme qui n’avait ni commencé a supplier, ni a pleurer sur son sort. Au contraire, l’humain tentait toujours de raisonner son interlocuteur en lui enjoignant par exemple de s’adonner à une fouille plus attentive de la mallette  ou mettant en avant la stupidité d’un double bluff en venant le voir.

-Parce que j’ai pas d’yeux hein ? J’suis aveugle c’est ça ? C’est ça ? Les mecs ! Fermez les yeux putain, ca va éclabousser partout quand j’vais lui dégommer sa face de traître !

Un !

Deux !

Le trois, comme la détonation ne viens pas. Au contraire. Alors qu’il aurait du finir son décompte le comptable retira son arme avec vigueur du nez de l’humain et le posa l’air de rien sur son épaule. Les spasmes de colère qui l'habitait jusque là été remplacé par d’autre. Ceux d’un rire profond et bruyant.L’obèse en colère avait laissé place à un père pépère se marrant comme un baleine en regagnant tranquillement son siège derrière son bureau.

-HAHAHAHA ! HA ! HAHA ! T’aurais du voir ta tête gamin ! HAHAHA !

D’une main il rangea son arme sous le bureau et se saisit d’un des magazines qu’il ouvrit immédiatement sur la double page centrale. Son rire s'arrêta le temps de regarder d’un oeil expert la “Miss Maid Trando” du mois avant de reprendre, plus doucement cette fois quand son attention se concentra à nouveau sur le jeune homme.

-HAHAha ! Bon au moins t’as des couilles et du sang froid. C’est bien ça. Elle à pas perdu son temps avec toi MISS Belfoje. Un conseil garçon de course avant que t’y retourne. T’amuse pas à lui manquer de respect comme ce que tu viens de faire là devant moi. T’es ni son amant, ni son patron. Souviens t’en pour la suite.C’est clair ?

Le comptable marqua un temps d'arrêt, afin d’insister sur son message et obtenir une réponse implicite de l’humain en face de lui. En trois lettre avec le terme adéquat pour s’adresser à lui.  Ses yeux cherchaient un crayon qu’il trouva rapidement. De ses gros doigt boudinés il attrapa le magazine encore ouvert et entreprit de détacher, puis signer l’iconographie de “Miss Maid Trando”.

-Sur ceux. Rapporte lui ça gamin. Elle comprendra. Et embarque moi le rste de ses magazines, un p’tit gars comme toi sera surement content d’avoir de la lecture quand tu sera tout seul hein !

Après un clin d’oeil complice, les yeux de Favro reprirent leur teinte froide et dure. L’homme d’affaire avait consacrée suffisamment de temps au jeune homme et si de sa main droite il lui tendais le poster pour qu’il l’embarque, sa main droite avait retrouvé sa place, hors de vue, sous le bureau, contre la crosse du fusil à pompe. L’humain comprendrais vite que sa mission etait désormais terminé et son congé acté.

HRPG :Je te laisse finir la mission en postant ton retour au batteur bourré. Adja te paiera ta mission (paye = demande de récompense jusqu'à ce post). N'hésite donc pas à faire ta demande de récompense en même temps.
Après tu as le choix. Soit dans la discussion Adja peu te dire qu’elle n’as pas de travail pour le moment et te recontactera quand elle en aura afin de te laisser le temps d’un rp libre, soit t’indiquer que, coup de bol, elle en as un disponible. Dans ce cas là dit le moi et ouvre un nouveau topic pour que je prenne la suite (Car cela sera une nouvelle mission).
Libre à toi !

Voyant qu’il allait bientôt tirer, le jeune pilote le regardait en face, prêt à accepter la mort. Soudain, l’homme d’affaire enleva son arme, ricanant alors et se remettant à sa place. Darell, un peu surprit au début, l’écouta et comprit qu’il le testait. Il souffla un coup, voyant qu’il a bien fait de dire la vérité et de rester le plus calme possible. Cependant, il écouta attentivement Favro et sur la remarque comme quoi le jeune pilote ne l’avait pas respecté et qu’il devrait respecter Miss Belfoje. En entendant ça, il comprit qu’il pourrait le payer cher de sa vie, étant donné que vu comment le monde criminel de Nar Shadda fonctionne, il comprit qu’il va falloir être petit. Il répondit à Favro d’une manière affirmative et calme :

Oui monsieur Favro. Dit Darell d’une voix claire et net.

Une fois qu’il fini de prononcer ces mots, le jeune pilote vit le comptable chercher un stylo, signer sur l’image de la « Miss Maid Trando ». Une fois qu’il a fait, il lui tendit l’image à Darell tout en donnant les directives à suivre. En écoutant ça, Darell comprit que ça mission était presque fini. Au fond de lui, le jeune humain était enfin soulagé de pouvoir en finir et d’ensuite aller boire un simple verre d’eau, voulant garder le plus d’argent possible pour payer les réparations du Nightfall. Il récupéra la mallette de sa main gauche, la ferma et récupéra le papier de sa main droite, le mettant dans la poche intérieure de son manteau.

L’un des deux gardes se dirigea vers la porte principale et toqua à cette dernière, le garde qui était derrière la porte l’ouvrit et attendait le jeune pilote.

Bonne soirée, Monsieur Favro. Dit Darell, saluant respectueusement ce dernier.

Il salua aussi les deux gardes de Favro, en hochant de la tête. Ces derniers ne répondaient pas au salut du gamin. Le jeune pilote, voyant ça, décida de suivre le garde à la porte et passa devant. Le garde ferma la porte et suivit Darell, descendant tous les deux les escaliers. En bas de ces derniers, Darell laissa le garde passer en premier, afin qu’il puisse ouvrir la porte. Il l’ouvrit, tout en gardant un œil sur moi et la mallette. Le jeune pilote passa la porte et le garde ferma derrière lui, restant du côté intérieur.

Le jeune humain vit alors le grand costaud, toujours en train de repasser des vêtements et cette fois, c’étaient des costumes de soirées. De l’autre côté, le tenancier de la caisse remarqua le pilote sortir de la cage d’escalier. Il se dirigea vers lui et remarqua qu’il avait la mallette dans la main.

Tiens, t’as récupéré la mallette ? Dit celui qui tenait la caisse. Il y a quoi dedans ?

Tu tiens vraiment à savoir ? Lança Darell, se dirigeant vers la caisse.

Il posa la mallette à côté de la caisse, l’ouvrit et lui montra le contenu. Le tenancier fut étonné de voir qu’il n’y avait pas d’argent, mais de simples revues porno trandoshans.  Il savait que ceux qui se foutait de la tête de Favro, ressortait les pieds en premiers, mais là il réfléchit alors, voyant que le gamin est toujours en vie. Il comprit qu’il que l’homme d’affaire a voulu se jouer de lui et l’a épargné. Cependant, le tenancier lâcha un petit rire, car malgré le fait qu’il avait poursuivit le gamin, c’était pour revendre la mallette.

Et bin, p’tit gars, t’as eu de la chance de ne pas avoir été troué par monsieur Favro. Dit l’humain, souriant légèrement.

Ce n’est pas faux… Sinon, tu connais des gens qui aimerait avoir ce genre de choses ?

… Pas vraiment ? Tu ne veux pas les garder ?

Disons que… Les trandoshans ne sont pas mon genre de femmes.

J’peux bien t’comprendre, p’tit. Mais bon, j’te conseille de le garder quand même. Ça peut servir.

Comme vous voulez. Répondit Darell, fermant la mallette et se dirigeant de l’autre côté du comptoir. Bien, je vais devoir y aller. Sur ce, bonne soirée.

A toi aussi p’tit gars. Saluant le caissier, revenant à ses affaires.

Le jeune pilote salua le caissier de la tête et parti en direction de la porte de sortie. En sortant, il trouva le garde qu’il l’avait fouillé et pris temporairement son arme. Ce dernier lui rendit la ceinture à arme, en silence et Darell remit son arme à sa place initiale. Il salua le garde d’un hochement de tête et s’en alla, en direction du Batteur Bourré.

En marchant en direction du Batteur Bourré, le pilote se rendit compte d’une chose : il n’avait pas vu une seule prostituée depuis qu’il se balade dans la ruelle. Il se demanda pourquoi il n’y en avait pas. Il réfléchit quelques secondes, avant d’arriver devant l’entrée du Batteur Bourré. Comme d’habitude, il y avait le grand wookie au bras d’acier. Il ne portait pas grand-chose pour un wookie, étant donné qu’ils sont bien poilus. Comme la dernière fois, Darell lui donna son arme. Ce dernier reçu l’arme et la rangea dans une boîte et remarqua la mallette. Il voyant qu’il s’agit de la même valise, il demanda à prendre la valise et le mettre de côté. Darell accepta et lui prêta la mallette. Une fois qu’il a donné la mallette et l’arme, il pouvait entrer dans le bar.

En entrant, il remarqua qu’il y avait pas mal de monde pour une telle soirée : il y avait quelques joueurs de sabacc dans le côté gauche de la pièce, avec beaucoup de races qui pariaient des sommes presque astronomiques pour Darell. De l’autre côté de la pièce, il y avait quelques clients qui avait l’air de bien connaître le lieu. Au milieu, toujours le barman, en train de servir les clients. Mais comme la dernière fois, Adja Belfoje, la tenancière du Batteur Bourré, toujours dans le coin VIP, observant alors les lieux. Le jeune pilote s’approcha des escaliers menant vers la patronne. Et comme la dernière fois, deux gardes du corps, bien costaud, patientaient en bas. Darell se dirigea vers eux et leur demanda s’il pouvait voir Miss Belfoje. Au bout de plusieurs minutes, après que l’un des deux soit allé voir Adja pour lui parler de Darell, elle accepta de le voir et les deux gardes lui laissèrent passer.

En montant les escaliers, Darell se demanda s’il allait gagner assez pour pouvoir réparer son bijou, voire peut être devenir un peu plus sérieux en s’achetant de nouvelles armes, étant donné qu’il va devoir travailler pour Miss Belfoje. En arrivant au niveau de la patronne, le jeune pilote salua respectueusement la femme :

Bonsoir, Miss Belfoje. Dit-il tout en s’asseyant, afin d’être au niveau de la twi’lek.

Il sortit de sa poche intérieure de sa veste l’image de la Miss Maid Trando, signé par Favro, et la glissa sur la table, afin de la laisser voir sans la harceler la photo, afin de confirmer son travail.
Il attendit dans le plus grand calme la réponse de la jeune twi’lek, espérant toucher sa prime de travail et voir s’il avait un nouveau job.