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PEGI - premier Jour [Rp Phoebe]
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Phoebe Aldrich

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Phoebe Aldrich
Militaire
Mer 13 Nov - 23:51
Lorsque son réveil sonna, déversant une musique qu’elle avait choisi douce, Phoebe Giulia Alcia Septima Aldrich était déjà debout depuis au moins trois heures. Et pourtant, elle avait essayé de faire en sorte que le sommeil vienne la cueillir dès qu’elle se serait allongée sur le lit. Mais c’était peine perdue. Entre l’anxiété, les peurs, les craintes, les cauchemars, mais aussi une certaine forme d’excitation, sa nuit s’était révélée encore plus courte que toutes les autres. Et compte tenu de l'événement qui l’attendait aujourd’hui, elle avait limité sa consommation de somnifère, pas forcément celle d’alcool cependant, les gars du bar ayant tenu à fêter son “avant premier jour” comme il se devait.

Et au retour, lorsque ses mains s’étaient mises à trembler de terreur, se demandant si elle était capable de recommencer quelque chose, elle n’avait pas dépassé la dose “prescrite” par son psy d'anxiolytique.

Mais pourtant elle ne se sentait pas fatiguée. Morphée l’évitait depuis longtemps et son organisme s’y était fait, comme aux médocs, comme à l’alcool, pas forcément au reste néanmoins.
Elle se fit couler un second café, grand et noir, pour marquer le coup, et après avoir coupé son réveil, elle alluma les informations.


Elle avait clairement encore pas mal de temps avant de se rendre au locaux de la Police d'Enquête Galactique Inter-armée (dites PEGI pour les gens du milieu), et elle comptait mettre à profit ces quelques heures pour se préparer correctement. Physiquement, c’était sûr, sa mère lui ayant même offert un nouveau foulard d’un rouge pétant pour l’occasion, mais surtout mentalement.

Et tandis qu’elle mâchonnait ses calmants, son espris ne put s’empêcher de vagabonder un peu au-delà des limites, lui faisant se rappeler les moments compliqués de son arrivée dans l’armée. Elle était la fille Aldrich. Et si ce nom devait commencer à s’effacer de pas mal de mémoire, elle pouvait de nouveau être confrontée à ce statut de “fille de”. Ce fameux grade passif qui l’avait conduite à se battre de façon plus ou moins officielles avec les vipères qui l’attaquaient sur ce sujet. Aujourd’hui, elle n’était sans doute plus capable de rendre les coups. Mais la séance d'entraînement de la veille l’avaient un peu rassurée : elle ne serait pas mise à terre facilement. Et si elle ne pouvait plus compter sur sa force, il était probable que son adversaire soit épuisé de la voir se relever encore et encore.

Alors c’était ça l’objectif qu’elle s’était fixée aujourd’hui : se relever. Encore. Toujours même. Comme elle l’avait dit à Tariando, comme sa famille le savait, elle n’avait pas encore cédé, sa raccrochant à quelque chose dont elle n’avait pas conscience. Mais la rancœur n’était hélas pas de mise ici. Ses contacts avaient permis qu’une chose se concrétise enfin dans sa maigre vie et, n’ayant au final d'intérêt que pour son travail, il était probable qu’elle se jette corps et âme dans cette conquête.

Mais en était-elle réellement capable? Recommencer tout à zéro demandait force et abnégation. Elle avait jadis commandé une équipe, été un leader, obtenu un grade qui faisait qu’on l’écoutait lorsqu’elle prenait la parole. Mais tout ceci avait été balayé par des anomalies pouvant frapper tout le monde, mais qui l’avait atteinte elle.

Elle avait rêvé du Shadow cette nuit, encore, toujours. Seule dans la salle de contrôle qu’elle occupait, elle avait assisté une nouvelle fois, impuissante, à la mort de son père, à la destruction du vaisseau, se heurtant au mur du message répétitif de son communicateur. Puis, alors, la lumière rouge avait envahit l’espace, la réduisant elle aussi à néant. Durant tout ce moment, elle n’arrivait pas à bouger, concentrée sur la recherche de la voix de son père qui ne faiblissait pas avec le temps. Et puis, elle se faisait déchiqueter, carboniser, reprenant conscience à cet instant précis, comme si son esprit souhaitait lui épargner le pire. La mort en fait.

La septième fille de la dynastie Aldrich secoua la tête et se saisit promptement de la télécommande pour lancer le bulletin d’informations, cherchant avant tout à se soulager du cauchemar qui la saisissait même éveillée. Elle écouta le flux d’événement distraitement, n’arrivant pas vraiment à se focaliser sur quoi que ce soit. Il faut dire qu’il n’y avait rien de vraiment intéressant, le début de la campagne électorale occupant la majorité des journalistes.

Elle plongea les lèvres dans son café, finissant d’avaler plus ou moins de travers ses cachets. Et les questions revinrent alors. Qu’était devenue son ancienne équipe? Le personnel de la PEGI allait-il la prendre au sérieux? Son psy disait que son destin se trouvait dans ses mains, mais l’était-il réellement? Allait-elle pouvoir s’intégrer? Bâtir encore une fois quelque chose? Les gars du bar en étaient sûres. Mais elle l’était moins, forcément. Et pourtant, intégrer la police Militaire de Coruscant était… bien. Elle n’avait pas d’autres mots. Elle allait pouvoir remettre des pieds discrets dans l'échafaudage complexe qu’était la puissance militaire de la république, elle serait décorrélée de toute son histoire.

Mais, mais… le terrain. Il lui avait échappé durant de nombreuses années. Léthargique, redevenue une forme primaire de vie, elle n’avait jamais vraiment rien fait depuis. Chasser un peu certes, mais rien. Encaisser aussi.


Elle fixa le fond de sa tasse avec une légère moue dubitative. Peut-être était ce la clé. Encaisser. Et montrer qu’elle était toujours un peu là. La Aldrich, la lieutenant tenace et colérique. Pas la meuf shootée et bourrée la plupart du temps. Elle secoua sa tasse, faisant faire quelques cercles à l’amas noir de boisson corsée qui trainait au fond et finit enfin par finir sa tasse. Au bulletin d’information, on parlait théâtre. Et elle s’y fixa quelques instants. Elle savait que Stephen adorait cela. Ce futur frère médecin lui racontait sans cesse les dernières pièces qu’il était allé voir, et elle écoutait le sourire aux lèvres, vivant une culture inconnue au travers de ce jeune frère. Mais au moins, elle aurait d’éventuels sujets de discussions à “lancer” auprès de ces nouveaux collègues.

Son communicateur vibra légèrement, plusieurs fois, sur la table face à elle. Et pour la première fois de la journée, elle sourit en lisant les messages. Il y’en avait un de Stephen et un autre de Jorgen, le gamin du milieu, actuellement en école militaire, près à continuer là où elle avait...échoué. Des messages de bonnes chances, des conseils pour ne pas fracasser les têtes de ses camarades tout de suite, et le souhait d’un bon départ. Aucun message de sa mère cependant. Cette dernière attendait sans la doute le soir pour se manifester. Et il était évident qu’elle allait l’appeler sur le chemin du retour. Cette mère si forte, qui avait pourtant pris des risques pour sortir sa fille hors de l’eau. Elle se demandait d’ailleurs si son caractère belliqueux ne venait pas d’elle, mais elle se dédouanait avec son mari mort. Une belle esquive. Et qu’elle ne pouvait lui reprocher.


Elle tapa un message de réponse commun pour ces deux frangins, entrecoupés d’un “petites têtes blondes”, les rassurant et leur promettant de ne pas mettre le feu à la PEGI tout de suite. Puis, fermant son communicateur et le laissant tomber sur la table, elle se dirigea vers la salle de bain.
Une douche fraîche, revigorante et elle se retrouva devant son armoire. Elle avait bien évidemment mis de côté le foulard récemment offert en évidence sur son lit. Mais elle bloqua légèrement. Puis elle opta enfin pour quelque chose de classique, sobre, et peut être démodé pour la jeunesse actuelle. Mais c’est un peu ce qu’elle était aussi. Le chemisier blanc, le pantalon à pince noir, ses bottes sombres. Une ceinture de cuire arborant sur son centre un petit éclair simple
.
L’uniforme lui manqua un peu. Elle se sentait respectée, intégrée dedans. Mais elle n’avait plus réellement de grade maintenant. Et elle devait s’y faire.
Posant les vêtement choisi sur son lit, elle enfila le chemiser avant de se maquiller, pour éviter de laisser des traces sur le col. Puis elle passa par la case fond de teint, le khôl noir autour de ses yeux, lissa quelques mèches rebelles et enfila enfin le reste de sa tenue.

Elle se scruta devant son miroir. Elle ne paraissait pas fatiguée, mais ne détonnait pas spécialement. Classique en somme, mais cela serait sans doute ce que l’on attendait d’elle pour cette première journée. Aldrich, l’instable ex-lieutenant Aldrich devait montrer pattes blanche sdevant quiconque le demandait. C’était le jeu des apparences. Celui auquel elle s’était pliée ces dernières années. A l’enterrement de son père, au psy, devant la cours martiale. Moins devant les gars du bar, qui n’en avaient clairement rien à cirer, même si elle savait qu’ils appréciait son allure un peu guidée, allant parfaitement avec les musiques ringardes du lieu.

Elle sourit une seconde fois en pensant à sa fin de service, quand elle se pointerait au bar et que, quelque soit le résultat, ils leveraient tous un verre à sa santé. Les derniers et seuls à le faire dans toute la Galaxie.

Et en pensant à ce toast apaisant, elle enroula doucement le foulard de sa maternelle autour de son cou blanc. Le rouge accentueait un peu la pâleur de sa peau mais il avait le mérite de lui donner une allure plus vivante, moins blafarde, moins crispante aussi, ajoutant une touche étincelante à son air fantomatique. Il fallait qu’elle se montre capable, vivante aujourd’hui.


Elle alluma une nouvelle cigarette, expira longuement la fumée devant sa glace. Puis, en se servant un dernier fond de café, elle attrapa son communicateur et envoya un message à sa mère : “ tu avais raison, le rouge rend très bien”. Puis elle l’enfonça dans sa poche, éteignant d’un geste l’holonet qui avait dérivé sur l’élevage des amibes dans un région de la bordure. Et, après regardé l’heure, elle sortit enfin de son appartement, clope sur les lèvres, après avoir vérifié une énième fois qu’une partie de ses cachets s’y trouvaient. Dans l'ascenseur, elle expira de nouveau longuement la fumée, malgré la présence d’un de ses voisins, qui avait dû prendre l’habitude. Il la fixa en levant un sourcil, et elle fit de même. Puis il lâcha le morceau.

- Quelle allure aujourd’hui!

Sa cigarette toujours sur ses lèvres, elle lâcha un léger rire un peu gutturale.

- Premier jour d’un nouveau taf.

Il joignit les mains devant lui, dans une prière personnelle, inclinant sa tête vers l’avant.

- Que ça vous porte chance!


Elle saisit son mégot entre ses doigts gantés et sombres et inclina la tête respectueusement vers lui.
- Merci. Ça me touche.

Elle ne savait pas vraiment si elle était touchée réellement, mais hormis sa manie de fumer partout, elle était appréciée du voisinage. Peu bruyante, malgré ses crises d’angoisse nocturne, elle avait aussi “chopé” quelques uns des tourmenteurs des gamins des familles avoisinantes. Sans leur avis certes, mais cela avait eu un impact. Comme quoi, elle était encore capable de mettre une certaine pression sur quelques écervelés en mal de domination. Et elle sortit enfin de son immeuble, s’approchant du tram grande vitesse qui la mènerait jusqu’au siège de la PEGI.

C’était le même transport qu’elle prenait pour aller à son “ancien travail”, à quelques arrêts près, alors une routine familière l’envahit. Et c’était assez grisant, apaisant quelques unes des ses craintes par la même occasion. Elle renouait, un peu mais pas trop avec elle-même. Avant le dernier arrêt, elle reposa une cigarette sur ses lèvres, ne l’allumant que lorsqu’elle franchit les porte du transport. Elle avait de bonnes minutes d’avance, et le temps du trajet, elle aurait fini.

Il était tôt, mais les bureaucrates se pressaient déjà tout autour d’elle. Et arrivée devant le bâtiment austère de la PEGI, blanc et froid, elle retint une nouvelle angoisse. Elle tira sur la dernière latte de sa cigarette, fermant les yeux par la même occasion. Ce n’était pas le moment de flancher.

Une dernière image de la lumière rougeâtre qui hantait ses rêves et elle écrasa son mégot dans le réceptacle prévu à cet effet. Il était temps qu’elle mette les deux pieds dans la PEGI.

Elle franchit donc le pas de la porte, non sans une certaine appréhension, et pris directement la direction de l’accueil. Là, elle attendit patiemment son tour, et lorsqu’il vint, elle se signala d’une voix un peu rocailleuse.

- Bonjour. Phoebe Aldrich, j’ai rendez-vous avec le directeur de la PEGI.


L’officier de la réception la dévisagea un instant, puis réclama une pièce d’identité, qu’elle lui fournit immédiatement. Puis, après avoir tapoté sur le terminal, la femme de l’accueil, hocha la tête.

- Vous êtes en avance.Je préviens le directeur de votre arrivée.

Et alors, Phoebe s’installa dans l’un des fauteuils de l’accueil, tendue, les mains posées fermement sur ses genoux, respirant aussi calmement que possible, en attendant l’arrivée du directeur.

La Force

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La Force
Maître du Jeu
Jeu 14 Nov - 12:25
Les uniformes etaient nombreux à circuler dans le hall d’entrée du quartier général du PEGI sur Coruscant. On voyait passer la des forces de sécurité, des soldats des forces spéciales, des lieutenants de la marine, des forces aéroportée, du génie…. Quoi de plus normal ? Le Pôle d'Enquête Galactique Inter-Armée s’occupait de tous les affaires concernant des militaire au service de la République.
A cheval entre les juridiction de police civile et militaire, les tâches des agents du PEGI concernait avant toutes les affaires relatives aux membres des forces armée ayants des “soucis” en dehors de leur heures de service ou de déploiement.  Et dans ce genre d’affaire, quoi de plus normal donc que de cotoyer général d'infanterie ou aspirant pilote  pour rechercher la vérité.

Au bout du hall, un turbo-élévateur parmis tant d’autre s’ouvrit laissant passer un alien de taille moyenne, mais reconnaissable aussi bien à son physique qu’a sa tenue. Ni tres grand, ni trop petit, il donnait plutot l’impression d'être le mélange étrange entre une balle de fusil et un coffre au trésor.avec sa tenue chamarrée et son tour de ventre ne faisant que s’agrandir presque jusqu'à ses pieds. L’alien s'avança vers l’accueil, parla quelques instant à l’officier puis se dirigea vers Phoebe. avec une démarche lente, presque boiteuse. Il s'arrêta droit devant elle, la fixant droit dans les yeux quelques instants, attendant que l’un d’entre eux ne prenne la parole. Puis comme déjà fatigué et énervé par  cet échange, il prit les chose en mains..


L'alien en question:

-Bon, vous vous dépêchez de vous lever ? On à pas toute la journée.

Sans attendre de réponse et avec sa curieuse démarche, l’agent du PEGI retourna vers son turbo-élévateur, fouillant ses poches pour en sortir une carte d’acces qu’il donna à la jeune femme une fois dans l’ascenseur.

-Votre badge. Il vous permettra d'accéder à notre étage et déverrouiller votre bureau. C’est le 23eme au passage. Il montra du bout du bec le bouton du turbo-élévateur pour les étage et, à coté, l’espace ou appliquer ladite carte. Vous aurez aussi un badger et un pad sécurisé dans votre bureau. Gardez les toujours à porté de main, meme en dehors des horaires, les choses peuvent évoluer vite. Je devrais vous faire le speech sur la sécurité et les risque de cyber-hacking ainsi que la responsabilité individuelle sur les possibles fuites de données mais là j’ai pas le temps.

Le turbo-élévateur s'arrêta, s’ouvrant sur un open-space accueillant une soixantaine de bureau et autant d’agents attablé dessus, passant des coups de fils à gauche, à droite, trimballant d’épais dossiers ou analysant des données sur leur ordinateurs. Chaque coté de la salle était tapissé de porte donnant soit sur des bureaux privatifs, des salles de conférences ou d’interrogation.

-Votre bureau est par là. Le mien est par ici. Bonne journée.

D’un main le gras volatile montra d'abord un bureau vide vers le fond de la salle puis de l’autre, un grand bureau privatif sur le coté,  aux stores fermés et à la porte massive. Déja il s’y dirigeais laissant la jeune femme se débrouiller seul. A son passage les agents le gratifiait d’un “Bonjour commissaire Jedec” dont il ne prenait meme pas la peine de répondre, si ce n’est par des questions sur l’avancée de tel ou tel dossier, révélant un caractère dur et sans concession.
Heureusement pour la jeune Aldrich, un autre représentant de cette espèce s’avança vers elle. il semblait partager le même physique ainsi que le même gout prononcé pour les couleur. A ceci pres que sa crête était rouge au lieu de verte.

-Agent Jesti Ribu. Je serai votre partenaire. Pas la peine de vous présenter j’ai lu votre dossier. En parlant de ça on en à déjà un qui nous attend. il est sur votre bureau.


L'agent Jesti Ribu:


Le volatile avait entrainé sa nouvelle coéquipière vers celui-ci tout en parlant. Le bureau de Jesti Ribu etait collé, face à celui d’Aldich. Comme tous les bureaux de policier, il débordait de papier, de stylo, de gobelet de café plus ou moins vide d'accessoire comme une paire de menotte ou un tonfa mais chose plus particulière aussi, de ..radiateurs d’apoing. un il en avait un posé a côté de son ordinateur et deux autre de chaque côté du bureau, rendant ce dernier encore plus encombré. Une vrai rupture avec celui de la nouvelle venue ou il n’y avait qu’un ordinateur, un bloc note et… le fameux dossier.

-Si vous étiez dans le contre-espionnage, vous savez comment ca marche. Mais j’ai gratté et lu d’autre chose sur vous et votre manière de grimper les échelons. J’veux savoir avec qui je bosse. Alors sur celui-ci j’vous laisse les mains libres. Vous dirigez, je regarde. Allez, on s’y met !

Dossier n°1457-SAR-147B //




Memento -Abo Bin Ju

Identité :  Abo Bin Ju
Age : 25 ans (standard)
Race : Humain

Affectation :
5ème armée, 2ème régiment de génie 2ème bataillon
Grade: Sergent d’artillerie
Engagé depuis : 5ans, 4mois, 2jours


Raison de l'enquête :
Disparition non déclarée après permission de cinq (5) jours.
L’appartement du Sergent à été trouvé ouvert sans trace d’effraction ce matin par une voisine. Le sergent n’est joignable par aucun moyen habituel

Autre :
Décoration :
Médaille du devoir
Médaille de la bravoure pour action héroique
Médaille du service

Déploiement :
Campagne du noyau
Deuxieme campagne de la bordure
Déployé  notament sur  Loretto, Quelior, Antar, Arrgaw et New Balosar

Mesure disciplinaire : Ébriété en dehors des heures de garde (x3) -3x3jours de prison
Voie de fait sur un officier supérieur lors de son incorporation-10jours de prison
Aucun autre antécédent connu militaire ou civil/

Phoebe Aldrich

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Phoebe Aldrich
Militaire
Jeu 14 Nov - 22:49
Phoebe patienta quelques minutes, se penchant légèrement en avant sur son siège et portant un regard tout autour d’elle. Mais dans l’accueil, l’endroit commençait à devenir une vraie fourmilière. Et du coin de l’œil, elle suivait les uniformes qui s’aventuraient dans ce lieu où leur juridiction devenait caduc, parfois escorté de quelques officiers de la PEGI. Ces uniformes, elle les connaissait bien. Les couleurs, les formes, les couvres chefs, les blasons, les numéros des matricules même. En fouillant légèrement dans sa mémoire, elle pouvait dire que ce type à l’air fatigué, escorté assez amicalement par la police militaire, faisait parti des “rampants”, les troupes au sol, celles pour qui certain corps d’armée ne reconnaissait aucune noblesse, mais que tout le monde redoutait d’affronter au corps à corps. Car c’était leur métier de dézinguer des types, avec les dents s’il le fallait.

La police militaire. Si militaire était dedans, elle savait très bien que cela n’avait pas spécialement de rapport. Et pourtant, quelque chose l’avait un peu séduite dans ce poste. Certes, elle ne naviguerait plus, ne traiterait plus le flux de données, ne serait plus au cœur des batailles, mais la PEGI était “hors” d’atteinte des factions militaristes. C’était un service à part. Elle se souvenait les voir d’un mauvais œil lorsqu'ils débarquaient, parfois sans prévenir sur son vaisseau, pour “discuter” (comme il disait) de certaines problématiques internes. Quelle ironie. Elle allait peut être servir sous leur blason désormais. Ce qui impliquait plusieurs choses. D’une, elle serait encore plus mal vue par ses anciens collègues militaires, vu qu’elle allait mettre les pieds dans des affaires qu’ils préféraient voir rester en interne. Et de deux, elle n’en aurait probablement plus rien à cirer, n’ayant au final aucun lien de dépendance avec eux et se contentant d’appliquer des règles strictes, appelées plus couramment la “loi militaire”.
Elle se retint de justesse de sortir une nouvelle cigarette, l’horloge indiquait qu’elle approchait de l’heure du rendez-vous et son officier supérieur, le directeur lui-même sans doute, ne devrait plus trop tarder. A moins qu’il aime faire poireauter ces nouvelles recrues longuement, ce qui était tout à fait possible ici.Après tout, si elle connaissait les rouages des militaires, celui de cette police un peu à part lui était passé un peu au dessus, que ce soit durant son service ou ses années de léthargies.

Pour passer le temps, elle serra de nouveau ses mains sur ses genoux, tant pour calmer son excitation que l’envie d’en griller une, et qui se produisait généralement de concert.


La porte de l’ascenseur derrière l’accueil s’ouvrit, encore une fois, mais la personne qui en descendit attira son attention. Un Pen-fi, cette espèce semi oiseau à l’intelligence plus que reconnue au travers de la Galaxie. Ils possédaient un esprit de corps très poussé, et il n’était pas rare d’en voir quelques un chapeautant des services plus ou moins complexes, s’assurant d’une bonne cohésion globale de leur groupe. Elle n’en avait jamais vraiment vu sur le terrain, mais elle savait que dans l’administration, ils étaient redoutables. Et avec un léger sourire, elle se souvint d’ailleurs de quelques fois où elle avait dû se frotter à ces volatiles, toujours responsables ou représentants de quelques choses, et qui connaissaient la loi aussi bien qu’elle.

L’alien presque volant était richement habillé. Très. Un autre trait de leur espèce, destiné à asseoir leur crédit face à des races humanoïdes qui pouvaient les prendre de hauts. Mais de mémoire, personne n’avait jamais osé. Il se dirigea droit sur elle, et elle se redressa sur la chaise, se demandant brièvement s’il y avait un geste, un garde à vous à effectuer devant lui, quelques soit son grade ou sa fonction. Mais elle sécha. Elle était vide, focalisée sur sa démarche, sur son bec, sur ses yeux noir et sur les immenses plumes vertes qui couronnaient sa tête élégamment.


Il la toisa. Elle ne sut pas vraiment où se mettre, mais ne baissa pas les yeux, cherchant les mots à adresser à un officiel tel que lui, car clairement il l’était. Il releva son bec dans un geste hautain, visiblement irrité par son comportement alors qu’elle n’avait encore rien fait. Et la fille Aldrich, bougea légèrement sa mâchoire, prête à sortir un salut aussi calme que officiel, malgré le doute et la légère angoisse qui la parcourait.

-Bon, vous vous dépêchez de vous lever ? On à pas toute la journée.

L’attaque, enfin la question, la figea quelques instants sur place. Et elle se redressa immédiatement, rigide et tendue face à l’oiseau qui avait visiblement autre chose à faire que de s’occuper d’elle. Elle s’entendit lâcher un  :

- Oui, monsieur.


Un vestige de ses années gradées, mais qui avait le mérite de la remettre à sa place, la bonne, enfin, elle l'espérait.
Et si l’alien ne lui renvoya pas un regard de mépris, il était évident qu’il savait qui elle était, et qu’il n’avait sans doute pas apprécié les “pistons” déployés par ses anciens supérieurs pour la faire entrer ici. Elle le suivit d’un pas vif, collant sa démarche à la sienne, sans pourtant être insultante, jusqu’à l’ascenseur. Elle bloqua alors ses mains derrière son dos, attendant d'éventuelles questions, ou pire même, mais le Pen-Fi se contenta de fouiller ses poches sans lui donner la moindre attention.
Quelques secondes plus tard, il lui tendit un badge, lui précisant par la même occasion l’étage de l’immense bâtiment qu’elle allait occuper. Elle saisit la carte à deux mains, en inclinant la tête d’un signe respectueux, ne sachant pas si cela était vraiment la coutume chez eux. Coutume, religion, groupuscule, dynastie, royaume, etc, Phoebe avait appris à se plier à ce genre de règle, notamment durant le cadre de ses missions diplomatiques où ne froisser personne était la clé. Mais les Pen-fi restaient mystérieux à ses yeux. Étant une race plutôt minoritaire et très intégrée dans leur environnement, ce geste pouvait tout aussi bien l’agacer que le satisfaire. Mais bon, il semblait pressé, déjà irrité par sa simple présence, un peu plus ou un peu moins ne changerait pas la donne à son sujet. Sans tenir compte de son comportement, le volatile poursuivit :

- Vous aurez aussi un badge et un pad sécurisé dans votre bureau. Gardez les toujours à porté de main, même en dehors des horaires, les choses peuvent évoluer vite. Je devrais vous faire le speech sur la sécurité et les risque de cyber-hacking ainsi que la responsabilité individuelle sur les possibles fuites de données mais là j’ai pas le temps.

Phoebe hocha la tête. Et répondit doucement.


- Ne vous inquiétez pas sur ce dernier point. Je connais ces règles, monsieur.

Et elle ne mentait pas. Elle avait presque régit le service qui émettait ces consignes, et les avaient respecté à la lettre durant son service. C’était une seconde nature chez elle. Ne jamais passer d’appel personnel sur les communications militaires. Pas d’appel en mission sur des réseaux non protégé, des messages codés, selon des principes simples et identifiables par tous même en cas d'altération de la ligne. Les mots de passe cryptés aussi. Et bien sûre, la réactivité en cas d’appel sur son com-link officiel. Elle devait être là où on avait besoin d’elle.

Le turbo ascenseur ouvrit enfin ses portes sur le fameux 23eme étage, sans laisser le temps à un silence gênant de s’installer, elle se sentit légèrement soulagée.

A l'intérieur, le service grouillait de vie, peut être un peu trop pour elle, et elle dû maîtriser un geste de recul protecteur sur le moment.
Dans le service, tout le monde allait et venait, communiquait frénétiquement avec des indics, des gars en mission, des codes étaient lancés ici et là, et d’autres étaient simplement concentrés sur leurs rapports ou sur des tableaux de preuves liés à leurs affaires en cours. Et ce brouhaha la propulsa quelques années en arrières, à ses débuts, lorsqu'elle n’était encore personne et qu’elle devait analyser chaque donnée de combat pour déduire les stratégies adverses, aidée par les piratages de quelques communications et les infos des agents infiltrés. Pas forcément le bon vieux temps, une régression même de son point de vue. Mais quelques choses de familiers. Elle ne recommençait effectivement pas en bas de l’échelle, mais c’était tout comme. Mais au moins, si cette journée et les suivantes se passaient bien, elle aurait quelque chose à faire de sa vie. Quelque chose qui pouvait peut être la passionner autant que son ancien job.


Elle tourna la tête autour d’elle. Elle retrouva le militaire vu dans la salle en bas en train d’effectuer une déposition, elle vit aussi les salles interrogatoires, et cela lui donna une soudaine envie de vomir. Mais bon, autant se trouver du bon côté cette fois…



-Votre bureau est par là. Le mien est par ici. Bonne journée.

Cette sortie, et l’éloignement soudain du Pen-fi confirma plusieurs choses. Déjà, il n’avait pas le temps de lui accorder quelques secondes de plus. Ensuite, il devait en savoir suffisamment sur elle pour émettre des soupçons à son sujet, mais aussi, enfin l'espérait, reconnaître qu’elle n’était peut être pas une novice fraîchement sortie l’école. Ensuite, qu’il s’agissait du commissaire qui régissait le service. Jedec. Monsieur Jedec pour elle. Et cela la fit grimacer autant que ça la rassura. Si elle manœuvrait correctement, elle pourrait compter sur lui pour l’aider. Sinon, elle n’aurait plus qu’à se barrer d’ici.

Le commissaire l’abandonna juste devant l’ascenseur, rejoignant d’un pas empressé son bureau. Ouais, il avait clairement autre chose à foutre que de la présence d’une perturbatrice comme elle. Pour la forme, elle lâcha un :


- Merci, Monsieur Jedec.

C’était sa manière à elle de montrer qu’elle avait saisi qui il était, et où était sa place dans cette immense zone ouverte et active. Puis après quelques secondes, elle fixa enfin l’endroit qui lui servirait de bureau. Elle en aurait donc un vrai, au cœur de l’activité, pas dans un coin ou dans un placard comme elle aurait pu s’y attendre. Elle avait même le droit à un petit écriteau déclinant son identité. A voir maintenant si cela lui poserait problème.
Elle s’assit alors sur le fauteuil, enfin son fauteuil maintenant, et ouvrit l’un des tiroir de son bureau pour le moment vide. Elle y trouva le fameux pad et le badge qui lui conférait désormais son nouveau rôle officiel : Enquêtrice de la PEGI. La classe en fait. Elle scruta alors le blason légèrement dorée de son unité lorsqu’elle perçut un mouvement dans sa direction.

Un autre Pen-fi semblait lui donner beaucoup trop d’attention à cet instant. Aussi, elle fourra rapidement l’ensemble technologique et représentatif dans son sac et porta sur lui un regard interrogateur. Ce dernier tendit l’une de ses ailes dans sa direction, imitant les poignées de mains humanoïdes. Elle s'apprêtait à le saluer lorsqu’il prit les devant.

-Agent Jesti Ribu. Je serai votre partenaire. Pas la peine de vous présenter j’ai lu votre dossier. En parlant de ça on en a déjà un qui nous attend. il est sur votre bureau.


- Ah.

Il y’ avait donc au moins deux personnes ici qui avaient parcouru son dossier, et cela ne l'enthousiasma pas vraiment. Jesti Ribu savait donc. Et aurait sans doute énormément de préjugés et de questions à son sujet. Mais il s’y était attendu.
- En tout cas, enchanté de faire votre connaissance Jesti Ribu.

En fait, elle ne savait pas trop si elle avait la permission de l’appeler par son prénom. Mais en tout cas, son allure, son espèce, sa tenue, lui rappela immédiatement son supérieur. Même s’ils ne semblaient avoir aucun lien de parenté.


Il lui indiqua, toujours d’un geste de l’aile le fameux dossier, auquel elle n’avait pas encore porté d'intérêt. Et tandis que l’oiseau/coéquipier prenait place confortablement sur son siège en face d’elle,  elle ouvrit, grâce à son empreinte digitale, le dossier. Ribu poursuivit, il était apparemment impatient de se mettre sur cette affaire, au moins autant qu’elle, mais un détail la chiffonna. Le contre-espionnage. Et elle se sentit obligé de clarifier.


- Si vous aimez savoir avec qui vous travaillez, je n’étais hélas pas encore gradée dans le contre-espionnage. Désolé de vous décevoir.

Quand à la question de son ascension. Le mystère restait entier sur ce qu’il avait pu lire ou entendre. Et pour donner le change, elle redressa un regard concerné dans sa direction.


- Mais vous avez raison, il est temps de s’y mettre.


Ses yeux se focalisèrent alors sur le dossier, détaillant la disparition de Abo Bin ju. Un sergent, médaillé, mais n’ayant plus donné signe de vie suite à sa permission. Et Aldrich fronça les sourcils. C’était cocasse de se voir confier un dossier concernant un officier avec des antécédents d’ébriété, alors qu’elle même était susceptible de se faire arrêter par les forces de l’ordre dès qu’elle mettait le pied dehors après 21h. Fait de violence aussi. C’était un profil un peu similaire au sien. En moins pire. Et sans lever les yeux du carnet de données, elle s’adressa à son nouveau coéquipier.

- Et dans les témoignages, on à quoi? Des gens l’ont vu sortir? Avait-il des amis? Des potes de perm?

Puis elle se concentra sur les récompenses du jeune homme.

- On dirait le profil d’un mec qui était en train de craquer. Aucun avis médical la dessus? Ou de ses supérieurs?
Au fond d’elle, elle soupçonnait l’apparition d’une tierce personne, l’ayant détourné, d’une manière ou d’une autre de ses fonctions. Peut-être quelqu’un de désabusé ou s’étant confronté à la mauvaise personne au mauvais endroit.

- Un tour dans son appart ne serait pas de refus. Et faut qu’on interroge ses connaissances ou ses camarades.

Elle leva les yeux vers son coéquipier oiseau.


- Partant pour une sortie donc? A moins que vous ayez déjà des infos?

Pour le coup, elle ne s’était pas trop posée de questions sur le comment elle avait pu déduire tout cela. Sans doute son expérience personnelle l’impliquait un poil trop dans cette affaire. Et cela avait ses avantages et ses inconvénients. Elle bénit ses anxiolytiques lui permettant de faire la part des choses malgré elle et attendit patiemment la réponse de l’officier Ribu.

La Force

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La Force
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Ven 15 Nov - 11:21
Le volatile tenta d’imiter ce qui, chez les humains, devait être un haussement d’épaule. Un mouvement difficile a percevoir avec sa stature mais révélateur de l’avancée de l'enquête et de sa manière de faire. Sa nouvelle co-équipière tenait à fouiller l’appartement du suspect, ce qui était déjà une bonne (et la seule) piste dont ils disposaient. Soit. Aussi prit il soin d'arrêter les multiples chauffage d'appoint autour du bureau. Lui, comme tous les représentants de sa race étaient particulièrement frileux et vivaient mal le fait de ne pas être dans des salles ou la température était inférieur à 30 degrés. Dans cette grande salle, ses chauffages ne lui permettait presque d’atteindre cette température autour de son bureau. Presque. Mais en contrepartie, il fallait faire attention au niveaux de charges des radiateurs. Pas question de les laisser tourner pour rien quand il n'était pas là !

-Alors d’un, j’suis pas devin. C’est le commissaire spécial Jedec qui nous l’as refilé avant de venir vous chercher. De deux, c’est ton affaire la nouvelle, donc c’est toi qui gère. Trois, c’est moi qui pilote.


Son coéquipier se leva, prenant dans le tiroir de son bureau une paire de gant de conduite en cuir, une grosse écharpe et, sur le porte manteau non loin, une épaisse veste aussi clinquante et coloré que le reste de sa tenue. L’agent récupéra aussi une petite mallette dont il ne détailla pas la fonction et se dirigea sans attendre d’autre remarques vers les ascenseurs. Il fut heureusement pour elle, aussitôt rejoint par Aldrich et appuya sur le bouton du deuxième sous sol, à savoir le parking des véhicules de service. A ce dernier il en choisit un parmis tant d’autre, un classique quatre portes avec deux place à l’avant pour les agents et deux places à l’arrière séparé par une grille pour les suspects et démarra en trombe. Comme la plupart des espèces aviaires ayant encore des reliquat d’ailes, les Pen-fi étaient du genre a conduire rapidement, brutalement et efficacement. Et Ribu adorait “piloter” façon rallye, meme dans une ville aussi a cheval sur la circulation que Coruscant. Les heures de services étaient le seul moment ou il pouvait s’adonner à cette “passion”. Que pouvait faire la police traditionnelle face à des représentant en mission de la police militaire en temps de guerre ? Laisser passer et grogner dans leur commissariat face contre ses “cowboy” ayant tous les droits.
Le trajet, que le système de navigation prévoyait en vingt-cinq minutes fut bouclé en quinze, non sans quelques acrobaties. Le speeder fut garé une rue plus loin que l’appartement du suspect, faute de place disponible, mettant quelque peu en rogne l’imposant volatile


-Il nous faudrait un barre-bantha pour pouvoir pousser les civils dans des cas comme ça. On fait comment en cas d’urgence hein ?”


il maugréa quelques minutes encore (soit le temps de faire le trajet jusqu'à la résidence du suspect) et entra dans cette dernière. La on les renseigna sur l’étage du sergent Bin Ju (le 54eme) et de la présence d’un agent de la police civile les attendant pour faire son rapport.
Les deux agents se dirigerent donc vers ce dernier.

HRPG :
L’agent de police est la pour constater qu’il n’y a pas eu d’effraction et à commencé a faire le tour des voisin.
Le sergent est un personnage discret, poli, gentil, les voisins n’ont pas grand chose de plus à dire et le voyait peu. Sa plus proche voisine l’a vu il y a une semaine et a juste remarqué qu’il avait l’air “fatigué, comme après une grosse journée de travail ou une guelle de bois” et a entendu qu’il avait laissé sa TV allumé fort jusque tard dans la nuit.

L’appartement est un appartement petit sans etre un placard. il ne semble pas y avoir eu d’effraction, la TV, la console de jeu est les biens volables sont toujours là. Dans la cuisine les placards sont plutôt vide et la poubelle à été vidé, comme si on avait voulu “ne pas laisser de traces”.
Dans le salon, la déco est très “sport automobile” et est décoré de photo du sergent en déploiement avec de nombreux soldat. Sur le canapé, entre deux cousin, une photo aussi du sergent pendant ses classes avec quelques camarades autour d’un gros speeder militaire. Si tu allume la TV c’est une chaine de sport automobile qui va apparaitre.
Dans la chambre, rien de particulier. Le lit est fait au carré, les affaires sont rangées, pas de trace de lutte. Dans le placard il y a un coffre fort de petite taille verrouillé par un code a trois chiffre. Il te faudra faire un jet d’intelligence réussit (donc 6 ou moins) pour l’ouvrir. Si tu réussit je te dirais dans mon prochain post ce qu’il y a dedans.

Phoebe Aldrich

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Phoebe Aldrich
Militaire
Sam 16 Nov - 16:35
Le visage de Phoebe se figea dans un air impassible. Le pen-Fi qui lui servait de coéquipier était définitivement irritant. Avec elle en tout cas. Bien sûre, leur espèce n’était pas réputée pour leur bienveillance, plutôt sur leur rigidité. Et en voyant l’attitude franchement désagréable de l’inspecteur Jesti Ribu, il était évident qu’il avait très bien lu son dossier. Et elle ne sut s'il cherchait à la faire sortir de ses gonds à cet instant ou non, que ce soit simplement parce qu’il ne l’aimait pas ou pour tester la maîtrise de la jeune femme.

La nouvelle recru grinça néanmoins des dents, partagée entre l’idée de lui répondre un truc cinglant ou celle de ne rien dire.

Jedec. Des interrogations tournaient dans sa tête sur les attentes de ce fameux commissaire. Habituellement, lorsqu’il y avait un nouvel arrivant dans leur service, quand elle était chez les militaires, il y avait toujours un espèce d’entretien avec les supérieurs hiérarchiques. Une discussion simple permettant de préciser le job et les attentes, et quelques règles de vie en communauté. Et là, elle ne savait pas si son commissaire oiselet considérait qu’elle savait déjà tout, ou du moins suffisamment. Ou si il attendait patiemment de pouvoir lui tomber dessus, guettant un faux pas et l'échec de son enquête pour la dégager de son service aussi simplement qu’elle y était entrée.

Phoebe regarda Ribu récupérer sa veste, richement décorée par rapport à elle qui se présentait dans la plus simple sobriété. Et en le voyant saisir ses affaires, elle constata qu’il lui manquait de nombreuses choses, comme un équipement par exemple. Pas d’arme de service, de menotte, de gadgets ou autre. Juste sa plaque et son communicateur officiel. Ribu avait beau dire qu’elle pilotait l’opération, elle n’en restait pas moins considérée comme une bleue, à peine digne de porter sa plaque. La police militaire ne valait donc pour le moment pas mieux que la grande hydre sur laquelle ils veillaient. La prochaine fois, elle prendrait son fusil, même si son utilisation était clairement déconseillée dans un environnement urbain.

En se redressant lentement sur ces deux jambes, ruminant néanmoins le caractère quelque peu mauvais de son collègue, elle lui emboîta le pas jusqu’à l’ascenseur. Elle ferait son exploration du service plus tard. Bien sûre, elle vit de nombreux regards se poser sur elle et son air froid. Radio-moquette avait sans doute dû fonctionner à plein régime dès qu’elle avait posé le pied à l’étage. Et si la plupart semblaient très jeunes pour connaître réellement l’affaire dans laquelle elle avait trempé ces dernières années, nul doute que bon nombres de rumeurs plus ou moins fondées devaient courir sur elle. En fin de compte, il faudrait peut être qu’elle défonce une ou deux mâchoires de façon plus ou moins discrètes si elle voulait avoir la paix. Il n’y a avait pas de doute, tous les services un peu militarisés se ressemblaient, et s’en était presque décevant.


Une fois dans l'ascenseur, elle porta ses yeux sur la mallette que le volatile trimballait. Elle faisait la moitié de sa taille mais pas moyen de savoir ce qu’elle contenait. Peut être un radiateur portable, ou des outils de prélèvements pour les indices qu’ils relèveraient sur place. Il lui revelerait sans doute son contenu plus tard


Lorsqu’ils atteignirent enfin le deuxième sous sol, dans un silence vide de toutes émotions, rythmé par une musique banale et oubliable, Aldrich laissa son coéquipier l’orienter vers le véhicule de son choix.
Et si l’oiseau voulait “piloter”, qu’il le fasse. Elle n’avait jamais été une fana de la conduite, préférant souvent ses jambes à tout ce qui se déplaçait vite. Ils prirent place dans une voiture de fonction, vaguement banalisée, à la ligne un peu féline et portant la fameuse grille de séparation entre les places avants et arrières. Et elle prit la place du mort. Cela lui correspondait bien au final. Et lorsque Ridu démarra en trombe, tournant de façon saccadée le volant dans les courbes du parking souterrain, elle sentit sa main se crisper légèrement sur la poignée au dessus de sa vitre. Elle n’avait pas peur en speeder, mais clairement, des mains sans pouce-opposable rendaient certaines manœuvres violentes et dénuées de grâce. A l’image de la démarche des Pen-Fi au final.

Par contre, il fallait le reconnaître, ils arrivèrent vite au bâtiment dans lequel logeait Abo Bin Ju. Peu gracieux, mais efficace donc.
Cependant en sortant de la voiture, elle ne put s’empêcher d’émettre un commentaire à l’image de ces derniers échanges avec son coéquipier.


- Pas de devin, mais pas vraiment pilote non plus…


Sachant pertinemment que Ribu n’allait pas donner suite à son commentaire, elle sortit une cigarette de son étui et la porta sur ses lèvres, et tandis qu’elle l’allumait doucement, expirant doucement la fumée, elle entendit son coéquipier émettre un bruit
.

-Il nous faudrait un barre-bantha pour pouvoir pousser les civils dans des cas comme ça. On fait comment en cas d’urgence hein ?”

S’ils s’étaient garés loin, dans une approche discrète, l’avis émis par son coéquipier lui fit lever un sourcil. Et elle ne put s'empêcher de lancer une nouvelle remarque acerbe.


- En cas d’urgence, il aurait peut-être fallu me filer une arme de fonction, et de quoi neutraliser ou calmer la foule.


Elle tira une nouvelle latte sur sa cigarette et tourna légèrement sur elle-même, observant la petite esplanade devant l’immeuble.

- Les civils ne seront pas à repousser s'ils ne savent pas qu’on est là. Tu t’es garé loin, on va pas ruiner tes efforts d’approche discrète. * elle exhala une nouvelle fois sa fumée*. Appelle la police local, dis leur de me coller trois types autour de la place, en civil. Ils interviennent que si y’a un soucis, et ils observent si y’a quelqu’un avec un comportement ou un intérêt très porté sur la bâtiment ou sur ton speeder.

Le ton était dépourvu de questionnement. Jesti Ribu lui avait répété que c’était son affaire et qu’il l’observait, autant s’épargner les questions à son encontre, et qui ne feraient que lui renvoyer des remarques acerbes dans la tête.
Devant les portes, elle écrasa sa clope dans le réceptacle prévu à cet effet juste à l’entrée. Et enfin, ils prirent de nouveaux places dans un ascenseur interminable qui déboucha sur le 54 eme étage de la tour où résidait Bin Ju.


La porte était simple à identifier, il y avait un agent non loin qui attendait, comme l’exigeait la procédure, vaguement sur ses gardes. Leur approche sembla le réveiller un peu, et sans plus de préambule, Aldrich dégaina sa plaque dans sa main et indiqua aussi du coin de l’œil son coéquipier.

- Inspecteurs Aldrich et Ribu.

L’agent fixa sa plaque puis elle-même, comme s’il essayait de retenir son nom. Et sans plus attendre, Aldrich reprit la parole.

- Qu’ont donné les témoignages des voisins?

L’agent secoua la tête doucement.

- Pas grand chose. Un voisin discret, il le voyait peu. Certains ne savaient même que c’était un militaire. Sa voisine proche l’a vue il y’a une semaine environ, il semblait plus fatigué que la normale. Elle se demandait s’il n’était pas un peu alcoolisée d’ailleurs. Apparemment, dans ces derniers signes de vie, il avait laissé sa télé à fond, jusqu’à tard. Et après cela, plus rien.

- Ok. Merci. Elle habite où?

Il lui indiqua la porte d’en face. Pour le moment, les indices étaient plutôt maigres. Alors, elle demanda au planton de lui ouvrir l’appartement. Celui-ci s’empressa d’accéder à sa demande, tout en commentant le fait qu’aucune trace d’effraction n’avait été relevée. Et effectivement, rien sur le verrou, sur la porte, ou sur son cadre.

L’inspectrice et son coéquipier pénétrèrent dans l’appartement. Ce dernier était petit, peut être un poil trop pour un officier du rang de Bin Ju. Et la thèse du cambriolage et d’un incident un peu similaire redescendit dans son classement. Les objets de valeurs n’avaient pas bougé, pas de trace de lutte.


Lorsqu’Aldrich s’avança, elle laissa son regard balader sur les murs. Il y avait quelques posters de véhicules sportifs et ses yeux se posèrent alors sur une photo. Elle se prit à sourire devant, observant la fine équipe de militaire en intervention posant comme des roi devant l’objectif. Elle identifia leur cible, souriante, au milieu de tout ses camarades en tenue d’intervention. Elle attrapa alors son communicateur officiel et prit un cliché du cadre. Un petit passage par la reconnaissance faciale lui permettrait sans doute d’avoir leur nom.


Elle s’approcha alors du canapé central. Une télécommande était posée sur la table basse et dans un geste léger, elle activa le bouton de la mise sous tension. L’émission “Turbo Speeder” débuta dans un bruit assourdissant.
Une fan de sportive donc.
Elle éteignit la télé, le bruit lui tapant sur le système assez rapidement. Elle passa ensuite en revue rapidement les fenêtres. Aucune ne pouvait s’ouvrir et une fois encore, pas de trace d’effraction. Rien à en tirer si ce n’est une superbe vue sur son quartier. Il n’y avait pas spécialement de vis à vis non plus, pas en directe en tout cas, ou sans matos type jumelle. Mais à moins que Jin Bu ne se soit mis vraiment dans une sale situation, cette hypothèse n’était pas dans les plus urgentes à analyser.

Elle continua sa visite par la cuisine, sentant le regard de son coéquipier la suivre du coin de l’œil et regretter sans doute son manque de communication. Mais elle n’avait pas fini de se faire une idée sur la situation. De ses mains gantées, elle ouvrit tout les placards. Et les trouva tous vides, comme la poubelle.

- Y’a même pas une vieille conserve ou un plat préparé qui traine, pas même un pauvre bol. Ça sent le mec qui est parti pour un long voyage… Et pas précipitamment. Tout a été retiré méticuleusement. Je suis même pas sûre qu’il y est une miette de quoi que ce soit…. Et généralement, on vide sa poubelle quand on sait qu’on ne reviendra pas avant un moment…. On a pu l’aider à tout vider bien évidemment…

Elle fixa son coéquipier en referma l’un des placards.


- Je présume que y’a eu des relevés d’empreintes pouvant prouver le passage d’une “autre personne” sur ces placards? Sinon, va falloir regarder ça.

Elle fit un léger lien avec la télé à fond. Avec ce bruit, pas moyen d’entendre les bruits de vaisselles ou de rangement. Ni même si il était seul ou pas.

- Fouillons la chambre.

Dans le pure style militaire, la chambre était niquel. Lit fait soigneusement, affaires rangées.

- C’est marrant ça. Il a prit sa bouffe et son matos pour cuisiner mais pas sa garde robe. Bon, les militaires se fichent généralement de ça. Il a du prendre le stricte nécessaire.

D’un geste, elle ouvrit le tiroir de la table de chevet. Vide bien entendu. Puis elle fit de même avec le placard. Et en écartant légèrement quelques cintres, quelque chose se dévoila au fond.

- Tiens donc. Un coffre fort.

Elle plia sur ses genoux pour regarder la boite métallique. Une combinaison à trois chiffres lui en empêchait l’accès, et elle se retint de porter ses mains sur le cadran pour faire rouler les chiffres sous ses doigts. Lorsqu’elle était en mission, les coffres de ce type servaient parfois à protéger des données sensibles, et il n’était pas rare qu’ils aient un dispositif d’endommagement interne en cas de combinaison erronée. Et a première vue, vu le nettoyage de l’appartement, le gars devaient être un peu parano. Il y avait donc un risque.

Elle tourna de nouveau ses yeux vers son coéquipier, en pleine observation de la chambre lui aussi.

- Faut qu’on ouvre ce coffre. Je présume qu’on à des gars à la PEGI pour ça? Qu’ils viennent le récupérer et l’ouvrir.

Elle se redressa alors doucement sur ses jambes. Il y avait des choses qui clochaient ici. En revenant vers le salon, elle s’appuya doucement sur le haut du canapé, posant ses deux coudes sur le dessus. Un petit passage chez la voisine et…


- Qu’est ce que c’est que ça?

Entre les coussins, juste sous elle, elle distingua un mince cadre noir.

Ribu revint tout de suite vers elle, la regardant saisir le cadre en ses mains gantées.


- Encore une photo?


Elle secoua la tête doucement.

- Ouais. En fait, c’est pas rare chez les militaires en déploiement d’avoir ce genre de déco chez eux. Un peu comme une photo de famille, si tu vois ce que je veux dire….

Elle observa la photo doucement.

- Mais celle là est différente. Dejà, elle était posée là entre les deux coussins. Je suis quasiment sûre qu’elle devait être sur sa table de chevet. Ce qui veux dire qu’il l’avait entre les mains avant de disparaitre. Et aussi… ces mecs là, ce sont ces vrais potes. Et y’a toujours ce speeder au milieu….

Elle prit en photo le cadre et le reposa à sa place entre les coussins. Puis elle se perdit quelques instants dans ces réflexions. Qui furent écourtées par son coéquipier.


- Alors, Madame la militaire, qu’est ce qu’on a? Qu’est ce qu’on fait.

Phoebe fit l’impasse sur le ton toujours irritant de Ribu et se redressa de son canapé.

- Qu’est ce qu’on a. Un type, un bon militaire, qui a sans doute vu des horreurs et qui est fan de course automobile et de beau bolide, qui a prit soin de vider soignement son appart avant de disparaitre. Un type proche de certaines personnes, ces potes d’intervention sans doute, avec qui il doit partager la même passion.


Elle tourna son regard clair vers lui.

- Qu’est ce qu’on fait. On me retrouve ces gars. Je veux savoir où ils sont et qui ils sont. Ensuite, un mec comme Bin Ju a forcement son propre véhicule. Je veux savoir si il est toujours dans son garage, et si il ne l’est pas, où il est. Avec son numéro de permis, on devoir pouvoir utiliser sa balise de géolocalisation pour le trouver. Dans le cas où y’aurai rien, faut qu’on regarde au niveau des voitures de locations. Si y’a pas de traces à ce niveau, on va doucement se diriger vers le fait qu’il avait suffisamment de liquide sur lui pour se payer la loc. Ce qui peut signifier plusieurs choses : soit qu’il avait vraiment prémédité ce départ en retirant suffisamment de thunes de son compte, soit qu’il avait fait quelque chose lui permettant d’amasser suffisamment de crédit. On regardera ses relevés bancaires au bureau.


Et son regard se releva vers les posters de courses.

- Et ce quelque chose ça à un lien avec la course automobile. Tu sais si y’a des courses dans le secteur? Illégale ou non d’ailleurs? C'est une piste à creuser. Si on priorise, y’a son speeder en un, en deux, on retrouve les mecs de la photo. Et en trois, on cherche au niveau des courses. En parallèle, je veux savoir ce que y’a dans son coffre et ce que donne le relevé d'empreinte sur les placards de la cuisine.

Elle passa une main dans ses cheveux platine.

- Pour maintenant, je pense qu’une petite visite chez la voisine s’impose, histoire d’être sûre qu’elle n’ait rien vu de particulier. Après, on ira voir s'il a un garage.

Ribu fronça les sourcils et elle ajouta, pour clarifier sa pensée :

- Je veux savoir si il était seul ou pas. Ce soir là, ou pour d’autres. C’est possible que seul, il ait pu faire tout ça. Mais à plusieurs sa marche aussi…

Pour le moment, l’affaire sentait comme le mec qui avait craqué, et qui s’était embourbé dans une affaire louche, le poussant peut être à quitter le secteur pouse faire oublier. Et tant qu’elle n’avait pas plus d’informations, elle ne pouvait donner trop de crédit à une histoire de dette, chasseur de prime ou mafia locale impliquée ou non. Et elle était quasiment sûre que son coéquipier volant devait avoir des conclusions similaires. Elle fixa la porte et lui fit un signe de la tête, même si elle sentait que la fameuse voisine n’aurait rien de mieux à leur apprendre...








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La Force
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Dim 17 Nov - 23:19
Ribu obeit sans faire de remarques aux demandes de sa nouvelle coéquipière, contactant le poste de police plus proche pour demander une surveillance discrète de leur véhicule par leur propres patrouille puis, une fois dans le batiment, continua à faire son travail, en silence, notant ce qui lui semblait important sur son propre data-pad sans forcément lui en référer.
cette mission servait certe à la voir travailler, mais surtout, et avant tout, à retrouver le sergent et expliquer sa disparition. Réfléchir en parallèle sur différent élément noté par l’un et l’autre pourrait peut être, expliquer la raison de sa disparition.
Tandis qu’elle fouillait le salon, lui, avec son matériel d’analyse, projetait de la poudre sur les surface lisse en quête d’empreinte qu’il “ixait” avec une bande adhésive spéciale réservé aux preuve. Quand elle s'intéressait aux photographies, lui à la pince à épiler prélevait des fibres possiblement suspecte sur le sol. Et quand elle découvrit un coffre fort dans la chambre, il pianota sur son comlink pour appeler une équipe spécialisé dans le déplacement de preuve.
Une appel court mais qui permit à l’humaine de trouver une nouvelle chose, possiblement intéressante pour l'enquête : Une photo sortie de son cadre entre deux coussin du canapé. Certe.


- Alors, Madame la militaire, qu’est ce qu’on a? Qu’est ce qu’on fait.


Il était temps d’avancer et Ribu lui faisait bien comprendre. Si le sergent avait quitté le monde capital pour rejoindre la bordure, cinq jours étaient plus que suffisant pour disparaitre. Mais peut etre y avait il eu autre chose ? Et en se rendant suffisamment désagréable il poussait sa coéquipière à agir sous pression. Les enquêtes comme celle-ci le bureau en recevaient des tas. Souvent suite à de mauvaise cuites de la part de soldats confondant samedi matin dans le canapé d’un de leur collègue et lundi matin sur le terrain d'entrainement. Cinq jour, c’etait certe long mais pas exceptionnel. Donc..

-....me retrouve ces gars. Je veux savoir où ils sont et qui ils sont. Ensuite, un mec comme Bin Ju a forcement son propre véhicule. Je veux savoir si il est toujours dans son garage, et si il ne l’est pas, où il est. Avec son numéro de permis, on devoir pouvoir utiliser sa balise de géolocalisation pour le trouver. Dans le cas où y’aurai rien, faut qu’on regarde au niveau des voitures de locations. Si y’a pas de traces à ce niveau, on va doucement se diriger vers le fait qu’il avait suffisamment de liquide sur lui pour se payer la loc. Ce qui peut signifier plusieurs choses : soit qu’il avait vraiment prémédité ce départ en retirant suffisamment de thunes de son compte, soit qu’il avait fait quelque chose lui permettant d’amasser suffisamment de crédit. On regardera ses relevés bancaires au bureau.

Donc retour au bureau. L’oiseau trouvait qu’au moins elle prouvait que pour une huamine, elle avait deux sous de logique mais bon sang, qu’est ce qu’elle pouvait parler !

-..Tu sais si y’a des courses dans le secteur? Illégale ou non d’ailleurs? C'est une piste à creuser

-Faudra demander à la police du secteur, j’suis pas le botin mondain des fou du volant.


- Pour maintenant, je pense qu’une petite visite chez la voisine s’impose, histoire d’être sûre qu’elle n’ait rien vu de particulier. Après, on ira voir s'il a un garage.


Ah, pas le bureau alors. La voisine finalement. Elle aurait pu dire ça dès le début.
L’occasion allait cependant etre utile pour voir comment la nouvelle venue allait s’y prendre pour tirer quelque chose de nouveau avec une voisine d”éa cuisiné par un policier civil avant leur venue.Et si elle parviendrais à en tirer quelque chose d’utile.
L’oiseau prit les photo et les placa elles aussi dans un sachet plastique avant de se diriger vers l’appartement voisin. Du bout de son aile il sonna et attendit.


HRPG : La voisine est surprise et tendu d’avoir affaire à la police. Elle hésite beaucoup et a peur d’etre embarqué dans quelques affaire louche.
Elle confirme que c’est un voisin discret et paisible. Elle n’a vu personne de nouveau cette dernière semaine, n’a pas entendu de bruit trop fort et précise sa déclaration. Elle a entendu la TV forte il y a sept jours et son voisin le lendemain. Elle dit qu’il avait l’air fatigué a cause de ses cernes et ses yeux rouges. Il ne lui a pas dit bonjour à ce moment la mais elle ne sait pas quoi en penser. Je peux te donner la réponse a deux question questions sous forme oui/non de la part de la voisine sur discord si tu veux rajouter des interrogations pour ton post.

Phoebe Aldrich

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Phoebe Aldrich
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Mar 19 Nov - 15:19
Avant d’entrer chez la voisine, Phoebe regarda son coéquipier faire quelques prélèvements. Bien évidemment, ce dernier, bien en place dans la PEGI, bénéficiait de tout l’attirail nécessaire à une bonne enquête, pas comme elle. Elle avait l’impression d’avancer un peu à poil ici, et sentir ses faits et gestes épiés de la sorte avait quelque chose d’assez dégradant. Par réflexe, elle plongea l’une de ses mains dans la poche de son manteau, caressant l’emballage rassurant de son paquet de cigarette.

Donc Ribu apparaissait comme un expert du prélèvement, mais ne se dépareillait toujours pas des remarques acerbes à son encontre quand elle s'exprimait, et d'un regard emplit de jugement. Et elle détestait ça. Si il fallait qu’elle se coltine ce piaf durant les prochains mois, elle allait sans doute devoir descendre de nombreuses bouteilles pour s’éviter de le suspendre au dessus du vide en le secouant.

Cependant, le Pen-Fi était expérimenté dans ce métier. Pas comme elle. Dans son taf, son ancien, on ne faisait pas de prélèvement. Mais par contre, ses quelques séances en tant qu'observatrice auprès de l’équipe de renseignement lui avait montré comment poser des questions avec un minimum de tact. Mais peut-être devrait elle l’abandonner face à Jesti, peu enclin à communiquer avec elle.

Elle sentit d’ailleurs que cela l’agaçait un peu, la manière dont elle s’exprimait. Mais elle était une ancienne agent des communications. Parler était le seul contact qu’elle avait avec les membres de son équipe et la flotte toute entière. Même si, en dehors, elle restait parfois assez avare en mots. Une déformation professionnelle qu’elle allait sans doute devoir modérer si Jesti Ribu ne se décidait pas à être plus avenant avec elle.

Elle regarda une dernière fois le petit appartement, sachant qu’il ne lui avait pas encore délivré tous ses secrets et emboita le pas du Pen-Fi, dont la démarche rapide témoignait de son agacement de s’être fait abreuvé d’autant d’informations. D’ailleurs, il n’avait pas répondu, pas donné d’avis et le pincement de son bec ne révélait rien. Peut être faisait-elle fausse route? Peut être qu’il avait déjà la conclusion de cette histoire et qu’il gardait jalousement ses conclusions pour le commissaire et non pour elle.

Et au fond d’elle, derrière la légère crainte qui tiraillait son ventre, elle se demandant si ce n’était pas Ribu qu’elle devait cuisiner et non la voisine. Mais elle fut ramenée à elle par la sonnerie de la porte devant laquelle elle se trouvait désormais, sans en avoir pleinement conscience.

Un bruit de pas se fit entendre, puis, après quelques secondes où elle se savait observée par le juda de la barrière de bois, un verrou sauta enfin et la porte s'entrouvrit. Dans l’embrasure, les yeux verts d’une petite femme d’un âge moyen les scrutaient, interrogatifs, craintifs. Et au vue du comportement légèrement en retrait de cette voisine, la fille Aldrich savait d’ors et déjà que l’interrogatoire serait difficile, et que le petit bout de femme devant elle ferait tout pour clore le plus rapidement possible toutes ébauches de discussion. Il allait falloir qu’elle ruse un peu, qu’elle la mette en confiance, sans être trop intrusive. Et l’exercice était compliqué pour quelqu’un shooté par une médication à haute dose et dont l’empathie était sérieusement diminuée.
Si elle avait eut un chapeau, elle l’aurait enlevé immédiatement. Mais faute de mieux, elle se contenta de sortir sa plaque, doucement, sans geste brusque, renouvelant les présentations.

- Bonjour, Inspecteurs Aldrich et Ribu. ...Excusez-nous de vous déranger, mais nous aimerions vous poser des questions sur Monsieur Bin-Ju. Et vous comme vous êtes la dernière personne à l’avoir vu…

- J’ai déjà tout dit à vos collègues.

Discussion difficile donc. Et face à la position défensive de la voisine, toujours planquée derrière sa porte, Phoebe retint un soupir et afficha un air aussi neutre que possible.

- Je sais. Mais nous cherchons à reconstituer avec exactitude son dernier passage ici.

Là, il fallait qu’elle joue la carte de la détente. Et elle savait aussi qu’il serait peine perdu d’essayer de rentrer chez elle. Aldrich se campa donc fermement sur ses jambes et sorti son datapad de fonction, montrant qu’elle allait prendre quelques notes et surtout, qu’elle avait sous les yeux la déposition de la dame.

Sa première question concerna d’abord sa relation avec le disparu.

- Vous aviez des contacts avec Abo Bin-ju? En général, je veux dire? Est ce que vous discutiez avec lui, ou avez-vous eu des soucis de voisinage le concernant?

La voisine soupira, et la fixa dans la pénombre.

- C’était quelqu’un de discret. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais vraiment de problème avec lui. Écoutez… je ne sais pas vraiment qui il était, ni ce qu’il a fait de mal mais…

Phoebe leva les mains en signes d’apaisement devant la réaction typique de crainte que la petite dame semblait éprouver.

- Bin-Ju ne semble pas tremper dans quoi que ce soit, rien qui ne soit susceptible de vous retomber dessus Madame. Je comprend que vous puissiez être préoccupée par la situation, et bien que voir défiler les enquêteurs à votre porte puisse vous inquiéter, vous êtes surtout entendue en qualité de témoin. Pas de suspecte, ni rien d’autres.

La voisine hocha doucement la tête. Et Phoebe reprit doucement.


- Donc pas de soucis particulier avec lui? Ça vous arrivez de parler ensemble?

Elle haussa les épaules.


- Bonjour, au revoir, rien de plus en fait. Comme je l’ai dit, il était très discret…

Phoebe hocha la tête doucement, essayant de montrer son écoute et de l’importance à la discussion même si pour le moment, il n’y avait rien qu’elle ne savait déjà.

- Avez-vous remarqué un changement dans son comportement dans les derniers jours? Vous dites qu’il paraissait… tendu, étrange. Qu’est ce qui vous a perturbé?

La dame prit quelques instants pour répondre, puis en s’appuyant contre la porte sans pour autant la refermer, elle clarifia sa déclaration.


- Il… il a été bruyant dans la dernière semaine. Holo Télé trop forte, et le lendemain, lorsque je l’ai vu passer, il avait… des cernes, de sacrées même, et les yeux très rouges. Il ne m’a même pas salué. Il est juste parti.

- En début de semaine donc?

- Oui, y’a quelques jours.

Phoebe nota l’information. Cela collait avec la date de sa disparition mais surtout, cela éloigna le militaire d’eux. En une semaine, il pouvait avoir disparu n’importe où, et les pistes qu’ils avaient devenaient donc de plus en plus froides avec les minutes. Il fallait qu’elle abrège cette entrevue et qu’elle aille droit au but.

- Il avait l’habitude d’inviter du monde chez lui? Est ce que vous avez croisé certains de ces amis?

- Euh…* elle chercha dans ses pensées* non, non. On se connait un peu tous ici, visuellement en tout cas, et je n’ai vu personne n’habitant pas ici. Que ce soit dans la dernière semaine ou avant.

Phoebe nota l’information sur son carnet électronique. La piste “isolée” était donc à privilégier, au moins pour justifier son départ prématuré. Pas d’aide extérieure, chez lui en tout cas. Le grand nettoyage que Bin-Ju avait fait dans son appartement pouvait ne pas être prémédité, mais son action méthodique montrait aussi qu’il n’avait pas agit sous le coup de la panique, en tout cas pas complètement. Et aussi, qu’il n’était pas sous une pression immédiate.

- Et dernière question, vous savez s’il avait un garage?

La voisine cligna des yeux doucement.

- Euh Oui, oui, au sous-sol. L’emplacement est le même que son numéro d’appartement.

Phoebe nota l’information et rangea son carnet dans son sac.

- Merci beaucoup Madame, vos informations nous seront très utiles. ...euh..Bonne journée.

Elle inclina de nouveau la tête pour la saluer, et la porte se referma aussitôt, un peu brusquement. Et Phoebe se garda bien de faire le moindre commentaires, sachant pertinemment que les murs ne masqueraient pas suffisamment le bruit.

Elle leva alors les yeux dans le couloir. Ils étaient dans un bâtiment résidentiel moyen, et elle ne décela pas la présence de caméra pouvant confirmer la déclaration de la voisine. Il n’y avait aucune raison pour qu’elle mente, la petite femme semblant plus craintive qu’autre chose. Et il était évident qu’elle n’avait vraiment rien vu de plus. Mais au moins, elle savait où trouver le bolide de Bin-Ju.


Phoebe se tourna vers le planton dans le couloir, qui n’avait pas encore refermé la porte, attendant sans doute leur départ. Elle lui adressa un regard interrogatif.

- Vous avez contrôlé son garage?

L’agent fit une moue légère.


- Euh, non… pas encore.

L’enquête venait à peine de leur être confiée, et si cela lui sembla quand même un peu laxiste, la police locale n’avait sans doute pas encore eut le temps de tout contrôler. Alors soit, ils le feraient.

L’agent rajouta cependant quelque chose qui la fit légèrement grommeler.

- Les garages sont de types box. Si vous avez pas les clés, ça peut être compliqué.

Les clés. De mémoire, elle n’en avait pas vu dans l’appartement, mais peut être avait-elle mal fouillé. Elle entra donc de nouveau dans l'habitat du miltaire, se postant dans l’entrée. Il n’y avait pas de clé sur le petit panneau prévu à cet effet, et une rapide ouverture dans les tiroirs du petit meuble qui servait de vide-poche confirma l’absence du précieux sésame. Les clés devaient être avec le disparu du coup.

Elle soupira un peu. Un coup dans l’eau. Mais une idée lui vint alors. Et elle regarda Ribu.

- Faut qu’on trouve le concierge. Il doit bien avoir un double des clés quelque part…

Ils reprirent donc l’ascenseur, Phoebe ignorant légèrement l’air toujours aussi contrit de son Pen-Fi de coéquipier. Arrivé au rez de chaussé, les deux membres de la PEGI sortirent ensemble et toujours avec le même pas décidé, ils se dirigèrent vers la loge où se trouvait le concierge.
Ce dernier les dévisagea brusquement. Il avait du voir défiler plein de membres de la police depuis le début de la journée, mais sans doute ne s’attendait-il pas à être inquiété. La résidence était immense, et il ne pouvait pas avoir tout vu.


Devant son air suspicieux, Phoebe dégaina une nouvelle fois sa plaque, présentant encore le tandem. Puis, elle posa sa question sans attendre.


- Nous avons besoin des clés du garage 54-05. S’il vous plaît.

Le ton était sans appel, sous entendant qu’une coopération aussi totale que immédiate était demandée. La marque de politesse étant juste là pour faire jolie. Le concierge fixa sa plaque, Ribu, qui s’impatientait à ses côtés, puis devant l’air rigide et froid qu’elle affichait, il abandonna assez rapidement l’idée de discuter, n’ayant, à l’instar de la voisine, pas envie de se retrouver plongé dans cette affaire qui allait faire jaser son paisible bâtiment durant quelques semaines.

De sa main immense, le concierge lui tendit une carte.


- C’est mon pass. J’en ai qu’un seul, il s’appelle revient.

Phoebe saisit le précieux badge, en ajoutant un “bien noté” d’une voix monocorde. Décidément, c’était la journée de la sympathie. Elle le garda en main et détourna les talons, dans une démarche un peu rigide pour retourner vers l’ascenseur. Son coéquipier ne disait toujours rien et trimballait son imposante mallette à prélèvement fermement. Il faudrait qu’elle fasse un point la dessus avec lui, histoire de voir s’il avait déjà des résultats ou d’autres idées de pistes que celles qu’elle avait déjà évoqué à voix haute. En espérant qu’il veuille bien lui en parler.


Elle poussa le bouton des garages et l’élévateur entama sa descente, plus rapide cette fois. Et ils débouchèrent donc sur l’immense hall qui contenait une partie des boxs de la résidence. Il sentait le gaz, l’essence et l’huile de moteur un peu sale que la ventilation peinait à expulser dehors. Rien de bien suffoquant néanmoins.


Sur les parois métalliques qui refermaient chacun des box, un numéro y était indiqué d’une peinture noire. Et malheureusement pour eux, ils durent marcher pour enfin trouver celui qui les intéressait.

Elle eut envie de dire quelque chose, une petite remarque tranquille, mais elle se ravisa. Autant ouvrir immédiatement le local et rendre ses clés au concierge grognon.

Elle passa donc le pass devant le lecteur de la porte, qui bipa et clignota d’une lumière verte. Et la seconde d’après, le rideau de fer se remonta automatiquement, mais lentement, en grinçant.
Et elle se demanda alors si il s’agissait d’un énième coup de bec dans l’eau (sans mauvais jeu de mot) où s’ils allaient enfin trouver quelque chose de concret.
Bien évidemment, elle se retint de fumer. Son coéquipier ne lui pardonnerait sans doute pas d’allumer sa clope alors qu’ils étaient entourés de beaucoup trop de choses inflammables.




La Force

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La Force
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Mar 19 Nov - 22:06
Le rideau de fer se leva dans le sous sol de l’immeuble. Comme tous les parking en sous sol, il n’y avait pas beaucoup de place dans celui-ci une fois un speeder garé. Et il y avait justement un speeder dans celui-ci. Un magnifique Kabo-Katachi modèle 178, d’un rouge vif et aux bordure chromée.
Un modèle sportif, avec simplement deux places, une pour le pilote et une autre pour le passager. mais ce genre de bolide se conduisait souvent seul et très vite.
Mais ce qui frappa sans doute en premier lle Pen-Fi et l’Humaine fut sans doute l’odeur une fois le garage ouvert. L’odeur de pourriture et de sang qui se dégageait du véhicule. Car dans ce dernier, à la place du conducteur il y avait un cadavre et du sang. Beaucoup de sang.
il ne fallait pas etre légiste pour comprendre que la cause du décès. Un coup à bout portant d’arme énergétique qui lui avait quasi intégralement pulvérisé le crâne. Il y avait justement une arme dans la main gauche du défunt.
S’agissait il de leur sergent ? Si oui que faisait son cadavre ici ? Et pourquoi ?


Ribu s’éloigna de quelques mètres du garage pour contacter les services du PEGI. Il allait falloir faire venir ici un transport spécial pour le corps en plus de l’équipe pour le coffre. l'enquête prenait une tournure plus dramatique.

HRPG Bravo, ton premier corps ! Mais l’'enquête continue ! Tu peux chercher des indices ou des pistes dans le garage ou retourner au QG du PEGI pour un premier rapport et explorer les pistes dont tu as parlé plus tôt. A toi de voir.

Phoebe Aldrich

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Phoebe Aldrich
Militaire
Mer 20 Nov - 22:07
Le rideau mit donc du temps pour se lever, mais Phoebe prit son mal en patience. Enfin au début. Cette soi-disante qualité, elle l’avait beaucoup usé ces dernières années, et là, l’impatience de son coéquipier acerbe devenait contagieuse.
Elle se baissa donc légèrement pour entrevoir quelque chose dans la pénombre. Et si, au début, elle se dit qu’elle avait fait bonne pioche en vérifiant le garage, notamment à cause de la présence d’un véhicule pas encore identifié, ce fut autre chose qui la percuta de plein fouet.


Ce garage puait. Beaucoup trop. Et pas d’une odeur classique d’un garage, même mal ventilé. Cette odeur, elle finit par l’assimiler à celle de l’arrière boutique d’une abattoir un peu laxiste sur le nettoyage, ou d’une unité d'équarrissage. Ça sentait la charogne à plein nez. Et s’il était évident que des rats pouvaient se décomposer derrière un meuble, voir Ribu se boucher le nez de sa main palmesque aussi violemment lui indiquait que ce n’était pas une petite carcasse qui traînait là.

Le rideau de fer se bloqua alors dans un bruit sec, son éclairage automatique illuminant la scène immédiatement. Phoebe fut la première à pénétrer dans le petit espace maintenant ouvert au grand “jour”, en essayant d’ignorer l’odeur nauséabonde qui lui soulevait le cœur.

Un speeder trônait dans le garage privé, coincé entre des bidons de kérosène et des pièces détachées de propulseur. Le petit bolide était à l’image des posters qui décoraient l’appartement de Bin Ju, voyante, sportive et brillante. Un joli modèle, qui devait aussi valoir une petite fortune. L’argent non dépensé dans l’achat d’un appartement plus confortable devait être passé dedans.

Laissant son coéquipier à l’entrée, elle contourna alors l’avant chromé du véhicule, et finit quand même par remonter son foulard sur son nez. Soyons honnête, toute militaire qu’elle ait pu être, elle avait rarement été en présence de cadavre en putréfaction. Elle évoluait dans une pièce fermé, derrière des moniteurs. Les pertes, elle les constatait par le biais d’une froide ligne de données, assistant parfois aux derniers cris des chasseurs perdus dans la bataille (et qui était douloureux aussi…). Par contre, quand elle chassait avec son père, il lui était arrivé de trouver des vieilles charognes à moitié dévorées et que les mouches et les vers avaient fini par coloniser. C’était répugnant mais aussi dans l’ordre des choses du règne animal.

Ce qui était moindre dans l’ordre des choses, c’était le cadavre qui se trouvait à la place du conducteur du véhicule, et le trou béant à la place de sa tête. Il ne s’était pas raté...
Et Phoebe se sentit détourner le regard avec un léger haut le coeur.


- Merde…

Il n’en fallu pas plus à son coéquipier pour qu’il s’éloigne et contact le central de la PEGI. Les coroners allaient avoir du boulot pour rassembler tous les morceaux en tout cas.
Pourtant, Aldrich ne sortit pas immédiatement, reportant son attention sur le corps. Elle toucha avec les yeux bien évidemment, car tant que les photos de la scène n’avaient pas été prises par leur équipe, elle courait le risque de faire sauter des preuves sans doute capitale, et de faire naître des vices de procédure ou d’autres trucs embarrassants pour eux. Et avec le piaf qui évaluait chacun de ses gestes, elle resta bien à distance. C’était son premier taf depuis longtemps. Elle n’allait pas gâcher cette chance.


Le sang s’étalait donc sur tout le siège, le tableau de bord et une partie des vitres, témoin de la violence de l’interaction de la cartouche énergétique d’une arme et de la tête à jamais défigurée de l’homme mort. Et plusieurs questions se posèrent dans la tête de la nouvelle inspectrice.


Déjà, est ce qu’une arme de ce calibre pouvait causer pareil dégât? Là, le légiste et la balistique pourraient lui apporter leurs éclairages. De là où elle était, et surtout à cause de la présence de débris organiques de partout, constater les traces de brûlures caractéristiques des armes à énergies lui était difficile. Donc, première question : était ce bien cette arme qui était la cause du trou?
Ensuite, était-ce bien cette arme qui était la cause de la mort de cet homme?
Et Enfin, était ce bien Abo Bin-Ju? Avec la tête dans cet état, cela pouvait être n’importe qui de ressemblant, en taille et en stature. Un autre militaire par exemple. Ce qui n’excluait donc pas l’intervention de plusieurs personnes dans cette affaire.
A ce stade, elle n’avait donc aucune certitude sur l’identité du corps. Mais il y avait un corps. Moyennement frais. Et il passait d’une simple disparition à une enquête plus...complexe.


Bien sur, la thèse de suicide n’était clairement pas à exclure. Le militaire était apparemment au bout du rouleau, d’après les observations de la voisine. Mais un simple traumatisme post traumatique avait-il pu avoir raison de lui?

Elle grimaça. Depuis le début, cette histoire semblait vouloir coller à certains pans de sa vie. Quand elle avait quitté sa “famille”, son arme de service lui avait retiré. Mais lorsqu’elle avait eu de nouveau son fusil personnel entre les mains, la question de l’accomplissement de cet acte désespéré lui était passé plusieurs fois par la tête. A la chasse d’abord, l’accident pouvant vite arriver. Mais aussi chez elle, lorsque ses angoisses la saisissaient et la noyaient comme des sables mouvants.

Et elle avait deux chances dans sa vie, si on pouvait appeler ça comme ça. Déjà, son fusil n’était jamais chargé. Une habitude de chasseur. Et mettre les cartouches à l'intérieur représentait un effort assez surhumain, surtout dans son état de fatigue extrême. Même si ses doigts avaient longuement caressé la gâchette de cet artefact privé, et que l’idée de tenter le jeu de la roulette sur sa tête l’avait maintes et maintes fois effleurée. Une roulette forcément létale d’ailleurs, vu la nature de son arme de loisir, sans barillet, avec deux canons et surtout une magnifique pompe rendant chaque tir dévastateur.

Ensuite, sa dépendance aux médocs, et à l’alcool, et qui l’avait transformé en loque inerte, effondrée quelque part dans son appartement. Difficile de se coller une balle lorsque se son corps et son esprit se retrouvaient ralentis et embués par ses larmes et ses tentatives de respirer.
Son mal être pouvait être l’une des causes de sa survie. Son cerveau aussi et sa connexion avec sa famille bien entendu.


Elle secoua la tête et chassa toutes ses idées de sa tête, qui tournait un peu à cause de l’odeur infecte.
Depuis combien de temps était-il là, à moisir dans son garage? Quelques jours déjà. S’il était bien mort de ça, et ici, la question serait vite éludée, mais si… ce n’était pas la cause principale de la mort? Encore une fois, elle devait s’en remettre aux autres compétences au sein de la PEGI pour avoir ses réponses. Et cela prendrait du temps….


Il n’y avait rien d’autre à côté de lui. Pas de sac… enfin pas à côté de lui, mais ce modèle possédait un petit coffre. Et là, elle se retourna enfin vers son coéquipier.

- Je présume que t’as des gants dans ta mallette? Histoire que je pourrisse pas tout avec les miens?

Et qu’elle ne les salisse pas surtout. Faire partir du sang, même coagulé sur ses gants en cuir était une chose complexe, qui lui avait valu l'achat de nombreuses paires, et un regard de reproche de sa mère quand son mari lui rapportait que sa fille ainée s’était encore battue avec d’autres dans le Mess du vaisseau.

Jesti coopéra sans broncher pour une fois. Elle avait vu juste en déduisant qu’il était très tatillons sur les procédures, et cela lui allait bien en fait. Elle avait été comme ça aussi. Enfin un point de ressemblance avec le Pen Fi.


Elle rangea donc ses gants sombres dans son sac pour les remplacer par ceux laqués et étanches de prélèvement. Elle avait fini par oublier un peu l’odeur et après avoir bien fixé la membrane plastique autour de ses doigts, elle se dirigea vers le coffre. Le léger déclic de l’ouverture lui indiqua qu’il n’était pas verrouillé, et lorsqu’elle porta son regard à l'intérieur, elle constata qu’il était vide. Et elle soupira.

Ribu s’était légèrement approché, levant son bec vers elle, attendant qu’elle émette un son.


- C’est vide. Pas de trace de ce qu’il a pas sortir dans son appartement, comme la bouffe ou la vaisselle.

Tournant toujours autour du véhicule à une bonne distance, elle remarqua la présence de la boite à gant. Évidemment. Il y’en avait toujours une. Elle étendit donc son bras et poussa le loquet d’ouverture. Et il y trouva les documents officiels du speeder, quelques ampoules de rechanges pour les phares, comme l’exigeait le code de la route, et...un bout de papier mal plié. Mais qui restait bien mis en évidence au milieu.
Qui que soit le mec mort dans le speeder, il voulait qu’on trouve cela.

Elle saisit alors le morceau fragile entre son index et son majeur et le sortit doucement de la boite, le brandissant devant le Pen-Fi.

Les yeux sombres de Jesti se plissèrent, clairement curieux et interrogatif. Mais rien que pour lui faire un peu payer son attitude fatigante, elle prit son temps pour le déplier, et pour en détailler le contenu.

- Qu’avons nous là...ah…

- Accouche Aldrich.

- On dirait une putain de lettre de suicide.

- Quoi?

Phoebe s’éclaircit alors la voix.

- “Je ne supporte plus ma vie. Sa dureté, sa cruauté… Je ne peux plus avancer. Je n’en peux plus. Maman, je suis désolé. Je t’aime.”


Ribu secoua sa tête, marquant les cent pas devant le local. Il finit cependant par tendre un petit sachet à la jeune femme, afin de préserver la lettre. Puis, pour donner le change, l’inspectrice reprit le cours des ses idées.


- Pas sûre de qui ait écrit cette lettre, donc pas de conclusion hâtive. Mais maintenant on sait deux choses…

Ribu la fixa de nouveau d’un regard plutôt exaspéré.

- Ah oui? Qu’il s’est suicidé et qu’il est mort?

Phoebe grimaça légèrement.


- Ok. Trois choses et demie. Il est mort, le demi c’est pour le suicide, tant qu’on a pas la confirmation de l’identité du corps et qu’il soit bien l’auteur de ce petit message. L’autre, c’est qu’il à une maman, sans doute encore en vie.

- Et la dernière?


- Que tu peux faire installer des pares bantha pour contenir les curieux le temps qu’on finisse d’analyser tout ici…

Ribu lâcha un léger rire, très jaune. Il secoua la palme qui lui servait de main devant sa tête, accusant le renvoi de la balle qu’il lui avait précédemment lancé. Et il sortit de nouveau, son communicateur bipant. L’équipe de prélèvement et de récupération du corps devait être devant le bâtiment, et elle l’entendit leur signaler leur position actuelle.

Phoebe finit son tour. Mais ne trouva hélas rien de plus. Rien qui puisse l’aider plus à confirmer ou infirmer la moindre de ses hypothèses en tout cas. Et elle finit par sortir aussi du garage, rejoignant son coéquipier qui accueillait les autres membres de la PEGI. Avec leur tenue blanches et leur équipement, ils ne devaient pas être passé inaperçu dehors…


En parlant de dehors, elle avait furieusement envie de s’en griller une. Déjà, parce qu’elle manquait d’air, ensuite, pour échapper aux regards curieux des nouveaux arrivants, qui ne devaient sans doute pas replacer qui elle était, et enfin parce que c’était à eux de gérer la scène maintenant. Elle ne servait plus à rien ici, à moins qu’ils ne trouvent immédiatement quelque chose.


Elle fixa alors Ribu, et tout en sortant une cigarette de son étui, elle lui indiqua d’un simple geste de la tête l’ascenseur. Et il ne se fit pas prier pour sortir. L’odorat chez les Pen Fi devait être plutôt développé et l’odeur devait vraiment le gêner.

Ils retournèrent donc au rez de chaussé, et avant de mettre les pieds dehors, elle rendit son pass au concierge avec un vague merci, qui l'empêcherait cependant de poser des questions sur ce qui se tramait au sous-sol.


Une fois sur la petite esplanade devant le bâtiment, elle fit jaillir une flamme de son briquet et tira doucement sur sa clope.


Ribu croisa les bras à côté, avec un léger sourire.


- Première affaire, premier cadavre. Tu commences fort.

- On dirait oui.

Puis il embraya sur leur affaire.

- La thèse du suicide semble la plus probable.

Elle expira lourdement la fumée en opinant légèrement du chef.


- Ouaip, mais tant que j’ai pas la confirmation que c’est bien notre disparu. Je ne conclut rien.

- Y’a un truc qui te gêne dans cette affaire?


- En fait, c’est plutôt les causes qui m’intrigue. Et le fait qu’il ait aussi nettoyé son appart. J’en connais trop peu sur lui. Si ce gars était habitué aux OPEX, cela peut paraître logique. Nettoyer ses traces était peut être une seconde nature chez lui. Et on va pas se farcir toutes les poubelles pour trouver son matos...enfin..on pourrait… mais faudrait d’abord avoir quelques confirmations, sur son identité, nos relevés, le coffre….


- On rentre au bureau pour attendre les résultats des analyses du coup?

- Ouais, je finis ma clope et on rentre. …Et...faudra interroger ses coéquipiers, ces fameux amis proches… et prévenir sa mère…

Ribu hocha la tête lui aussi. Et la discussion se dissipa comme la fumée qu’elle exhalait au dessus du sous sol où se trouvait le cadavre en putréfaction.

La Force

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La Force
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Mar 26 Nov - 15:23
Ribu hocha la tête, donna des consigne pour ne pas jeter tout de suite les poubelles (au cas ou) et retourna d’un pas tranquille vers le speeder garée quelques rues plus loin, plutôt content de la situation meme s’il n’en disait rien.

Déjà, il avait un suspect et un mobile. Lui même et la classique dépression post déploiement. L'expérience à la PEGi du volatile le remerciait d’avoir fait ca discrètement et proprement, chez lui dans un garage fermé facilement nettoyable et pas en plein milieu de sa caserne ou lors d’une patrouille en plein lieu public. La la famille n’aurait qu’a faire appel à un laveur spécialisé de voiture et peut être une société de déménagement et n’aurait pas a subir une enquête poussé et 96 heures de garde à vu pour s’assurer qu’aucune des connaissance de leur proche défunt n’avaient de liens avec des terroristes séparatistes. Non, là ils avaient tout.

Puis la nouvelle avait évité de faire les n’importe quoi malgré le lâchage complète de sa part. Habituellement un poil plus bavard et caustique il ne l’aurait pas laisser contaminer des preuves sans rien faire ou dire mais il n’avait pas vraiment eux besoin d’ouvrir le bec sur ce coup -ci. Meme quand elle avait trouvé le corp et vu l’état de la banquette arrière, elle avait eu la décence de ne pas régurgiter son déjeuner.




Le volatile, montant dans le speeder hésita quelque peu à pousser ses talents de pilote pour y arriver et, après un dépassement qui se termina par un tonneau et un doigt d’honneur au conducteur derrière lui se réfrèna pour la suite du trajet, finissant meme par se garer sans utiliser le frein à main du véhicule et avec la plus grande douceur possible dans les locaux du PEGI.


-Bon, première étape obligatoire lors d’un retour du terrain : Le dépôt de preuve. C’est au 8ème. Tu va voir c’est passionnant. Et comme on doit toujours le faire à deux, c’est deux fois plus de plaisir !



L’alien, comme tous ceux de sa race, avait une vision particulière des notions de “fun” et de “passion”. Aussi se dépêcha il de remplir scrupuleusement les papiers relatif à la restitution du véhicule de fonction, les défauts relevé dans la conduite etc avant d’ouvrir la marche pour ce fameux 8ème étage qui ne s'avérait être pour les agents de terrain qu’une très grande banque grillagé ou chaque sachet de preuve était scanné, étiqueté, scanné à nouveau et officiellement confié aux archives, cérémonie s’accompagnant de la signature en trois exemplaires de mandat de dépôt, d’un récapitulatif de la pièce et bien sur, d’une attestation juridique sur la justesse de cette preuve et des poursuites légales possible en cas de falsification de preuve.

-Maintenant on va officiellement pouvoir les analyser. On devrait avoir les premiers résultats dans l’heure normalement. On va pouvoir remonter au bureau.



Reprenant l’ascenseur, les deux enquêteurs se retrouvent bien vite au 23eme étage, toujours aussi animé qu’aux première heures du matin. Il y avait cependant plus de plateau repas, de barquette de frites et de sandwich à moitié entamé au vu de l’heure. Les pen-fi ne prenant qu’un repas tous les deux-trois jours, ce n’etait pas vraiment le genre de détail qu’il remarquait.


-Hey Jesti alors ca à donné quoi ? Lacha un autre membre du PEGI, deux bureaux plus loin en raccrochant brutalement son téléphone pour se lever et venir lui faire l’accolade


-Pas mauvais. On à un cadavre…

-Je le savais ! A moi les billets !

-Mais elle a pas dégobillé ! C’est toi qui banque Lopez. Et on a quasiment l’arme du crime, c’est donc un doublé. Allez, soit pas mauvais joueur !


Grognon l’agent en question obtempéra sortant de sa poche son portefeuille et trois billets de celui-ci. Ribu en récupéra deux et en donna un à sa nouvelle coéquipière.

-Après tout, tu l’as gagné celui-ci. On avait parié que tu rendrais ton repas. D’ailleurs au vu de l’odeur et de la trace de ketchup sur la veste de Lopez, vous allez bientot réclamer une pause repas. Nous avons une excellente poissonnerie au bas du bâtiment si vous voulez. A moins que vous voulez contacter les proches de la victime tout de suite ?

HRPG : Manger te permettra de découvrir plus tes collègues et je te laisse la main libre la dessus.
Concernant l’enquete.
L’analyse de la photo montre qu’ils sont tous morts ou disparu au cours de la guerre des clones sur différents  front. Le dernier est disparu voila six mois.
Le coffre va être ouvert et révèlera qu’il y a dedans de l’argent liquide (près de 1.000cr) et un holster vide. Le blaster retrouvé a coté du cadavre pourrait rentrer dedans.
La balistique va confirmer que l’arme retrouvé peut faire ce genre de blessure.
Le légiste n’aura pas fini son encore fini son travail.
Les empreintes relevé sont partielles ou unitilisable dans la cuisine.
il n’y a pas eu de mouvement d’argent inhabituel sur son compte.

Phoebe Aldrich

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Phoebe Aldrich
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Mer 27 Nov - 22:01
Phoebe écrasa sa clope, toujours dans le réceptacle prévu à cet effet, devant l’immeuble de résidence de l’officier au destin funeste.Il fallait qu’ils rentrent aux bureaux désormais. Et cela lui fit bizarre, de se dire qu’elle avait un autre endroit où rentrer, ou exercer une fonction, ou agir, autres que chez elle, le psy, la salle de sport ou le bar.

Elle se laissa donc conduire, constatant une fois encore la propension agressive au volant de son coéquipier. Elle respira calmement, espérant que la place du mort ne serait pas le dernier lieu où elle serait vue en un seul morceau. Mais contre toute- attente, le Pen-Fi esquiva de justesse de nombreux accidents, en pleine maîtrise de son véhicule qui s’en sortait lui aussi indemne. Sur les échelles des émotions ressenties dans la journée, les instants dans le véhicule de fonction restaient au dessus de la découverte du corps, aussi moche cela soit-il.

Et durant le trajet, elle pensa à ce militaire, qu’elle aurait peut être pu connaître lorsqu’elle était en fonction. C’était un rampant certes, un officier terrestre, mais pour peu qu’il ait été fumeur ou sujet aux soirées tardives et agitées du mess, elle aurait pu le croiser. Les “taxis”, les militaires “volants”, étaient en partie chargé de les déposer sur les fronts. Et elle en avait connu un certain nombre et tous n’étaient pas revenus indemne de leurs opérations. Même si la famille militaire était étendue, elle aurait donc pu le connaitre, de réputation au moins, les rumeurs allant extrêmement vite dans ce milieu, surtout lorsqu’elles concernaient des actes héroïques, dont le mort avait été primé plus d’une fois. Mais son nom resta vide en elle. Tant mieux. Si cela avait été un de ses anciens subordonnés, elle ne savait pas comment elle aurait réagit. Et puis les médocs engourdissaient un peu ces sens aussi. Et elle se demanda si la PEGI savait qu’elle se shootait régulièrement… elle verrait bien si cela lui serait finalement reproché un jour.

Après avoir découvert que Jibu était capable de faire un semblant de geste obscène avec sa main dépourvue de doigts, ils arrivèrent enfin aux bureaux. Et machinalement, elle saisit une cigarette mais la garda entre ses doigts. Dans le parking souterrain, la défense de fumée était de rigueur.
Lorsqu’ils arrivèrent à l’ascenseur, l’alien pressa le huitième, et Phoebe leva un sourcil interrogatif. Elle n’avait pas eut le temps de visiter. Elle ne savait pas où se trouvait exactement les différents services nécessaires à la réussite de leurs enquêtes. Mais Ribu leva finalement une partie de son interrogation.

-Bon, première étape obligatoire lors d’un retour du terrain : Le dépôt de preuve. C’est au 8ème. Tu va voir c’est passionnant. Et comme on doit toujours le faire à deux, c’est deux fois plus de plaisir !

Pas besoin d’un détecteur de sarcasme pour savoir qu’ils entraient dans la partie la moins drôle de leur métier, mais la procédure était la procédure. Et elle resta inerte, hochant doucement la tête. Si Jibu comptait l'énerver, il était mal tombé.


Le huitième étage était le coffre des preuves, et un officier, plusieurs même, compte tenu de la taille de Coruscant, attendaient derrière des grilles légèrement ouvertes qu’on viennent leur apporter des précieux artefacts. Cette étape était obligatoire, elle le savait, ne serait-ce que pour éviter les vices de procédures lors des jugements. Aussi, elle se plia à l’exercice, impassible, déposant les indices les uns après les autres, avec son coéquipier, afin qu’ils soient archivés correctement. Est ce que le Pen-Fi se doutait seulement qu’elle avait vu pire comme process? Probablement pas. Que ce soit en service ou après, elle avait toujours dû rendre des comptes à tout le monde. Et même si cela était fort ennuyeux, ça ne l’émouvait pas pour autant. Au moins, elle savait qu’à cette instant, la partie scientifique de leur faction prenait la main, et que les résultats apparaitrait bientôt, corroborant la thèse du suicide ou non.


Ils remontèrent enfin au 23ème étage, midi trente venait de sonner, et lorsque le tandem débarqua, beaucoup trop de regards se posèrent sur elle et sur son coéquipier, qui les toisa tous d’un air entendu. Il y avait quelque chose qu’elle ne savait pas, et la drôle de discussion qui en suivit fini de prouver cette hypothèse. Une blague de flic pour commencer, de ceux qui ont vue tant de monstruosité ordinaire qu’ils préfèrent en rire qu’en pleurer. Elle connaissait ça. Ils en avaient aussi dans son équipe. Mais elle découvrit avec une certaine aigreur que durant leur mission, le Pen-fi s’était permis de donner quelques informations à tous ses collègues, qu’elle ne connaissait pas, notamment sur la résistance de son estomac face à des trucs craignos. Si des rumeurs circulaient sur elle, elles avaient apparemment occultés son passé, et sa présence sur les fronts de la guerre. Peut-être une bonne chose au final.

Phoebe lâcha un immense soupire et fixa donc les autres autres membres de la PEGI.

- Vous êtes sérieux les mecs?

La phrase était lâché sur un ton assez neutre, sans reproche. Comment le pourrait-elle alors qu’elle avait elle même posé des billets sur la résistance des petits nouveaux de son vaisseau? Une bleue, ils la prenaient pour une bleue. Et si jadis elle aurait déboité quelques mâchoires, là, elle se sentit légèrement soulagée. Le commissaire et son coéquipier savaient des choses mais pas tout. Et ces trois derniers mots étaient importants. Pour elle en tout cas.Etait-ce vraiment là la chance d’un nouveau départ réel et non impacté par son passé flamboyant puis minable?

La seconde d’après la sortie de ses pensées? Ribu lui tendit un billet et tout le monde attendait sa réaction. Et elle lâcha un léger rire amer, saisit le papier, et les regarda tous :

- Merci pour le pourboire les gars.

Et l’ambiance s'allégea nettement. C’était une belle bande de tocards apparemment, mais elle se demanda si elle n’aimait pas un peu ça aussi.

-Après tout, tu l’as gagné celui-ci. On avait parié que tu rendrais ton repas. D’ailleurs au vu de l’odeur et de la trace de ketchup sur la veste de Lopez, vous allez bientôt réclamer une pause repas. Nous avons une excellente poissonnerie au bas du bâtiment si vous voulez. A moins que vous voulez contacter les proches de la victime tout de suite ?

Il y avait donc un Lopez. En fait, il y’en avait toujours un et cela la fit rire intérieurement. Puis sans prendre le temps de se poser à son bureau, elle regarda Ribu.
- La poissonnerie me semble bien.

Et même si elle sentait que l’oiseau inspecteur la poussait vers ce choix, elle se dit que cela faisait longtemps qu’elle n’en avait pas mangé. Elle était plutôt plat préparé, ayant perdu le goût de la cuisine depuis longtemps, même si sa mère la gavait et qu’elle repartait avec des stocks après chaque repas chez elle.
Et sa déclaration déclencha un nouveau mouvement dans l’équipe. Ils se saisirent tous de leur veste, de leur sac, et se posèrent tous devant l’ascenseur. Un petit groupe de grands inconnus, mais le fameux resto d’équipe était une étape obligatoire dans toutes insertions. Il fallait qu’elle se tienne cependant, et qu’elle ne descende pas trois whisky devant eux.


Et effectivement, la poissonnerie était vraiment en bas. Et au lieu d’une odeur de poisson un peu écœurante, un fumet de type barbecue s’en échappait, arrêtant de nombreuses personnes devant leur vitrine. Fort heureusement pour eux, il restait une table assez conséquentes pour eux, le gros de la foule ne devant pas encore être sorti des bureaux avoisinants.


La team PEGI prit donc place, forçant néanmoins Phoebe à ne pas se mettre dans un coin, et c’est donc solidement encadrée qu’elle commanda, en accord avec les choix de ces camarades, une petite bière et des brochettes grillées. Et les questions commencèrent à fuser, sans surprise pour elle, qui s’attendait à ce que ces collègues la cuisine un peu.


- alors, pas trop secouée par ce premier corps?


La jeune inspectrice plongea ses lèvres dans sa bière, et fixa le collègue porteur de la question.

- Désolé, mais non. Je suis juste désolée pour lui et sa famille qu’il ait fini comme ça…


- T’as l’estomac bien accroché! Tu sors d’où? pas de l’école non?

Elle secoua la tête.

- En effet, j’ai fini mes classes depuis un moment. … j’étais militaire. Dans la Navy.

Un sifflement parcouru la table, certains devaient s’en douter, d’autres semblaient vraiment surpris. Et tandis qu’il gobait sa brochette, le dénommé Lopez lâcha :

- Une transfuge, tiens donc! Qu’est ce qui t’amène dans le service le plus détesté de tous?

Aldrich dégusta son poisson avoir versé un peu de sauce épicée dessus, ignorant le terme un peu péjoratif employé par son collègue.


- Rassures, toi vous êtes pas le plus détesté, y’a les renseignement en première place. * un rire passa sur la table*. Mais pour faire court, un changement de carrière. Unilatéral.
Elle avait choisit ses mots, essayant à la fois d’être honnête mais de ne pas remuer le couteau dans toutes les plaies qu’elle portait. Et pour changer de sujet, elle embraya :

- Et vous? Vous sortez d’où?

Et la discussion se poursuivit, où elle apprit que Lopez venait des stups, d'où son attrait aux paris sur ses collègues. Deux autres avaient fait leur classe classiquement, et avait atterri là par… curiosité, ou parce que le numerus clausus leur avait forcé la main. Jesti ne dit rien, s’occupant de faire une démonstration de gobage de poisson assez impressionnante vu la taille de l’animal. Et en moins d’un heure, le repas fut finalement plié, agrémenté par quelques discussions sur les affaires en cours. Il y avait des cas de trafics, de vengeance, de disparition de stock, et de disparition tout court, comme le début de leurs affaires, et les cadavres étaient hélas monnaies courantes. Le front seul ne suffisait pas pour décimer leur soldat, il fallait que les passions humaines s’en mêlent.

Le café fut récupéré au troisième étage de la PEGI. Et Phoebe constata qu’il y avait peu de fumeur dans leurs étages, tant mieux, elle n’aimait pas spécialement parler. Ces temps de pause seraient un moyen privilégié pour elle de garder son calme. Et de calmer ses angoisses, seule.


Lorsqu’elle se reposa enfin à son bureau, son gobelet de café à la main, Jesti sauta sur son propre fauteuil et se balança quelques secondes dessus en la fixant. Elle lui rendit son regard avant que sa messagerie ne sonne. Les premiers résultats venaient de tomber. Et les deux inspecteurs se penchèrent sur leurs écrans, scrutant les nouvelles.


L’analyse de la photo était la première à être arrivée. Ils étaient tous morts, comme la piste qu’elle avait à leur sujet. Et cela expliquait le malaise profond du suicidé. Le dernier décès datait d’il y’a 6 mois. Rude.


Ensuite, la balistique confirma que la blessure à la tête coïncidait avec l’arme retrouvée dans le speeder, et ce point fut d’ailleurs appuyé par l’ouverture du coffre. Un holster pouvant contenir le modèle létal s’y trouvait. Avec une petite somme d’argent. Rien de bien énorme. 1000 Crédits. Cela pouvait parfaitement être les économies d’une vie. Mais il était curieux qu’il ait nettoyé tout son appartement sans prendre cela. Et aucun mouvement suspect sur ses comptes en banque. Soit des économies donc, soit du black.Elle garda l’information en tête et regarda le dernier rapport.

Les empreintes, trop partielles ou abimées n’étaient pas exploitables et la jeune femme grimaça. Elle espérait que Ribu n’allait pas l’accuser d’avoir détruit des indices.

Et le rapport du légiste manquait pour le moment. Mais elle reçu un accusé de réception de la part de la morgue.

Elle croisa les doigts sous son menton et fixa Jesti, qui attendait visiblement qu’elle dise quelque chose. Et après avoir replacé une mèche de cheveux derrière son oreille, elle fit son rapport.


- Bon, la balance penche pour la thèse du suicide apparemment. Le mec a perdu tout ses potes, a vu des horreurs sur le front, un gros burn out bien sévère qui l’a conduit jusqu’à l’irréparable. Mais …
- Mais?
- On a toujours pas la confirmation de l’identité du corps.

Ribu hocha la tête. Il leur manquait la dernière pièce de leur puzzle. Enfin l’avant dernière. Il y’ avait encore quelque chose à faire.

- Faut qu’on aille voir la famille non?
- Ouaip.
- Généralement, on se contentait d’envoyer un courrier, et un officier qui avait connu le défunt.
- Mais là, y’a plus personne.
- Peut être en effet… peut être.

Mais pour le moment, elle avait épuisé toutes ses pistes. Et malheureusement, vu le sourire en biais de son coéquipier, il avait hâte de la voir à l’œuvre devant la mère de Bin-Ju. Phoebe soupira bruyamment devant lui.

- C’est une forme de bizutage de me coller ça?
- Ouais. Vois le comme ça. Mais ça fait aussi parti du boulot!

Et en voyant le Pen-Fi sauter de son siège pour récupérer son manteau, elle sut qu’elle ne pourrait pas y couper. Qu’elle journée quand même.

Phoebe se retrouva donc de nouveau dans le véhicule de fonction, sa main légèrement serrée sur la poignée de sécurité face aux à coups violents de Jesti. Elle se demandait si elle arriverait à s’y faire un jour.


La mère de Bin-Ju habitait en banlieu, dans un quartier résidentiel pas super chic mais relativement propre. Banal. Et lorsqu’elle sortit de la voiture, elle s’en grilla une pour la forme, détaillant l’avant de la petite maison et sa pelouse synthétique taillée de près. Banale mais entretenue donc. Elle s’attendait à ce que la mère soit du même acabit.

Elle ecrasa sa clope rapidement dans une poubelle, Ribu semblant s’impatienter, et elle jeta le mégot dans le container. Puis elle dépassa son coéquipier pour appuyer sur l’interphone. Quelqu’un décrocha au bout de quelques sonneries :

- Qui est ce?
- Je suis l’inspectrice Aldrich de la police militaire, je voudrais parler à Mme Bin-ju.

Et elle attendit, sentant la tension s’installer progressivement dans l’atmosphère.

La Force

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La Force
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Jeu 5 Déc - 14:33
HRPG :
La mère te reçoit. Elle est anti-militariste et n’as que peux de nouvelle de son fils depuis le début de la guerre. Elle suppose que c’est pour des raisons de sécurité, le peu que ce dernier lui disait faisant mention de combat et de déploiement pour de longue période loin de Coruscant. Elle ne savait pas que son fils était rentré pour permission et ne l’as pas vu depuis un an. .Pendant l'entretien ton datapad et celui de Ribu reçoivent la confirmation que le cadavre est bien celui de Bin-Ju.
Libre a toi d’annoncer la nouvelle à sa mère ou pas.
Il te faudra ensuite rentrer pour faire ton rapport au commissaire. Si tu le souhaite on peut faire ca en plusieurs post ou en un seul. La fin de l'entretien avec le commissaire marquera la fin de ce rp ci !

Phoebe Aldrich

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Phoebe Aldrich
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Jeu 5 Déc - 22:46
Malgré son annonce la porte ne s’ouvrit pas. Mais Phoebe resta impassible. Parfois les gens n’aimaient pas les flics, même s’ils n’avaient rien à se reprocher. Sans se départir par la froideur de cette femme, la nouvelle inspectrice poursuivit :

- Votre fils est bien Abo Bin-Ju?
- …. oui.
- C’est de lui dont nous voudrions parler.

Et enfin, après des secondes interminables, l’interphone se coupa, et la barrière métallique s’ouvrit doucement. Elle révéla une femme à l’image de son gazon, entretenue, mais avec un look un peu ancien, robe longue et énorme sautoir orné de pierres colorées. La mère de Bin Ju la toisa quelques instants, elle et son coéquipier. Et voyant que la situation n’avançait pas, Phoebe tenta de forcer un peu le passage.

- Nous pouvons entrer?


La question, polie, ne détendit pas la mère mais elle finit néanmoins par les laisser entrer dans le vestibule. Et la jeune femme prit quelques instants pour détailler l’entrée. Aucune photo, que des peintures de paysages un peu ésotériques, une tapisserie avec une symbolique plutôt zen, et elle décela l’odeur de l'encens qu’on faisait brûler quelque part dans la maisonnette.
Généralement, les familles de militaires avaient souvent des photos de leur fils en uniforme, ou quelques choses du genres. Mais ici rien.


- Qu’est ce que mon fils à fait?

La question prit légèrement au dépourvu l’inspectrice qui posa de nouveau son regard sur le visage de Madame Bin-Ju marqué d’anxiété. Que devait-elle dire? Que son fils était probablement mort? Qu’ils s’était lui-même ôté la vie dans un élan de détresse? Il restait des points d’ombres dans son enquête. Alors plutôt que d’annoncer de but en blanc le destin tragique de son fils, peut être unique, Phoebe décida plutôt de commencer doucement. Alors elle noya la question.

- Nous avons des questions à son sujet….Si cela ne vous dérange pas.

Madame Bin-Ju la fixa de nouveau, et Phoebe essaya d’afficher une mince déterminée, plus concernée, et la femme en face d’elle finit par céder.

- Très bien… Vous voulez du thé?
- Euh… oui.

Phoebe était plutôt café. Et alcool en général. Le thé, pour elle, c’était un peu de l’eau, même si sa propre mère adorait cela. Est ce que le thé était l’apanage de toutes les mamans vieillissantes? Grande question, mais qui ne ferait pas l’objet de son interrogatoire cordial de cet après midi.

La mère Bin-Ju changea alors de posture subitement.

- Excusez moi, je manque à tous mes devoirs. Prenez place dans le salon je vous pris.
- Y’a pas de mal, je vous assure.

L’hôte de la maison réitéra ses excuses et leur indiqua de prendre place sur l’immense canapé rouge dans la pièce attenante à l’entrée. Et tandis qu’elle allait faire chauffer de l’eau, les deux inspecteurs observèrent les lieux. Il y avait des pierres, de toutes les couleurs, assez belles d’ailleurs, et elle tomba sur une photo de la petite famille Bin-Ju au complet. Bin-Ju était adolescent sur cette photo, mais on le reconnaissait bien. Et il avait une soeur. Là, Phoebe ressentit un malaise, entre elle et sa dépression, et le petit dernier qui s’était engagé, elle ne savait pas trop comment elle réagirait si on lui apprenait sa mort. Mal sans doute.

Lorsque la mère revint enfin avec quelques tasses de thé, elle se posa sur un fauteuil en face du canapé ou Ribu s’était déjà installé. Et Phoebe décida de s’asseoir enfin.

- C’est un thé ambré, de la bordure…

La jeune femme prit quelques secondes pour goûter sa boisson chaude, amer mais plutôt goûtu et sentant la gêne s’installer, elle reprit le principal sujet de la conversation.

- Madame Bin-Ju, quand avez-vous vu votre fils pour la dernière fois.

La mère de famille touilla dans sa tasse, les yeux dans le vide, comme si elle se rappelait un souvenir lointain.

- Il y’a au moins un an.

Phoebe fronça légèrement les sourcils, mais elle venait apparemment d’ouvrir une vanne dans le cœur de sa mère, qui se mit à tout débiter d’un coup.

- Vous savez, je l’ai détesté le jour où il s’est engagé. J’ai cru que c’était à cause de moi. Pour m’emmerder, me provoquer. Je suis issue d’une famille immigrée qui ont fuit les tentatives de coup d’état sur Pergitor… Après avoir subi la corruption, les années de famines, les morts, j’ai toujours haïs les militaires, les milices, ces factions autoritaires et… Je crois que cela s’est reporté sur son éducation. J’ai toujours tout fait pour l’encourager, lui apprendre les valeurs de la vie, les préceptes de La Perception Infinie, mais… je ne suis pas sûre que j’ai été la mère que j’aurai dû…

Phoebe garda sa tasse en suspens dans le vide sous la déclaration. Une religieuse, une antimilitariste aussi. Et cela se comprenait. Phoebe n’avait pas d’avis sur les croyances. Elle savait qu’elles existaient, les respectait, mais ne se sentait ni touchée ni concernée par ces choix personnels. Du coin de l’oeil, elle vit cependant que son acolyte avait décidé de la laisser se débrouiller jusqu’au bout, y compris face à cette personnalité alambiquée qui pouvait leur exploser dans les mains à tout moment. Alors, elle essaya de poursuivre.

- Euh… je ne sais pas si vous avez été une mauvaise mère...Du coup, un an sans l’avoir vu donc? Même durant ses permissions? C’était voulu? Ou..

Madame Bin-ju secoua la tête.

- On s’engueulait souvent en fait. Ses permissions, je ne sais même pas s’il en avait., quand elles étaient.J’ai eu si peu de nouvelles. Quelques messages pour mon anniversaire, quelques appels. Mais rien de plus.

Phoebe tenta de masquer une grimace. Cela ne sentait pas bon.

- Madame Bin-Ju, quand vous discutiez avec lui, avec ou sans dispute, est ce qu’il faisait un peu mention de lui? De comment il allait? De ce qu’il faisait?

La maman du militaire reposa sa tasse et serra ses mains sur ses genoux.

- Parfois oui...Il me parlait de la guerre. La guerre et encore la guerre…Du front.
- C’était la cause de vos conflits?
- ….. Oui...Je voulais qu’il arrête. Qu’il reprenne des études dans n’importe quel autre domaine. Qu’il revienne à la maison… Lui me reprochait de ne pas comprendre ce qu’il vivait…

Le silence retomba. Un silence lourd. Et Phoebe sentit son datapad professionnel vibrer dans son sac. Mais trop préoccupée à essayer de rendre un regard compatissant à cette mère qui s’attendait probablement au pire, elle ne fit rien. A ces côtés, son Pen-Fi acolyte regarda discrètement le sien.
Madame Bin-Ju reprit alors.


- Il m’a dit qu’il y avait un point de non retour. Que je ne comprenais pas. Que personne ne pouvait comprendre, ne pouvait l’aider….

La voix de l’hôte des lieux faiblit, fixant la photo de famille derrière elle. Puis, comme si un électrochoc l’avait parcouru, elle lança d’une voix dure.

- Dites moi ce qu’à fait mon fils.

Et voilà, elle y était. Phoebe déglutit lentement, cherchant ses mots. Par quoi devait-elle commencer… Ribu attira alors son attention, indiquant de son bec de regarder sur son communicateur. Et Phoebe, fixant toujours la femme en face d’elle, glissa la main dans son sac et regarda rapidement le message.

Merde. L’identité du mort était confirmée. C’était bien Abo Bin-Ju en personne. Et tous les indices qu’ils avaient maintenant corroboraient la thèse du suicide. Pas de complot, d’affaire sombre, d’histoire de course, juste le désespoir d’un homme qui se sentait seul et qui avait vu et subi trop de chose pour poursuivre son chemin. Elle laissa retomber le datapad dans son sac, ignorant tout les signaux qui lui rappelaient sa propre histoire. Puisque la mère souhaitait des réponses, elle allait lui en donner.


- La disparition de votre fils a été signalée par ses supérieurs.

Madame Bin-Ju se raidit sur place, mais ne dit rien.

- Avant de disparaître, il a vidé son appartement. Et… nous avons retrouvé son corps dans son speeder ce matin...Je suis désolé.

Un spasme, un sanglot étouffé s’échappa de la bouche entrouverte de la mère du défunt identifié.

- Quoi…..Je…
- Votre fils a laissé une lettre pour vous, vous demandant de lui pardonner son acte. Je suis désolé. Il s’est…. suicidé. Votre fils est mort Madame Bin-Ju.

Comme tacte on avait vu mieux. Mais Phoebe ne savait pas comment le formuler autrement. Et elle eut néanmoins un léger regain de colère. Ce n’était pas vraiment à elle de faire cela. Elle ne l’avait pas connu, ne savait rien de lui, elle était mal placée pour venir réconforter la perte d’un enfant.

Les larmes naquirent dans les yeux de la femme en face d’elle. Et après quelques secondes, elle reprit d’une voix tremblante.

- Sortez.

La réaction était normal. Phoebe n’en fut pas trop surprise. Elle finit sa tasse en une gorgée et se leva en même temps que son acolyte.

- Sincères condoléances Madame. Merci pour le thé….

Et sans attendre qu’elle les raccompagne jusqu’à l’entrée, elle et Ribu franchirent le seuil de la porte. Immédiatement, devant le soleil légèrement tombant de Coruscant, elle saisit son paquet de cigarette et s’en grilla une.

Ils s’éloignèrent de quelques pas, sortant du jardin de la propriété et son coéquipier prit alors la parole.


- Pas trop mal pour une première fois.

Elle tira bruyamment sur sa clope et fixa l’horizon d’un regard neutre.

- J’espère que t’as pas fait de pari dessus…

- Non...non. Pas sur ça.
- J’espère que c’est fini le bizutage à la con maintenant.
- … On verra bien.
- Tu fais toujours ça à tes coéquipiers?
- Je ne répondrais pas.

Cette réponse agaça légèrement l'ancienne militaire. Elle savait que ce salaud de volatile l’évaluait. Mais elle en avait sérieusement marre. Elle avait dû rendre des comptes toute sa vie, et ce mec n’était pas son supérieur hiérarchique...juste le type avec lequel elle bossait. Elle n’avait rien à lui prouver. Et pour continuer à lui taper sur les nerfs, il poursuivi.

- Tu fumes toujours autant?
- En général je fume tout le temps.
- Évite dans les véhicules de fonction.
- T’as qu'à ouvrir les fenêtres.

Le pen-fi lâcha un sourire en coin, loin d’être offusqué. Il semblait plutôt amusé de découvrir son côté caractériel. Mais s’il avait réellement lu un peu son dossier, il savait qu’il ne devrait pas non plus la pousser trop loin.

Et le retour se passa comme elle l’avait annoncée, fenêtre ouverte, la fumée de sa cigarette s’échappant rapidement de l’habitacle grâce à la conduite sportive du Pen-Fi. Et lorsqu’ils arrivèrent au siège de la PEGI, elle n’avait plus qu’un mégot calciné entre ses doigts.

Ils descendirent, d’abord en silence, mais une fois dans l’ascenseur, Ribu reprit.


- Va falloir rédiger le rapport pour clôturer le dossier. Mais avant, tu vas aller annoncer la nouvelle au commissaire.
- Pourquoi tu le fais pas?

Ribu la regarda d’un air légèrement supérieur.


- C’est ton affaire Aldrich.
Phoebe lâcha un rire amer. Le volatile avait réponse à tout. Et elle se dit qu’elle devait elle aussi jeter un oeil à son dossier, histoire de savoir d’où il sortait, et quelle genre d’influence il pouvait avoir. Elle avait du mal à déterminer son âge, mais il était évident qu’il devait rôder sans ces couloirs depuis un moment. Restait à savoir ce qui était advenu de ses autres coéquipiers. S’ils étaient morts, ou parti usés jusqu’à la moelle. Ou si personne n’avait osé lui en confier en raison de son caractère.

Lorsque les portes s’ouvrirent, l’activité était encore bien présente dans les locaux de la PJ, mais les regards se posèrent néanmoins sur eux, cherchant sur leurs visages l’issus de leur mission.
Phoebe ne laissa pas le temps à Ribu de se faire mousser et lâcha d’une voix neutre.


- Abo Bon-Ju s’est suicidé. Fin de l’affaire.

Les gars de la PEGI hochèrent la tête, et sans ajouter plus, ils retournèrent à leurs dossiers respectifs. Ribu marmonna néanmoins :

- T’as cassé mon effet.
- Y’a autre chose que je peux casser si tu veux….

Le Pen-fi lui retourna un regard étrange. Mais devant la mâchoire serrée de la jeune femme, il lui indiqua seulement la direction du bureau du commissaire et leur chemin se séparèrent. D’un pas assez calme, malgré le fait qu’elle ait envie de taper sur des trucs, Phoebe s’avança jusqu’au bureau de son supérieur et toqua légèrement sur la porte. Un fort “Entrez” retentit, et sans aucune hésitation, elle franchit le seuil.

Le commissaire la toisa de derrière son bureau en bois sombre.
Il était aussi décorée que son costume, avec des objets alambiqués en métal clinquant, des reproductions de tableaux connus, mais tout l’ensemble restait austère, autoritaire. A son image en fait. Il l’accueillit enfin d’une voix un peu plus chaleureuse que précédemment néanmoins, enfin légèrement plus, pas non plus dans une joie intense.


- Ah, Aldrich. Quelles sont les nouvelles?
- Abo Bin-Ju s’est suicidé. Tous les indices valident ce point. J’ai annoncé la nouvelle à sa mère. J’espère que les militaires prendront le relais pour lui rendre les honneurs auxquels il a droit.

Jedec la fixa. S’il savait vraiment d’où elle venait, il devait savoir de quoi elle parlait. Des funérailles dignes de ce nom. La mise en valeur de ses actes de bravoures et les paroles réconfortantes pour sa famille. Même si sa mère devait se moquer des médailles qu’il avait amassé, le fait de savoir qu’il avait sauvé des vies la réconcilierait peut être avec son défunt enfant…

- Ses supérieurs en seront informés. J’attends votre rapport pour clôturer l’affaire. Autre chose?

La question n’en était pas une, et elle n’appelait qu’une seule réponse que la jeune femme décela.

- Non. Monsieur.
- Bien. Merci.

Elle sortit rapidement du bureau, laissant son chef à son clavier et reprit la direction de son bureau. Elle posa son manteau sur le dossier, son sac à ses pieds et s’avachit doucement dans son fauteuil, qui faisait hélas face à son coéquipier. Et il ne lui laissa pas de secondes de répit.

- Je t’ai envoyé le “template” officiel pour les rapports.
- T’en fais pas toi?
- Comme je te l’ai dit, c’est TON affaire.


Phoebe releva alors son écran, pour masquer la gueule du Pen-Fi. Puis elle ouvrit sa boite mail. Et après avoir regardé l’heure, elle mit le temps qu’il lui restait à taper le compte rendu de cette journée étrange.


Phoebe Aldrich

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Phoebe Aldrich
Militaire
Ven 6 Déc - 23:59
Lorsqu’elle posa le dernier mot de son rapport, l’heure de sa “fin de service” approchait. Et cela la détendit légèrement. Pas qu’elle ait été vraiment stressée, mais il fallait qu’elle se réhabitue petit à petit à côtoyer des gens, qui pour le moment lui tapaient assez sur le système. Et il fallait dire que cette journée de reprise n’avait pas été sans rebondissement. Son psy lui avait dit de prendre cela calmement, de se laisser le temps de replonger dans le bain de façon progressive. Tu parles. L’affaire du jour avait été un grand plongeons dans un mer gelée, sans bouteille et sans bouées. Un sacré début de carrière.

Tout en s’allongeant un peu plus sur son fauteuil, elle cliqua sur le bouton qui allait envoyer directement son message chez le commissaire et soupira. Pour le coup, ça lui rappela un peu son ancien boulot. Des données, des analyses, des rapports, des rapports et encore des analyses suivit de nouveaux rapports. A la communication, lorsqu’ils n’étaient pas en manoeuvre, son boulot de résumait souvent à cela. Analyser des données, prévoir de nouvelles stratégies, anticiper des mouvements, vérifier que tout les équipements fonctionnaient, vérifier tout en fait. Et lorsqu’elle avait mis les pieds dans les renseignements c’était...presque pire.

Les médias colportaient souvent une image très romancée de la police, ou des agents secrets. Mais leur métier se révélaient souvent moins glamour que ses acteurs parfaitement entretenus et aux visages rayonnants, jamais débordés. Le décalage était amusant à regarder.

Elle sentit alors un regard sur elle et elle aperçu le bec et les yeux noirs de son coéquipier, qui s’était penché sur le côté, puisqu’elle avait fait en sorte que son écran masque la présence de cet agaçant volatile.

- T’as fait vite.

Phoebe passa une main sur son visage avant de répondre.


- J’ai...j’avais l’habitude de taper des rapports.
- Ah l’administratif! On s’engage tous pour la gloire et pour l’action et on se retrouve à jouer les scribes derrière un bureau!

Phoebe rit légèrement, et fixa le Pen-Fi d’un air légèrement amusé.


- La gloire et l’action? C’est ça tes motivations?

Ribu leva légèrement les yeux, comme s’il réfléchissait.

- Hmm, nan, pas que ça.
- Le poisson?

Elle entendit Lopez, et son coéquipier, Moro rire légèrement à sa remarque, et Ribu lui retourna une nouvelle fois son air hautain. Puis il reparti se cacher derrière son écran. Il n’était probablement pas vexé pour un sous, et préparerait sans doute desreprésailles quelconques pour leurs prochaines “discussions”, elle en était sûre, mais pour ce soir, c’était fini. L’heure c’était l’heure. Surtout chez elle. Avoir un planning assez rôdé maintenait sa tête en place, lui permettait de gérer ses angoisses et surtout d’assurer la prise régulière de ses médicaments qui lui permettaient de surnager un peu dans ce monde qu’elle craignait un peu.

Aussi, elle éteignit son pc, et d’un coup de jambe léger, elle fit reculer sa chaise de quelques centimètres. Elle entendit la voix de Ribu derrière son propre écran.

- Pas le genre à faire des heures sups à ce que je vois.

Phoebe se redressa doucement et prit son manteau qui reposait sur son dossier.

- Mon affaire est clôturée. Je rentre.

C’était clair et net au moins.

- Garde ton datapad chargé et a porté. Notre boulot exige de nous qu’on soit disponible à n’importe quel moment.

Phoebe se pencha sur le côté pour capter le regard du Pen-Fi, qui lui semblait fixer son écran avec intérêt.


- Donc ton prochain bizutage ça va être de me réveiller en pleine nuit pour que je revienne taper des rapports?
- Me donne pas des idées Aldrich.

Et sur ce dernier échange, elle attrapa son sac, salua d’un léger geste de main les personnes encore présente et …

- Ah et Ribu… Vous allez finir par me donner de l’équipement un jour?

- T’as un datapad.
- Un flingue et des menottes, et des pares bantha, c’est pas mal aussi.
- Aaaah ces nouveaux, toujours à vouloir tout, tout de suite. Tu veux pas non plus 100 crédits et une barre chocolatée aussi?
- Pourquoi pas.

Puis Ribu la regarda enfin.

- La demande est faite. T’auras tout demain ou après demain.

Phoebe inclina la tête et finit alors enfin sa marche vers l’ascenseur. Une fois dehors, elle respira. Une cigarette roula machinalement entre ses doigts pour finir sur ses lèvres, et lorsqu’elle l’eut allumer, son datapad, le personnel bipa.
Mentalement, elle fit un pari. Lequel entre ses frères ou sa mère venait de lui envoyait un message. Elle paria sur sa mère. Et elle eut raison. Un court, “appelle moi quand tu seras rentrée!”.
Évidemment qu’elle l'appellerait. Cela faisait aussi parti des rituels de sa maigre vie.

Elle finit sa cigarette devant le Turbo-tram qui allait la ramener chez elle, et lorsqu’elle rentra enfin chez elle, après avoir posé ses affaires dans l’entrée, elle attrapa son communicateur et composant le numéro de sa mère.

Tandis que la tonalité résonnait dans la petite pièce, elle se servit un verre de soda et goba quelques anxiolytiques. La voix de sa mère retentit enfin.

- Phoebe, alors? Comment ça s’est passé.

Elle finit de déglutir et attrapa une nouvelle cigarette et répondit tout en l’allumant.

- Pas trop mal. Première affaire aujourd’hui. Résolue dans la journée.
- Eh bien. Quelle efficacité! Qu’est ce qu’il s’est passé?
- Un militaire qui avait disparu et qu’on a retrouvé.
- C’est une bonne nouvelle.

Elle expulsa doucement la fumée et son visage se marqua d’un sourire légèrement triste.

- Pas vraiment non. Il est mort.
- Oh mon..
- Il s’est suicidé.

Le mot avait été dure à lâcher, surtout en présence de sa mère. Nul doute qu’elle ferait, elle aussi, un parallèle avec sa vie à elle. Elle savait que cela avait été l’une de ses grandes craintes ses dernières années, peut être encore maintenant. Elle avait d’ailleurs joué gros en lui confiant les fusils familiaux.

- Ho…
- Et j’ai du annoncer cela à sa mère.
- ...ho. Et ça va?
- Moi oui. Ca va.

Puis Phoebe décida de changer de sujet.

- Ah, et j’ai un coéquipier. Un Pen-fi très casse pied. Trop sans doute.
- Ils sont tous un peu comme cela. Cela doit venir de leur éducation je pense ou de leur culture.

Et la discussion se poursuivit ainsi, durant quelques minutes. Elles se verraient, avec le reste de ses frangins d’ici la fin de la semaine, autant ne pas épuiser tout de suite les sujets de discussions. Lorsqu’elle raccrocha, les lumières commençait à éclairer la ville. Clairement, il était bientôt l’heure pour elle de sortir se détendre un peu. Et de raconter de nouveau son histoire sordide du jour.

Elle s’adossa quelques secondes contre son frigo, finissant son verre, et elle ne pu s’empêcher de repenser à cette affaire, a Abo Bin-Ju. Et ses interrogations se portèrent sur Jedec, le commissaire de la PEGI. Est ce qu’il lui avait donné cette affaire au hasard, ou est ce que c’était voulu? Et elle se reposa la question de son dossier. Étant radié des chez les militaires, elle n’avait plus accès à rien. Mais maintenant qu’elle venait d’intégrer la police militaire, cela lui donnerait sans doute quelques accès. Au dossier de Ribu, mais surtout au sien. Elle ne savait pas ce qu’il y avait écrit dessus. Sans doute son tempérament colérique, mais est ce que les nombreux rapports édités par son psy et détaillant sans doute sans état de détresse instable et profond s’y trouvaient? Ou simplement...des détails sur son passage en cours martial?
Ces questions la firent grimacer, et une boule la saisit au ventre. Elle attrapa son flacon de cachet et avala deux supplémentaires. Et elle finit de consumer sa cigarette dans des respirations profondes, essayant de vider sa tête du trop plein de question.


Elle balança son mégot dans le cendrier, vida ce dernier dans la poubelle, activa la ventilation et elle se décida alors enfin à sortir. Se changer les idées, et descendre des verres sur de la musique ringarde. Tel était son plan maintenant. Et il lui parut plutôt bon même.

Comme toujours, l’accueil fut chaleureux au bar. Cordan était comme ça. Et quasiment toute l’équipe était là, usant le billard, mis à part Ghen’ut qui travaillait de nuit cette semaine. La soirée serait donc un peu moins bruyante que d’habitude, le gaillard ayant la voix qui porte.

Et tandis que la barman lui servait un premier verre, elle prit place sur son tabouret et s’adossa alors au bar. Et bien évidemment, des questions tombèrent.

Titus, le plus jeune, regarda sa plaque avec un espèce d’émerveillement. En voilà un qui avait dû être bercé aux séries policières.

Puis elle raconta sa première affaire. Et tous trinquèrent au salut du militaire décédé.


- Genre maintenant on à notre flic à nous!
Phoebe rigola en tirant sur sa clope doucement.

- Je m’occupes généralement des cas militaires, mais je veux bien faire une exception pour toi Drucca.
- Chouchou!
- Jaloux!
- Ok, je fais des exceptions pour ce bar!

Un fou rire général se déclencha. Puis Cordan, reprit d’un ton plus sérieux.

-Hey, Phoebe, désolé de casser l’ambiance, mais ça va pas poser de soucis que tu traines ici tous les soirs?
L’inspectrice pivota légèrement sur son tabouret regarda le barman dégarnit avec un air détendu.

- J’en sais rien. On verra bien. Je pense que tant que j’arrive pas complètement bourrée au taf, ça devrait aller.
- S’ils t’appelent de nuit…
- Je décuverais vite alors.

Elle fixa plus intensément le barman, comprenant parfaitement où il voulait en venir. Mais pourtant elle ne céda pas.

- Tu vas pas me mettre dehors quand même?

Le silence tomba alors sur le bar, tout le monde attendant la réponse. Et Cordan finit enfin par sourire.

- Sauf à la fermeture, Miss inspectrice!

Et ils trinquèrent encore, sans trop savoir pourquoi. Et la soirée se poursuivit paisiblement, et un peu avant la fermeture, Phoebe sentit un légère vibration dans son sac. Et elle percuta.

- Merde, le communicateur du boulot.

Cordan saisit immédiatement la télécommande qui commandait le son et baissa le volume, et tous se turent alors.
Phoebe décrocha, et prit une voix ferme.


- Aldrich. J’écoute
- C’est Ribu. C’était juste pour vérifier que t’avais bien ton communicateur à portée. Bonne nuit!

Et le Pen-Fi raccrocha. Phoebe serra les dents autour de sa cigarette et inhala la fumée bruyamment. Toutes l’équipe attendait qu’elle dise quelque chose. Elle essaya de se défaire de son air fortement contrarié et attrapa alors son verre, qu’elle leva légèrement en l’air.

- Bon, c’est officiel. Mon coéquipier est un connard.

Et ils trinquèrent de nouveau, à ce volatil agaçant qui prenait un malin plaisir à lui pourrir la vie.

Lorsqu’elle rentra, l’angoisse la saisit de nouveau. C’était souvent dans ces moments là qu’elle était la plus vulnérable. Et la plus dangereuse pour elle-même aussi. Lorsque les anxiolytiques commençaient à ne plus faire effet et qu’elle n’avait pas encore pris ses somnifères. L’état de sa vie la percutait de plein fouet. Et elle savait aussi que le sommeil ne la libérerait pas, qu’il la plongerait dans son cauchemar interminable qui ne semblait jamais vouloir disparaître de sa tête.

Elle en avait parlé un peu à son psy, ces moments de faiblesses étant difficiles à gérer et aussi humiliants pour elle. Il lui avait dit de s’occuper. De regarder un film, de lire, de bricoler. Mais aussi tard dans la nuit, c’était compliqué. Alors elle restait là, à se laisser glisser le long de sa porte jusqu’à se retrouver assise sur le sol, parfois roulée en boule selon la violence de la crise.

Et elle attendait ainsi que çapasse, que la fraîcheur du carrelage la fasse se réfugier sous les couvertures de son lit. C’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour résister à ses pulsions sombres. Se tenir loin des armes, des bouteilles, des fenêtres. Laisser les larmes perler au coins de ses yeux quand il y’en avait et ne penser à rien d’autre, juste fixer un point à l'infini. Elle arrivait généralement à s’allumer une nouvelle cigarette, tirant faiblement dessus de ses mains tremblantes.

Par chance, ce soir, la crise fut un peu plus courte. Elle savait qu’elle devait aller quelque part demain. A son boulot. Et même si elle ne savait toujours pas si elle parviendrait à gérer ça, à s’intégrer, à reprendre un simulacre de vie normal, et elle se raccrocha à ça. Elle se redressa lentement, ramassant son sac tombé à ses pieds. Elle sortit ses deux communicateurs, les posa sur sa table de nuit et finit sa boite de somnifères. Elle avait toujours une boite de secours, mais il faudrait qu’elle trouve le temps de passer à la pharmacie demain.


Et enfin, il fut l’heure de sombrer, de profiter de quelques heures de repos avant que le Shadow n’explose de nouveau sous ses yeux dans une boucle infinie.


Musique de fin:
[FIN DU RP]

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